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12 mai 2008
Aujourd'hui, lundi 12 Mai 2008, c'est mon anniversaire, j'ai 39 ans! Pensez à votre ami, qui est bien seul en ce moment. Abandonné par presque tous, même sali et attaqué quotidiennement par certains et certaines! Il n'a pas mérité cela! Il a tant besoin de votre amitié, de votre affection, de votre amour, de se sentir aimé et respecté! C'est son carburant quotidien! Il a droit à une autre chance, donc à la rédemption! Pour la première fois, depuis, de trés longues années, personne ne lui a souhaité! Et il n'a pas fait de repas d'anniversaire! Merci de ne pas l'oublier! Pour ceux qui ont des mauvais sentiments contre ma petite personne, ceux-la, vous pouvez (je le vous demande!) m'oublier!
Jean-Pierre Renard
La chronique d'Alexandre Del Valle : Liban, le spectre d’une nouvelle guerre civile!...
12 mai 2008
Alexandre del Valle, le lundi 12 mai 2008 à 04:00
Voulant mettre fin à l’Etat dans l’Etat que constitue de Hezbollah pro-iranien, le Premier ministre Fouad Siniora, allié de Hariri et leader de la coalition anti-syrienne au pouvoir, avait accusé le Hezbollah d’« atteinte à la souveraineté de l’Etat », déclaré illégal son système de télécommunications propre et démis le chef de la sécurité de l’aéroport de Beyrouth, un général proche de la milice-parti chiite, après le scandale de la découverte des caméras surveillant les pistes. Le Hezbollah avait aussitôt lancé une campagne de « désobéissance », bloquant l’accès de l’aéroport de Beyrouth et prenant le contrôle par la force de Beyrouth-Ouest, bastion sunnite et fief gouvernemental. Une nouvelle occasion pour le Hezbollah et les chiites, devenus la plus importante communauté sur le plan démographique, de rappeler que toute résolution de crise doit passer par la prise en compte des intérêts des chiites et du Hezbollah. Un Hezbollah lié à Damas et financé par Téhéran qui bloque l’élection d’un nouveau président et paralyse le Parlement libanais depuis dix-sept mois, c’est-à-dire depuis la prise du pouvoir par la majorité sunnito-chrétienne, dite coalition du « 14 Mars ».
Beyrouth « assiégée et occupée »
Rappelons que le Liban demeure sans président depuis la fin du mandat du pro-syrien Emile Lahoud, en novembre 2007, et depuis que l’opposition Hezbollah-Michel Aoun bloque l’élection du successeur consensuel, le chef de l’armée Michel Souleïmane, et exige un droit de blocage au sein d’un futur « gouvernement d’unité nationale ». La marche arrière du Hezbollah a été permise par l’annonce du retrait des mesures du gouvernement par l’armée, dernière institution nationale représentant encore l’intérêt national et grande gagnante de la crise, puisqu’elle a réussi à éviter une nouvelle guerre civile grâce à sa neutralité. Les combats survenus à Beyrouth mais aussi dans l’est et le nord du pays ont certes fait 37 morts et une centaine de blessés, parmi les miliciens chiites et les partisans de Hariri, mais le bain de sang général que l’on craignait a été enrayé. Nul doute que le gouvernement Siniora ressort fragilisé de la révolte du Hezbollah, même s’il a averti que les « Libanais ne tomberont jamais sous le contrôle des auteurs chiites du “coup d’Etat”, et qu’il ne laisserait pas la capitale libanaise assiégée et occupée ». Conscient des rapports de force en faveur du Hezbollah en cas de confrontation directe Hezbollah-armée nationale, le leader druze, membre de la coalition anti-syrienne, Walid Joumblatt, a réitéré son appel au « dialogue, seule issue à la crise, sauf si les plans du Hezbollah consistent à liquider le gouvernement ».
« Affaire intérieure libanaise »
Afin de trouver une solution à cette crise grave qui risque de dégénérer, à nouveau, dès que le gouvernement tentera de mettre le Hezbollah au pas, la Ligue arabe s’est réunie hier au Caire et a proposé un plan prévoyant l’élection d’un nouveau président, la formation d’un gouvernement d’unité et une réforme électorale dans la perspective d’élections législatives en 2009. Le plan a été approuvé tant par l’Arabie saoudite, allié majeur du gouvernement de Fouad Siniora, que par la Syrie, accusée par Riyad de vouloir entraver son application. Fidèle à sa politique du double discours, Damas a tenu à préciser que la prise de contrôle de Beyrouth par son protégé, le Hezbollah pro-syrien et pro-iranien, était une « affaire intérieure libanaise »…
Edition France Soir du lundi 12 mai 2008 n°19794 page 17
BILLET DU 11 MAI 2008 diffusé sur Judaiques FM:
12 mai 2008
« Une part de rêve… »
Rabbin Gabriel Farhi
11/5/2008
Bonjour,
Israël a donc ouvert les festivités à l’occasion des 60 ans de son anniversaire de création. Les chaines de télévisions françaises, les hebdomadaires nationaux, les quotidiens ont très largement relaté cet anniversaire. Pour beaucoup, 60 ans représente l’âge de raison et de la maturité.
Chacun salue en Israël un rêve improbable qui s’est réalisé. Au lendemain de la Shoah, un peuple décimé pouvait enfin s’installer sur sa terre et y trouver un « foyer juif », un lieu de refuge et de réalisations. L’existence de l’Etat d’Israël n’est pas la victoire du peuple Juif, c’est le triomphe de l’humanité. Dans une même décennie, celle des années 1940, le principe même d’humanité a été bafoué de la plus horrible façon et magnifiée par la concrétisation d’un idéal : le sionisme. Je ne peux m’empêcher de penser avec émotions à ces juifs sortis des camps de la mort et qui ont débarqué un jour à Haïfa. Pouvons-nous un instant comprendre ce qu’ils ont pu ressentir à ce moment précis ? Pour eux Israël a le devoir d’exister en étant cette terre pétrie par l’espérance.
Aujourd’hui, c’est avec facilité et évidence que nous nous rendons en Israël. Je me surprends, comme beaucoup, à être saisi invariablement, continuellement par cette même émotion lorsque l’avion s’approche des cotes israéliennes. La Méditerranée semble s’arrêter sur les plages de Tel Aviv. Les tours des hôtels donnent à Israël un relief particulier et l’avion se pose sous des applaudissements dont on aimerait penser qu’ils saluent l’arrivée en Israël. Le tarmac de l’aéroport Ben Gourion, lorsque l’on quitte l’avion pour rejoindre les navettes a une odeur unique. Proust avait sa madeleine, nous avons avec moins de poésie notre aéroport !
Les psychanalystes vous expliqueront qu’un rêve ne peut tenir bien longtemps lorsqu’il rencontre la réalité. Une réalité que les médias ne manquent pas de souligner. Regardez, France Info a passé la journée de jeudi dernier à diffuser des reportages montrant du coté palestinien comment été marquée la « nakba » qui n’est rien d’autre soit dit en passant que la traduction en arabe du mot « Shoah » : la catastrophe. Les israéliens sont présentés tels des colonisateurs, hérités de l’apartheid. Quand les nations se ressouderont-elles à ce que le peuple juif puisse connaître, ne serait-ce qu’une génération, capable de vivre dans des sentiments de paix et de tranquillité ? Peut-on raisonnablement penser qu’un seul israélien n’aspire pas à une paix juste ? 60 ans après, des représentants israéliens ou de la communauté juive courent les plateaux de télévisions ou les tribunes de presse pour justifier le droit d’Israël à exister. Peut-être faudrait-il éclairer les peuples sur notre héritage et notre tradition. Le Judaïsme est une religion qui considère que rien n’est jamais achevé et que toutes les réalisations peuvent et doivent être perfectionnées. Il est cependant une certitude, c’est que depuis un peu plus d’un siècle et sous l’impulsion de Théodor Herzl, un rêve est en marche et que chacun peut y prendre sa part.
Shavouah tov, bonne semaine à tous et à dimanche prochain.
Pentecôte: le pape appelle à la paix et condamne les violences au Liban!
12 mai 2008
Le pape Benoît XVI a célébré dimanche dans la basilique Saint-Pierre au Vatican la messe de Pentecôte, au cours de laquelle il a appelé l'Eglise à être "un instrument de la paix pour tous les peuples".
Le pape Benoît XVI a célébré dimanche dans la basilique Saint-Pierre au Vatican la messe de Pentecôte, au cours de laquelle il a appelé l'Eglise à être "un instrument de la paix pour tous les peuples".
Depuis la place Saint-Pierre, le pape a condamné dimanche les "affrontements armés au Liban", exhortant "les Libanais à abandonner les violences qui conduisent le pays vers l'irréparable" et appelant au dialogue.
"J'exhorte les Libanais à abandonner les affrontements qui sont en train de conduire ce cher pays vers l'irréparable. Le dialogue et la compréhension mutuelle constituent la seule voie qui puisse restituer la dignité et la sécurité à la population", a déclaré le pape devant des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre. "Le Liban doit savoir répondre avec courage à sa vocation d'être, pour le Proche-Orient et pour le monde, le symbole d'une coexistence pacifique entre les différentes communautés", a ajouté le pape.
L'Eglise doit être, "dans sa constitution même, signe et instrument de la paix de Dieu pour tous les peuples", a déclaré le Benoît XVI durant son homélie. "En me rendant récemment au siège de l'ONU pour parler aux représentants des peuples, j'ai essayé d'être l'intermédiaire de ce message", a souligné Benoît XVI, évoquant son discours à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, en avril.
"Mais il ne faut pas uniquement penser à ces évènements aux +sommets+. L'Eglise sert la paix du christ à travers sa présence ordinaire et son action au milieu des hommes", a précisé le pape.
Benoît XVI a également rappelé la diversité qui caractérise l'Eglise catholique: "la Pentecôte met en évidence le fait qu'une multiplicité de langues et de cultures différentes appartiennent à l'Eglise, et qu'elles peuvent se comprendre dans la foi".
La Pentecôte est une des fêtes principales du calendrier liturgique pour les catholiques, les protestants et les orthodoxes. Elle célèbre, 50 jours après Pâques, la descente sur les apôtres, sous la forme de langues de feu, de l'Esprit saint qui leur a donné le don d'enseigner la parole du Christ.
Le Point.fr
Le futur attaquant vedette du PSG: Guillaume Hoarau
12 mai 2008
Foot - L1 - PSG - Hoarau a bien dormi samedi!
12 mai 2008
Guillaume Hoarau, l'attaquant du Havre élu dimanche meilleur joueur de Ligue 2, a accepté de parler de la situation du Paris-SG, qu'il rejoindra cet été en cas de maintien du club parisien. «Samedi, j'ai passé une bonne nuit, a déclaré Hoarau. Cette fin de saison est palpitante. Paris a pris un très bon point ce week-end et j'espère que cela lui permettra d'enchaîner avec une belle performance la semaine prochaine et de gagner ce match que tout le monde attend (à Sochaux). Je suis Parisien. J'aimerais que mon club se maintienne et j'espère que je découvrirai la Ligue 1 avec Paris», a-t-il ajouté.
Interrogé sur son avenir en cas de relégation du PSG, Hoarau a en revanche été plus évasif. «Chaque chose en son temps, a-t-il affirmé. Si Paris se maintient, tant mieux et si ce n'est pas le cas, il y aura des choix à faire et tout sera envisageable. Mais si j'ai signé à Paris, c'est que je voulais découvrir autre chose. Si Paris descend, on verra bien mais pour l'instant, on est loin du compte». (Avec AFP et l'Equipe.fr)
Ligue 1 - Pauleta: "Un moment fort!"
12 mai 2008
Eurosport
C'est un Pedro Pauleta rempli d'émotions qui s'est présenté à la presse après son dernier match au Parc des Princes face aux Verts (1-1). L'occasion pour le capitaine parisien de faire le bilan sur ces cinq années passées au PSG mais aussi de rappeler son objectif premier : maintenir Paris en L1.
PEDRO PAULETA, ce fut une rencontre riche en émotions pour vous ce samedi...
P.P. : Bien sûr, j'ai vécu cinq ans dans ce grand club. J'ai une relation très forte avec lui, avec ses supporters. Aujourd'hui, c'était mon dernier match au Parc. Je suis très triste mais l'important reste le club. Il faut qu'il continue en Ligue 1. J'espère que beaucoup de grands joueurs viendront à Paris pour que le PSG joue le haut de tableau. Les supporters le méritent. Je veux tous les remercier car ils ont toujours été derrière moi. Je leur dédicace tous les buts que j'ai marqués.
Comment expliquez-vous cette histoire d'amour entre vous et le public parisien ?
P.P. : Tous les buts que j'ai marqués, je les dois à ce formidable stade. Sans ce public, rien n'aurait été possible. Devant un tel stade, tu es obligé de marquer.
Votre décision de ne plus jouer au PSG la saison prochaine est-elle définitive ?
P.P. : Oui, je crois que c'est fini. Je vais achever ma carrière de joueur ici au Paris-Sain-Germain. Cette semaine a été difficile pour moi car je savais que cette rencontre était ma dernière au Parc. Cette semaine, j'ai essayé de bien travailler pour faire de belles choses ce samedi. Malheureusement nous n'avons pas gagné, je n'ai pas marqué. Mais le plus important est que nous restons dans la lutte pour le maintien.
Qu'est-ce que vous allez retenir de vos cinq ans à Paris ?
P.P. : Que j'ai eu l'opportunité de jouer dans un grand club qui a un public fantastique. Parfois, ce fut difficile. Ce club mérite plus que sa situation actuelle. J'espère qu'il gagnera beaucoup de titres dans les saisons à venir. Aujourd'hui, je quitte le stade avec le sentiment du devoir accompli, celui d'avoir toujours tout donné pour ce club.
Peut-on imaginer pour vous un rôle d'ambassadeur du PSG dans l'avenir ?
P.P. : Pourquoi pas. Il existe déjà quelque chose de fort entre moi et le club. Mais je le répète, le plus important est que Paris reste en L1. Je veux rester concentré sur cet objectif. Après, on verra.
Ce samedi, vous avez eu quelques occasions de marquer mais vous n'avez pas réussi à les concrétiser. N'y avait-il pas trop d'émotions pour vous ?
P.P. : Non. J'ai eu une grosse occasion en première mi-temps. Je pensais d'abord être hors-jeu puis le gardien à reculer très rapidement. Oui, il y avait beaucoup d'émotions mais dès que le match a commencé, je suis resté concentré. J'ai fait de mon mieux comme toujours.
La semaine prochaine, vous aurez l'occasion de vous rattraper face à Sochaux.
P.P. : Oui. Toute l'équipe va se battre pour décrocher un résultat et assurer le maintien.
Pensez-vous que Paris a réalisé ce samedi une bonne opération dans la course au maintien ?
P.P. : C'est vraiment bien de sortir de la zone rouge. Je pense que l'une des trois équipes (ndlr : Paris, Toulouse et Lens) ne va pas gagner un de ses deux derniers matchs et qu'elle ne décrochera qu'un ou deux points. J'espère que la semaine prochaine nous ferons le même résultat que Lens et Toulouse.
Paris a beaucoup lutté ce soir.
P.P. : Oui, comme à Toulouse ou face à Auxerre. Il nous a manqué un peu de réussite. Saint-Etienne est une belle équipe. C'est une saison délicate pour nous tous.
En fin de match, vous vous êtes accroupi dans le gazon. A quoi avez-vous pensé à ce moment-là ?
P.P. : (Silence) J'ai pensé que c'était la dernière fois que j'avais eu l'opportunité de marquer dans ce stade, avec ce public fantastique. J'ai pensé que ma relation avec ce grand stade s'était achevée. Ce fut un moment fort en émotions. C'était très difficile pour moi aujourd'hui. C'est la fin de cinq années. (Nouveau Silence). Encore une fois merci aux supporters. Merci à la France de m'avoir donné l'opportunité de travailler dans deux de ses grands clubs. J'espère qu'un jour je reviendrai, au moins pour faire du tourisme
Propos recueillis au Parc des Princes par Martin MOSNIER
Un Israélien tué par un tir de mortier, raids israéliens à Rafah
12 mai 2008
KFAR AZA, Israël (Reuters) - Un civil israélien a été tué vendredi au kibboutz de Kfar Aza, dans le sud de l'Etat juif, par un tir de mortier palestinien venant de la bande de Gaza, annonce la police israélienne et des ambulanciers.
Tsahal a mené peu après une série de raids aériens sur des positions du Hamas à Rafah, et Khan Younès, dans la bande de Gaza, où cinq militants du Hamas ont trouvé la mort, dit-on de sources proches des services médicaux palestiniens et du Hamas
Des activistes du Hamas, au pouvoir à Gaza, ont revendiqué les tirs contre le kibboutz de Kfar Aza.
Une porte-parole de l'armée israélienne a déclaré que les raids israéliens avaient été lancé en représailles aux attaques persistantes.
Les activistes palestiniens tirent fréquemment des roquettes ou des mortiers de fabrication artisanale de Gaza sur les localités israéliennes frontalières. Ces attaques sèment la terreur mais font rarement des morts.
Les services d'ambulance ont précisé que la victime était un homme d'âge moyen et que trois autres personnes avaient été blessées.
La dernière attaque meurtrière du genre remonte au 27 juin, lorsqu'un civil israélien avait été tué lors d'échanges de tirs de part et d'autre de la frontière.
Tsahal avait riposté en intervenant massivement pendant plusieurs jours dans la bande de Gaza, faisant plus de 120 morts - pour beaucoup des civils - dans la population palestinienne.
Yzehuda Peretz, version française Jean-Loup Fiévet, Olivier Guillemain et Nicole Dupont
Les mutins de la Grande guerre réhabilités ?
12 mai 2008
Samuel Laurent (lefigaro.fr) avec RTL, AFP
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Exécution d'un mutin à Verdun en 1917 (Bibliothèque Nationale française)
Jean-Marie Bockel lance une réflexion sur la réhabilitation de certains soldats qui se sont mutinés durant la première guerre mondiale.
Faut-il réhabiliter 600 «poilus» fusillés durant la Ie guerre mondiale car ils refusaient de combattre ? Dans une interview sur RTL ce matin, Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, annonce qu'il lance une réflexion sur le sujet.
Le sujet avait déjà été évoqué voilà dix ans, en 1998. Lionel Jospin avait souhaité «que ces soldats, désignés pour l'exemple, réintègrent pleinement notre mémoire collective nationale». Mais le premier ministre s'était heurté au refus de Jacques Chirac, qui avait parlé de proposition «inopportune».
Le gouvernement et le chef de l'Etat, qui vient par ailleurs de demander que l'histoire de l'esclavage soit enseignée à l'école primaire, souhaite relancer ce débat, , alors que la France célèbrera le 11 novembre prochain le 90e anniversaire de l'Armistice de 1918. «Nous sommes en train d'examiner l'ensemble du dossier de façon extrêmement précise» afin «de prendre une orientation» d'ici le 11 novembre, affirme le secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants.
3.500 condamnés pour refus de combattre
A la fin de la Grande guerre, on recensait plus de 3.500 condamnations pour refus de combattre. Sur ce total, 554 soldats furent condamnés à mort : les fameux fusillés «pour l'exemple». Jean-Marie Bockel est cependant revenu sur cette définition, expliquant : «Sur les 600 personnes condamnées à mort, toutes ne l'ont pas été pour l'exemple. Il y a eu un certain nombre de droits communs et tous ceux qui l'ont été pour des raisons de refus de combattre ou de mutinerie n'ont pas été des mutins de 1917. Il y en a qui l'ont été dès 1914».
De fait, entre 1914 et 1915, de 450 à 500 soldats seront fusillés, principalement pour des mutilations volontaires. C'est pourquoi, estime Jean-Marie Bockel, «il y a des situations extrêmement diverses et donc il faut que nous puissions apporter tous les éléments permettant en cours d'année au président de la République, s'il décide de faire ce geste de réconciliation», de prendre une décision». Car, explique le secrétaire d'Etat, ces réhabilitations auront lieu «au cas par cas».
Autre question : si les mémoires de ces soldats sont réhabilités, leurs noms seront-ils ajouté aux monuments aux morts ? «Ce sont des décisions qui seront prises au plus haut niveau. A chaque jour suffit sa peine. Je n'en suis pas encore au stade des propositions et le président n'en est pas encore au stade de définir précisément quelles décisions il sera amené à prendre».