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En attendant la paix…

 Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur la reprise des violences autour de la bande de Gaza et ses conséquences, à l’heure où se multiplient les initiatives pour qu’une paix durable et juste s’installe au Moyen Orient.
En attendant la paix qu’Ehoud Olmert propose désormais en échange d’un retour aux frontières de 1967, la trêve conclue entre Israël et le Hamas à Gaza a une nouvelle fois vacillé, mercredi 12 novembre.
Selon les services de sécurité israéliens, les Palestiniens ne respectent plus l’accord non écrit qu’ils avaient avec Israël, selon lequel ils ne peuvent pénétrer dans un périmètre de 500 mètres de la clôture. Et l’opinion publique israélienne considère que la fin de la trêve est proche.

Une force de Tsahal a tué mercredi 12 novembre quatre Palestiniens armés qui s’approchaient de Kissoufim, après avoir franchi la clôture frontalière entre Israël et la bande de Gaza. Une force d’infanterie de Tsahal a ouvert le feu en direction de terroristes Palestiniens qui s’apprêtaient à ouvrir le feu. Au cours du combat qui s’en est suivi, ils ont actionné une charge explosive contre les soldats alors que d’autres forces du Hamas postées plus en arrière ont lancé vers eux des obus de mortier. Un soldat israélien a été blessé. A la suite de cet incident, le Hamas a repris les tirs d’obus de mortier et de roquettes Qassam vers le Néguev occidental.

Les tirs de roquettes du Hamas sur les territoires israéliens n’ont pas causé de dégâts importants, mais ils suscitent de vives inquiétudes.
En attendant la paix, rappelons que la « trêve de Gaza » s’inscrivait dans la lignée de la conférence d’Annapolis, provoquée et donc faussement prometteuse. La reprise des violences autour de la bande de Gaza risque de tourner définitivement la page d’Annapolis, et celle de la fin de l’ère de l’administration Bush au Moyen Orient.

La reprise des violences risque aussi d’installer un climat d’insécurité en Israël, comme au sein de l’Autorité palestinienne. Dans le contexte électoral israélien, les risques de radicalisation du discours politique existent. Quant à Mahmoud Abbas, il veut être l’artisan d’un Etat palestinien, mais les célébrations organisées à l’occasion du quatrième anniversaire de la mort d’Arafat montrent les profondes divisions entre les factions palestiniennes.

Les stratégies du Hamas et du Fatah sont diamétralement opposées. Les premiers ont fait le choix du conflit. Les seconds sont déjà dans le camp du dialogue pour la paix. Et Mahmoud Abbas n’est toujours pas le Président de tous les Palestiniens.

A l’occasion de la cérémonie organisée à la mémoire d’Yitzhak Rabin, Shimon Pérès a rappelé qu’il était toujours sur le chemin de la paix tracé par le Premier ministre assassiné il y a treize ans. A l’occasion de cette même commémoration, Ehoud Olmert a affirmé qu’il ne fallait plus exclure de donner aux Palestiniens les quartiers de Jérusalem dans lesquels ils vivent aujourd’hui. Au-delà des intentions véritables des dirigeants israéliens, force est de constater que leurs propos témoignent plus que jamais de leur désir de faire la paix.

En attendant la paix, et parce qu’ils la veulent à tout prix, les responsables politiques israéliens occultent encore cette trêve finissante. Ils savent pourtant que les extrémistes palestiniens ont toujours agi contre la création d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël.

Au Moyen Orient, la paix ne se fera pas sans le respect mutuel et la reconnaissance de l’autre, l’envie d’ouvrir les frontières, l’intérêt mutuel que des accords diplomatiques peuvent susciter, échanges économiques, projets communs.

A New York, Shimon Pérès et Tzipi Livni ont participé cette semaine à une conférence interconfessionnelle organisée à l’initiative du roi Abdallah d’Arabie Saoudite. Dans son discours prononcé au siège des Nations Unies, le Président israélien a adressé un message de paix, et a fait l’éloge du plan de paix proposé par les Saoudiens. Pour la première fois depuis 1948, la délégation saoudienne n’a pas quitté la salle de l’Assemblée générale de l’ONU lors d’un discours prononcé par une personnalité israélienne.

Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit, soldat de Tsahal et dernier otage français, dans les geôles du Hamas à Gaza, ou peut-être ailleurs, depuis 873 jours.

A la semaine prochaine, 

Guy Senbel.

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Cayzac «n'a pas déconnecté !»

Président du Paris-SG de juin 2006 à avril 2008, Alain Cayzac vient de raconter son expérience inouïe dans un livre, « Passion impossible »*, au sous-titre limpide : « Mes vingt mois à la tête du PSG, du rêve au cauchemar ». Le prédécesseur de Charles Villeneuve, encore ému que le nouveau vestiaire des pros, au Camp des Loges, ait été baptisé à son nom nous a accordé un long entretien, dans lequel il explicite quelques-unes des thèses défendues dans son ouvrage, sur le potentiel de ce club, sur la qualité de l'investissement de Colony Capital, et sur la force de sa personnalité. Voici la deuxième partie de cet entretien.

« Alain Cayzac, vous vous définissez comme un président-supporter. Or, il ne vous a pas échappé que les supporters du PSG, pour la plupart, sont sceptiques sur Colony Capital, son plan consistant à faire de l'argent puis à se désengager sous cinq à huit ans, ses investissements mesurés en matière de transferts ; d'ailleurs, vous citez votre prédécesseur Pierre Blayau, qui vous conseillait de demander 50 millions d'euros de rallonge dès votre prise de fonctions. Qu'est-ce qui vous fait penser que Colony est une bonne solution pour le club ?

Quand Canal+ décide de sortir du Paris-SG, il y a deux ou trois ans de latence. Et après ça, c'est formidable de trouver des actionnaires capables d'acheter le club et surtout de combler ce déficit qui restera chronique tant que le club ne sera pas plus haut au classement, voire en Ligue des champions. J'aurais préféré avoir 50 ou 100 millions d'euros de plus, bien sûr. Mais l'actionnaire met la main à la poche. Je ne cautionne rien. Simplement, c'est un marché, et personne d'autre n'est venu. Colony a eu le courage de prendre la majorité, et donc d'assumer les pertes devant la DNCG. Avoir des actionnariats solides, durables, c'est tout le problème du football français.

Pourquoi le PSG, au contraire de l'OM, ne met-il jamais la main sur des Drogba, des Ribéry, des Nasri, qui permettent au club de se renouveler avec de très bons transferts ?

Je constate qu'aujourd'hui il y en a. Les entraîneurs du PSG n'ont pas assez donné leur chance aux joueurs du centre de formation, qui est très bon, contrairement à ce qu'on dit. Lacombe et Le Guen ont permis à des Chantôme, des Mulumbu, des Sakho, des Sankharé, des Arnaud, de jouer en L1. C'était une obsession pour moi. Digard et Diané, on les recrute et on les vend bien, 12 millions d'euros. Des joueurs comme Sakho et Chantôme répondent à votre question.

Vous pensez qu'ils vaudront bientôt 15 ou 20 millions d'euros ?

Potentiellement, c'est évident. Sakho, je le connais depuis l'âge de douze ans. J'ai pu me tromper sur certains, mais pas sur lui. C'est un joueur à très haut potentiel. Chantôme aussi. Ce sera aussi le choix des futurs présidents, de les garder ou pas. L'argent peut venir du produit de la vente, mais aussi des bons résultats. C'est en tout cas un des progrès que le club a faits. Ma stratégie sportive, c'était un tiers de joueurs formés, un tiers de joueurs potentiellement internationaux et un tiers de stars confirmées. On avance aujourd'hui dans les trois catégories, avec Sakho, Hoarau et Makelele, en résumé.

Vous avez pensé confier le poste d'entraîneur à trois personnes : Paul Le Guen, Gérard Houllier et Arsène Wenger. Très honnêtement, pour tout le monde, c'est impossible que Wenger vienne au PSG...

Mais je ne vois pas pourquoi il ne serait pas un jour l'entraîneur du PSG. Je ne dis pas qu'il le sera. Mais Paris est une ville extraordinaire, le PSG a un très fort potentiel. Wenger est français, il aura peut-être un jour des raisons personnelles de vouloir vivre en France, peut-être aura-t-il le sentiment d'être arrivé au bout de quelque chose à Arsenal. Je vois d'ailleurs que les journaux anglais commencent à remettre en cause son travail, c'est incroyable. Et quand j'ai cité Mourinho, ce n'était pas pour faire un effet. Malgré nos erreurs, le PSG reste un club étonnamment attractif.

Wenger, Mourinho : ils ont des rémunérations colossales, et assez peu de raisons professionnelles de venir se perdre dans le Championnat de France...

Tout dépend aussi des résultats. Si on commence à dire : tel entraîneur ne peut pas venir à Paris, on est foutu. En tout cas, il est plus envisageable économiquement de recruter Wenger ou Mourinho que Kakà.

Le jour de votre démission, vous étiez apparu vraiment usés par votre travail. Vous avez bien meilleure mine aujourd'hui. Comment avez-vous fait pour vous requinquer et pour déconnecter d'un univers si prenant ?

La réponse sincère, c'est que je n'ai pas déconnecté. Il n'y a pas un jour où je ne pense pas au PSG, aux deux dernières années et à la situation actuelle. Il se trouve que je suis costaud, que je me trouve dans un environnement amical et familial favorable. Les supporters m'envoient toujours des signes de sympathie. Et surtout : on est resté en L1. Si on était descendu en L2, je ne serais pas fier. Je ne me serais pas reconstruit comme ça. Si tant est que je me suis reconstruit. »

Entretien réalisé par Cédric ROUQUETTE

* Alain Cayzac, Passion impossible, Editions du moment - 16,50 euros, 194 pages.

Source: MSN Sports


L’Arabie Saoudite et Israël dinent ensemble à New-York


Par Itaï Smadja pour Guysen International News

       P90_paix2  L’ONU accueillait ce mercredi 12 novembre une conférence visant à promouvoir le dialogue interculturel. Un évènement qui fait suite à la rencontre interconfessionnelle organisée à Madrid par le roi d’Espagne en juillet dernier. En ouverture de cette manifestation, le Secrétaire général de l’ONU a rassemblé la veille, à New-York, plusieurs dirigeants arabes (dont le roi d’Arabie Saoudite) et le président israélien autour d’une même table pour un dîner. Un évènement d’autant plus inédit que l’Etat d’Israël et l’Arabie Saoudite n’entretiennent pas de relations diplomatiques…

« Il est assez unique d'attendre le président Peres d'Israël et plusieurs rois et dirigeants du monde arabe ensembles à dîner » a souligné Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU.

« J'espère sincèrement qu'en participant à ces rencontres, et par les liens sociaux et diplomatiques qui se noueront, ils pourront approfondir la compréhension mutuelle » a-t-il ajouté, tout en refusant de dévoiler le plan de table.

Un détail qui en dit long alors que de son côté, le journal saoudien Al Watan laissaient entendre que des responsables onusiens avaient prié le président israélien de ne pas tenter de serrer la main au roi Abdallah d'Arabie saoudite.

« A côté de qui s’est-il assis ? », « qui a parlé avec qui ? » autant de questions qui alimenteront les bruits de couloir à l’ONU durant ce colloque.

Rois d'Arabie saoudite et de Jordanie, émirs du Koweït et du Bahreïn, présidents des Etats-Unis, d'Israël, du Pakistan et du Liban, Premiers ministres du Qatar, du Maroc et des Emirats arabes unis, de Djibouti et d'Egypte, dirigeants britanniques et finlandais : autant d’éminentes personnalités censées donner tout son relief à cette journée.

« Le but de cette réunion est de promouvoir la compréhension mutuelle entre toutes les différences d'opinions politiques ou de religion dans la région», a expliqué Ban Ki-Moon. « J'espère que cela permettra la création d'une atmosphère favorable » a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général de l’ONU a par ailleurs affirmé qu’il ferait de son mieux, tout au long de son mandat, pour promouvoir une meilleure compréhension entre les Arabes et les Israéliens.
Au-delà de la difficulté première qui était de rassembler des pays aussi différents autour d’un même repas, le patron de l’ONU doit à présent parvenir à mettre tout le monde d’accord sur une déclaration commune qui sera publiée à la fin de la conférence.

«J'espère que par le biais de réunions de ce type, de dialogues, le monde entier sera en mesure de vivre dans une société plus tolérante, dans une atmosphère plus pacifique ».

Cette rencontre a lieu quelques jours à peine après le retour d’Egypte du Secrétaire général de l’ONU où il présidait une rencontre du Quartet international pour la paix au Proche-Orient. A l’issue de cette dernière, les membres du Quartet s’étaient dit, bien que déçus du manque d’avancées concrètes, impressionnés par la volonté des Israéliens et des Palestiniens d’atteindre un accord de paix qui aborderait tous les dossiers.

Réagissant à l’annonce de la tenue de cette manifestation et aux propos de Ban Ki-Moon, des associations de défense des droits de l’homme ont demandé à ce que les participants exercent des pressions contre le roi d’Arabie Saoudite afin de le convaincre d’opter pour d’avantage de tolérance religieuse dans son royaume.

« L’Arabie Saoudite devrait appliquer sur son territoire ce que son roi prêche à l’étranger » a ainsi déclaré Sarah Leah, directrice du département Moyen-Orient de l’association Human Watch Right.
« La conférence devrait plutôt porter sur l’intolérance religieuse et, dans ce domaine, l’Arabie Saoudite est très concernée ».


Le PSG s'est brillament qualifié pour les 1/4 de finales de la Coupe de la Ligue, en battant hier soir, dans son antre du Parc des Princes, devant 20.000 Supporters, grâce à un superbe duo: Peguy Luyindula et Mateja Kezman: (2 à 0):

3475  17828  17829

17836  17840  43354 308400_sports  ALeqM5iYAs0AEy8lUGC6UGWEO6Yqg-_d9g


Opération survie et résurection à l'AS St Etienne !...

Comolli fait le point

Damien Comolli, Directeur Sportif de l'AS Saint-Etienne, fait le point et confirme qu'un accord a été trouvé avec Alain Perrin.

   Home_1226406652     «Un accord a été trouvé tard dans la nuit avec Monsieur Alain Perrin. Il sera présent demain mercredi 12 novembre à l'AS Saint-Etienne pour parapher son contrat. Cette signature sera suivie d'une conférence de presse. Il prendra ensuite en main la gestion de l'équipe professionnelle. Nous sommes heureux d'avoir obtenu l'accord d'Alain Perrin. Il est l'homme de la situation pour sortir le club de cette position».

La conférence de presse

    Home_1226492474 Mercredi midi, devant une foule record de journalistes et de télés, la nouvelle organisation sportive de l’ASSE a été officiellement dévoilée par les deux présidents stéphanois. Elle s’articule désormais autour de Damien Comolli, directeur sportif, et Alain Perrin, entraineur de l’équipe professionnelle.
 
Mercredi midi, dans le salon très chic «Club 42» du stade Geoffroy-Guichard, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont présenté la nouvelle organisation sportive de l’ASSE au cours d’une conférence de presse très attendue.
Avant de dévoiler cet organigramme sportif, les présidents stéphanois ont dressé un état des lieux sans concession : «Les résultats escomptés n’étaient pas là et la situation se dégradait» a, d’abord, confié Roland Romeyer. «En tant que responsables, nous avons été contraints et conduits à réagir en mettant en place une organisation sportive beaucoup plus forte en s’inspirant du modèle de fonctionnement à l’anglaise. On a donc pris la décision d’un changement d’organisation en profondeur avec l’arrivée d’un nouveau coach et d’une direction sportive forte» a expliqué Bernard Caïazzo avant d’évoquer les perspectives : «C’est une organisation en laquelle nous croyons beaucoup. Elle doit nous permettre de repartir sur un nouvel élan et une nouvelle dynamique. Nous sommes dans une démarche pour aller beaucoup plus haut.»  
 
Le retour de Damien Comolli
Nouveau directeur sportif, Damien Comolli fait son retour à l’ASSE à un poste différent et dans une structure différente par rapport à sa première aventure stéphanoise : «Je suis enchanté de retrouver ce club qui me tient à cœur. Quand j’ai été contacté, je n’ai pas réfléchi très longtemps. Je reviens dans un club qui a beaucoup évolué positivement depuis quatre ans, en dépit de la crise actuelle. Le club est sain et géré par des gens compétents. Je connais bien les dirigeants et mon adaptation sera donc très rapide.» s’est réjoui le nouveau patron sportif du club avant d’évoquer ses ambitions pour l’ASSE  : «Je vais me servir de l’expérience extraordinaire dont j’ai bénéficié pendant trois saisons à Tottenham. Je sais qu’on peut faire de grandes choses pour développer le club qui est, d’ailleurs, en très bon état. On ne repart pas de zéro mais il y a des ajustements à faire. Ce sera mon rôle.» Justement, dans son nouveau rôle de patron sportif, Damien Comolli a expliqué les raisons de l’arrivée d’Alain Perrin aux commandes de l’équipe professionnelle : «Alain était notre choix n°1. C’était la personne qu’il fallait. C’est un entraîneur extrêmement expérimenté et compétent. Il est là pour nous faire grandir.»
 


Alain Perrin, choix n°1

Au centre de toutes les attentions, Alain Perrin a confié sa grande satisfaction et fierté de «rejoindre un grand club comme Saint-Etienne…J’aurais pu patienter mais une telle opportunité pouvait ne pas se représenter.» Fier de relever ce challenge stéphanois, il a également confié ses premières priorités : «On va analyser la situation et trouver ensemble des solutions pour sortir le club de cette impasse. J’ai déjà pu discuter, mardi soir, avec le staff pour avoir une sorte d’audit. Lorsqu’il y a une crise de confiance, cela entraine que les joueurs ne sont pas à leur meilleur rendement. Une nouvelle dynamique et un nouvel état d’esprit doivent s’instaurer. Les solutions sont collectives. Chacun devra avoir un surcroit d’énergie.» 
Questionné sur ses objectifs, l’entraineur stéphanois a avoué qu’il ne se donnait «pas de limite, si ce n’est de remonter le plus haut possible». Mercredi après-midi, il dirigera son premier entraînement à l’Etrat au côté de Christophe Galtier et Christian Jahan, préparateur physique qui renforcent le staff stéphanois - Jeannot Dées, Gérard Fernandez et Thierry Cotte.

Source: site officiel de l'ASSE



Jérusalem prend une nouvelle direction !


 

Par Julien Bahloul pour Guysen International News


 

 

   P90_jerusalem_6 Mercredi 11 novembre, tous les maires d’Israël remettent leur mandat entre les mains des électeurs. Incontestablement, la ville de Jérusalem est celle qui fait le plus parler d’elle. Du fait de sa situation géographique, de son histoire, la capitale concentre à elle seule tous les enjeux du pays : pauvreté, sécurité, éducation, démographie, religion, taille du territoire… L’occasion de revenir sur le programme de trois candidats qui ont retenu l’attention des médias et des habitants de Jérusalem : Meir Poroush, Arcady Gaydamak et Nir Barkat.

Meir Poroush

Né en 1955 d’une famille présente en Israël depuis sept générations, Meir Poroush est père de douze enfants. Il a occupé durant 25 ans des fonctions politiques, dont ministre adjoint de la construction. Il est également député de la Knesset.

Maire adjoint de Teddy Kollek à Jérusalem pendant 7 ans, il est membre du conseil municipal depuis 13 ans.
Il a acquis une popularité certaine en faisant voter une loi octroyant des aides et des réductions d’impôts aux jeunes couples qui viennent s’installer à Jérusalem.
Avant de commencer sa carrière politique il a auparavant effectué son service militaire.

Projet central :

Meir Poroush entend mettre l’accent, s’il est élu, sur le logement (loyers trop élevés, quartiers vides, manque de logements…), l'éducation (fuite des étudiants vers Tel-Aviv), l'emploi, la sécurité, les transports (dossier particulièrement sensible en ce moment), l'environnement et la rénovation des quartiers défavorisés.

C’est d’ailleurs grâce à ces deux derniers domaines qu’il a bâti sa réputation d’homme de terrain en se spécialisant sur ces dossiers.
« Je crois à la construction à Jérusalem. Je pense que c'est une priorité et je ne comprends pas pourquoi nous devrions céder Shdema et d'autres territoires, donner mauvaise conscience aux habitants d'Har Homa, libérer des terroristes, et bien d'autres concessions encore » disait-il récemment.

Il se vante d’ailleurs d’être celui qui, après l’assassinat d’Ysthak Rabin, a « rouvert les vannes de l’implantation et autorisé la construction de nombreux yshouvim ».

Rapport avec les autres communautés :

Bien que religieux, il assure n’avoir jamais favorisé qui que ce soit durant ses 25 années de carrière politique. Selon lui, en dépit des différences de pratique religieuse, « nous sommes les habitants d’une même ville et nous partageons les mêmes intérêts ».

Concernant les rapports avec la communauté arabe il estime que si c’est à l’Etat de faire régner la paix dans le pays, le maire de la ville doit protéger l’ensemble de ses citoyens car « lorsque les citoyens arabes sont satisfaits et épanouis, ils ferment la porte au terrorisme ».

Le mot de la fin :

« Je veux sauver Jérusalem (juive). Mon but n’est pas de promouvoir de nouvelles lois mais d’appliquer celles qui ont déjà été votées. N’oubliez pas que Meir signifie en hébreu ‘celui qui éclaire’».

Arcadi Gaydamak :

Homme d'affaire d’origine russe né en 1952, Arcady Gaydamak possède quatre autres nationalités : française, canadienne, angolaise et bien entendu israélienne.

Après avoir vécu une partie de son enfance en Russie et en Israël, il part s’installer en France en 1972. Sa fortune est estimée à environ 800 millions de dollars et il fait l’objet d’un mandat d’arrêt en France dans le cadre de l’affaire de l’Angolagate où il est suspecté d’être mêlé à un trafic d’armes durant la guerre civile en Angola.

En Israël il s’est fait connaitre du grand public en dépensant plusieurs dizaines de milliers de shekels en faveur des habitants de Sdérot et du nord du pays, respectivement touchés par les roquettes du Hamas et du Hezbollah. Il est également le propriétaire du célèbre club de foot « Beitar Jérusalem ».

Son parti politique « Justice sociale » présente des candidats dans une trentaine de villes.

Projet central :

Il veut faire de Jérusalem la « capitale de toutes les religions monothéistes » afin que la ville puisse profiter d’investissements et du soutien des institutions internationales telles que l’ONU. Le but de ce projet est de générer des emplois dans les secteurs touristiques, hôteliers, immobiliers et celui des transports.

Concernant le tramway, Arcadi Gaydamak considère ce projet comme « bénéfique et nécessaire » et n’envisage pas l’arrêt des travaux. Toutefois, il souhaite avancer étape par étape afin d’éviter un blocage total du trafic en ville.

S’il est élu, il promet de faire travailler les ouvriers de nuit pour terminer les travaux plus tôt car selon lui, la manière dont se déroule les choses est un « désastre. Les ouvriers ne font rien pendant des heures, c’est inacceptable ».

Parallèlement, il projette de diminuer les taxes des commerçants qui connaissent une baisse d’activité causée par les travaux.

Rapports avec les autres communautés :

Selon lui, « la population arabe de la ville est laissée de côté, nous devons faire en sorte que les tensions s’apaisent ». Il dénonce le fait qu’Israël ait « fait usage de la force armée dès qu’il y avait une situation de tension ».

Il souhaite mettre en place un développement économique et de nouveaux rapports basés sur le sport. « J'ai récemment rencontré le mufti de Jérusalem et je lui ai expliqué comment, à travers le sport, je compte mettre en place de nouvelles relations ».

Une politique qu’il a déjà mis en pratique par le rachat du club de sport de Sakhnin. Arcadi Gaydamak est d’ailleurs le seul candidat qui courtise ouvertement l'électorat arabe potentiel. Durant la campagne il a publié des encarts dans la presse arabe de Jérusalem en promettant de meilleurs services et en multipliant les visites dans les quartiers concernés.

Son programme n’omet cependant pas la communauté orthodoxe. Soucieux de montrer son soutien à la frange la plus pratiquante de la population, il a racheté l’hôpital Bikour Holim, essentiellement fréquenté par la population orthodoxe.

Selon lui, « les cercles religieux sont très importants car ils maintiennent les traditions à travers les siècles mais ils ne prennent pas en compte les intérêts des autres communautés ».

Le mot de la fin :

« Je crois que je suis le seul à avoir le charisme nécessaire pour accomplir cette tâche ».

Nir Barkat :

Nir Barakat marié et père de trois enfants est né en 1959. Il a grandi et a été éduqué dans la capitale d’Israël. Il a servi l’armée en tant que parachutiste et commandant de sa compagnie.
Diplômé de l’Université Hébraïque de Jérusalem en sciences informatiques et détenteur d’un master en business et management, il a fondé le plus grand logiciel éducatif en hébreu existant à l’heure actuelle à destination des écoliers.

Au sein du conseil municipal de la ville, il est membre de la commission des finances, de la planification, de la construction et occupe la fonction de chef de l’opposition. Ses domaines de prédilection ont été le logement, la construction, les transports, la culture, la jeunesse, l’éducation, le sport, les personnes âgées et les nouveaux immigrants.

Projet central :

Nir Barkat souhaite renforcer la place du centre-ville par la réorganisation des transports et le développement des quartiers déjà construits. Dans cette optique il prévoit de bâtir des pistes cyclables et des chemins plus appropriés pour les piétons.

Il entend développer les comités de quartiers afin de faire participer d’avantage les habitants de la ville aux décisions prises par la municipalité.
Il planifie aussi de lutter contre les « quartiers fantômes », phénomène engendré par l’acquisition par les touristes de nombreux appartements qui restent vides la plus grande partie de l’année.

Sur le plan touristique, Nir Barkat est particulièrement ambitieux puisqu’il veut atteindre d’ici dix ans le nombre de dix millions de touristes par an. Ce projet devrait permettre la création de 100 000 emplois.(A titre de comparaison, 2,3 millions de touristes se sont rendus en Terre sainte pour l’ensemble de l’année 2008).

En ce qui concerne la jeunesse, il affirme qu’en tant que « chef de la plus grande organisation de jeunesse à Jérusalem ‘Nouvel Esprit’, je sais comment faire pour que les jeunes ne quittent pas la ville ». A destination de cette catégorie de population, il prévoit d’octroyer des réductions d’impôts et des bourses.

De plus, il souhaite adapter les transports de la ville avec les besoin du mode de vie de la jeunesse. Il promet par ailleurs que « conformément à l’esprit du Judaïsme et du Sionisme, l’éducation trouvera une place centrale dans le quotidien de Jérusalem». A cet égard il prévoit la création d’un fond spécial.

Rapports avec les autres communautés :

Sur ce point, le programme de Nir Barkat reste relativement silencieux. Il s’engage toutefois à mettre fin à « l’Est sauvage » (allusion à la partie arabe de Jérusalem ndlr) en augmentant les investissements dans cette partie de la capitale et en y renforçant l’application de la loi et la sécurité.

Le mot de la fin : « Nous voulons tous une Jérusalem différente, revitalisée. La merveilleuse Jérusalem. Ensemble nous bâtirons cette ville. Le temps de notre Jérusalem est arrivé ! ».

Le camp laïc remporte
la mairie de Jérusalem

De notre correspondant à Jérusalem, Adrien Jaulmes
 
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Outsider du scrutin, le controversé Arkady Gaydamak, hier dans un bureau de vote à Jérusalem, est le seul candidat à avoir vraiment fait campagne dans les deux parties de la ville.
Outsider du scrutin, le controversé Arkady Gaydamak, hier dans un bureau de vote à Jérusalem, est le seul candidat à avoir vraiment fait campagne dans les deux parties de la ville. Crédits photo : AFP

Son candidat, un homme d'affaires fortuné, a obtenu 52% des voix, devançant de 9 points son rival ultra-orthodoxe. Aucun des grands partis traditionnels israéliens n'avait présenté de candidat aux municipales dans la ville sainte.

Le candidat laïc Nir Barkat, un homme d'affaires fortuné de droite, a remporté mardi les élections municipales à Jérusalem, avec 52% des voix, selon les résultats officiels définitifs. Son rival ultra-orthodoxe le rabbin Meir Porush a obtenu 43% des suffrages, tandis que le milliardaire d'origine russe Arcady Gaydamak arrivait en troisième position avec 3,6% des voix au terme d'un scrutin qui n'a mobilisé que 42% des électeurs de la ville sainte.

«Cette victoire est celle de ceux qui aiment notre incroyable ville, capitale éternelle du peuple juif», a adéclaré Nir Barkat.
«Cette victoire est celle de ceux qui aiment notre incroyable ville, capitale éternelle du peuple juif», a adéclaré Nir Barkat. Crédits photo : AP

«Ce soir, Jérusalem a gagné», s'est félicité Nir Barkat. A l'instar de ses adversaires, le laïc a défendu une ligne dure, se montrant favorable à la poursuite de l'implantation juive à Jérusalem-Est, annexée par Israël et traditionnellement arabe, et rejetant toute éventuelle concession aux Palestiniens dans le cadre d'un futur plan de paix.

La mairie de Jérusalem a été disputée jusqu'à la dernière minute. Le candidat laïc, l'homme d'affaires Nir Barkat, était donné vainqueur hier soir selon les sondages de sortie des urnes avec 50 % des voix, contre 42 % pour le rabbin orthodoxe Meir Porush, son principal rival.

Mais l'écart n'a cessé de se resserrer au cours de la soirée. Le maire sortant, le religieux orthodoxe Uri Lupolianski, ne se représentait pas, et aucun des trois grands partis israéliens n'avait présenté de candidat à Jérusalem pour les municipales qui se tenaient hier en Israël.

Ni Kadima, le parti du centre, ni les Travaillistes à gauche, ni le Likoud à droite n'ont fait campagne dans cette ville, qui représente pourtant 10 % de la population israélienne.

La plus divisée, la plus sensible, et la plus symbolique de toutes les municipalités du pays reste un terrain difficile. La religion pèse à Jérusalem bien plus lourd que les programmes de gestion municipale, et les clivages y sont plus tranchés qu'ailleurs.

Une partie des Hiérosolomytains ne votent pas : les 250 000 arabes de Jérusalem-Est, occupée depuis la guerre des Six Jours en 1967, boycottent dans leur grande majorité le scrutin. Les arabes de la ville peuvent participer aux élections municipales, mais refusent de le faire pour ne pas entériner l'annexion de Jérusalem, dont Israël a fait sa capitale en 1980, sans que ce statut soit reconnu internationalement. Les hésitants hésitent d'autant plus que l'Autorité palestinienne et le Hamas ont officiellement appelé au boycott.

Du côté israélien, la campagne s'est jouée à droite, les principaux candidats s'opposant à toute division de la ville. Mais les électeurs restent très divisés, entre religieux orthodoxes et laïcs.

Les «hommes en noir», juifs traditionnalistes de diverses obédiences, représentent à Jérusalem une force d'autant plus importante qu'ils sont capables de se mobiliser plus qu'aucun autre électorat. Membre de la Knesset, élu sur la liste de l'Union pour la Torah, un parti religieux orthodoxe, Meir Porush a cherché a atténuer son côté austère en se faisant présenter sur ses affiches par le dessin d'un personnage souriant et barbu.

Trop chère, trop religieuse

Son principal adversaire, laïc, n'était pas pour autant un modéré. Nir Barkat, ancien parachutiste ayant fait fortune dans l'informatique, technocrate plus efficace que charismatique, s'oppose lui aussi à remettre en question le principe d'indivisibilité de Jérusalem.

Ses partisans ont fait campagne pour «sauver la ville», alors que beaucoup de jeunes et d'entreprises quittent Jérusalem, trop chère, trop religieuse, et aux infrastructures insuffisantes.

«Nous ne sommes pas contre les orthodoxes, explique Benjamin Lachkar, l'un des conseillers de Barkat, mais on ne veut pas qu'ils imposent leur mentalité de ghetto, préoccupée de leurs seuls intérêts. Nous voulons aussi établir des services municipaux dans la partie est de la ville, qui est complètement délaissée.»

Le seul candidat à avoir vraiment fait campagne dans les deux parties de Jérusalem était l'outsider du scrutin, Arkady Gaydamak. L'homme d'affaires d'origine russe, propriétaire du Betar, le club de football de la ville, prévenu dans l'affaire de l'«Angolagate» actuellement jugée en France, s'est plus que ses adversaires adressé aux arabes des quartiers ouest de la ville, tout en courtisant les diverses catégories d'électeurs israéliens. Mais il n'avait pas réussi ces derniers jours à rattraper dans les sondages ses deux principaux opposants.

Aucun des candidats n'a en revanche vraiment séduit les électeurs de la gauche libérale. Meron Benevisti, ancien maire adjoint, historien et éditorialiste, n'envisageait même pas d'aller voter : «Jérusalem a été une ville dispersée depuis 1967, une série de quartiers reliés par des routes en mauvais état. Ce sont des problèmes existentiels et nationaux, et le maire de Jérusalem ne dispose d'aucun des outils pour régler cette triste situation», a-t-il constaté.

Source: Le Figaro.fr



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                    J'ai assisté et participé ce matin à la cérémonie du 90ème anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918, dans ma ville de Pierrefitte. Ce fut assez émouvant ! Notament avec la Marseillaise chantée par des enfants pierrefittois, devant le Sous-Préfet ! Puis, parce que j'ai retrouvé des amis: Patrick Bouchard; Gisèle et Françis Redon; Danny et Christian Gambier ! À noter, la présence de Joseph Gaubert, de Benoît Menard; des Conseillers Municipaux du MoDem; de Denise Piotrowski; de Serge Gassiot des Conseillers Municipaux UMP: Béâtrice et Daniel Couvreur ! Et surtout, l'absence incompréhensible de celui qui se dit le Patron de l'UMP local et chef de fil de l'opposition pierrefittoise(il l'a dirige par procuration!!!): le Docteur Alex Reza Bazeli !!! Je continue à persister à penser et à dire que ce Monsieur n'est qu'une simple et trés regrettable erreur de casting pour notre ville ! Faute à qui ? À Jean-Pierre Renard ! Cette place de Conseiller Municipal, il faut la mériter, pour l'obtenir ! Pendant 18 ans, je me suis battu pour elle !!!

                    L'aprés-midi, j'ai assisté et participé à la traditionnelle cérémonie à la Préfecture de Bobigny. Là aussi, ce fut extrêmement émouvant, avec une remise de décorations, par le Préfet Baland, pour actes héroiques. Mais, surtout, la lecture de lettres de Poilus, par des enfants de Seine Saint Denis ! Au cocktail d'aprés-cérémonie, j'y ai retrouvé: le Sénateur/Maire UMP de Pavillons Sous Bois: Philippe Dallier; Sammy Ghozlan(le Président du Conseil des Communautés Juives d'Ile de France); Madame Denise Piotrowski(la Présidente du Souvenir Français de Pierrefitte); le Maire Divers Droite de Vaujours: Dominique Bailly; d'élus UMP de Dugny; du Député/Maire UMP de Villemomble: Patrice Calmejane; du Maire UMP de Dugny: André Veyssière; du Maire et Conseiller Général PS de Pierrefitte: Michel Fourcade...Pendant toute cette journée de commémorations, j'ai beaucoup pensé à mon arrière grand père: Paul-Marcelin Viguié, un Poilu tué en 1916 à Vadlaincourt, dans la Meuse.

                     Pour les élections internes de l'UMP, au niveau de notre circonscription, vendredi 14 novembre 2008, voici, ma consigne: TSB(tout sauf Bazeli !); TAD(tous avec Darru !) et TAR(tous avec Raoult !)...Plus que jamais, magré ce qui m'est arrivé et ce que j'ai malheureusement fait, je revendique ma liberté desprit et de parole ! Pour le bien de notre ville de Pierrefitte ainsi que celui de notre Mouvement: l'UMP ! Je ne suis pas encore mort (je viens de vivre 3 années cauchemardesques sur tous les plans;2006/2007/2008)! Bien au contraire ! Dommage pour certains !

Jean-Pierre Renard


Pour Devedjian, Sarkozy doit redevenir le patron de l'UMP

 
  • Pour l'UMP, le changement de constitution ne suffit pas. Pour ancrer définitivement nos institutions dans une 4ème république bis, le Secrétaire Général de l'UMP propose...200281devedjian-ig03

Nicolas Sarkozy doit-il redevenir patron de l'UMP ? C'est en tout cas ce que pense Patrick Devedjian (photo). Pour le secrétaire général du parti, c'est la stratégie idéale pour empêcher ceux qui voudraient lui succéder de nourrir des visées élyséennes. "On voit bien pourquoi ceux qui veulent devenir président de la République veulent devenir patron de l'UMP. Moi, je le suis pour servir la politique de Nicolas Sarkozy et conforter son action. C'est ma seule ambition. Même s'ils l'habillent autrement, d'autres ont un projet plus personnel, après tout légitime, et ils ont envie de se servir du parti pour promouvoir leur propre carrière. Donc la bonne solution, c'est que Nicolas Sarkozy redevienne le chef officiel de l'UMP", a expliqué Patrick Devedjian sur LCI.fr.

Pour Accoyer, "ce n'est pas possible"

D'autant plus que selon Patrick Devedjian, le chef de l'État estime avoir commis une erreur en abandonnant la tête de l'UMP lors de son arrivée à l'Élysée en mai 2007. "En France, la Ve République a voulu couper le lien entre le parti et celui qui a les plus hautes responsabilités du pouvoir. C'est une erreur totale.* Dans tous les autres pays du monde, le chef de l'exécutif reste le chef du parti. Il n'y a que chez nous que cette habitude a été prise et cela conduit à un paradoxe", a-t-il martelé.

Avant d'enfoncer le clou : "Celui qui dirige le parti, moi ou un autre, n'a pas la légitimité nécessaire. (...) L'UMP, c'est d'abord l'adhésion de gens qui soutiennent la politique de Nicolas Sarkozy. Personne n'adhère à l'UMP pour Devedjian... ou presque."

Bernard Accoyer n'a pas goûté à la proposition de Patrick Devedjian. "Ce n'est pas possible, parce qu'il est président de la République, président de tous les Français", a aussitôt réagi le président de l'Assemblée nationale, balayant ainsi d'un revers de main l'idée de voir Nicolas Sarkozy redevenir patron de l'UMP.

Patrick Devedjian a aussi rappelé mercredi sa loyauté au président de la République : "Je suis un chef de parti qui n'est pas présidentiable et qui ne veut pas l'être. Donc je ne suis que l'auxiliaire de Nicolas Sarkozy. Il y a donc un besoin de sa présence." Des propos qui font écho à ceux qu'il avait tenus lors des journées "campus" de l'UMP organisées à Royan début septembre . "Nous sommes naturellement unis parce que notre patron, c'est le président de la République. Il est notre inspirateur", avait lancé celui qu'on disait alors sur un siège éjectable. "La direction de l'UMP, c'est très difficile, très ingrat. Vous êtes sur un fil, sans filet. Tout le monde attend que vous tombiez", confiait au Point avant l'été celui qui a été flanqué de trois secrétaires généraux adjoints, le ministre du Travail Xavier Bertrand, la secrétaire d'État à l'Écologie Nathalie Kosciuscko-Morizet et le maire de Nice Christian Estrosi.

 

* Cette phrase est un aveu majeur. Devedjian condamne le fondement même de la constitution gaullienne : l'indépendance de l'exécutif par rapport aux partis politique et la primauté du Président de la République.

De Gaulle - Malraux : Une histoire d'amour.

 
  • Portrait croisé du Héros et du Poète

Quoi de commun entre le militaire élevé dans la foi catholique et la rigueur, depuis longtemps entré au service de la France, et l'artiste séduit par le dadaïsme, fasciné par les aventuriers dans ce qu'ils ont parfois de plus trouble ? Rien, mis à part que le militaire est avant tout un intellectuel, et que l'intellectuel devenu soldat a « épousé la France ».
Le Général et le Poète se rencontrent peu après la Libération, Malraux lui est présenté à l'hôtel de Brienne, où de Gaulle, comme président du Gouvernement provisoire, a installé ses bureaux. C est un double coup de foudre. Pendant un quart de siècle, de Gaulle et Malraux ne vont pas se quitter. Ils s admirent mutuellement, vivent une relation mouvementée, faite de grands moments d'exaltation mais aussi de déchirante tristesse. Bref, une histoire d amour...

Après le grand succès de Les de Gaulle, une famille française, Christine Clerc réussit son nouveau pari : la figure du Général et celle de l'écrivain se révèlent mutuellement sous un jour éblouissant et plein de surprises. Des scènes historiques, des dialogues au cordeau, des personnages secondaires au grand panache, tels que Mauriac, Chaban ou Jackie Kennedy : Christine Clerc brosse le portrait d une époque (1945-1970) avec l'élan et l'esprit qui ont fait sa renommée.
 


Damien Comolli, nouveau grand patron sportif de l'AS St Etienne

Après avoir dressé un état des lieux, les deux présidents de l’ASSE, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont expliqué les raisons du retour de Damien Comolli en tant que grand patron sportif du club.

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C’est officiel. Bernard Caïazzo et Roland Romeyer l’ont dévoilé publiquement, dimanche soir : Damien Comolli devient le nouveau patron sportif du club. Ce dernier, qui avait longtemps travaillé aux côtés d'Arsène Wenger à Arsenal,  était le manager général de Tottenham Hotspur lors des trois dernières saisons. Il connait bien la maison verte pour y avoir travaillé pendant une saison en 2004-2005.

Voici les extraits de la conférence de presse de Bernard Caïazzo et Roland Romeyer

L’état des lieux

Bernard Caïzzo : «Inutile de vous dire, combien, Roland et moi, nous sommes tristes et malheureux par cette mauvaise soirée. Ce soir, nous avons encore pris un grand coup sur la tête : cela fait très mal. Après avoir connu le bon, la saison dernière, nous sommes actuellement vraiment dans le dur. En tant que responsable, nous devons faire face.»

Les raisons de cette situation

Bernard Caïazzo : «Elles sont multiples. A commencer par un certain nombre de blessés concernant des joueurs majeurs, notamment en défense. Les absents nous manquent. Nous l’avons pris en compte dans notre réflexion. La Coupe d’Europe représente à Saint-Etienne quelque chose de tellement important que, sur le plan psychologique, elle a beaucoup focalisé joueurs et staff. La répétition des matches fut également difficile. Nous avons enchainé trois matches en six jours, quatre nouveaux matches en neuf jours. Mais le constat reste que nous avons subi 9 défaites en 13 matches de Ligue 1. C’est une très grande déception malgré tous les éléments cités. Nous sommes aujourd’hui dans une position de relégable qui est intolérable et inacceptable pour nous.»

Les mises en garde

Bernard Caïazzo : «La saison dernière, nous avons eu un certain succès puisque cette équipe a terminé à la 5e place. Roland et moi, dès le mois de juin, n’avons eu de cesse de prévenir. Pour assurer le succès durable, il y a des règles : ce sont des règles d’humilité et de partage du succès. Il faut alors qu’un groupe sportif soit cohérent et soudé et pour lequel chacun participe de ce succès.»

Le retour de Damien Comolli

Bernard Caïazzo : «Notre décision est de mettre en place une direction sportive forte avec un vrai patron sportif : ce sera Damien Comolli. Ce dernier occupera un poste équivalent à celui qu’il avait à Tottenham. Ce renfort de poids doit nous aider à remonter la pente. Nous pensons que c’est un élément très important dans la pérennité du club. C’est également l’assurance d’avoir une direction sportive forte qui puisse mieux travailler. Cette décision a été prise par Roland Romeyer, moi et Vincent Tong-Cuong. Nous sommes dans une démarche de structuration du club et de pérennité du club.»

Roland Romeyer : «Nous avions donné un ultimatum pour que l’ensemble du staff et des joueurs réagissent. Nous avions anticipé, avec Bernard, l’arrivée de Damien Comolli qui va nous apporter beaucoup. Nous allons nous appuyer sur lui en tant que patron sportif, comme nous le faisons avec Vincent Tong-Cuong pour la gestion du club.»

Remonter la pente

Bernard Caïazzo : «L’ASSE ne peut pas rester dans cette situation. Elle doit absolument remonter la pente. C’est vital. L’ensemble du groupe doit tendre vers cette priorité. Nous sommes persuadés d’avoir des joueurs de qualité. Nous avons mis des moyens : hausse de 70% de la masse salariale depuis 15 mois, investissement de 30 millions d’euros sur le marché des transferts durant la même période. On attend donc des résultats. La priorité est de redresser la situation d’ici la trêve et de faire une seconde partie de saison avec une bien meilleure efficacité»

L’avenir de Laurent Roussey

Bernard Caïazzo : «L’avenir du coach reste en suspens. Nous aurons une réunion, ce lundi, avec Damien Comolli, Roland Romeyer, Vincent Tong-Cuong et moi. Nous écouterons le coach dans ce qu’il a à nous dire sur la situation. A partir de là, nous prendrons les décisions concernant l’évolution de notre staff technique.»

Source: Site officiel de l'ASSE