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13 novembre 2008
Cayzac «n'a pas déconnecté !»

Président du Paris-SG de juin 2006 à avril 2008, Alain Cayzac vient de raconter son expérience inouïe dans un livre, « Passion impossible »*, au sous-titre limpide : « Mes vingt mois à la tête du PSG, du rêve au cauchemar ». Le prédécesseur de Charles Villeneuve, encore ému que le nouveau vestiaire des pros, au Camp des Loges, ait été baptisé à son nom nous a accordé un long entretien, dans lequel il explicite quelques-unes des thèses défendues dans son ouvrage, sur le potentiel de ce club, sur la qualité de l'investissement de Colony Capital, et sur la force de sa personnalité. Voici la deuxième partie de cet entretien.
« Alain Cayzac, vous vous définissez comme un président-supporter. Or, il ne vous a pas échappé que les supporters du PSG, pour la plupart, sont sceptiques sur Colony Capital, son plan consistant à faire de l'argent puis à se désengager sous cinq à huit ans, ses investissements mesurés en matière de transferts ; d'ailleurs, vous citez votre prédécesseur Pierre Blayau, qui vous conseillait de demander 50 millions d'euros de rallonge dès votre prise de fonctions. Qu'est-ce qui vous fait penser que Colony est une bonne solution pour le club ?
Quand Canal+ décide de sortir du Paris-SG, il y a deux ou trois ans de latence. Et après ça, c'est formidable de trouver des actionnaires capables d'acheter le club et surtout de combler ce déficit qui restera chronique tant que le club ne sera pas plus haut au classement, voire en Ligue des champions. J'aurais préféré avoir 50 ou 100 millions d'euros de plus, bien sûr. Mais l'actionnaire met la main à la poche. Je ne cautionne rien. Simplement, c'est un marché, et personne d'autre n'est venu. Colony a eu le courage de prendre la majorité, et donc d'assumer les pertes devant la DNCG. Avoir des actionnariats solides, durables, c'est tout le problème du football français.
Pourquoi le PSG, au contraire de l'OM, ne met-il jamais la main sur des Drogba, des Ribéry, des Nasri, qui permettent au club de se renouveler avec de très bons transferts ?
Je constate qu'aujourd'hui il y en a. Les entraîneurs du PSG n'ont pas assez donné leur chance aux joueurs du centre de formation, qui est très bon, contrairement à ce qu'on dit. Lacombe et Le Guen ont permis à des Chantôme, des Mulumbu, des Sakho, des Sankharé, des Arnaud, de jouer en L1. C'était une obsession pour moi. Digard et Diané, on les recrute et on les vend bien, 12 millions d'euros. Des joueurs comme Sakho et Chantôme répondent à votre question.
Vous pensez qu'ils vaudront bientôt 15 ou 20 millions d'euros ?
Potentiellement, c'est évident. Sakho, je le connais depuis l'âge de douze ans. J'ai pu me tromper sur certains, mais pas sur lui. C'est un joueur à très haut potentiel. Chantôme aussi. Ce sera aussi le choix des futurs présidents, de les garder ou pas. L'argent peut venir du produit de la vente, mais aussi des bons résultats. C'est en tout cas un des progrès que le club a faits. Ma stratégie sportive, c'était un tiers de joueurs formés, un tiers de joueurs potentiellement internationaux et un tiers de stars confirmées. On avance aujourd'hui dans les trois catégories, avec Sakho, Hoarau et Makelele, en résumé.
Vous avez pensé confier le poste d'entraîneur à trois personnes : Paul Le Guen, Gérard Houllier et Arsène Wenger. Très honnêtement, pour tout le monde, c'est impossible que Wenger vienne au PSG...
Mais je ne vois pas pourquoi il ne serait pas un jour l'entraîneur du PSG. Je ne dis pas qu'il le sera. Mais Paris est une ville extraordinaire, le PSG a un très fort potentiel. Wenger est français, il aura peut-être un jour des raisons personnelles de vouloir vivre en France, peut-être aura-t-il le sentiment d'être arrivé au bout de quelque chose à Arsenal. Je vois d'ailleurs que les journaux anglais commencent à remettre en cause son travail, c'est incroyable. Et quand j'ai cité Mourinho, ce n'était pas pour faire un effet. Malgré nos erreurs, le PSG reste un club étonnamment attractif.
Wenger, Mourinho : ils ont des rémunérations colossales, et assez peu de raisons professionnelles de venir se perdre dans le Championnat de France...
Tout dépend aussi des résultats. Si on commence à dire : tel entraîneur ne peut pas venir à Paris, on est foutu. En tout cas, il est plus envisageable économiquement de recruter Wenger ou Mourinho que Kakà.
Le jour de votre démission, vous étiez apparu vraiment usés par votre travail. Vous avez bien meilleure mine aujourd'hui. Comment avez-vous fait pour vous requinquer et pour déconnecter d'un univers si prenant ?
La réponse sincère, c'est que je n'ai pas déconnecté. Il n'y a pas un jour où je ne pense pas au PSG, aux deux dernières années et à la situation actuelle. Il se trouve que je suis costaud, que je me trouve dans un environnement amical et familial favorable. Les supporters m'envoient toujours des signes de sympathie. Et surtout : on est resté en L1. Si on était descendu en L2, je ne serais pas fier. Je ne me serais pas reconstruit comme ça. Si tant est que je me suis reconstruit. »
Entretien réalisé par Cédric ROUQUETTE
* Alain Cayzac, Passion impossible, Editions du moment - 16,50 euros, 194 pages.
Source: MSN Sports
13 novembre 2008
13 novembre 2008
Le PSG s'est brillament qualifié pour les 1/4 de finales de la Coupe de la Ligue, en battant hier soir, dans son antre du Parc des Princes, devant 20.000 Supporters, grâce à un superbe duo: Peguy Luyindula et Mateja Kezman: (2 à 0):
12 novembre 2008
Opération survie et résurection à l'AS St Etienne !...
Comolli fait le point
Damien Comolli, Directeur Sportif de l'AS Saint-Etienne, fait le point et confirme qu'un accord a été trouvé avec Alain Perrin.
«Un accord a été trouvé tard dans la nuit avec Monsieur Alain Perrin. Il sera présent demain mercredi 12 novembre à l'AS Saint-Etienne pour parapher son contrat. Cette signature sera suivie d'une conférence de presse. Il prendra ensuite en main la gestion de l'équipe professionnelle. Nous sommes heureux d'avoir obtenu l'accord d'Alain Perrin. Il est l'homme de la situation pour sortir le club de cette position».
La conférence de presse
Mercredi midi, dans le salon très chic «Club 42» du stade Geoffroy-Guichard, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont présenté la nouvelle organisation sportive de l’ASSE au cours d’une conférence de presse très attendue.
Avant de dévoiler cet organigramme sportif, les présidents stéphanois ont dressé un état des lieux sans concession : «Les résultats escomptés n’étaient pas là et la situation se dégradait» a, d’abord, confié Roland Romeyer. «En tant que responsables, nous avons été contraints et conduits à réagir en mettant en place une organisation sportive beaucoup plus forte en s’inspirant du modèle de fonctionnement à l’anglaise. On a donc pris la décision d’un changement d’organisation en profondeur avec l’arrivée d’un nouveau coach et d’une direction sportive forte» a expliqué Bernard Caïazzo avant d’évoquer les perspectives : «C’est une organisation en laquelle nous croyons beaucoup. Elle doit nous permettre de repartir sur un nouvel élan et une nouvelle dynamique. Nous sommes dans une démarche pour aller beaucoup plus haut.»

Nouveau directeur sportif, Damien Comolli fait son retour à l’ASSE à un poste différent et dans une structure différente par rapport à sa première aventure stéphanoise : «Je suis enchanté de retrouver ce club qui me tient à cœur. Quand j’ai été contacté, je n’ai pas réfléchi très longtemps. Je reviens dans un club qui a beaucoup évolué positivement depuis quatre ans, en dépit de la crise actuelle. Le club est sain et géré par des gens compétents. Je connais bien les dirigeants et mon adaptation sera donc très rapide.» s’est réjoui le nouveau patron sportif du club avant d’évoquer ses ambitions pour l’ASSE : «Je vais me servir de l’expérience extraordinaire dont j’ai bénéficié pendant trois saisons à Tottenham. Je sais qu’on peut faire de grandes choses pour développer le club qui est, d’ailleurs, en très bon état. On ne repart pas de zéro mais il y a des ajustements à faire. Ce sera mon rôle.» Justement, dans son nouveau rôle de patron sportif, Damien Comolli a expliqué les raisons de l’arrivée d’Alain Perrin aux commandes de l’équipe professionnelle : «Alain était notre choix n°1. C’était la personne qu’il fallait. C’est un entraîneur extrêmement expérimenté et compétent. Il est là pour nous faire grandir.»
Alain Perrin, choix n°1
Au centre de toutes les attentions, Alain Perrin a confié sa grande satisfaction et fierté de «rejoindre un grand club comme Saint-Etienne…J’aurais pu patienter mais une telle opportunité pouvait ne pas se représenter.» Fier de relever ce challenge stéphanois, il a également confié ses premières priorités : «On va analyser la situation et trouver ensemble des solutions pour sortir le club de cette impasse. J’ai déjà pu discuter, mardi soir, avec le staff pour avoir une sorte d’audit. Lorsqu’il y a une crise de confiance, cela entraine que les joueurs ne sont pas à leur meilleur rendement. Une nouvelle dynamique et un nouvel état d’esprit doivent s’instaurer. Les solutions sont collectives. Chacun devra avoir un surcroit d’énergie.»
Questionné sur ses objectifs, l’entraineur stéphanois a avoué qu’il ne se donnait «pas de limite, si ce n’est de remonter le plus haut possible». Mercredi après-midi, il dirigera son premier entraînement à l’Etrat au côté de Christophe Galtier et Christian Jahan, préparateur physique qui renforcent le staff stéphanois - Jeannot Dées, Gérard Fernandez et Thierry Cotte.
Source: site officiel de l'ASSE
12 novembre 2008
Jérusalem prend une nouvelle direction !
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Par Julien Bahloul pour Guysen International News |
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Meir Poroush Le camp laïc remporte
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11 novembre 2008
J'ai assisté et participé ce matin à la cérémonie du 90ème anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918, dans ma ville de Pierrefitte. Ce fut assez émouvant ! Notament avec la Marseillaise chantée par des enfants pierrefittois, devant le Sous-Préfet ! Puis, parce que j'ai retrouvé des amis: Patrick Bouchard; Gisèle et Françis Redon; Danny et Christian Gambier ! À noter, la présence de Joseph Gaubert, de Benoît Menard; des Conseillers Municipaux du MoDem; de Denise Piotrowski; de Serge Gassiot des Conseillers Municipaux UMP: Béâtrice et Daniel Couvreur ! Et surtout, l'absence incompréhensible de celui qui se dit le Patron de l'UMP local et chef de fil de l'opposition pierrefittoise(il l'a dirige par procuration!!!): le Docteur Alex Reza Bazeli !!! Je continue à persister à penser et à dire que ce Monsieur n'est qu'une simple et trés regrettable erreur de casting pour notre ville ! Faute à qui ? À Jean-Pierre Renard ! Cette place de Conseiller Municipal, il faut la mériter, pour l'obtenir ! Pendant 18 ans, je me suis battu pour elle !!!
L'aprés-midi, j'ai assisté et participé à la traditionnelle cérémonie à la Préfecture de Bobigny. Là aussi, ce fut extrêmement émouvant, avec une remise de décorations, par le Préfet Baland, pour actes héroiques. Mais, surtout, la lecture de lettres de Poilus, par des enfants de Seine Saint Denis ! Au cocktail d'aprés-cérémonie, j'y ai retrouvé: le Sénateur/Maire UMP de Pavillons Sous Bois: Philippe Dallier; Sammy Ghozlan(le Président du Conseil des Communautés Juives d'Ile de France); Madame Denise Piotrowski(la Présidente du Souvenir Français de Pierrefitte); le Maire Divers Droite de Vaujours: Dominique Bailly; d'élus UMP de Dugny; du Député/Maire UMP de Villemomble: Patrice Calmejane; du Maire UMP de Dugny: André Veyssière; du Maire et Conseiller Général PS de Pierrefitte: Michel Fourcade...Pendant toute cette journée de commémorations, j'ai beaucoup pensé à mon arrière grand père: Paul-Marcelin Viguié, un Poilu tué en 1916 à Vadlaincourt, dans la Meuse.
Pour les élections internes de l'UMP, au niveau de notre circonscription, vendredi 14 novembre 2008, voici, ma consigne: TSB(tout sauf Bazeli !); TAD(tous avec Darru !) et TAR(tous avec Raoult !)...Plus que jamais, magré ce qui m'est arrivé et ce que j'ai malheureusement fait, je revendique ma liberté desprit et de parole ! Pour le bien de notre ville de Pierrefitte ainsi que celui de notre Mouvement: l'UMP ! Je ne suis pas encore mort (je viens de vivre 3 années cauchemardesques sur tous les plans;2006/2007/2008)! Bien au contraire ! Dommage pour certains !
Jean-Pierre Renard
11 novembre 2008
11 novembre 2008
De Gaulle - Malraux : Une histoire d'amour. | |
Quoi de commun entre le militaire élevé dans la foi catholique et la rigueur, depuis longtemps entré au service de la France, et l'artiste séduit par le dadaïsme, fasciné par les aventuriers dans ce qu'ils ont parfois de plus trouble ? Rien, mis à part que le militaire est avant tout un intellectuel, et que l'intellectuel devenu soldat a « épousé la France ». |
11 novembre 2008
Damien Comolli, nouveau grand patron sportif de l'AS St Etienne
Après avoir dressé un état des lieux, les deux présidents de l’ASSE, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont expliqué les raisons du retour de Damien Comolli en tant que grand patron sportif du club.
C’est officiel. Bernard Caïazzo et Roland Romeyer l’ont dévoilé publiquement, dimanche soir : Damien Comolli devient le nouveau patron sportif du club. Ce dernier, qui avait longtemps travaillé aux côtés d'Arsène Wenger à Arsenal, était le manager général de Tottenham Hotspur lors des trois dernières saisons. Il connait bien la maison verte pour y avoir travaillé pendant une saison en 2004-2005.
Voici les extraits de la conférence de presse de Bernard Caïazzo et Roland Romeyer
L’état des lieux
Bernard Caïzzo : «Inutile de vous dire, combien, Roland et moi, nous sommes tristes et malheureux par cette mauvaise soirée. Ce soir, nous avons encore pris un grand coup sur la tête : cela fait très mal. Après avoir connu le bon, la saison dernière, nous sommes actuellement vraiment dans le dur. En tant que responsable, nous devons faire face.»
Les raisons de cette situation
Bernard Caïazzo : «Elles sont multiples. A commencer par un certain nombre de blessés concernant des joueurs majeurs, notamment en défense. Les absents nous manquent. Nous l’avons pris en compte dans notre réflexion. La Coupe d’Europe représente à Saint-Etienne quelque chose de tellement important que, sur le plan psychologique, elle a beaucoup focalisé joueurs et staff. La répétition des matches fut également difficile. Nous avons enchainé trois matches en six jours, quatre nouveaux matches en neuf jours. Mais le constat reste que nous avons subi 9 défaites en 13 matches de Ligue 1. C’est une très grande déception malgré tous les éléments cités. Nous sommes aujourd’hui dans une position de relégable qui est intolérable et inacceptable pour nous.»
Les mises en garde
Bernard Caïazzo : «La saison dernière, nous avons eu un certain succès puisque cette équipe a terminé à la 5e place. Roland et moi, dès le mois de juin, n’avons eu de cesse de prévenir. Pour assurer le succès durable, il y a des règles : ce sont des règles d’humilité et de partage du succès. Il faut alors qu’un groupe sportif soit cohérent et soudé et pour lequel chacun participe de ce succès.»
Le retour de Damien Comolli
Bernard Caïazzo : «Notre décision est de mettre en place une direction sportive forte avec un vrai patron sportif : ce sera Damien Comolli. Ce dernier occupera un poste équivalent à celui qu’il avait à Tottenham. Ce renfort de poids doit nous aider à remonter la pente. Nous pensons que c’est un élément très important dans la pérennité du club. C’est également l’assurance d’avoir une direction sportive forte qui puisse mieux travailler. Cette décision a été prise par Roland Romeyer, moi et Vincent Tong-Cuong. Nous sommes dans une démarche de structuration du club et de pérennité du club.»
Roland Romeyer : «Nous avions donné un ultimatum pour que l’ensemble du staff et des joueurs réagissent. Nous avions anticipé, avec Bernard, l’arrivée de Damien Comolli qui va nous apporter beaucoup. Nous allons nous appuyer sur lui en tant que patron sportif, comme nous le faisons avec Vincent Tong-Cuong pour la gestion du club.»
Remonter la pente
Bernard Caïazzo : «L’ASSE ne peut pas rester dans cette situation. Elle doit absolument remonter la pente. C’est vital. L’ensemble du groupe doit tendre vers cette priorité. Nous sommes persuadés d’avoir des joueurs de qualité. Nous avons mis des moyens : hausse de 70% de la masse salariale depuis 15 mois, investissement de 30 millions d’euros sur le marché des transferts durant la même période. On attend donc des résultats. La priorité est de redresser la situation d’ici la trêve et de faire une seconde partie de saison avec une bien meilleure efficacité»
L’avenir de Laurent Roussey
Bernard Caïazzo : «L’avenir du coach reste en suspens. Nous aurons une réunion, ce lundi, avec Damien Comolli, Roland Romeyer, Vincent Tong-Cuong et moi. Nous écouterons le coach dans ce qu’il a à nous dire sur la situation. A partir de là, nous prendrons les décisions concernant l’évolution de notre staff technique.»