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Kadima serre les rangs derrière Ehud Olmert en difficulté!

Par Jeffrey Heller Reuters

                  20080509t140125z_01_nootr_rtridsp_2        JERUSALEM (Reuters) - Les caciques de Kadima, le parti centriste d'Ehud Olmert, serrent les rangs derrière le Premier ministre israélien mis en cause dans un nouveau scandale de corruption qui pourrait lui coûter son poste.

La veille, Olmert avait réaffirmé son intention de rester au pouvoir pour "mener l'Etat d'Israël vers une situation où il peut mettre fin aux conflits sanglants qui ont accompagné notre vie dans ce pays depuis sa création et même avant".

Olmert, qui fait l'objet d'une enquête de police concernant de présumés pots-de-vin illicites qu'il aurait reçus d'un homme d'affaires américain à la fin des années 1990 et en 2002, se dit innocent mais il a annoncé qu'il démissionnerait s'il venait à être inculpé.

Dimanche, il a présidé le conseil des ministres comme si de rien n'était, se concentrant sur la visite du président américain George Bush en Israël mercredi prochain à l'occasion du 60e anniversaire de l'Etat d'Israël.

"Il est absolument évident qu'on ne peut pour le moment lui demander plus que ce qu'il a déjà dit, à savoir qu'il démissionnerait s'il était impliqué", a déclaré le ministre des Finances, Roni Bar-On, membre de Kadima lors d'une réunion des seuls ministres du parti.

Le ministre des Transport, Shaul Mofaz, autre membre de Kadima, a souligné qu'Olmert était "présumé innocent comme chaque citoyen" et qu'il fallait "le laisser continuer à diriger le pays".

Selon des sources proches du parti, seule la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, n'a fait aucun commentaire. Numéro deux du gouvernement et du parti, Livni passe pour le successeur probable d'Olmert s'il démissionnait sans que cela entraîne d'élections anticipées.

Les travaillistes du ministre de la Défense Ehud Barak passent pour hésiter à rompre l'accord de coalition avec Kadima en cas de démission d'Olmert pour ne pas risquer que des élections anticipées ramènent le Likoud de Benjamin Netanyahu hostile au processus de paix actuel avec les Palestiniens.

Version française Marc Delteil


Nouveaux tirs de roquettes du Hamas sur Israël

Le Hamas a tiré des roquettes sur le sud d'Israël, sans faire de victimes, quelques heures après la mort de cinq policiers du Mouvement de la résistance islamique dans des bombardements aériens israéliens.

Par ailleurs, à Jaba, dans le nord de la Cisjordanie, non loin de Naplouse, neuf Palestiniens ont été blessés, quatre par des tirs de balles réelles et les autres de balles en caoutchouc, après qu'un groupe de jeunes eut attaqué à coups de pierres un véhicule de l'armée de l'Etat hébreu, a-t-on appris de sources médicales.

Les nouveaux affrontements avaient repris vendredi, les militants du Hamas ayant tiré des obus de mortier qui ont coûté la vie à un Israélien de 48 ans. En représailles, Israël avait mené des frappes aériennes qui avaient provoqué la mort de cinq policiers du Hamas.

Ce regain de violence menace les fragiles efforts en cours pour tenter, sous l'égide de l'Egypte, de promouvoir un cessez-le-feu sur la frontière Gaza-Israël.

Le Hamas affirme avoir tiré 15 roquettes artisanales samedi, l'armée israélienne précisant que l'une a touché une maison de Sderot, ville fréquemment prise pour cible, une autre une école religieuse (yeshiva) et une troisième dans la cour d'un lycée.

Par ailleurs, dans la soirée, quelque 400 Palestiniens, dont plusieurs responsables du Hamas, ont participé à une veillée à la bougie dans la ville de Gaza pour protester contre les fréquentes coupures d'électricité et les pénuries de fioul, carburant servant notamment à alimenter les petits générateurs utilisés par les particuliers.

Les sanctions israéliennes "doivent cesser si les parties concernées ont la volonté d'obtenir le calme dans la région", a déclaré Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas.

Nouvel Obs.fr


Jérôme Alonzo :"Je rêve que le PSG se sauve et que Saint-Étienne finisse cinquième !"

                      Jeromealonzo_2 Lyonpsg8001 Héroïque à Amiens mardi soir en demi-finale de la Coupe de France où sa parade décisive dans les ultimes minutes a donné le droit à Paris de disputer sa 10e finale de l’épreuve, Jérôme Alonzo va retrouver l’anonymat du banc samedi soir. A vrai dire, c’était couru d’avance. Le courant positif transmis à ses équipiers par l’ancien portier des Verts ne fera pas infléchir la position de Le Guen, qui a maintenu sa confiance à Landreau contre vents et marées depuis le début de la saison.

>> Jérôme, avez-vous une chance de jouer contre Saint-Étienne, samedi ?

« Aucune. Les choses sont claires avec le coach. Je ne me faisais aucune illusion. Depuis mercredi, je me suis remis dans la peau du remplaçant, avec l’idée de jouer pleinement mon rôle dans le vestiaire pour aider les gars à préparer ce match.

>> On aurait pu penser que votre prestation mardi en coupe vous ouvrirait une porte?

Non, absolument pas. Je n’ai jamais eu cela à l’esprit. Même si pas mal de gens autour de moi m’ont laissé penser que j’aurais pu apporter, ne serait-ce que ponctuellement, quelque chose de plus à cette équipe. Mais le boss, c’est l’entraîneur et c’est lui qui décide.

>> Quelle a été la raison fondamentale de la descente aux enfers du PSG ?

Il n’y en a pas une mais mille. On en est à un point où l’on se dit que même en changeant onze joueurs, on n’est pas sûr que ça marche. Qu’en changeant d’entraîneur tous les mois, on n’est pas certain que ça aille mieux non plus. C’est très, très délicat. Depuis que je suis au PSG, j’ai connu cinq présidents et cinq entraîneurs.

>> Comment expliquez-vous que le PSG soit en passe de remporter les deux coupes nationales alors qu’il a joué sa survie en Ligue 1 durant toute la saison ?

C’est vraiment la saison des paradoxes. C’est plus difficile que facile à vivre parce qu’il y a eu une frustration permanente. Si on est si performants en coupe, ça veut dire qu’à un moment donné, on n’a peut-être pas assez eu la grinta, que l’on n’a pas été assez morts de faim en championnat. La coupe, c’est par définition des matches au couteau et éliminatoires. On se rend compte que c’est là que l’on est les meilleurs. J’ai envie de dire comme samedi. Ce sera un match à élimination directe. Si on le perd, on est quasiment mort. Je peux me tromper mais je serais étonné si nous faisions un mauvais match samedi. Car cette saison, le PSG n’a été très bon qu’au fond du trou, qu’au pied du mur.

>> Et pourquoi donc ?

Parce que la peur t’oblige à un moment donné à te transcender. La peur, c’est quelque chose de sain, de fondamental dans le sport de haut niveau. C’est quelque chose qui est nécessaire à ce PSG-là.

>> Jouer le maintien avec Paris contre des Verts qui disputent un ticket européen, ça fait quoi à l’ancien Stéphanois que vous êtes ?

Tout ce dont je peux rêver, c’est que le PSG se sauve et que Saint-Étienne finisse cinquième. Je ne sais pas comment on peut se débrouiller mais ce serait génial que le Chaudron retrouve la coupe d’Europe.

>> L’ASSE réalise une deuxième partie de saison assez convaincante, à partir notamment de meilleurs résultats à l’extérieur. Cela ajoute-t-il à votre appréhension ?

C’est surtout la superstition qui me fait redouter ce match car depuis qu’elle est remontée en Ligue 1, l’ASSE n’a pas perdu au Parc. Elle fait partie des équipes qui réussissent bien à Paris, comme Lens, Lille, Auxerre.

>> A quoi va ressembler ce match selon vous ?

Honnêtement, je ne crois pas que ce ne sera pas un bon match de football. Je crois beaucoup en la présence de joueurs comme Pauleta,Yepes, Rothen, Camara qui aiment vraiment le maillot du PSG, qui savent ce que représente cet écusson. Ça peut être plus fort que l’envie stéphanoise de ponctuer une saison fabuleuse. Bien sûr, les Verts auront une pression positive. Mais nous, ce qui peut nous sauver, c’est qu’on n’a pas le choix. Ce sera samedi ou c’est fini.

Yves Verrière

Le Progrès

Tournoi international : les 13 ans du PSG en quarts!

Après un premier match au scénario cauchemardesque conclu par une défaite face au Sporting Portugal (2-1), les jeunes joueurs parisiens se sont bien repris en enchaînant deux succès contre Valenciennes (3-1) et le Herta Berlin (2-1). Les protégés de Sébastien Thierry affronteront en fin de matinée le Feyenoord Rotterdam en quarts de finale du tournoi international. Présent hier au Camp des Loges, PlanètePSG.com vous propose un compte-rendu de la phase de poules.

PSG 1-2 Sporting Portugal

But : Yaisien (2ème)
Composition du PSG : Dupré – Geolier, Conté (Azurmendi, 16ème), Bourdin (Cap.), Sanali – Habran (Lacazette, 16ème), Ikoko, Quéméner, Chemin – Yaisien, Ongenda
Joueurs non utilisés : Derradji, Babovic

L’ouverture du score parisienne intervient dès la deuxième minute lorsque un défenseur portugais tacle un centre en retrait de Yaisien au fond de ses propres filets. A l’image de ce tir de Chemin sur le poteau (13ème), le PSG domine cette première mi-temps.

Le tournant du match intervient en début de seconde période lorsque Conté s’écroule à la suite d’un contact avec un joueur du Sporting (16ème). La blessure au genou nécessite l’intervention (tardive) des pompiers pendant de longues minutes et les coéquipiers du jeune défenseur central semblent sous le choc. Après une demi-heure d’interruption, le match reprend avec une équipe parisienne profondément remaniée : Azurmendi et Lacazette font leur apparition sur la pelouse du Camp des Loges, le premier au poste de latéral droit et le second au poste de milieu récupérateur. Ikoko forme la charnière centrale en compagnie de Bourdin tandis que Geolier monte d’un cran. Les joueurs portugais profitent des flottements de la défense parisienne pour égaliser à la vingt-et-unième minute. Le Sporting pousse et il faut un arrêt réflexe de Dupré sur sa ligne pour sauver ses coéquipiers (28ème). A la trentième minute, Yaisien glisse dans l’axe pour Ongenda qui décoche une frappe puissante du droit qui vient s’écraser sur la barre transversale. Sur la contre-attaque, un attaquant lusitanien part à la limite du hors-jeu et vient tromper Dupré. Les derniers instants de la rencontre seront un remake de Fort-Alamo mais ni Habran, ni Yaisien ne parviendront à égaliser.

Les protégés de Sébastien Thierry, visiblement déstabilisés par la blessure impressionnante de leur coéquipier, sont donc contraints de remporter leurs deux prochains matches de poule pour accéder aux quarts de finale du tournoi.


PSG 3-1 Valenciennes


PSG 2-1 Herta Berlin

Buts : Chemin, Ongenda
Composition du PSG : Dupré – Geolier, Ikoko, Bourdin (Cap.), Sanali – Babovic, Lacazette, Quéméner, Chemin – Yaisien, Ongenda
Joueurs non utilisés : Derradji, Azurmendi, Habran

Malgré une domination parisienne, la première mi-temps accouche d’un score nul et vierge. Les joueurs de la capitale vont ouvrir le score en début de seconde période par l’intermédiaire de Chemin : suite à un dégagement raté du portier allemand, le jeune attaquant récupère le ballon aux vingt mètres et enroule une magnifique frappe du droit qui vient se loger dans la lucarne opposée. Les joueurs du Herta Berlin parviennent cependant à égaliser rapidement sur une jolie tête lobée. La fin du match est complètement parisienne et Ongenda, profitant d’une grosse erreur défensive, s’en va tromper le portier allemand et donner la victoire aux siens !


En route pour les quarts...

Malgré un premier match traumatisant, les joueurs parisiens ont trouvé les ressources morales et physiques pour se qualifier pour les quarts de finale du tournoi international. Le diagnostic est apparemment rassurant pour Conté puisque le jeune défenseur était dans les tribunes cet après-midi. Seuls le Sporting Portugal et le F.C. Metz, tenant du titre et favori de l’épreuve, ont gagné leurs trois matches de poule.

Israël: l'Américain Talansky confirme avoir financé des campagnes électorales d'Olmert

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, le 11 mai 2008 à Jérusalem

    Sebastian Scheiner AFP/Pool ¦ Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, le 11 mai 2008 à Jérusalem

L'homme d'affaires américain Morris Talansky a confirmé dimanche à la télévision israélienne avoir versé des contributions au Premier ministre Ehud Olmert, utilisées par ce dernier pour ses campagnes électorales dans les années 1990.

"Olmert était le prince du Likoud (droite). Il était respecté et je le respectais (...) Je suppose que les fonds que je lui ai versés étaient utilisés pour ses campagnes électorales", a déclaré M. Talansky à la Chaîne-10 (privée), dans sa première interview aux médias israéliens depuis l'annonce d'un nouveau scandale de corruption impliquant M. Olmert.

"Je n'avais jamais imaginé que c'était mal et que cet argent était illégal, et je démens catégoriquement avoir eu à l'esprit de faire des affaires en Israël (ndlr: en contrepartie). C'est très loin de la vérité et cela ne m'a jamais traversé l'esprit", a-t-il ajouté.

"J'appartiens à une génération qui se souvient de la Shoah, et qui considère que l'Etat d'Israël est un endroit où l'intégrité doit régner", a encore dit M. Talansky.

Dans une annonce dramatique jeudi soir à la nation, M. Olmert a rejeté des soupçons portés contre lui, tout en admettant avoir reçu des contributions financières pour ses campagnes électorales.

Il est question de plusieurs centaines de milliers de dollars qui ont financé ses campagnes électorales pour la mairie de Jérusalem en 1993, ainsi qu'en 1998, 1999 et 2002, dans le cadre du parti Likoud.

"Je n'ai jamais perçu de pots-de-vin. Je n'ai jamais mis un sou dans mes poches", a proclamé M. Olmert.

"Si la justice décide de m'inculper, je démissionnerai", a-t-il assuré tout en insistant sur le fait que ces fonds n'étaient "pas illicites".

Selon un communiqué du ministère de la Justice, M. Olmert est soupçonné d'avoir reçu de M. Talansky des "sommes importantes" et "non autorisées" pendant une longue période "alors qu'il était maire de Jérusalem puis ministre du Commerce et de l'Industrie".


20Minutes.fr avec AFP


Quand les prix Nobel rendent hommage à Israël et au Technion!

Par Nina Levy Strauss pour Guysen International News
                 P90_muriel_touaty L'élite scientifique mondiale convergera le lundi 19 mai prochain vers le Technion à l'occasion du 'symposium des Lauréats du prix Nobel de science'. Un événement organisé par l’association Technion France en l'honneur du soixantième anniversaire de l’Etat d’Israël.

Aux côtés des trois Nobel israéliens — les professeurs Robert J. Aumann, Sciences économiques, 2005, Avram Hershko, Chimie, 2004, et Aaron Ciechanover, Chimie, 2004 — seront notamment réunis les professeurs Kurt Wuthrich (Prix Nobel de Chimie, 2002), Gunter Blobel, Etats-Unis (Prix Nobel de Médecine, 1999), Ferid Murad, Etats-Unis (Prix Nobel de Médecine, 1998), Jean Marie Lehn, France (Prix Nobel de Chimie, 1987), David Gross, Etats-Unis (Prix Nobel de Physique, 2004) et Tim Hunt, Angleterre (Prix Nobel de Médecine, 2001).

"J'éprouve une immense admiration pour la vitalité, le savoir et le caractère informel des scientifiques israéliens", avait indiqué ce dernier au Professeur Aviram (Technion) pour lui annoncer sa participation enthousiaste au colloque.

Une prestigieuse palette de références donc, dans le domaine de la chimie, de la physique mais aussi de la paix puisqu'il reviendra à Elie Wiesel (Nobel de la Paix ) de conclure cette journée de conférence soutenue et parrainée par le professeur Jacques Lewiner, directeur honoraire scientifique de l’ESPCI et Président de l’Association Technion France.

Une quarantaine de personnalités françaises issues du monde politique, institutionnel, scientifique, industriel et artistique participera également au symposium après avoir visité, la veille, les départements du Technion répondant aux domaines d’intérêt ciblés des différents invités de la délégation.

Parmi ces grandes figures, on notera la présence de Edith Cresson, Dominique Farrugia, Bernard Beloc, et Michel Avenas.

« Un bel hommage aux 60 ans d’Israël, et aux 80 ans d’excellence de cette institution crée en 1924 » précise Muriel Touaty, directrice de l’ATF.

Vous pouvez télécharger le programme du voyage sur www.technionfrance.org
Vous souhaitez participer à la Mission ATF, contactez le 01 40 70 13 28 ou [email protected]

Toute la France l'honore !

Jeannea

Fête Nationale de Jeanne d'Arc…
De Nantes à Grenoble, en passant par Nîmes, et bien sûr en Lorraine…

La sainte de la patrie, fut, souvenez-vous, tirée à hue et à dia lors d'une certaine campagne électorale…

Les peuples de France, eux ne l'oublient pas…

Quelques dates et lieux… Liste non exhaustive. Se rapprocher des mouvements ou associations royalistes pour en savoir plus.

Portemont, le 5 mai 2008

Pour de plus amples renseignements sur les cérémonies de nos amis, contactez:
http://federationroyalisteprovencale.hautetfort.com

Jeannebiarritz

BAYONNE : jeudi 8 mai, à 9 h 30, square Léo Pouzac, les  sympathisants royalistes sont invités à se joindre aux autorités de la ville.


Biarritz: Jeanne d'Arc: "L'adieu au troupeau"


CANNES : dimanche 11 mai, à 11 h, dépôt de gerbe devant la statue  sculptée par Maxime Real Del Sarte, Square Jean Hibert (à l'extrémité  du quai Saint Pierre sur le Vieux port). Allocution de Jean-Pierre Thouvenin et repas amical.


GRENOBLE (Isère): jeudi 8 mai: fêtes de Jeanne d'Arc avec l'Ordre
des Compagnons de Jeanne d'Arc. S'adresser à M. Savier: 04-76-51-69-17.


LIMOGES : dimanche 11 mai à 12 h, dépôt de gerbe à la statue de  Jeanne d'Arc de Maxime Real Del Sarte, place Fournier.


              Lorraineroyaliste LORRAINE: Samedi 17 mai, trentième anniversaire du pèlerinage

Domrémy-Vaucouleurs. Renseignements auprès de l'USRL

MANDELIEU : dimanche 11 mai, 15 h, dépôt de gerbe à la statue de Jeanne d'Arc, érigée en 1897, quartier Capitou. Pour ces deux cérémonies, renseignements: 04-93-81-22-27 ou  06-34-47-67-03.


MONTPELLIER : Dimanche 11 mai à 12 h , dépôt de fleurs  devant la statue de Jeanne d'Arc, bd Pasteur. Tel: 04-67-61-17-18.


Jeannee

Le 11 mai à NANTES (Loire-Atlantique), dépôt de gerbe en l'honneur de la Sainte de la Patrie. A chaque fois, et quelle que fut l’époque, lorsque la France fut en danger, lorsque notre pays était menacé de disparaître, il y eut toujours des du Guesclin, des d’Estienne d’Orves, des Delestraint, des Leclerc, des de Lattre qui se sont levés, qui ont su galvaniser les Français afin de résister et de défendre le pays à l'exemple d'Henri Fertet qui, condamné à mort à 16 ans, écrit dans la dernière lettre à ses parents : «Je meurs pour ma Patrie. Je veux une France libre et des Français heureux. Dans la vie, il faut savoir cueillir le bonheur».Jeanne d'Arc symbolise tous ces résistants passés, présents et à venir. Tous les royalistes qui sont convaincus que la France doit résister sont invités à fêter la Sainte Jeanne d'Arc à Nantes le dimanche 11 mai: à 12h30, dépôt de Gerbe au pied de la statue de Jeanne d'Arc en face de l'église Saint Donatien.

http://unionroyalistebvm.over-blog.com/


NÎMES (Gard): dimanche 18 mai, à 10 h 15, cérémonie devant la  statue place des Carmes. A 10 h 45, grand-messe en l'église St Baudile. Tel: 06-81-72-31-11.


Jeanneorleans

Orléans

Jeannvosges

Les adieux au Parc des Princes de notre Capitaine: Pedro-Miguel Pauleta

FOOTBALL 2007-2008 - PSG - Rothen - 0

PARIS SG-SAINT-ETIENNE : 1-1

Buts : Perrin pour Saint-Etienne (44e), Clément pour PSG (59e) Devant

                    45.300 SUPPORTERS!!!

                          9926 9924 9923 9913_2 9914_2 9902 9903 9906 9907 9919_2 9885_2 9886 9918 Pedro Miguel Pauleta est à genoux au centre du terrain. Le Portugais pleure... C'est finalement l'image que l'on retiendra de ce 9920 9921 PSG-Saint-Etienne, 9860 9876 9877 9878 9880 9884 9907 9915 9916 9922 9926 pourtant si crucial au point de vue du classement. Quand l'humain prend le pas sur l'aspect comptable... Pourtant, la partie n'avait rien d'un jubilé en hommage du meilleur buteur 9925 de l'histoire du PSG. Elle n'en a pas moins été agréable, rythmée, chacune des deux équipes ayant eu leur temps fort. Au final, pas de 9926 gagnant mais surtout pas de perdant. Le Paris SG et Saint-Etienne gardent leur objectif à portée de Psgasse0803 Psgasse0804 Psgasse0805 Supporterpsg main. Mais que la dernière journée va être chaude !

Devant un Parc rempli à craquer, les locaux sont les premiers à se montrer dangereux, par l'intermédiaire d'un certain... Pauleta. Ce dernier tente sa chance sur coup-franc et oblige Viviani à détourner du bout des gants. Une action tout à fait symptomatique. Là où les hommes de le Guen ne parviennent à inquiéter la défense verte que sur coups de pied arrêtés, ceux de Roussey excellent dans l'art du contre. Landrin (14e) et Feindouno (20e), au terme de raids éclairs, font ainsi passer quelques frissons dans l'échine de Landreau.

Deux occasions franches, certes, mais sans commune mesure avec celle que se procure le héros du jour... Lancé en profondeur, Pauleta se précipite peut-être un peu trop et voit son plat du pied stoppé par Viviani. Le PSG va d'autant plus regretter cette opportunité manquée qu'à une minute de la pause, c'est le coup de tonnerre. Payet se trouve étrangement oublié dans la surface parisienne, son tir est miraculeusement dévié par Landreau mais le ballon revient dans les pieds de Loïc Perrin qui expédie un missile dans la lucarne (0-1, 44e). Après le coup de tonnerre, le silence total... à peine troublé par quelques sifflets qui accompagnent la rentrée des joueurs aux vestiaires.

L'orgueil parisien

Ces derniers vont redoubler dès les premières minutes de la reprise quand Saint-Etienne entreprend un siège sans pitié du camp parisien. Mortifiés, les partenaires de Rothen voient un tir de Tiené frôler le poteau de leur gardien (48e) mais, même au plus fort de la tempête, ils s'accrochent. Cette abnégation va justement être récompensée : dans une étonnante copie conforme du but stéphanois, Jérémy Clément se trouve à point nommé pour reprendre un ballon mal dégagé et l'expédier avec rage dans la lucarne de Viviani (1-1, 59e) !

Le PSG n'est pas sorti d'affaire pour autant et il faut un extraordinaire double-réflexe de Landreau devant Gomis pour éviter la rechute fatale (69e). Ce dernier coup de chaud passé, les Parisiens font valoir leur envie, leur courage, à défaut d'une technique supérieure, pour juguler les velléités vertes. Ils essaient même de marquer ce but qui pourrait les soulager définitivement dans les dernières minutes mais Pauleta, qui se gêne avec Boli, ou trop juste pour reprendre un corner au premier poteau, n'endosse pas le costume du héros. Il est pourtant fêter comme tel par les joueurs, coéquipiers comme adversaires, au coup de sifflet final. Le public, qui retiendra également que son équipe est désormais 17e et premier non relégable au classement, se charge de consoler le Portugais. Ce dernier, très ému, se fend ensuite d'un discours d'adieu. Mais le point final n'est pas encore inscrit...

LA DECLA : Jérémy Clément (milieu de terrain du Paris SG)

"(A-t-il mis tout son coeur dans sa frappe?) Tout mon coeur, ouais! On avait surtout à coeur de revenir au score en tout cas. Nos concurrents directs ont perdu, on a toujours notre destin entre nos mains. C'est un bon point quand on voit les autres résultats. Même si tout ne s'est pas bien passé ce soir, on a su faire l'effort pour revenir. (Le maintien) Ca se joue surtout dans les têtes, c'est l'équipe la plus forte mentalement qui va l'emporter. Nous on est capable de faire un gros match là-bas (à Sochaux pour la dernière journée).

J.L / Eurosport


« Livrer sur demande… » de Varian Fry

Par Paul Benaïm pour Guysen International News
                        I90_france_40 « Le gouvernement français est tenu de livrer sur demande tous les ressortissants désignés par le gouvernement du Reich ». (Extrait de l’article 19 de la convention d’armistice du 22 juin 1940 entre la France et l’Allemagne). Cette clause qu’aucun homme politique, aucun juriste français, ne pouvait ignorer témoigne du caractère déshonorant de l’armistice signé par Philippe Pétain : elle faisait du pays des droits de l’homme un pays de non-droit complice des nazis.

Varian Fry (VF), (1907-1967), journaliste américain, est l’auteur d’un livre intitulé « Livrer sur demande… » publié pour la première fois en 1945. La réédition de ce livre* (1), initiative heureuse, contribuera à faire émerger VF de l’oubli et lui donnera la place qu’il mérite parmi les grandes figures de la seconde Guerre mondiale.

« Livrer sur demande… » est le récit de son séjour en zone libre, de juillet 1940 à août 1941. Il faut savoir gré aux éditeurs d’avoir fait précéder ce récit d’une biographie de son auteur et de l’avoir fait suivre de quatre articles majeurs de ce grand journaliste, publiés entre 1935 et 1943.

Varian Fry un journaliste engagé dans une Amérique isolationniste

Au cours d’un séjour à Berlin en 1935, VF alors directeur d’un mensuel politique est témoin d’un pogrom. Des jeunes gens, des hommes âgés, des femmes d’allure bourgeoise ou de petites employées, procèdent au lynchage de Juifs, sous l’œil complaisant de la police. Le reportage de VF sur cette abomination est publié par le New York Times, mais les numéros de ce quotidien seront saisis sur ordre des autorités car jugé offensant pour le Reich !
Cet épisode dramatique a certainement contribué à sensibiliser VF au péril nazi, ignoré par une Amérique dont l’idole est l’aviateur Charles Lindbergh, qui assiste aux jeux olympiques de Berlin de 1936 en présence de Hitler et sera décoré de la « croix de l’aigle allemand » par Goering.

VF n’est heureusement pas le seul citoyen américain à prendre conscience du danger que représente le chancelier Hitler pour le monde : des intellectuels, des artistes, des syndicalistes, des organisations juives, s’unissent dans un vaste mouvement anti-nazi. Des conférences, des meetings sont organisés, ainsi que des collectes de fonds pour venir en aide aux victimes du nazisme. Comme l’écrit Charles Jacquier, auteur de la préface, « c’est ici que la trajectoire de VF va croiser celle de ce mouvement ». En 1940, il adhère à l’association « American Friends of German Freedom (AFGF) » qui sera à l’origine de l’ « Emergency Rescue Commitee (ERC) », le Centre américain de secours.

Varian Fry à Marseille, la mission d’un homme de bonne volonté

Après la débâcle de l’armée française en juin 1940, VF est mandaté par le Centre américain de secours pour aider les personnes menacées d’internement ou de déportation, en premier lieu les réfugiés politiques. Il se rend à Marseille avec la mission d’organiser leur fuite hors de France. Il cherche à prendre contact avec les personnes dont il a la liste mais très vite il étend sa « clientèle » à des milliers d’autres. Il est aidé dans cette tâche par des amis recrutés sur place et dispose de fonds venant des organisations américaines.
Parmi ses fidèles figure Albert Hirschman, socialiste allemand en exil depuis 1933 à qui l’on doit un portrait admiratif de VF figurant dans l’avant-propos, « un délicieux mélange de sombre détermination et d’humour ». Pendant l’été 1940 la police de Vichy n’a pas encore de directives précises, mais il vaut mieux pour ces réfugiés prendre les devants, gagner les USA via l’Espagne et le Portugal. VF permettra la fuite de nombre d’entre eux par différents moyens :
- en utilisant les voies légales, à l’aide de vrais ou de faux documents (passeports, visas de sortie du territoire national…)
- en établissant des itinéraires et des filières avec un réseau de passeurs pour traverser la frontière espagnole
- en organisant des départs en bateau vers l’Afrique du Nord et la Martinique
Le mot-clef de son travail est l’improvisation car la réglementation change d’un jour à l’autre aussi bien en France qu’en Espagne et dans les pays d’accueil.

La zone « libre », une situation précaire pour beaucoup

Des artistes comme Marc Chagall, des écrivains comme André Breton, des hommes politiques allemands dissidents, toutes ces personnalités peuvent sur décision des autorités allemandes être extradées et déportées, mais la perception du risque est inégale : certains se cachent, d’autres vivent au grand jour et quelques uns de ceux qui ne saisissent pas la première occasion de fuir payeront cette erreur de leur vie. A la liste des victimes potentielles de l’article 19 s’ajoutent des soldats britanniques piégés au sud de la France et les nombreuses familles juives, françaises, étrangères ou apatrides, repliées en zone libre et qui seront la proie des nazis après le 11 novembre 1942.
En zone libre, il existe des camps d’internement où sont incarcérés des étrangers notamment des républicains espagnols ; cette population sera grossie d’opposants au régime de Vichy. VF tentera, avec le concours d’avocats, de faire sortir de ces antichambres des camps de concentration le plus grand nombre de ces malheureux.

Le « Centre américain de secours », une couverture habile

C’est dans sa chambre de l’hôtel Splendide que VF accueille les réfugiés durant les premiers mois de son séjour à Marseille. Puis il les reçoit dans un véritable bureau, entouré de ses collaborateurs. Les Etats Unis, rappelons-le, étaient neutres (jusqu’au 11 décembre 1941, date de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor). Le Centre américain de secours se présente comme une organisation humanitaire versant des subsides aux plus démunis, alors que son objectif est avant tout le sauvetage des plus menacés.
En tant que citoyen américain, VF ne court théoriquement aucun risque, mais sait-on jamais ? Le danger augmente lorsque, sur ordre de l’amiral Darlan la police française collabore avec la gestapo. La première victime de l’article 19 est Herschel Grynszpan emprisonné en zone libre et « remis » aux Allemands Le cas de cet anti-nazi sera suivi de beaucoup d’autres qui seront déportés ou se suicideront avant leur arrestation. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, VF n’est pas soutenu par les autorités américaines : les USA ont reconnu le régime de Pétain et entretiennent des relations diplomatiques avec Vichy. Le travail de VF pouvant porter atteinte aux relations entre les deux pays, des pressions seront exercées sur lu, autant par le consulat américain de Marseille que par la préfecture de la ville, pressions dont l’objectif est de lui faire quitter la France .

Les derniers mois en France

Au cours de l’année 1941 la police de Vichy et la gestapo sont chaque jour plus actives. Les départs vers l’étranger ou la France d’outre-mer posent des problèmes presque insurmontables. Espérant jusqu’au bout l’arrivée des USA d’un nouveau responsable du Centre Américain de Secours, VF ne tient aucun compte des incitations répétées à lui faire quitter le territoire français. Mais il doit finalement obéir à un ordre de refoulement : il est jugé indésirable en France « parce qu’il protège les Juifs et les antinazis ».
Ce départ ne mettra pas fin à l’activité du Centre qui survivra encore quelques mois jusqu’à ce que ses membres soient arrêtés ou passent dans la clandestinité.

Un journaliste bien informé et un polémiste de talent

- L’article sur « le massacre des Juifs d’Europe » écrit en décembre 1942 démontre que toutes les informations sur la Shoah étaient parvenues aux USA dés 1942 mais les autorités alliées ont gardé le silence pour des raisons obscures, peu avouables : en livrant aux médias de telles informations on risquait, parait-il, d’affaiblir la cause des alliés auprès de l’opinion publique américaine !
- Je citerai aussi l’article sur le général Giraud à qui les forces américaines avaient confié le pouvoir dans les trois départements algériens « libérés » du régime de Vichy, mais cette libération n’a pas été celle de la communauté juive : on sait que l’abrogation du décret Crémieux** avait été l’une des premières mesures du gouvernement Pétain. Cette abrogation n’a pas été suspendue par le gouvernement Giraud, et le gouvernement américain, en la personne du sous-secrétaire d’Etat Summer Welles, a fermé les yeux sur cette attitude ouvertement antisémite du général français. VF dénonce avec vigueur la complaisance de l’administration américaine qui a permis aux lois de Vichy de rester en vigueur. Il fallut attendre plusieurs mois et la prise du pouvoir par le général de Gaulle pour que ces lois raciales soient abolies.

Un homme de bien et un observateur lucide

Un roman a été écrit à partir de la vie de VF, où le personnage central s’exprime ainsi « Nous avons fait notre possible. Mais c’est l’impossible qu’il faudrait faire. Je crois en l’impossible Sinon, comment lutter contre le désespoir ? » (2) On ne saurait mieux en effet décrire l’état d’esprit de VF : les échecs de son équipe, à savoir l’arrestation d’un de leurs protégés le plongeaient dans l’abattement, mais l’urgence ne l’autorisait pas à sombrer dans le découragement, il devait immédiatement poursuivre sa mission et consacrer toute son énergie au sauvetage d’autres réfugiés. On estime que son action a sauvé près de deux mille personnes.
VF a été un homme de bien et un observateur particulièrement clairvoyant en dénonçant les erreurs et les silences du gouvernement américain, dont les dirigeants ont fait moins que la Suisse dans l’accueil des juifs persécutés : au cours de l’année 1942, les portes des Etats Unis ont été verrouillées, et en cette année de la dernière chance pour ceux qui fuyaient les nazis avant et après l’invasion de la zone libre par les troupes allemandes le 11 novembre 1942, il y eut 10 fois moins de visas accordés par les USA qu’au cours d’un année normale d’avant la guerre !
A son retour aux USA, VF rompt avec la direction de l’AFGF à qui il reproche de n ‘avoir envoyé personne pour le remplacer malgré des promesses formelles. De plus ses attaques contre le gouvernement américain lui ont valu en 1950 d’être inquiété par la commission des activités anti-américaines.
En 1967, quelques mois avant sa mort, VF est fait chevalier de la légion d’honneur par la France au consulat de New York. En 1994 l’Etat d’Israël lui attribue la médaille des « justes parmi les nations ».


Références
1-Varian Fry « Livrer sur demande… » Quand les artistes, les dissidents et les Juifs fuyaient les nazis (Marseille, 1940-1941) Traduit de l’anglais par Edith Ochs. Préface de Charles Jacquier. Avant-propos d’ Albert Hirschman. Ed. Agone 2008
2-Jean Malaquais « Planète sans visa » Ed. Phebus 1999


Notes
*Le livre, publié en 1945, ne sera traduit en français que 50 ans plus tard. Cette traduction fait l’objet de la réédition récente par les éditions Agone
** Herschel Grynszpan, jeune juif polonais, auteur de l’attentat contre un conseiller de l’ambassade d’Allemagne à Bâle en 1938. Cet attentat avait servi de prétexte à la « nuit de cristal »
*** Le décret du 7 octobre 1940 de l’Etat français abrogeait le décret Crémieux et retirait la nationalité française aux Juifs d’Algérie


Figures
1- Page de couverture du livre : Varian Fry à Banyuls en 1940
2- Carte de France après l’armistice du 22 juin 1940