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De Jérusalem à Rangoun

Par David Weizmann pour Guysen International News
                  95686172        Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur la visite du Président américain George W. Bush à Jérusalem. Une visite politique et historique, une visite aux enjeux multiples, une visite émouvante aussi. Israël et les Etats-Unis ont réaffirmé leur alliance forte, leurs valeurs commues, leur indéfectible amitié. A la manière des soldats de Tsahal qui prêtent serment, le Président américain a juré que Massada ne tomberait plus.

Organisée à l’initiative du Président Shimon Peres à l’occasion des célébrations du 60ème anniversaire de l’indépendance d’Israël, la Conférence des Présidents a accueilli cette semaine à Jérusalem des chefs d’Etat du monde entier, des hommes qui ont changé le monde, comme Michail Gorbatchev, ceux qui le pensent ou le transforment grâce à l’innovation et le changement. 3500 invités ont été rassemblés pour « faire face à demain », préparer l’avenir, parler de paix et d’échange. Elie Wiesel, Maurice Lévy, Dominique Strauss-Kahn, Tony Blair, et George Bush ont apporté leur contribution à l’un des plus prestigieux rassemblements jamais organisés en Israël.

Les discours et les gestes du Président américain à l’occasion de sa deuxième visite en Israël en quatre mois seulement, ont tous été retransmis et commentés en direct sur Guysen TV.
La fidélité à Israël est intacte. "La population d'Israël n'est peut-être que d'un peu plus de 7 millions. Mais quand vous faites face à la terreur et au mal, vous êtes 307 millions parce que l'Amérique est à vos côtés" a affirmé George Bush dans son discours à la Knesset jeudi 15 mai. Il a également affirmé que laisser l'Iran se doter de l'arme atomique serait une "trahison impardonnable des générations futures". Bush devait également dénoncer la vision du monde du Hamas palestinien, du Hezbollah libanais et d'Al-Qaida ainsi que celle du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui, "rêve de ramener le Proche-Orient au Moyen Age et appelle à rayer Israël de la carte".
Il a rappelé les mérites de la démocratie, qui reste le premier rempart contre le terrorisme.

Tandis que George Bush vantait les « valeurs » d’Israël, la violence n’a pas cessé. Parmi les dizaines de tirs de Qassam, un missile iranien de type « Grad » a été tiré depuis la bande de Gaza. Il est tombé sur un centre commercial de la ville d’Asquelon, faisant quatorze blessés dont plusieurs enfants, dans un état grave. Les progrès du Hamas en matière de terrorisme ne cessent d’inquiéter les Israéliens. Des experts annoncent que des missiles pourraient toucher la ville de Beer Sheva d’ici deux ans.

La paix tant voulue par George Bush, d’ici la fin de son mandat, serait aujourd’hui selon les termes de la Secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice devenue « improbable ». Le Hamas et les menaces terroristes de l’Iran et d’un Liban au bord d’une guerre civile que cherche à provoquer le Hezbollah, la paix n’est pas réalisable, même si l’idée de la paix ne doit jamais être compromise.

Au cours de la session inaugurale de la Conférence des Présidents, mardi 13 mai, Jacques Attali prononça cette formule, « la disparition d’Israël serait le retour de la barbarie ».

A-t-elle jamais cessé, depuis 1948 ?

Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit, Eldad Reguev et Ehoud Goldwasser, pris en otage par le Hamas et le Hezbollah depuis 692 jours.
Sur les murs du Palais des Nations qui a accueilli la Conférence des Présidents, il ne manquait que leurs photos, leurs noms, qui témoignent que la barbarie existe.

Mercredi 14 mai, alors que George et Laura Bush descendaient la passerelle d’Air Force One, les équipes de secours de Sauveteurs Sans Frontières, embarquaient à l’aéroport Ben Gourion, munies d’une tonne et demie de matériel médical destiné à sauver des vies humaines en Birmanie.

Vendredi 16 mai, Guy Senbel, Arié Lévy et des équipes de secouristes et de médecins, seront un peu d'Israël en terre birmane. Comme ils l’ont fait au Sri Lanka après le Tsunami, comme ils l’ont fait à La Nouvelle Orléans, demain, dans la misère et la désolation, les membres de l’association franco-israélienne « Sauveteurs Sans Frontières » tenteront de sauver au moins une vie, pour essayer, encore une fois, de sauver l’Humanité.

60 ans d’Israël : notre devoir d’espoir!


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Shlomi et Ronit Elkabetz.

Le Figaro

Brève rencontre avec… Shlomi et Ronit Elkabetz

SEMAINE DE LA CRITIQUE
Frère et sœur, les réalisateurs israéliens présentent aujourd’hui en ouverture Les Sept Jours.

Paru le 15.05.2008, par Dominique Borde

En Israël, pendant la guerre du Golfe, toute une famille pleure la disparition d’un des siens, et, selon la tradition, reste enfermée pendant sept jours dans la maison du défunt. C’est cette situation incongrue qui a servi de prétexte au dernier film de Ronit Elkabetz, qui a retrouvé après Prendre femme son frère Shlomi comme co-réalisateur. « J’ai voulu regarder de près les valeurs familiales et le prix qu’il faut payer », souligne la belle Ronit, récemment remarquée dans La Visite de la fanfare. Elle s’est donné le rôle de Vivianne, une femme libérée qui attend son divorce depuis trois ans et ose braver la loi des hommes.

« C’est un moment de crise »

« En Israël, les démarches sont très compliquées. Il y a bien 100 000 femmes qui attendent leur divorce. Les tribunaux, conduits par des hommes pour des hommes, se moquent de la condition de la femme. C’est typiquement judaïque ! La notion religieuse perd l’individu », note encore l’actrice-réalisatrice. Avec son frère, elle a travaillé quinze heures par jour pour raconter cette histoire, « un rêve commun à chacun de nous », dit-elle. Une façon aussi de montrer dans des plans fixes et de longs plans-séquences les déchirements ou les simples froissements de cette famille dont les sentiments s’exacerbent au fil des jours.

« J’ai voulu tout montrer en évitant toute manipulation cinématographique. Montrer l’enfermement de ce huis clos prolongé qui supprime tout espace intime. C’est un moment très fort, que j’ai vécu à la mort de mon grand-père. C’est à la fois douloureux et risible. Finalement, à force de pleurer pour tout le monde, chacun pleure pour soi-même. C’est un moment de crise. » Et, de cette crise, elle a fait le théâtre réaliste des traditions à la fois nécessaires et parfois aberrantes.


Accueil dans les écoles en grève: Sarkozy annonce projet de loi avant l'été!

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© Eric Feferberg
Le Président Nicolas Sarkozy lors de son discours le 15 mai 2008 à  l'Elysée




Un projet de loi instaurant un "droit à  l'accueil" dans le primaire en cas de grève et une déclaration préalable des enseignants grévistes sera déposé "avant l'été", a annoncé jeudi Nicolas Sarkozy au soir d'un mouvement national dans la fonction publique, et notamment l'éducation.

"J'ai demandé au gouvernement de déposer avant l'été un projet de loi qui instituera un droit à  l'accueil des enfants inscrits dans nos écoles", a dit le président de la République dans une déclaration à  la presse retransmise en direct et annoncée seulement deux heures avant.

Au soir d'une journée de grève et de manifestations bien suivie dans la l'éducation, il a précisé: "le projet que je demande au gouvernement prévoira qu'en cas de grève, les professeurs grévistes se feront connaître 48 heures à  l'avance".

"Le projet prévoira également que les communes devront proposer des solutions d'accueil", a encore assuré le président, en expliquant que "la charge financière (de cet accueil) sera assurée par l'Etat".

"C'est l'Etat, en charge du service public d'Education nationale qui assurera le remboursement des frais engagés par les communes qui devront assurer un service d'accueil les jours de grève", a-t-il analysé.

M. Sarkozy a souhaité que, "même en cas de grève, les enfants soient accueillis dans les écoles et que les parents qui le souhaitent puissent exercer leur droit légitime au travail".

"Je respecte le droit de grève, c'est une liberté fondamentale et garantie par la Constitution (...), le droit au travail, pour les familles qui n'ont les moyens de faire garder leurs enfants les jours de grève, ce droit aussi doit être garanti", a-t-il estimé.

Evoquant le service minimum d'accueil (SMA) expérimenté jeudi pour la deuxième fois par le gouvernement, Nicolas Sarkozy a estimé devant la presse, à  l'issue de sa déclaration, qu'il ne pouvait pas reposer "sur le bon vouloir des maires dans les communes".

Ce SMA consiste à  rémunérer des agents municipaux pour qu'ils gardent les enfants les jours de grève, grâce aux retenues sur les salaires des grévistes.

2.837 des 22.500 communes accueillant au moins une école ont signé des conventions pour organiser ce dispositif, qui se heurte à  l'opposition des syndicats, ainsi que de nombreux élus de gauche, mais pas seulement.

Le soir du 24 janvier, première journée d'expérimentation du SMA, M. Darcos avait annoncé qu'il allait chercher un "accord" avec les organisations syndicales sur le service minimum à  l'école, et prévenu que, sans accord "dans les deux mois", il passerait "par la loi".

Selon les syndicats, aucune discussion n'a été engagée depuis.

Nicolas Sarkozy a indiqué jeudi soir que la décision de présenter un projet de loi sur le droit à  l'accueil avait été prise "ce matin (jeudi) avec le Premier ministre".

Selon un membre du gouvernement, lors du conseil des ministres mercredi, le président avait rendu hommage à  le fermeté de Xavier Darcos sur cette question. "C'est très bien d'avoir lancé le débat sur le service minimum. Ce débat a permis de faire passer au second plan la grève en elle-même. C'est ça faire de la politique !", avait-il lancé en substance.


Bush fête les 60 ans d'Israël, les Palestiniens marquent leur "catastrophe"

George W. Bush (D) écoute le premier ministre israélien Ehud Olmet à la Knesset, le 15 mai 2008 à Jérusalem

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Un blessé israélien est évacué par hélicoptère après le tir d'une roquette palestinienne le 14 mai 2008 à Ashkelon
Interventions de George W. Bush et Ehud Olmert à Jérusalem. (durée: 59s)

Mandel Ngan AFP ¦ George W. Bush (D) écoute le premier ministre israélien Ehud Olmet à la Knesset, le 15 mai 2008 à Jérusalem

Israël et le président américain George W. Bush ont célébré ensemble jeudi les 60 ans de l'Etat israélien et leur alliance "inaltérable" face aux extrémistes et à l'Iran, tandis que les Palestiniens ont commémoré leur "catastrophe" dans la protestation et le deuil.

"L'alliance entre nos gouvernements est inaltérable", a déclaré M. Bush qui aura attendu plus de sept ans pour prononcer son premier discours devant le parlement israélien à Jérusalem.

Il a mis en parallèle le nazisme et la vision du monde des organisations anti-israéliennes ou antisémites du Hamas palestinien, du Hezbollah libanais, d'Al-Qaïda et du président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui "rêve de ramener le Proche-Orient au Moyen Âge et qui appelle à rayer Israël de la carte".

"La population d'Israël n'est peut-être que d'un peu plus de 7 millions. Mais quand vous faites face à la terreur et au mal, vous êtes 307 millions parce que l'Amérique est à vos côtés", a ajouté M. Bush, acclamé quand il a souhaité en hébreu à Israël une "joyeuse journée de l'indépendance".

Permettre à l'Iran, "le premier soutien mondial du terrorisme, d'entrer en possession de l'arme la plus mortelle au monde, reviendrait à trahir les futures générations de manière impardonnable", a-t-il dit.

Au même moment, des milliers de Palestiniens manifestaient en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza pour commémorer la "Nakba", la "catastrophe" qu'a été pour eux la création d'Israël en 1948 sur trois quarts de la Palestine historique.

En Cisjordanie, où de nombreux Palestiniens portaient des tee-shirts noirs avec l'inscription "1948, 60 ans de Nakba", les passants et les automobilistes se sont immobilisés à midi pour observer une minute de silence; 21.915 ballons noirs ont être lâchés, autant que le nombre des jours passés depuis la création d'Israël.

"Soixante ans sont passés depuis la Nakba de notre peuple, lorsque des centaines de milliers de Palestiniens ont été déracinés de leur patrie, leurs maisons et leurs terres, et poussés à l'exode aux quatre coins du monde. Aujourd'hui, ils sont des millions", a déclaré dans un discours radiodiffusé le président palestinien Mahmoud Abbas, pourtant un des acteurs majeurs des négociations en cours avec les Israéliens pour un accord de paix.

Au moment où M. Bush effectuait sa deuxième visite en quatre mois dans la région, les chances d'atteindre l'objectif fixé de parvenir à un accord substantiel avant fin 2008 paraissent de plus en plus minces.

La veille, alors qu'il parlait "d'espoir" et "d'optimisme", une roquette tirée de la bande de Gaza s'abattait à Ashkelon (sud d'Israël), faisant 14 blessés.

Plusieurs ministres israéliens ont prôné ensuite de "briser" le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, par une opération d'envergure dans le territoire palestinien.

Devant la Knesset, M. Bush n'a évoqué que de manière très générale et prophétique l'effort de paix en envisageant à quoi ressemblerait la région au 120e anniversaire d'Israël: "Les Palestiniens auront la patrie dont ils rêvent et qu'ils méritent depuis longtemps, un Etat démocratique qui sera gouverné par la loi, respectera les droits de l'Homme et rejettera le terrorisme".

Et s'il a rappelé les "siècles de souffrances et de sacrifices" qui ont passé avant que le "rêve" d'un Etat israélien se réalise, il n'a pas mentionné les épreuves subies par les Palestiniens, comme la Maison Blanche en avait laissé entrevoir la possibilité.

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, autre acteur primordial des tractations, s'est, lui, dit convaincu qu'Israéliens et Palestiniens s'entendraient et que l'accord serait entériné par la Knesset et approuvé par "la vaste majorité de la population israélienne", provoquant des remous dans la chambre, sous le regard amusé de M. Bush.

Et deux députés d'un part représentant les colons ont quitté la salle pour signifier leur réprobation.

M. Bush, qui achève vendredi sa visite de trois jours en Israël, se rend ensuite en Arabie saoudite puis en Egypte.

20Minutes.fr avec AFP


Eva Longoria: «Je ne pourrais plus supporter d’être célibataire!»

Eva Longoria sur les marches du Festival de Cannes 2008

    Reuters ¦ Eva Longoria sur les marches du Festival de Cannes 2008

5 minutes top chrono. C’est la durée des interviews qu’Eva Longoria, la Gabrielle Solis de «Desperate Housewives», accorde aux journalistes à Cannes. Pas une seconde de plus. Deux de ses agents se chargent d’ailleurs de chronométrer la rencontre. Pas facile, dans ces conditions, d’aller au-delà du bonjour/au revoir, surtout quand, 50 minutes avant l’interview, l’attachée de presse appelle en catastrophe pour avancer l’heure de la rencontre à… tout de suite maintenant. Sachant que le lieu du rendez-vous, la plus grande suite de l’hôtel Martinez, est à un petit kilomètre de l’endroit où l’on se trouve au moment du coup de fil, ce n’est pas gagné, à moins d’un sprint. Et en jupe droite et talons, le défi est de taille.

Résultat: arrivée en nage et le souffle coupé auprès de la belle, poudrée à la perfection – elle est ambassadrice de L’Oréal – et habillée d’une robe bustier rose pastel. Qu’importe ses talons aiguilles, Eva Longoria se pelotonne sur son fauteuil, les chaussures sur le tissu, et rit très fort à tout bout de phrase. Interview éclair.

Vous mesurez moins d’1,60 m. Etre petite, ça change quoi?
Je trouve ça super d’être petite. Ma taille a plein d’avantages. J’ai davantage de place dans les avions et puis, avec les hommes, c’est plus facile. Ils préfèrent prendre soin des filles de petit gabarit plutôt que de grandes gigues, car ils ont l’impression de pouvoir les protéger (rires).

Vous soutenez Hillary Clinton pour l’élection présidentielle américaine. Sean Penn a déclaré être assez féru de Barack Obama. Les stars du cinéma et de la télé américaines sont-elles forcément démocrates?
Non. Des acteurs comme Bruce Willis ou Sylvester Stallone sont républicains. Mais moi, je suis originaire de la communauté hispanique, qui vote traditionnellement démocrate.

Si Hillary Clinton ne passe pas, serez-vous déçue?
Non, j’adore aussi Obama. Clinton ou Obama sont deux bons choix. Tout sauf John McCain de toute façon!

Au fait, félicitations pour votre mariage avec Tony Parker. Quelle différence cela fait d’avoir la bague au doigt?
Je détesterais être encore célibataire. Beaucoup de mes amies le sont encore et je n’imagine pas endurer ce qu’elles ont supporté. Rien que l’idée me donne la nausée. J’ai de la chance, je n’ai pas plus besoin de tenter d’avoir des «dates» (rires).

Mais quelle différence cela fait-il, avec votre amoureux, entre être mariés et être ensemble simplement?
Pour moi, c’est mille fois mieux d’être mariée. Parce que je peux vraiment construire mon avenir avec Tony, qu’il s’agisse de maison, d’enfant ou d’organiser des activités ensemble. Quand vous êtes seule, ou que vous en êtes encore au stade du flirt, vous ne savez jamais où la relation va vous mener. Vous ne pouvez pas planifier et vos choix de carrière se font souvent en dehors des considérations de couple.

Comment faites-vous avec l’agenda de votre mari, qui joue les play-offs de la NBA et ne sait pas encore s’il va aller en finale ou pas?

En ce moment, c’est dur. Ce soir, il joue. S’il gagne, super. S’il perd, on est en vacances. Tant qu’on ne sait pas ce qu’il va advenir de la NBA, on ne peut pas prendre de billets d’avion ni organiser de vacances.

On vous voit quelques fois avec Victoria Beckham. Que faites-vous ensemble?
On se voit beaucoup en ce moment, la plupart du temps chez elle avec ses enfants. Ils sont tellement marrants. On fait du shopping, on va voir David (Beckham, ndlr) jouer, et on va au restaurant. La dernière fois, j’ai d’ailleurs emmené Victoria dîner dans le nouveau restaurant que j’ai ouvert à Los Angeles.


Recueilli par AA (avec James Swandick)
20Minutes.fr


Le Festival Cinégauchiste de Cacannes!

                       Img_4772 Le gauchisme de salon est bel et bien présent au 61e Festival de Cacannes. En effet, le président du jury, l'acteur et réalisateur de gauche américain Sean Penn, a notamment déclaré à la presse que la politique de George W. Bush est faite de stupidité, qu’il n'y a aucune difficulté à être en opposition avec la politique suivie par Bush et que c'est même honteux d'appliquer le nom de politique à l’action du président américain. Le ton est donné. Nous voici en plein délire politically correct américanogauchiste.

Le président gauchiste du jury du Festival, Mister Penn, toujours dans sa déclaration à la presse, a en outre posé les conditions idéologiques requises pour décrocher la Palme d’Or de la pensée unique actuellement en vigueur à Cacannes : « Quel que soit notre choix pour la Palme d'or, il y a une chose sur laquelle nous sommes tous d'accord, je pense (ndlr : il pense), c'est que nous devrons être certains que le cinéaste concerné est tout à fait conscient du monde dans lequel il vit ». Autrement dit ne seront primés que les films de propagande considérant que la politique de George W. Bush est faite de stupidité car chez les Penn et Consorts c’est cela être tout à fait conscient du monde dans lequel on vit.

Le Festival a inauguré son happening révolutionnaire avec The Third Wave, un film racontant le trip humanitaire de routards partis au Sri Lanka suite au terrible tsunami. Sean Penn donne le ton : « J'avais vu ce film il y a six mois et j'ai jugé que c'était un film très important, compte tenu de l'état actuel du monde ». Voilà. Le maître à parlé. Pour mémoire, Sean Penn est un reliquat de la non-culture américaine des années 1960. C’était au millénaire passé chez les gosses de riches.

Pour que le retour dans son passé soit parfait, le vieux militant Sean Penn a intronisé la soirée d’ouverture du Festival avec un autre ancien, Richie Havens, qui a ainsi chanté sur scène à Cacannes son Freedom, comme il l’avait déjà fait au festival poubelle de Woodstock en 1969. Cette année, Cacannes c’est l’auberge de jeunesse. Il ne manque que la schnouf. Sean Penn a atteint le sommet du Nirvana cérébral en affirmant, en toute modestie, que le récent tremblement de terre en Chine allait influencer son jugement sur presque tous les films présentés au Festival.

« De même pour ce qui se passe en Birmanie. Ces choses qui arrivent sont une partie des émotions et de la vie que nous partageons tous, cela nous rend plus âpres » a encore déclaré pompeusement le gourou du jury du Festival. Pas de doute, à Cacannes, ce sont bien les émotions gauchomondaines de quelques chnoques et chnoquesses nostalgiques et friqués qui vont juger et condamner la qualité du cinéma. Et qui vont ainsi juger et condamner la qualité du monde. En toute simplicité bien sûr. Je propose que l’année prochaine le Festival se tienne à Beyrouth ou à Sderot. Et que le jury soir présidé par Guy Milliere.