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Mourinho et Jean Todt pour sauver le PSG, Drogba dans la foulée ?

                     Dirigeantferrarijeantodt     Le dirigeant de Ferrari, Jean Todt-Photo : Ferrari

Alors que le maintien n'est pas encore assuré, le Paris Saint Germain prospecte pour la saison prochaine. José Mourinho et Jean Todt pourraient tenir la corde...

Alors que les hommes de Paul Le Guen vont jouer leur destin à Sochaux lors de la dernière journée, le PSG s'active en coulisse. De nombreux projets sont présentés à l'actionnaire majoritaire du club, Sébastien Bazin. Le président de Colony Capital a rencontré plusieurs investisseurs et selon Le Parisien, Michel Moulin, le directeur sportif, tenterait de convaincre Jean Todt et José Mourinho de prendre des responsabilités.

Le quotidien s'appuie sur la venue de l'ancien boss de Ferrari dans les locaux du club lors de PSG - Auxerre. Jean Todt avait rencontré Alain Cayzac, dont il est proche, et Sébastien Bazin. Jean Todt, annoncé comme le prochain président de la Fédération automobile internationale (FIA), ne dément pas. " Appelez mon service de presse, on verra si je vous réponds ", a expliqué le Français qui pourrait investir son argent et amener un nouvel investisseur.

                     Attaquantdidierdrogbaentraineurjose     L'attaquant Didier Drogba et l'entraîneur José Mourinho sous les couleurs de Chelsea-Photo : DPPI


Ce duo n'est pas l'unique piste pour le PSG et le président de Colony devrait tenter de convaincre le manager portugais cette semaine. Annoncé à l'Inter de Milan avec insistance, José Mourinho entretient une relation spéciale avec Didier Drogba, qui va quitter Chelsea. L'arrivée de l'ancien manager de Porto et de Chelsea peut-elle ouvrir une porte à l'Ivoirien ? Le rêve reste le dernier luxe des supporters du PSG qui applaudiraient des deux mains l'arrivée d'un tel trio au camp des loges...


Exclusif / Luis Fernandez : " Moi, j'ouvre trop ma gueule ?! "

Luisfernandez

Couv174 Luis Fernandez-Photos : DPPI

Luis Fernandez n'a pas la langue dans sa poche. Ses détracteurs lui reprochent d'enfoncer des portes ouvertes ? Il n'en a cure et continue de dire sa vérité sur les Bleus, Noah, la L1, l'OL et le PSG... Tous aux abris.

Le Paris Saint-Germain va-t-il réussir l'exploit de se maintenir en Ligue 1 ?
Luis Fernandez : " Il suffit à mon avis d'un match nul face à Sochaux pour que Paris soit sauvé. Toulouse, opposé à Valenciennes, devrait aussi s'en sortir. C'est fini, je pense, pour les Lensois qui reçoivent Bordeaux, la meilleure équipe du championnat en ce moment. Ils sont vraiment en position de ballotage défavorable.

Quelles sont les raisons structurelles des déboires parisiens ?
Cela remonte à l'époque où Canal+ en était l'actionnaire. En plaçant des hommes à eux, le plus souvent des journalistes maison à la présidence du club, Canal a créé les conditions de ce désordre. Un actionnaire doit rester à sa place et confier les postes opérationnels à
des personnalités extérieures. Hélas, le PSG n'a jamais eu à sa tête un visionnaire indépendant ou, du moins, suffisamment libre pour mener un projet cohérent sur plusieurs années. L'une des conséquences de cet éternel à-peu-près, c'est l'état de délabrement du Camp des Loges. Les joueurs ne disposent d'aucune infrastructure digne d'un grand club. Cela a des conséquences sur l'état d'esprit de l'équipe, sur la discipline, le suivi médical des joueurs, la diététique... Aucun changement n'a jamais été fait en ce sens.

Et Paul Le Guen dans tout ça ? Était-il l'homme de la situation ?
Ce n'est pas dans la nature de Paul le Guen de secouer son groupe et de
lui insuffler un esprit commando. Il sait faire d'autres choses. N'oublions pas qu'il a été trois fois champion de France avec Lyon. Mais élever la voix, il ne sait peut-être pas le faire. S'il reste au club la saison prochaine, il aura besoin d'un manager sportif à ses côtés présentant un profil complémentaire.

Pourriez-vous être cet homme ?
Si mes attributions étaient clairement définies, ça ne me dérangerait pas de bosser avec Paul ou avec un autre. Encore faudrait-il que mon nom recueille l'adhésion des dirigeants du club.

Avez-vous eu des contacts avec le propriétaire du club, Sébastien Bazin, directeur de Colony Capital Europe ?
Non, aucun...

Et avec Michel Moulin, le conseiller sportif nommé mi-avril ?
Nous sommes amis depuis très longtemps. On s'appelle régulièrement, on parle football, on se rencontre... Mais depuis sa nomination, je l'ai laissé se consacrer pleinement à ce boulot ingrat.

Dans votre pamphlet Luis contre-attaque, vous épinglez Yannick Noah qui n'a pas du tout apprécié votre tacle...
Ce n'est pas un tacle. Je ne remets pas en cause l'homme ni le champion hors pair qu'il a été ni non plus ce qu'il représente... Je dis juste que la manière dont il s'est vu attribuer une part importante du succès du PSG en finale de la Coupe des Coupes en 1996 n'est pas justifiée. Les joueurs et le staff avaient travaillé toute la saison pour en arriver là. Yannick s'est pointé à quelques jours de la finale et on a fait croire que c'était lui qui nous avait fait gagner. C'est un peu fort...

Qui serait l'auteur de cette manipulation ?
Ce n'est pas Yannick Noah. Lui-même a peut-être été manipulé. Je vais vous dire la vérité. Au lendemain de notre succès en demi-finale face à La Corogne, j'ai informé le président Michel Denisot que je souhaitais quitter le club à la fin de la saison. Il ne l'a pas supporté. Par mesure de rétorsion, il m'a mis Yannick dans les pattes... pour m'emmerder.

Vous n'épargnez pas non plus Thierry Henry dont vous dénoncez l'individualisme exacerbé...
C'est en tout cas l'image qu'il renvoie et ça, je n'hésite pas à le dire. Mais cela n'enlève rien à son talent et à ce qu'il a apporté au football et notamment à l'équipe de France. En dépit de sa saison très compliquée à Barcelone, je pense qu'il lui reste quelques petites années au plus haut et qu'il va être animé d'un sentiment de revanche lors du prochain Euro.

Les cadres de l'équipe de France, Thuram, Sagnol, Vieira ou Henry ont tous connu une saison très difficile dans leurs clubs respectifs. Les uns ont été blessés, les autres ont été
le plus souvent remplaçants...
Est-ce qu'avec eux les Bleus vont droit dans le mur à l'Euro ?Je ne le crois pas. Les joueurs qui sont extraordinaires pendant les dix premiers mois de la saison ont du mal à être au top au mois de juin. Alors que les joueurs que vous venez de citer seront frais à l'Euro. C'est tout bon pour la France. N'oublions pas que nous disposons sans doute de
la meilleure attaque au monde... avec celle des Pays-Bas.

Les Bleus sont-ils favoris de l'Euro ?
Loin de là. Au contraire, cela va être compliqué de sortir des poules. Pour tout dire, je pense que soit la France soit l'Italie va se faire éliminer dès le premier tour. Les Pays-Bas,
grâce à leur arsenal offensif, vont s'en sortir. Point d'interrogation, donc, pour la France.

Si cela se passe mal pour l'équipe de France avec une élimination dès les poules, la question de la succession de Raymond Domenech risque de se poser rapidement...
Effectivement, dans ce cas de figure, un changement de sélectionneur serait plus que probable.Et dans ce cas...Il me semble que Didier Deschamps serait le mieux placé pour reprendre l'équipe de France, à tous points de vue. Ses références comme joueur puis comme entraîneur sont sans équivalent. Il a mené Monaco en finale de la Ligue des champions avant de réussir le pari de la remontée avec la Juventus Turin. En tant que joueur, inutile de rappeler qu'il était le capitaine des champions du monde...

Et il semble n'être fâché avec personne du côté de la Fédération française de football.
Arrêtez avec ces histoires de politique interne ! On ne nomme pas quelqu'un
à ce poste sous prétexte qu'il n'a jamais critiqué personne. On doit le choisir parce qu'il est le meilleur. Moi, j'ai soixante sélections en équipe de France, un palmarès d'entraîneur et pourtant je suis peut-être un condamné à mort pour le poste d'entraîneur d'une équipe française. Tout ça pourquoi ? Parce qu'on dit que Luis ouvre trop sa gueule. Et alors ? Est-ce un délit ?

Dans le monde du football où règne la langue de bois, oui, peut-être...
Ceux qui obéissent à cette règle finissent par subir les événements. Et à la fin, ils se font dévorer. Mon erreur, lors de mon deuxième passage au PSG n'a pas été d'ouvrir ma gueule. Peut-être, n'étais-je pas assez entouré pour résister aux pressions de mon président, Laurent Perpère, des partenaires du club, de mes joueurs, des agents, etc.

Pour revenir à la question d'une éventuelle succession de Domenech, que pensez-vous de Laurent Blanc ?
Comme Didier Deschamps, il a une expérience de joueur dans tous les grands championnats européens (Italie, Espagne, Angleterre). C'est un bagage considérable. Il est tout jeune dans le métier d'entraîneur, mais son parcours inspire le respect. Bien secondé par son adjoint, Jean-Louis Gasset, il a imprimé un style aux Girondins de Bordeaux mais le titre de champion de France va leur échapper à cause, notamment, de leur match nul concédé à domicile face à Nice(0-0). Tout ça pour dire que Laurent Blanc sera un jour prêt pour le job de sélectionneur... mais dans quelques années seulement.

Revenons au championnat de France. Pourquoi, selon vous, l'Olympique Lyonnais connaît-il une fin de saison aussi difficile ?
Une grande partie des maux de l'équipe lyonnaise vient de l'omnipotence et de l'omniprésence de Jean-Michel Aulas. Il est le président-entraîneur de l'OL et cette double casquette nuit aux performances de l'équipe. Dès le début de la saison, les joueurs savaient que l'autorité n'appartenait pas à Alain Perrin. Le seul qui pouvait faire mal, c'était Aulas. Du coup, la relation de confiance qu'aurait pu établir Alain Perrin avec son équipe a été cassée. À cause d'Aulas, mais aussi à cause des autres membres du staff qui sont à la fois des meubles et des relais du président. À partir de là, les dés étaient pipés et cela explique en partie pourquoi Lyon reste un club moyen à l'échelle européenne et qu'il n'est pas entré dans le coeur des Français.

Si Jean-Michel Aulas acceptait de modifier sa stratégie, que devrait-il commencer par faire ?
Il doit d'abord laisser les rênes de l'équipe à un grand entraîneur. À cet entraîneur, il doit offrir un gros contrat, lui donner les moyens de constituer un staff et le temps de prendre ses marques et de construire. Voilà. Depuis leur élimination de la Ligue des champions, je dis qu'il se prépare une révolution à Lyon. Les joueurs, le staff... beaucoup de choses devraient changer au mois de juin.

Propos recueillis par Ronan Folgoas


Bush : "L'Amérique sera toujours à vos côtés!"

par Claire Dana Picard

                       885836535uspresidentgeorgewbushshak 3044338955uspresidentgeorgewbushfor 144724573uspresidentgeorgewbushleft 245069523uspresidentgeorgewbushleft 693670417uspresidentgeorgewbushcent 1027446863uspresidentgeorgewbushthi Le président des Etats-Unis George Bush effectue en ce moment sa dernière visite en Israël avant la fin de son mandat. Arrivé mercredi dans le pays, il a visité jeudi matin le site de Massada en compagnie du Premier ministre Ehoud Olmert, et en début d'après-midi, il a été accueilli avec tout le protocole, devant la Knesset, au son de l'hymne national américain et la mélodie de la Hatikva.

Après avoir passé en revue la garde nationale en compagnie de la présidente de la Knesset, Dalia Itsik, il a déposé un drapeau américain sur une gerbe en mémoire des soldats tombés au front. Il a ensuite gravi les marches du parlement israélien pour entrer dans la salle Chagall où il a signé le Livre d'Or. Quelques instants plus tard, il pénétrait dans l'hémicycle où l'attendaient les députés et de nombreux invités, venus pour écouter son discours.

C'est la présidente de la Knesset, Dalia Itsik, qui a ouvert la séance avec son discours d'introduction. Elle a cité toutes les personnalités ayant fait le déplacement pour assister à l'événement et a notamment souligné la présence du jeune Oren Almog, qui a perdu cinq membres de sa famille lors d'un attentat à Haïfa, il y a quelques années, et est devenu aveugle suite à l'explosion meurtrière.

Le Premier ministre Ehoud Olmert a ensuite pris la parole pour déclarer notamment : "Lorsque nous signerons un accord de paix historique entre nous et nos voisins palestiniens, il sera soumis à l'approbation de la Knesset et je suis sûr qu'il sera adopté à une large majorité". Les députés Ouri Ariel et Zvi Hendel, du Ihoud Leoumi-PNR, se sont alors levés et ont quitté la salle.

Le chef de l'opposition, Binyamin Netanyahou, leader du Likoud, a prononcé quelques phrases en anglais avant de poursuivre son allocution en hébreu. Il a notamment déclaré qu'il ne fallait, à aucun prix, permettre à l'Iran d'installer des bases militaires dans la région, "comme elles existent déjà au Liban et à Gaza".

Puis le moment attendu par tous est arrivé: le président des Etats-Unis a été longuement acclamé lorsqu'il s'est levé pour monter à la tribune. Et lorsqu'il a déclaré, en hébreu : "Joyeux anniversaire pour le Jour de l'Indépendance", Yom Haatsmaout Saméah, il a été applaudi avec un enthousiasme redoublé. La présidente de la Knesset a même dû intervenir pour que le président puisse poursuivre son discours.

L'allocution du président américain s'est révélée être un réquisitoire en faveur du peuple juif. De l'avis des commentateurs politiques, jamais Bush n'a tenu des propos aussi chaleureux et aussi favorables à l'égard du peuple d'Israël.

Bush s'est dit très impressionné par sa visite à Massada, source d'inspiration selon lui, et a promis: "Citoyens d'Israël, Massada ne tombera pas une nouvelle fois. Et l'Amérique se trouvera toujours à vos côtés".

Il a également déclaré: "Nous sommes convaincus que chaque Etat a le droit de se protéger et on ne peut imposer à aucune nation de négocier avec des assassins qui souhaitent sa destruction. On ne peut s'attaquer à des innocents pour atteindre ses objectifs et c'est pour cela que nous sommes unis contre le terrorisme et nous nous montrerons toujours aussi déterminés".

Bush a ajouté: "La guerre contre le terrorisme et le fanatisme est l'enjeu principal de notre époque". Et de souligner: "Au nom de la paix, le monde ne doit jamais permettre à l'Iran de détenir l'arme nucléaire".

Le président américain a encore indiqué : "Je me suis fixé pour objectif de ramener les deux camps, israéliens et palestiniens, à la table des négociations et c'est ce que je compte faire avant la fin de mon mandat".

Bush, exprimant ensuite son admiration pour le jeune Etat d'Israël, a déclaré en conclusion: "Vous avez su bâtir une démocratie exemplaire et une société moderne sur la terre promise, vous êtes la lumière des nations qui respectent la tradition d'Abraham, Isaac et Jacob. Que D. bénisse Israël".


Olivier Girault: «je prends le risque!»

Le handballeur français Olivier Girault tire sur le but russe, le 23 mars 2008 à Paris

    Jean Ayissi AFP ¦ Le handballeur français Olivier Girault tire sur le but russe, le 23 mars 2008 à Paris

Encore joueur et déjà entraîneur, l’ailier de l’équipe de France vient d’être nommé à la tête de son équipe du Paris Handball. Olivier Girault, 35 ans, explique les raisons de cette reconversion expres.

Comment s’est passée votre nomination comme entraîneur du Paris Handball?

Entraîner le Paris Handball n’était pas du tout prévu. A la fin de cette saison, je devais prendre des responsabilités dans le club. Mais je m’imaginais plus dans le rôle d’un directeur sportif. Dans un premier temps après le départ de Thierry Anti, nous avons cherché à attirer un entraîneur expérimenté, mais le marché est saturé actuellement. La solution interne, avec moi en charge de l’équipe, s’est alors imposée.

Aviez-vous cette envie d’entraîner depuis longtemps?

Non, mais je prends le risque et j’assume les conséquences de ce choix. Je veux avant tout aider mon club. Je ne m’imagine pas comme l’entraîneur qui sait tout, mais plus comme un manager sportif avec du recul.

Vous ne craigniez pas le stress lié à ce métier d’entraîneur?

On ne dirait pas de l’extérieur, mais les joueurs stressent aussi. Il n’y a pas que les entraîneurs qui stressent avant un match. Mais je préfère aborder cette aventure avec décontraction. J’étais exigeant sur le terrain et je pense le rester dans ma nouvelle fonction. Après, ma vie ne se résume pas au handball, je m’y consacre à fond lors de mes heures de bureau, mais je ne veux pas être l’entraîneur obsédé par son sport.

Si l’équipe de France se qualifie pour les Jeux, comment allez-vous gérer la préparation d’avant-saison pendant votre absence?

Ce n’est pas encore établi. Avec mes présidents, Louis Nicollin et Jean-Claude Lemoult, nous réfléchissons à la question en ce moment. Il va falloir que je m’entoure de personnes compétentes qui puissent s’occuper de l’équipe en mon absence.


Propos recueillis par Alexandre Pedro
20Minutes.fr


George Bush se rend dans la forteresse de Massada en Israël

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531124354uspresidentgeorgewbushleft 1575447941uspresidentgeorgewbushtou 1618108562uspresidentgeorgewbushlef 1736835663uspresidentgeorgewbushcen 1785389299uspresidentgeorgewbushlef 2215036548uspresidentgeorgewbushtal 3885124218uspresidentgeorgewbushrig 4212370913inthisphotoreleasedbythei Au deuxième jour de sa visite en Israël, qui commémore le soixantième anniversaire de la création de l'Etat juif, le président américain George Bush, ici avec le Premier ministre israélien Ehud Olmert, s'est rendu jeudi dans la forteresse de Massada, symbole national de l'esprit de résistance et de sacrifice.

Photos prisent le 15 mai 2008/REUTERS/Larry Downing


Des ministres israéliens réclament une "opération militaire d'envergure" contre le Hamas

                     H_4_ill_1045111_512911     Plusieurs ministres israéliens, tous membres du cabinet restreint de sécurité, ont prôné, jeudi 15 mai, de "casser" le mouvement islamiste Hamas par une opération d'envergure à Gaza après le tir d'une roquette, mercredi,  sur un centre commercial  d'Ashkelon (sud d'Israël), qui a fait 14 blessés, dont quatre graves. Une attaque revendiquée par le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et les Comités de résistance populaire (CRP) et saluée par la branche militaire du Hamas.

"Lorsqu'on te tire dessus, il faut riposter. L'armée israélienne n'a jamais été aussi préparée pour lancer une opération militaire d'envergure dans la bande de Gaza", a déclaré à la radio publique Benyamin Ben Eliezer, ministre des infrastructures. Haïm Ramon, numéro deux du gouvernement, a estimé qu'il "ne faut en aucun cas permettre la création d'un Hamastan à la frontière sud d'Israël, c'est inacceptable. Il faut mettre fin au pouvoir du Hamas à Gaza". "Il faut casser le Hamas", ont affirmé Meïr Shetreet, ministre de l'intérieur, et Rafi Eytan, ministre des retraités.

"INTOLÉRABLE ET INACCEPTABLE"

Peu après le tir de la roquette sur le centre commercial d'Ashkelon, deux activistes du Hamas ont été tués et quatre autres blessés lors d'un raid aérien à l'est de la ville de Gaza. Le premier ministre, Ehoud Olmert, avait qualifié l'attaque d'Ashkelon "d'absolument intolérable et inacceptable. Le gouvernement d'Israël est déterminé à ce que cela cesse et nous prendrons les mesures nécessaires jusqu'à ce que cela cesse".

George W. Bush, venu célébrer le soixantième anniversaire de la création de l'Etat d'Israël, a affirmé la nécessité de se montrer "fermes" et "forts face à ceux qui assassinent des innocents pour atteindre leurs objectifs". Le président américain a mis l'accent sur les liens historiques entre les Etats-Unis et Israël, affirmant que son pays était "son plus vieux et son meilleur ami au monde". "Onze minutes après qu'Israël fut né, les Etats-Unis devinrent le premier pays à reconnaître son indépendance", a-t-il dit.

Dans le discours qu'il doit prononcer jeudi après-midi à la Knesset et dont la Maison Blanche a diffusé le texte, George W. Bush invoque les leçons du nazisme pour assurer aux Israéliens que le soutien des Etats-Unis était "inaltérable" et qu'avec les Américains ils étaient plus de "307 millions"  face au Hamas, au Hezbollah et à l'Iran. Le président américain estime également que permettre à l'Iran d'avoir l'arme nucléaire serait "trahir de manière  impardonnable" les futures générations et accuse son président, Mahmoud Ahmadinejad, de vouloir ramener le Proche-Orient au Moyen Age.

George W. Bush assure Israël du soutien des Etats-Unis

NOUVELOBS.COM

"La population d'Israël n'est peut-être que d'un peu plus de 7 millions. Mais quand vous faites face à la terreur et au mal, vous êtes 307 millions parce que l'Amérique est à vos côtés", a déclaré le président américain en visite au Proche-Orient.

Le président américain George Bush (Reuters)

Le président américain George Bush (Reuters)

Le président George W. Bush a invoqué, jeudi 15 mai, les leçons du nazisme pour assurer aux Israéliens et aux juifs que le soutien des Etats-Unis était "inaltérable" et qu'avec les Américains ils étaient plus de "307 millions" face au Hamas, au Hezbollah et à l'Iran.
Il a par ailleurs accusé son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad de vouloir ramener le Proche-Orient au Moyen Âge, affirmant que permettre à l'Iran d'avoir l'arme nucléaire serait "trahir de manière impardonnable" les futures générations, selon un discours qu'il devait prononcer jeudi après-midi à la Knesset (Parlement) et dont la Maison Blanche a diffusé le texte.
"L'alliance entre nos gouvernements est inaltérable", a dit George W. Bush.

L'Iran et le Hezbollah


Le président américain a dénoncé la vision du monde du mouvement islamiste palestinien Hamas, du Hezbollah libanais et d'Al-Qaïda ainsi que celle du président ultraconservateur iranien, qui "rêve de ramener le Proche-Orient au Moyen Âge et qui appelle à rayer Israël de la carte".
"La population d'Israël n'est peut-être que d'un peu plus de 7 millions. Mais quand vous faites face à la terreur et au mal, vous êtes 307 millions parce que l'Amérique est à vos côtés", a-t-il dit.

Lettre à Xavier Darcos




Monsieur le Ministre de l’Education nationale,
J’ai assisté dimanche 11 mai 2008 à une émission de M6 sur le conflit israélo-arabe devenu par une habile jonglerie "israélo-palestinien". J’ai été déçu, voire révulsé par les inexactitudes, les commentaires tendancieux et les faits sortis de leur contexte.
Ce serait sans intérêt si M. de la Villardière ne recommandait pas de présenter ce documentaire fallacieux dans les collèges et lycées pour expliquer le conflit aux jeunes élèves. Cette menace retient toute notre attention car elle entraînera inévitablement un déchaînement de violence contre une fraction au moins de la population scolaire: les quelques jeunes juifs osant encore affronter l'Ecole de la République qui les oublie de plus en plus souvent.
La recherche historique demande la vérité des faits, l’utilisation de termes précis et appropriés pour éviter confusions et interprétations. C’est le contraire de ce que pratique ce documentaire :
- Reprendre le mot Nakba, que les Palestiniens utilisent pour faire pendant à la Shoah, est une erreur volontaire. Il n’y a aucune commune mesure entre les deux évènements.
- Les Israéliens n’ont pas "chassé" les Arabes. Ben Gourion dans sa Proclamation d’Indépendance a demandé aux habitants arabes du nouvel Etat d’Israël de rester et de contribuer à son édification.
- C’est sur les ordres des sept pays arabes "frères" et sur leurs promesses trompeuses de pouvoir revenir bien vite que les populations arabes ont fui.
Pour expliquer un conflit, trois étapes sont indispensables: les causes, les faits et les conséquences. Dans l’enquête présentée par M6, les causes et leurs conséquences sont ignorées, ce qui fausse totalement la compréhension de ce conflit.
Dans toute l’histoire de l’humanité, chaque guerre a eu ses réfugiés, ses exodes, ses morts, mais aussi sa conclusion logique: la paix. Seul le Moyen-Orient fait exception. Au lieu d’ânonner la responsabilité d’Israël, peut-être devrait-on au contraire faire réfléchir les enfants sur cette spécificité
Le commentaire prolifique sur ces réfugiés finit par être partial. La situation précaire dans laquelle ils se trouvent est compréhensible. Mais toutes les guerres ont provoqué des millions de réfugiés à travers le monde. Tous ont retrouvé une vie normale et les jeunes générations se sont fait ou refait une place au soleil dans les pays d’accueil, tous sauf les Palestiniens.
La France elle-même a eu ses réfugiés à la suite de la guerre d’Algérie. A ma connaissance, aucun ne se considère plus comme tel. Encore une fois, ce parallèle serait plus profitable aux élèves que la présentation manichéenne qui rend Israël seul responsable, au risque d’enflammer les jeunes en mal d’identification.
Le documentaire donne clairement l’impression que la violence paie, que l’on se doit de féliciter Leïla Khaled pour les avions explosés et les passagers civils assassinés. Cette conception de la violence utile mise en valeur en classe serait fondamentalement contraire à nos valeurs éducatives.
Concernant la Guerre des six jours, l’impasse est faite sur le fait que si Jérusalem a été délivrée de l’occupation jordanienne, c’est à cause de l’entrée en guerre du Roi Hussein, entraîné dans cette aventure par Nasser en dépit des recommandations israéliennes le suppliant de ne pas intervenir.
Causes, faits, conséquences : les Israéliens ont subi l'agression et en ont assumé les conséquences. N’importe quel pays en aurait fait autant. Le documentaire prétend éclairer les téléspectateurs, mais il ne respecte pas la première règle indispensable : choisir des documents équitables, respectant la réalité sans prendre position.
Pour marquer cet anniversaire, ces 60 ans de "violence", on ne trouve aucune mention des refus réitérés des sept pays arabes entourant Israël de reconnaître cet Etat officiellement établi par l'ONU, de l'article 14 de la Charte du Hamas qui stipule la nécessité de le détruire, des provocations, des occasions ratées parce qu’Israël est bien trop utile comme bouc émissaire des insatisfactions des citoyens arabes pour que leurs dirigeants veuillent résoudre ce conflit autrement qu’en prétendant vouloir le détruire intégralement.
La seule constante idéologique des voisins d’Israël est leur volonté de jeter non pas les Israéliens, mais les Juifs à la mer, selon un mot d’ordre publié depuis 1947 et même bien avant (1929, 1936). Sachant que les élèves des collèges et lycées ont déjà tendance à s’identifier aux protagonistes de ce conflit, est-il vraiment utile de leur donner des occasions de haine supplémentaires ?
Le désengagement de Gaza, qui aurait pu amorcer l'embryon d’Etat auquel les Palestiniens aspiraient, n’est même pas mentionné. A l’inverse, le documentaire rend les Israéliens responsables des tirs de Kassam qu’ils reçoivent à Sderot ou à Ashkelon.
Les médias semblent ignorer le droit international qui stipule que tout Etat est tenu de mettre ses citoyens à l’abri du besoin et de la peur. En cas de non respect de ces clauses, l’Etat est disqualifié.
Au lieu de stigmatiser le mur de séparation qui a évité tant de morts inutiles et de haine ajoutée à la douleur, il serait bon de mentionner qu’il fait tomber le nombre des attentats suicides de plus de 200 à zéro.

Toutes les raisons évoquées ci-dessus nous laissent convaincus que la projection de ce document dans les établissements scolaires est un véritable brûlot, un geste d'irresponsabilité totale dont le parti pris fera de nos enfants des victimes.
Combien d’Ilan Halimi ce « documentaire » va-t-il provoquer ?
Ce film représente à nos yeux un danger manifeste car il est faux, tendancieux, maladroit et de parti pris, dans un conflit qui agite déjà largement nos banlieues.

R. SBERRO
Professeur et conseiller pédagogique.

Patrick Bruel chante en Israël!

Par Caroll Azoulay pour Guysen International News
            P90_bruel              Il n’était pas venu en Israël depuis 10 ans. Et voila qu’en l’espace de quelques mois on a le plaisir de le retrouver à deux reprises. Au mois de février tout d’abord, et sous sa casquette de comédien, pour la présentation avec Claude Miller du film ‘Un secret’, et puis tout prochainement, à l’occasion d’un concert exceptionnel à Raanana, en tant que chanteur cette fois. A la veille de cet événement, Guysen a eu le plaisir de s’entretenir avec Patrick Bruel.

Vous semblez avoir renoué des liens forts avec Israël, et ce concert en témoigne.
Oui et j’espère qu’ils vont encore davantage se renforcer. J’ai envie de construire une véritable histoire maintenant, et non pas faire un concert unique et ne plus revenir.

Je veux faire ce concert pour ceux qui seront présents, mais aussi pour ceux qui ne pourront pas y assister mais qui en auront entendus parler et qui viendront donc la prochaine fois.

Ce qui se passe entre le public et moi est tellement exceptionnel que j’espère que ça sera aussi exceptionnel en Israël. Mais à priori je n’ai pas de doutes vue la vitesse à laquelle les billets ont été achetés et l’enthousiasme que cela semble susciter…

J’ai l’impression que quelque chose de très sympa m’attend autour de ce concert et j’espère que ca donnera lieu à encore plus, une tournée en Israël l’année prochaine, voir une collaboration avec des artistes sur place…

C’est assez rare d’entendre les artistes imaginer plus d’une prestation en Israël…
Oui parce que pour moi Israël n’est absolument pas un pays comme les autres. Ce n’est pas une date à l’étranger parmi tant d’autres.

Il y a un caractère symbolique énorme. Et d’ailleurs ce n’est pas un hasard si je viens en plein mois de mai, ni pour le soixantième.

Ca fait longtemps que je songe à ce concert, et j’ai été très heureux de bénéficier de la promotion de ‘Un secret’ pour évoquer ce projet. Il faut que ce concert soit réussi, et que les gens en ressortent heureux, joyeux et émus pour que l’on ait envie de recommencer et de se retrouver très très vite…

Ne craignez-vous pas, en parlant ainsi d’une possible carrière en Israël, d’être estampillé ‘made in Israël ‘ ?
Mes positions sont très claires et connues de tout le monde depuis toujours. Elles ne vont pas changer parce que je viens en Israël. Je suis un des artisans de la paix, un des initiateurs de la conférence de Genève, je prône pour la création d’un Etat palestinien, et pour la sécurité d’Israël.

Je ne rentre pas de plein fouet dans le débat politique en dehors de mon pays, mais en France, quand le débat s’engage, je ne suis pas avare de mes positions.

Des positions qui sont nuancées et qui ne sont d’ailleurs pas très éloignés de celle de notre président de la république qui a fait un merveilleux discours devant Shimon Peres, ou bien encore de celle du maire de Paris, Bertrand Delanoé qui a tenu le même discours. Je me revendique totalement de ce courant de pensée partagé par Shimon Peres.

L’existence et la sécurité d’Israël sont des éléments indiscutables. A partir de ce postulat, tout est envisageable. Mais sans ce postulat, aucune discussion ne peut être engagée.

Êtes-vous régulièrement amené à évoquer ce sujet dans votre entourage ?
Il n’y a pas un diner en ville que ce soit en France, en Allemagne ou aux Etats Unis, où cette minuscule partie du monde ne monopolise les attentions. On se demande parfois, si ce conflit n’existait pas, de quoi les gens pourraient bien parler …

Vous nous avez confié que vous souhaitiez voir des israéliens présents dans la salle le 26 mai prochain.
Oui j’aimerais en effet que les francophones qui me connaissent parviennent à convaincre leurs amis israéliens de les suivre ce soir là, afin que les israéliens soient de plus en plus nombreux lors des prochains concerts.

Justement quel regard portez-vous sur les israéliens ?
Ce sont des gens pragmatiques qui vont vite à l’essentiel parce que leur histoire les as poussés à une urgence, les as poussés à simplifier le plus possible, parfois un peu trop, en ne mettant pas les formes de communication…

Mais la culture israélienne est ainsi conçue. La langue va elle aussi à l’essentiel, poussée par une logique et un bon sens qui nous paraissent parfois abruptes. Mais une chose est sûre, les israéliens souhaitent voir leur Etat en paix, et d’ailleurs on aimerait bien voir ce que serait un Israël en paix, libéré de cette épée de Damoclès, cette chape de plomb qui pèse constamment sur chacun.

Les développements culturels et économiques seraient probablement exceptionnels. En attendant il est difficile de juger le comportement des israéliens sans vivre sur place et sans partager la peur des parents qui doivent emmener tous les matins leurs enfants en craignant le pire à l’arrêt de bus.

Vous venez à l’occasion du 6O e anniversaire d’Israël, quels sont les souvenirs marquants de cette histoire d’Israël qui s’est forgée devant nous ?
En regardant Israël j’ai véritablement la sensation de contempler un miracle. Cet Etat créé en 1948, avec ses étapes douloureuses et victorieuses font réfléchir. Je ne suis venu que 5 fois en tout dans ma vie en Israël et je ne connais probablement pas assez ce pays.

Mais l’une de mes plus grandes émotions fut certainement la présentation de ‘Un secret’ à Yad Vashem. Un moment très particulier qu’il m’est, encore maintenant, difficile de décrire.

Comptez-vous transmettre à vos enfants cet amour d’Israël ?
Avec toute la légèreté et l’ouverture possible, en tous les cas, j’ai été récemment heureux de voir mon fils de 4 ans et demi avec une bande dessinée racontant Pessah dans les mains.

Vous accompagneront-ils lors de votre prochain voyage ?
Il s sont encore trop jeunes pour apprécier. Je voudrais qu’ils viennent plus pour eux que pour moi et là, s’ils venaient ca serait pour moi et non pour eux.

Un mot sur ce concert ?
J’interpréterais mon répertoire habituel, ainsi que quelques chansons en hébreu, et notamment de Schlomo Artzi. D’ailleurs il se pourrait bien qu’il y ait une surprise à ce sujet. Ceux qui seront présents au concert, en sauront plus…

26 mai à 20h30 au Park de Raanana. Reservations et informations au 03 516 04 88 et www.hashigaon.com