Olivier Girault: «je prends le risque!»
15 mai 2008
Jean Ayissi AFP ¦ Le handballeur français Olivier Girault tire sur le but russe, le 23 mars 2008 à Paris
Encore joueur et déjà entraîneur, l’ailier de l’équipe de France vient d’être nommé à la tête de son équipe du Paris Handball. Olivier Girault, 35 ans, explique les raisons de cette reconversion expres.
Comment s’est passée votre nomination comme entraîneur du Paris Handball?
Entraîner le Paris Handball n’était pas du tout prévu. A la fin de cette saison, je devais prendre des responsabilités dans le club. Mais je m’imaginais plus dans le rôle d’un directeur sportif. Dans un premier temps après le départ de Thierry Anti, nous avons cherché à attirer un entraîneur expérimenté, mais le marché est saturé actuellement. La solution interne, avec moi en charge de l’équipe, s’est alors imposée.
Aviez-vous cette envie d’entraîner depuis longtemps?
Non, mais je prends le risque et j’assume les conséquences de ce choix. Je veux avant tout aider mon club. Je ne m’imagine pas comme l’entraîneur qui sait tout, mais plus comme un manager sportif avec du recul.
Vous ne craigniez pas le stress lié à ce métier d’entraîneur?
On ne dirait pas de l’extérieur, mais les joueurs stressent aussi. Il n’y a pas que les entraîneurs qui stressent avant un match. Mais je préfère aborder cette aventure avec décontraction. J’étais exigeant sur le terrain et je pense le rester dans ma nouvelle fonction. Après, ma vie ne se résume pas au handball, je m’y consacre à fond lors de mes heures de bureau, mais je ne veux pas être l’entraîneur obsédé par son sport.
Si l’équipe de France se qualifie pour les Jeux, comment allez-vous gérer la préparation d’avant-saison pendant votre absence?
Ce n’est pas encore établi. Avec mes présidents, Louis Nicollin et Jean-Claude Lemoult, nous réfléchissons à la question en ce moment. Il va falloir que je m’entoure de personnes compétentes qui puissent s’occuper de l’équipe en mon absence.
Propos recueillis par Alexandre Pedro
20Minutes.fr
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