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Jean Tigana au PSG?...

Retiré du monde du football depuis son départ du Besiktas Istanbul le 14 mai 2007, Jean Tigana pourrait faire son retour... au PSG ! Selon L'Equipe de mercredi, les dirigeants parisiens voudraient lui confier le rôle de manager général. Tigana arriverait à Paris avec un adjoint (Guy Stéphan ?) qui serait en charge des séances quotidiennes. Reste à savoir si Paul Le Guen va partir ou pas. Le destin du PSG est en tout cas intimement lié à la finale de la Coupe de France qu'il va jouer samedi soir contre Lyon.


Coupe de France: Sylvain Armand: "être digne du PSG!"

Sylvain Armand s'est confié à notre site avant d'aborder le dernier rendez-vous de la saison, samedi en finale de la Coupe de France contre Lyon. Le défenseur du PSG lève (un peu) le voile sur son avenir, parle du maintien en Ligue 1, de Lyon et des erreurs à ne plus réitérer. Le tout avec franchise.

« Sylvain, dans quel état d'esprit êtes-vous après le maintien acquis parmi l'élite samedi ?
C'est le soulagement ! Je vis mieux. Personnellement, pour nos familles, nos amis, notre entourage, c'était une angoisse pour tout le monde. C'est un ouf de soulagement mais Paris n'a pas le droit d'être dans les dernières places du classement deux années de suite. C'est un avertissement et il va falloir trouver les bonnes formules pour la suite. Deux ans comme ça, surtout à Paris, c'est très long. C'est très usant surtout mentalement. C'est deux ans de stress....

Quel message aimeriez-vous faire passer aux décideurs du club ?
Le message, c'est qu'il faut bien réfléchir sur les deux dernières années. Il ne faut pas refaire les mêmes erreurs. Il y a la possibilité de faire quelque chose ici, c'est ce qu'on souhaite. Mais il faut mettre les moyens pour cela. Il faut être digne du PSG.

Qu'entendez-vous par là ?
J'avais dit que la saison dernière allait nous servir de leçon, eh bien non, car on a revécu la même chose en pire ! Ça a été chaud quand même, se sauver la dernière journée ! Alors, on a eu deux chances de s'en sortir et on n'en aura pas trois. La troisième fois, on tombera. Tout le monde doit être conscient de ça.

Où se situe votre avenir, au PSG ou ailleurs ?
J'ai encore trois ans de contrat. Je n'ai jamais évoqué un départ mais ça peut arriver. Je finis ma saison samedi pour mon club avec ce match important, je vais me marier tranquillement, partir en vacances très loin et je vais voir ce qui se passe. Si on m'appelle, je réfléchirais à deux fois mais je ne partirais pas pour partir. On a parlé de l'Espagne, ça m'attire mais je n'ai rien choisi.

Comment jugeriez-vous cette saison si le PSG remportait la Coupe de France ?
Avec le maintien, et si on gagnait deux coupes, je dirais correct. Mais il ne faut pas exagérer mon propos car ça pourrait être mal interprété. La saison a été difficile, pas exceptionnelle car se sauver la dernière journée, ce n'est pas normal.

Pensez-vous que le PSG peut faire un «coup» contre Lyon samedi ?
Ça ne sert à rien de mentir à tout le monde. L'objectif était de se maintenir, on a l'UEFA et la Coupe de la Ligue. On va jouer l'esprit libéré et c'est vrai, ça peut nous aider pour faire une bonne prestation. Ce n'est pas donné à tout le monde une finale alors on va jouer pour la gagner mais c'est la première semaine où on n'est pas stressés, où on va rigoler. On n'est pas favori mais on veut faire encore une fois plaisir à Pedro (Pauleta) pour aller au bout de l'aventure avec lui. On a déjà fait de bons matches contre Lyon. Humainement, ce serait fort de finir la saison avec un autre titre.

Propos recueillis par Christophe MICHEL de l'Equipe.fr


Alonzo:"Je propose de transmettre mon savoir"



Le gardien du PSG Jérôme Alonzo heureux après avoir éliminé Amiens en demi-finale de la coupe de France, le 6 mai 2008.
                            
A l’instar de Pauleta, Jérôme Alonzo est actuellement dans l’attente d’une proposition émanant de la direction pour y débuter, pourquoi pas, sa reconversion. Dans une interview accordée au "Parisien", le gardien de but livre ses attentes et revient, sur un plan plus collectif, sur la saison qui s’achève.

Question fatidique : la finale de la Coupe de France sera-t-elle le dernier match de Jérôme Alonzo au Paris Saint-Germain ? "Ma priorité est de rester jusqu'en 2010 au PSG et d'entraîner les gardiens après", répond le portier. "Je devais revoir Alain Cayzac en avril, il a démissionné avant. Je l'ai dit à Michel Moulin et au président du moment. J'ai passé la moitié de ma carrière dans ce club, je propose d'y finir ma vie pour transmettre mon savoir. Je ne vais pas mendier pour prolonger. J'ai sept propositions concrètes. Quatre clubs vont me superviser samedi. Au PSG, on me dit qu'on ne sait pas qui va diriger le club. Si mardi ou mercredi, je n'ai pas eu de nouvelles : ciao ! L'argent ne sera pas décisif. L'important, c'est le coeur et mon coeur est à Paris. J'aime ce club viscéralement. Gamin, c'est le premier maillot que j'ai porté. Mon père a été le premier directeur du centre de formation. Je veux rester bosser ici. Que ce soit avec les gardiens, au marketing ou pour repeindre les vestiaires !"

Partagé comme toujours entre un tempérament frondeur et diplomate, Alonzo développe un discours étonnant, pour ne pas dire paradoxal, sur le rôle qui lui a été confié cette saison : "A la place de Paul Le Guen, j'aurais fait des choix différents cette saison. Je n'aurais pas mis tous les jeunes d'un coup à Valenciennes. J'aurais plus fait jouer Pauleta le premier semestre. Mais sur ce coup (NDLR : ne lui faire disputer que trois rencontres en Coupe de la Ligue), j'aurais pris la même décision. Je ne me suis pas considéré comme une roue de secours. Avant Bastia, je n'avais plus joué depuis dix-huit mois. Je n'y croyais plus. J'ai eu un rôle que j'adore, celui de grand frère. Les jeunes sont doués mais il faut être derrière eux tout le temps."

"Cette année, il a manqué un ou deux fous dans l'équipe comme Jurietti ou Rool"

Dans quel état d’esprit les joueurs aborderont-ils la dernière rencontre de la saison ? "Relégués en L2, nous n'aurions eu aucune chance de gagner cette finale. Là, c'est du 40-60. Nous devrons être méchants. Je ne supporterais pas qu'on offre le doublé à Lyon. Je ne cautionne pas la banderole anti-Ch'tis, mais des supporteurs lyonnais en ont sorti de tout aussi ignobles contre Saint-Etienne. Ça, je ne le pardonnerai jamais."

Qu’a-t-il manqué cette saison pour faire belle figure en championnat ? "Mon père me dit depuis trente ans : "Si dans une équipe il n'y a pas trois caractériels, on ne peut rien faire." L'année où on finit deuxièmes (2003-2004), il y a Heinze, Sorin, Déhu, Pochettino... Cette année, il a manqué un ou deux fous comme Jurietti ou Rool." Manque de qualité donc ? "Je ne commente pas ces choix-là... Même quand le casting est raté, on peut se rattraper au mercato d'hiver. Et on peut dire qu'il a été géré de manière improbable... "

Mis en ligne par Ludovic FRANCISCO

Adieu, Monsieur Katz.

PAR MICHEL GURFINKIEL

C'est l'un des fondateurs d'Israël. Et l'un de ses meilleurs géopoliticiens. Il vient de s'éteindre, à 93 ans.

Shmuel Katz, homme politique, journaliste, historien, s'est éteint à Tel-Aviv le vendredi 9 mai. Au lendemain des festivités du soixantième anniversaire de l'Etat d'Israël. Ses amis et ses disciples voudront y voir un symbole.

Il avait quatre-vingt-treize ans. C'était l'un des derniers représentants d'une génération exceptionnelle : celle des fondateurs de l'Etat. Essayons de nous représenter ce que cela peut signifier. Les parents de Katz avaient fui la Lituanie, alors province russe, et ses pogromes, pour l'Afrique du Sud, alors dominion britannique, et donc terre de droit et de tolérance. Mais dans les années 1930, le racisme et l'antisémitisme montent dans ce pays comme dans le reste du monde : la ségrégation entre Blancs et Noirs s'alourdit, et les Juifs sont de moins en moins tenus pour des Blancs. En 1935, alors qu'Hitler a pris le pouvoir en Allemagne, une loi du parlement du Cap met pratiquement fin à toute immigration juive. L'extrême-droite blanche milite pour des mesures plus radicales : selon elle, les Juifs ayant acquis la nationalité sud-africaine devraient perdre le droit de vote, voire même être expulsés.

En droit international, il existe alors un ultime refuge : le Foyer national juif de Palestine, institué par la Société des Nations et administré par la Grande-Bretagne. Mais en fait, les Britanniques sont en train de trahir leurs obligations. Le Livre Blanc de 1939 fermera le Foyer national aux Juifs européens ou extra-européens, au moment même où fuir devient, pour eux, une question de vie ou de mort. Mieux : avec ce même Livre Blanc, les Britanniques, peuple d'élite, sûr de lui-même, dominateur, et pétri de bonne conscience – self-righteousness -, instaureront en Palestine une politique analogue à l'apartheid sud-africain : par décret du roi d'Angleterre, les Juifs n'auront plus le droit d'acheter des terres que dans 5 % de ce qui est, juridiquement, leur patrie.

Les dirigeants et militants sionistes sont horrifiés. Mais que faire ? La plupart d'entre eux ont trop conscience de leur faiblesse. Ils décident de protester contre la nouvelle politique britannique. Mais ils n'osent envisager une rébellion. Un seul leader sioniste passe outre : Vladimir Zeev Jabotinsky. Il fait remarquer qu'une telle insurrection serait conforme à l'esprit même de la civilisation anglo-saxonne, où il a toujours été légitime, depuis le XIIe siècle et jusqu'à la Révolution américaine, en passant par la République de Cromwell et la Glorieuse Révolution anglaise de 1688, de se révolter au nom du droit.

Katz rejoint Jabotinsky, dont il sera bientôt le secrétaire. Sa qualité de citoyen de l'Empire britannique lui permettant d'immigrer en Palestine, il fait partie, dans les années 1940, de l'état-major de l'Irgoun. Il échappe cependant aux services secrets britanniques. Sa ruse : il écrit pour le Daily Express, un quotidien conservateur, des articles au vitriol en faveur de la Résistance juive. Les policiers britanniques ne peuvent pas imaginer qu'un intellectuel fasse ce qu'il dise et participe concrètement à la cause qu'il défend de façon aussi explicite.

On connaît la suite. Israël accède à l'indépendance en  1948. La gauche y est au pouvoir jusqu'en 1977. Pour Katz et ses semblables, c'est la traversée du désert. Puis le Likoud, héritier de l'Irgoun, l'emporte. Katz travaille quelques mois pour Menahem Begin. Avant de se retirer pour se consacrer uniquement à la réflexion et à l'histoire. Nous avons été des centaines et des milliers à découvrir la géopolitique d'Israël dans ses livres, ses articles, ses conversations où le réalisme et la litote anglo-saxonnes se mélangeait miraculeusement aux valeurs juives.

Il avait gardé, jusqu'au bout, une entière vivacité d'esprit. Voici deux mois, il publiait son dernier livre, l'histoire de la famille Aaronsohn qui, pendant la Première Guerre mondiale, avait mis sur pied un réseau d'espionnage en faveur des Britanniques, le Nili, afin de hâter la fin de l'occupation turque en Eretz-Israël. Son œuvre majeure, Lone Wolf (Le loup solitaire), une biographie en deux volumes de Jabotinsky, était parue douze plus tôt, en 1996, quand il avait soixante-dix-huit ans.





Tunisie: environ 6.000 pélerins juifs attendus à la Ghriba!

                 Tunisie: environ 6.000 pèlerins juifs attendus à la Ghriba           Environ 6.000 personnes, dont plus d'un millier venant d'Israël, devraient effectuer cette année le pèlerinage à la synagogue de la Ghriba, l'un des plus anciens lieux de culte juif bâti il y a quelque 2.500 ans sur l'île de Djerba, dans le sud tunisien, selon la tradition. Les pèlerins ont commencé à arriver dimanche pour un séjour qui atteindra son apogée jeudi lors de la procession rituelle, en présence du ministre tunisien du tourisme Khalil Laajimi et des autorités régionales, a expliqué à l'Associated Press, le président de la Ghriba, Perez Trabelsi. Selon le gardien de cette prestigieuse synagogue, il y aura cette année 40% de plus de pèlerins qu'en 2007: la désaffection qui avait suivi l'attentat perpétré par Al-Qaïda en avril 2002 (21 morts), semble oubliée. Depuis, un dispositif de sécurité renforcé est déployé sur l'île en la circonstance. La plupart des pèlerins viennent de France, les autres de divers pays européens et d'Amérique du Nord. Les Israéliens transiteront par eux par la Turquie, Malte ou la France. "S'il y avait des vols directs, leur nombre pourrait atteindre les 20.000", estime Perez Trabelsi. Parmi les personnalités attendues, il a cité le grand rabbin de Berlin, Abraham Haus, outre quelque 100 juifs du Canada,. La communauté juive de Tunisie que préside le sénateur Roger Bismuth, compte environ 1.500 personnes, la plupart vivant à Djerba, "en bonne entente avec les musulmans de l'île depuis des siècles", se félicite Perez Trabelsi. AP


Une autre glamour sur tous les plans (comme mon Don du ciel: la femme de ma vie!), présente au festival de Cannes. Une leçon de glamour par Monica Bellucci

248329 Monica-bellucci-cannes-2008-14 Monica-bellucci-cannes-2008-06248325  3211254781-cannes-2008-monica-bellucci-star-de-la-journee-photo 2098323076-monica-bellucci-frank-dubosc-et-asterix-le-pire-du-cinema Monica-bellucci-cannes-2008-04 Monica-bellucci-cannes-2008-09 029 167053 167049 167051

Under2 Pacte5 MonicaElle092006 Agents00 093 Malena07 030 013 Aster Aster8 058 051 
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Par Monique le Dolêdec 

  018                   005             000 El024 le incarne à 012 010 015 014 Aster2 Aster3 Aster7 105merveille LA femme, dans toute sa 039 sensualité et son énergie. Comment la star, nouvelle égérie du Rouge Dior, reste-t-elle au sommet de sa beauté ? Ses dix commandements séduction.

009 004 002 001 Une séance de photos à Paris, avec Monica Bellucci, c’est l’occasion de toucher le mythe, de rencontrer la diva du glamour et de lui emprunter au passage quelques astuces et attitudes pour booster la confiance en soi. En vraie star, Monica sait séduire et nous livre ses dix leçons de féminité.

Savoir se faire attendre
Début juin, dans le 14e arrondissement. Dehors, le thermomètre affiche 35, dans le studio, la clim tourne à fond et une musique douce nous fait patienter. L’agent de Monica vient d’appeler : elle est dans sa voiture. A midi, la belle apparaît en lunettes noires, chemise en satin, noire, et sandales à haut talon, noires. Avec son accent italien sexy, elle s’excuse de son retard : « J’ai passé une mauvaise nuit, ma fille avait 39 de fièvre.» Son coiffeur John Nollet l’accompagne. En fait, il vient de « rallonger » sa frange avec des extensions. « C’est joli la frange, mais j’aime bien changer, m’amuser avec mes cheveux.» Il n’y a plus qu’à faire les essayages. Elle s’y prête sans pudeur. Fine, magnifique, elle arbore un joli bronzage sur tout le corps. Elle rentre d’un week-end de repos en Espagne, indispensable après le marathon du Festival de Cannes. « J’aime le soleil, c’est la vie. Je sais qu’il ne faut pas trop en abuser. La plupart des actrices ont la peau blanche parce que ça prend mieux la lumière et que ça évite les rides prématurées. D’ailleurs, il n’y a pas beaucoup de rôles pour fille bronzée. Alors, je me lâche un mois par an. Je n’ai qu’une vie, j’en profite un peu. Un petit quart d’heure de soleil, ça fait synthétiser la vitamine D et, de toute façon, je me protège avec une crème SPF 25 », (se) rassure-t-elle.

Bien se connaître
« Faites ce que vous voulez », lance-t-elle à la maquilleuse dans un anglais bien maîtrisé. Un peu de fond de teint, de la poudre, un trait de crayon noir au ras des cils, quelques faux cils posés vers l’extérieur pour ouvrir le regard et un peu de mascara noir qu’elle applique elle-même... Elle observe son image dans le miroir. « Allongez encore un peu le trait, là, ce sera plus doux. » Elle demande une manucure légère, ne veut pas qu’on lui coupe les petites peaux autour des ongles : « Je n’y touche jamais, sinon ça fait mal pendant trois jours et on a le pourtour de l’ongle tout gonflé. » Juste avant la photo, la maquilleuse pose au pinceau le rouge à lèvres choisi pour s’accorder avec la robe. Dans la gamme du nouveau Rouge Dior bien sûr.

Oser le rouge à lèvres
L’accessoire de beauté cinématographique par excellence ? « Oui, c’est un geste érotique, beau et sensuel. Il y a beaucoup de scènes au cinéma qui reproduisent cet instant. Et le cinéma recrée la vie. Ma petite fille adore me voir mettre du rouge. C’est un rituel de féminité qu’on se transmet entre femmes. Je suis très touchée par ce geste que faisaient ma mère et ma grand-mère. J’ai le souvenir émouvant de cette femme de 80 ans qui, avant de sortir, mettait son rouge en se regardant dans un petit miroir. C’était osé, car elle signifiait ainsi qu’elle avait encore envie de plaire et d’être jeune. Mettre un vrai rouge, surtout quand on a, comme moi, des lèvres pulpeuses, c’est aussi osé. Cela signifie qu’on ne craint pas d’être regardée. On dégage alors une certaine force, celle d’assumer sa féminité. Porter un vrai rouge à lèvres, c’est avoir le courage de provoquer, c’est le contraire du tchador ! »

Se respecter
Une des plus grandes marques de beauté du monde qui, coup sur coup, choisit pour ses campagnes de pub deux actrices qui n’ont pas 18 ans (Sharon Stone et Monica Bellucci), c’est une mini révolution. « Il y a un retour au glamour, le cinéma fait de nouveau rêver, constate-t-elle. Les actrices sont probablement plus inspirantes que les jeunes mannequins. Parce qu’elles ont un parcours de vie : mariage, enfants, divorce, joies et souffrances... Elles montrent autre chose qu’un joli visage sans histoire. Etre belle à 20 ans, c’est normal. A 35 ou 45 ans, si on est belle, c’est qu’on a mûri dans le respect de soi, qu’on dégage une force intérieure par un regard, une attitude. La vie est une lutte, ces femmes-là l’ont gagnée. Enfin, à 40 ans, on n’a fait que la moitié du chemin. » Et l’autre moitié, ça ne lui fait pas peur ? «Non, parce que je pense avoir bien vécu les différentes étapes de ma vie. Mon adolescence a été très libre. Mes parents ne m’ont ni brimée ni empêchée de sortir. Puis, j’ai été mannequin pour payer mes études, je voyageais, j’étais indépendante. J’ai fait mon chemin de mannequin, de comédienne, de femme, de mère comme je l’entendais. »

Montrer ses formes
Grande (1,77 m), magnifique, Monica possède naturellement une poitrine généreuse (elle dit faire un 90 B) et un tour de taille bien marqué. La sensualité même. Et, quand il s’agit d’enfiler la robe bustier Dior, elle fait comme nous, elle retient sa respiration. Il faudra deux personnes pour réussir à remonter la fermeture à glissière. Mais le résultat est là : elle est aussi sublime qu’Anita Ekberg dans « La Dolce Vita ». Fait-elle du sport ? De la gymnastique, de la natation et du yoga. « Mais pas de façon régulière. Je bouge tout le temps : les tournages, les préparations, le bébé, ce n’est pas évident, regrette-t-elle. Mais j’aime ce rythme de vie. »

Etre une bonne vivante
Loin d’être obsédée par les régimes à la mode, détox, macrobiotique ou végétarien – « le corps humain n’est pas fait pour ça » –, elle n’en reste pas moins attentive à son alimentation : « Il faut manger de tout en petites quantités. Et j’accompagne toujours la viande, le poisson ou les pâtes, de légumes. » Mais, en pleine séance de maquillage, elle se tourne vers le photographe qui mange un bout de pain et lui lance : « Tu as de la chance, tu es mince, tu peux manger ce que tu veux... » Au régime, la belle ? « Non. Tout le monde sait ce qu’il faut faire mais n’a pas forcément la volonté. Enfin, si on évite les fromages, les gâteaux, et si on boit de l’eau, on ne grossit pas », conclut-elle. Et même si, à cause de sa vie mouvementée, elle cuisine peu, elle aime passer du temps à table (elle s’est assise avec toute l’équipe pour déjeuner) : « Je donne souvent des rendez-vous de travail à l’heure des repas. Voir les gens manger, c’est une bonne façon de les connaître. Je déteste faire ça en vitesse, ça vient de mes origines italiennes. C’est un moment de partage où on arrive à se dire les choses, positives ou négatives. C’est très sain. Et je recherche une vie saine, je respecte mon corps, c’est lui qui me fait vivre. Et je veux que ça dure suffisamment longtemps pour ma fille, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus besoin de moi. »

Défendre la brune attitude
Comme Ava Gardner (Sophia Loren, Claudia Cardinale) ou Anna Magnani, Monica est brune aux yeux noisette. D’après elle, des caractéristiques de plus en plus rares pour une actrice. Et ça la met en pétard. « Il n’y a que des blondes partout, à la télé, dans les magazines... Dites-moi combien nous sommes de brunes à Hollywood ? Deux, trois, pas plus. » Et elle se met à compter : « Catherine Zeta- Jones, Penélope Cruz... Et moi ! Pour combien de blondes filiformes ? Tant mieux pour moi, je travaille plus, mais quel message pour les jeunes... »

Prendre des risques
Pour son prochain rôle dans « Le Concile de Pierre », de Guillaume Nicloux, d’après le roman de Jean-Christophe Grangé (sortie à l’automne), elle a des cheveux courts et pas de make-up. Elle bouscule son image de star glamour. « Dans ce métier, on doit prendre des risques. Ça n’a aucun intérêt d’avoir toujours la même tête. Quand on a confiance en un réalisateur, on accepte de perdre le contrôle de soi. Il peut en ressortir une vérité, une générosité qui nous permettent de découvrir des choses nouvelles que l’on a en soi, on repousse ses limites. »

Aller au bout de ses rêves
Y aurait-il un conseil qu’elle donnerait aux plus jeunes femmes qui l’admirent ? « Avoir des rêves et tout mettre en oeuvre pour les réaliser. Si on échoue, il faut en tirer la leçon et continuer. Ne jamais faire machine arrière, avoir de l’ambition, de la curiosité et du courage.» Et pour séduire un homme, c’est la même chose ? Là, on sent la question plus délicate. « Il faut agir intelligemment, mais il est très difficile de donner des conseils sur les rapports humains, on est tous trop différents. »

Laisser le charme agir
Une fois prête, Monica passe sous les lumières, tout le monde fait silence, la star entre en scène. Sans lassitude ni impatience. En pro, elle se positionne, son visage s’illumine, elle ferme les yeux, se concentre. Et ça devient une histoire entre elle et le photographe. C’est la première fois qu’ils travaillent ensemble, mais le courant passe. Elle l’écoute, réagit immédiatement, capte son objectif, lève les bras, passe la main dans ses cheveux ou couche son visage sur le miroir... La magie opère. « Elle était belle, c’était Lana Turner », affirme le photographe.


Le dalaï lama sera en France du 13 au 23 août prochains

Le dalaï lama pendant sa visite à Londres, le 20 mai 2008

Le dalaï lama se rendra en France du 13 au 23 août pour notamment dispenser ses enseignements à Nantes (ouest) mais "aucune rencontre n'est prévue" pour l'instant avec les autorités françaises, a indiqué mardi le bureau du Tibet à Paris.

Le secrétaire général du bureau du Tibet à Paris Wangpo Bashi avait indiqué en mars que le dalaï lama arriverait en France le 15 août à l'occasion d'une visite prévue à l'origine en juillet 2006 et reportée pour des raisons de santé.

"Pour le moment aucune rencontre n'est prévue, aucune proposition de rencontre n'a été formulée au niveau du gouvernement et de l'Etat français", a précisé Wangpo Bashi, soulignant que rien n'est exclu mais que le dalaï lama a un "emploi du temps très chargé".

Cette visite, qui aura lieu pendant les Jeux olympiques de Pékin (8-24 août), avait été confirmée en mars, en pleine tension diplomatique entre la France et la Chine à la suite d'émeutes anti-chinoises au Tibet.

La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, s'était alors déclarée prête à recevoir le dalaï lama et avait ajouté que le président Nicolas Sarkozy prendrait de son côté "une décision le moment venu".

Après l'Allemagne, le dalaï lama a entamé mardi une visite de onze jours en Grande-Bretagne au cours de laquelle il rencontrera le Premier ministre Gordon Brown, qui a accepté de le recevoir mais ailleurs qu'à Downing Street.

Il s'agit de sa première visite dans un pays européen depuis les émeutes sanglantes au Tibet. Le prix Nobel de la paix 1989 vit en exil depuis 1959 à Dharamsala dans le nord de l'Inde.


Primo et le Canari dans la mine.(Histoire d'une folle semaine)

Primo et le Canari dans la mine
(Histoire d'une folle semaine)

Février 2006, un meurtre particulièrement horrible vient bouleverser la société française : Ilan Halimi est enlevé, torturé et mis à mort.

Primo est particulièrement saisi par l’importance des témoignages durant cette période. Sous l’impulsion d’un membre de notre association, Yaël König, par ailleurs éditrice, nous écrivons un livre qu'elle édite (Editions Yago), le Canari dans la mine.

L’équipe Primo s’est mobilisée pour l’écriture du livre, sa vente et sa distribution. 11.000 euros ont pu être ainsi récoltés. La réponse des internautes a été magnifique et nous voulons vous en remercier.

Fidèle à nos exigences de transparence avec vous tous qui nous lisez, nous avions dès le début annoncé que les recettes de la vente du livre seraient affectées à une œuvre travaillant pour la paix et la réconciliation.


Léa Sangler, Joëlle Chemla, David König, Josiane Sberro, Liliane Messika,
François Zimeray, Maha, Jean-Pierre Chemla, Guila, Joe Toledano, Elie Roubah

Vous connaissez la suite. Sinon, vous pouvez la consulter ici.

Depuis, Primo n’a eu de cesse depuis de travailler à la venue de nos amies de l'Ecole Hattie Friedland, Gilah TATAR YITSHAK et Maha ABU KTESH. Après plusieurs mois d’effort, notre petite équipe a pu accueillir les deux directrices, toutes les deux israéliennes, l’une juive, l’autre arabe, pour une semaine de folie.

L’organisation d’une telle semaine dépassait de loin nos possibilités financières. Quelques amis nous ont aidés. Nous remercions Claude Baruch qui a financé une grande partie du voyage. Léa Sangler, artiste peintre, a trouvé la salle. D'autres amis nous ont aidés, soutenus. La mobilisation de tous les instants d'une toute petite équipe a vu la consécration de ses efforts et lui a permis de goûter à des moments d’une fraternité exceptionnelle.

Histoire d’une folle semaine

10 avril 2008 : dès vingt heures nous sommes à l'aéroport. Comme toujours pour les avions en provenance d'Israël, l'heure d’atterrissage est approximative. Au bout de trois heures, les premiers passagers accèdent à la sortie. Bouquets de fleurs en mains, nous guettons pour tenter d'apercevoir Guila et Maha sans les avoir jamais vues. Les questions se bousculent. Saurons-nous les reconnaître? Comment sont-elles? Qui sont-elles?

Les passagères attendues sont les deux directrices de l'école Hattie Friedland, de Jérusalem. Guila est juive. Maha est arabe. Elles sont les invitées de Primo et des Editions Yago. Elles viennent recevoir le « Prix Yago-Primo » pour le travail pédagogique et éducatif exemplaire de leur établissement.

Une longue préparation

Cette arrivée est pour l'équipe de Primo le couronnement de dix-huit mois de travail acharné. Trouver les fonds, monter des dossiers, trouver une salle, s'occuper des invitations, essayer d'intéresser des journalistes. Et chacun dans la petite équipe a pris sa part.

Il a fallu monter un dossier auprès des services de communication de l'Hôtel de Ville de Paris. En effet, la Mairie ayant accepté d’être partenaire de l’opération, Primo espérait présenter aux médias cette école pas comme les autres dans une salle officielle.

Mais de promesse en tergiversation, tous les organismes et politiques qui trouvaient « formidaaaable » notre initiative ont déclaré forfait. Qu’importe, l'opération a été montée et financée avec les maigres moyens dont nous disposions.

Mais il reste à payer l'hôtel, le séjour, les voyages de nos deux amies. France Israël Dijon leur organise une conférence en Bourgogne. Elles découvrent une province française ou des bénévoles les accueillent pour une journée magnifique à leurs yeux.

Le reste des dépenses sera en partie couvert par notre trésorerie. Car nous avons refusé d'amputer la somme récoltée par la vente du livre pour financer cette opération. C'était pour nous une simple question de dignité.

Un emploi du temps chargé

Dès leur arrivée, Guila et Maha, les deux directrices sont happées par un réseau de relations, resté absent et silencieux jusque-là. Elles courent d'invitation en réunion.

Trois temps forts de ce périple.

L'école Hattie Friedland dépend de l'Alliance Israélite Universelle, fondation internationalement reconnue pour son action culturelle dans les pays sous-développés.


Conférence à Dijon le 12 avril puis rencontre à l'AIU le 14 avril avec Eva Labi, Gilah YITSHAK, Maha ABU KTESH

Maha et Guila sont reçues dans l'une des écoles de l'AIU en région parisienne. Outre les élèves juifs de cette école, une classe d'un lycée professionnel de l'Education nationale, accompagnée d'une professeur franco-marocaine les accueille. La rencontre et le repas partagé vont bien plus loin qu’une simple réunion.

Au siège social de l'AIU, le staff se présente à nos invitées. Au cours de la visite de l'imposante bibliothèque, elles découvrent dans les archives les premières photos de leur école de Jérusalem. Une copie de cet émouvant dossier leur sera remis au départ.

Le soir même, pour clore cette journée bien remplie, M. Enten, directeur du cinéma l'Atalante à Maisons Laffitte nous ouvre ses portes. Annulant le film du jour, il nous permet de projeter celui d'Elie Roubah "N'est pas sourd celui qu'on croit" sur l'école Hattie Friedland, en présence d'un public nombreux.

Projection suivie d'un débat sans concession avec la salle. Jacques Myard, député-maire de la commune, présent ce soir là, repart enchanté, dit-il, de la qualité de la rencontre et de l'échange. Promesse est échangée entre Primo et lui de reprendre le dialogue à d’autres occasions.


Michel Enten, Elie Roubah, Jacques Myard, Guila, Josiane Sberro, Maha,
après la projection du film au cinéma L'Atalante, à Maisons Laffitte

La soirée Yago-Primo

Mardi est la grande journée de remise du prix. L'équipe de Primo s'active. Les postes sont répartis, notre infatigable secrétaire, Joëlle, veille au grain et amortit les chocs.


On met la dernière main au programme et on prépare le chèque
Liliane Messika, notre porte-parole, Pierre Lefebvre, Elie Roubah (de dos), Maha et Guila, Jean-Pierre Chemla

Dans les Salons du Cercle Républicain, la soirée commence par une immense bonne surprise: alors qu’on s’apprête à excuser l’absence de François Zimeray, en déplacement en Asie, l’ambassadeur de France pour les Droits de l'Homme vient prendre place parmi nous malgré les milliers de kilomètres parcourus le jour même.

Avec sa simplicité habituelle , il s'adresse à l'assistance :


François Zimeray, Ambassadeur pour les Droits de l'Homme

"C'est un privilège pour moi de participer à cette manifestation et je saisis l'occasion de le dire, car PRIMO depuis des années a mené des actions simplement justes, dans lesquelles je me suis reconnu. Dans les positions que j'ai prises ou que j'ai pu prendre, je n'ai jamais eu la sensation d'être pour un camp contre l'autre; et j'ai reconnu cette sensibilité dans votre association.

C'est suffisamment rare dans les moments passionnels que nous traversons pour mériter d'être reconnu. Plus on s'éloigne du cœur du conflit, plus ce conflit est passionnel. Ilan Halimi est mort ici, pas là-bas. Il y a ici des exacerbations qui ajoutent de l'huile sur le feu. Il faut encourager ceux qui maintiennent le fil du dialogue et se battre contre ceux qui veulent faire de ce conflit une ligne de front. Il y a deux aspects remarquables dans votre entreprise:

- L'Education, quand je vois ce qui se faisait et ce que vous avez mis en lumière!
- L'Enfance, la tolérance, vous ne pouviez mieux trouver que ces deux femmes pour remettre ce prix
"

Une belle ovation sanctionne sa fidélité à sa parole et sa modeste simplicité. Discours et paroles de paix se succèdent : Didier Bourg, président de la Fraternité musulmane contre l'antisémitisme, l'Amitié Judéo-noire avec Bernice Dubois qui représentait Nduwa Guershon, le Général Darmon.


Didier Bourg, président de la Fraternité Musulmane contre l'antisémitisme, Bernadette Capdevielle et François Zimeray au premier plan

Le chèque officiel d’une valeur de 11 000 € est remis aux directrices ainsi que plusieurs exemplaires d’un CD inédit : un dictionnaire de langue des signes interactif en plusieurs Langues des Signes européennes.

Eh oui, les langues des signes sont différentes dans chaque pays ! Il y a là de quoi équiper dix postes de travail au sein de l'école.

L'équipe de Primo n’a jamais pu jouir de quelques instants de joie et d'échanges, voire d'un simple dîner au restaurant avec ses invitées. Peu importe : notre équipe est heureuse d'avoir permis à nombre d'institutions et de structures de bénéficier de la présence de nos deux amies. C'est ainsi que nous concevons le rôle de notre association : tisser des liens et bâtir des ponts.

Maintes fois, nous avons demandé à Maha et Guila si elles voulaient se reposer. Mais elles semblaient galvanisées jour après jour par les rencontres qui étaient organisées pour elles.


Après la cérémonie, joyeuse tout de même, la détente

Du concret

Ce voyage aura plusieurs suites. Tout d'abord, nous n'oublierons pas l'école Hattie Friedland et suivrons nos deux directrices et leurs élèves, avec un projet de voyage des élèves eux-mêmes en France. De plus, nous restons en contact avec elles pour qu'elles puissent nous présenter leurs futurs programmes.

Plusieurs institutions pour sourds et malentendants en France ont décidé de nouer des liens avec elles. Nous laissons ces relations se tisser.

L'essentiel est de commencer. Voilà du travail "à la Primo". Pas de grandes annonces, pas de scoops, pas de grandes déclarations mais un engagement au quotidien, sans réclamer aucun honneur. C’est ainsi que nous concevons notre engagement bénévole.

Plus de 11.000 euros représentent peu au regard des besoins de cette institution.

Cette somme sera utilisée pour financer deux actions précises : une formation inter-culturelle, en lien avec le Ministère israélien et un programme de leçons de tournage au sein de l'école (lire).

Grâce au cinéma, à l’éducation à l’image, la classe de jeunes sourds israéliens et arabes parvient à dépasser son identité de malentendants, à surmonter les difficultés liées à son lieu d'origine. Elle maîtrise la définition d'un scénario, les processus par lesquels il prend forme et la façon dont il se concrétise dans le tournage du film lui-même.

Maha, David König, des Editions Yago, Guiha et Josiane Sberro, vice-présidente de Primo

La route sera longue

Si nous devions comparer le conflit israélo-palestinien à un désert, l’école Hattie Friedland représenterait une oasis, comme il en existe quelques-unes, mais beaucoup trop rares.

Et une oasis, c’est fait pour s’y arrêter, s’y reposer, se rafraîchir et réfléchir au désert qui l’entoure.

A Primo, nous savons bien qu’à ce jour, c’est le désert qui est commun et les oasis des exceptions. Nous ne tomberons pas dans l’angélisme dans lesquels d’autres se sont perdus.

Le livre que nous avons écrit, grâce à l'engagement des Editions Yago, à l’origine de cette belle soirée, était un constat implacable et sans concession. Nous demeurons persuadés que ce conflit ne présente pas la symétrie qu’on voudrait lui prêter. Nous sommes surtout certains qu’on ne parvient pas à la paix en renonçant à ses convictions.

Demain, nous reprenons notre chemin à travers le désert. Nous reprendrons notre combat contre la bêtise, la mauvaise foi et la désinformation. Nous restons résolument aux côtés du peuple d’Israël, le seul protagoniste à jouer vraiment sa survie.

Mais nous garderons, dans un coin de notre mémoire, le regard et le sourire de Guila et Maha comme la projection de ce que nous voulons pour les enfants de ce Proche Orient pour l'heure tourmenté.

Au final, le séjour fut riche, actif, réjouissant et parfaitement utile. Chez Primo, nous sommes fiers et heureux du résultat de cette épopée : un petit signe de paix qui a pris sens autour de Guila et Maha.

Mais nous sommes également fiers d'avoir réussi tout cela de la même manière que nous avons créé Primo en décembre 2002 : indépendants, libres de toute structure et institution.

Primo, c'est cela : la clarté, la transparence dans toutes nos actions, qu'elles soient rédactionnelles ou pragmatiques, comme ce fut le cas ici.

Primo c'est aussi vous qui nous lisez, jour après jour et qui faites de notre site un des lieux de référence dans la lutte contre la pensée unique, dans l'insoumission affirmée aux dogmes établis.

Merci à vous tous et en avant toujours pour de nouveaux combats.

© Primo, 25 avril 2008

Merci au photographe de la soirée, Alain Azria et à ceux qui ont su saisir quelques moments de bonheur, Monique Thébaut, Raoul Sberro, Jean-Michel Peretz

BLOG D'ALAIN AZRIA


Anti parisien c'est pour vous!

Anti parisien bien le bonjour

Chère anti parisien; bonjour; je voudrais vous remerciez de cette année sympathique.

Une année remplie d'interview démoralisante;

De pronostics foireux qui nous menais tout droit en L2;

De sondages tellement juste que l'on avait l'impression que la France entière nous détestait;

Et tout ceci allant même jusqu’à l’insulte;

Je remercie tout d'abord les Médias qui nous ont fait une pub « d'enfer » grâce à cette banderole que la France entière connait de tout coeur et par coeur.

Je remercie certain Toulousain comme Dieuze de leur sympathie, les Lensois (petite dédicaces à Martel, JPP, le druide, Guy roux, delcourt) et merci pour cette année inoubliable, surtout la CDL), Sochaux aussi ( merci M.Plessis, je croit que hélas la prime pour abattre le PSG n'a pas marcher ). Et toutes les bonnes vieilles équipe de L1.

Je remercie les supporters qui sont venue remplir les stades des clubs adverse avec leur fameuse « PSG en D2 » très amicale.

Je remercie aussi de tout coeur le patron de la L1 (alias Aulas (et aussi par ailleurs Frédéric Thiriez ) ).

Bien sur sans oublier les incontournables «  Le PSG ne peut pas descendre (jusque la tout va bien) car les arbitres vont tout faire pour les sauvés » Merci pour cette phrase intelligente que j'ai souvent entendu, vraiment merci !!!! Ou encore la commission de discipline qui a eu la sympathie d'alléger notre emploie du temps pour la saison prochaine (peut être car ils en ont marre de nous voir gagner des coupes ??).

Merci, vraiment merci. Merci à la France entière qui sans connaitre le football à voulue que le PSG descende, soit sanctionné très sévèrement, ou encore merci à la France entière d'avoir été contre le PSG pour le match contre Carquefou (une des meilleurs audiences de France pour se match), hé oui, quand c'est Nancy contre Carquefou, allez Nancy, quand c'est Marseille contre Carquefou, allez l'om, mais quand c'est Carquefou contre paris, c'est allez Carquefou,

Enfin je voudrait maintenant après avoir remercier chaleureusement les acteurs de la L1, vous dires à l'année prochaine... ; en Ligue 1. Et peut être pour quelque rencontre de coupe...

PS: Pensez à renouvelez vos chants anti parisien l'année prochaine car nous, nous les renouvèlerons; comme l'équipe !

Pas93