29 avril 2025
Une nouvelle dédicace personnelle à mon ami pierrefittois d'origine polonaise: Michel Swiatek mais aussi à une autre pierrefittois d'origine polonaise: Alexandra Rosinski:
Une promenade à travers les ruines de Varsovie, 1944.
Panorama de la rue Panska en ruine
Varsovie - autrefois le cœur vibrant de la Pologne - est devenu en 1944 un cimetière silencieux de pierres et de rêves. Sur cette photo, nous ne voyons pas une rue, mais une blessure qui s'étend au centre de la ville. Chaque brique, chaque balcon démoli, chaque trou dans le toit est une marque de la vie de quelqu'un - d'enfants qui courent à l'école, de mères qui cuisinent des dîners, de conversations, de rires, d'amour et d'espoir
De ces fenêtres, plus personne ne pouvait regarder. Au lieu des voitures et des routes - des débris. Au lieu de la vie - un silence qui n'a été interrompu que par l'écho des pas d'une poignée de survivants traversant cet enfer sur Terre. Ce n'était pas qu'une rue, c'était le cri d'une ville en ruine. Un témoignage de ce à quoi conduit la haine, la chaussure et l'insuffisance.
Varsovie est ressuscité de ces bidonvilles. Mais cette vue - ce moment - devrait rester dans nos mémoires pour toujours.
Varsovie n'a pas été détruite par le temps ou le hasard. Il a été systématiquement démoli, avec préméditation par les allemands, qui voulaient l'effacer de la carte et de la mémoire.
📸Sylvester "Kris" Brown | photo. Musée de Varsovie