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Shlomi et Ronit Elkabetz.

Le Figaro

Brève rencontre avec… Shlomi et Ronit Elkabetz

SEMAINE DE LA CRITIQUE
Frère et sœur, les réalisateurs israéliens présentent aujourd’hui en ouverture Les Sept Jours.

Paru le 15.05.2008, par Dominique Borde

En Israël, pendant la guerre du Golfe, toute une famille pleure la disparition d’un des siens, et, selon la tradition, reste enfermée pendant sept jours dans la maison du défunt. C’est cette situation incongrue qui a servi de prétexte au dernier film de Ronit Elkabetz, qui a retrouvé après Prendre femme son frère Shlomi comme co-réalisateur. « J’ai voulu regarder de près les valeurs familiales et le prix qu’il faut payer », souligne la belle Ronit, récemment remarquée dans La Visite de la fanfare. Elle s’est donné le rôle de Vivianne, une femme libérée qui attend son divorce depuis trois ans et ose braver la loi des hommes.

« C’est un moment de crise »

« En Israël, les démarches sont très compliquées. Il y a bien 100 000 femmes qui attendent leur divorce. Les tribunaux, conduits par des hommes pour des hommes, se moquent de la condition de la femme. C’est typiquement judaïque ! La notion religieuse perd l’individu », note encore l’actrice-réalisatrice. Avec son frère, elle a travaillé quinze heures par jour pour raconter cette histoire, « un rêve commun à chacun de nous », dit-elle. Une façon aussi de montrer dans des plans fixes et de longs plans-séquences les déchirements ou les simples froissements de cette famille dont les sentiments s’exacerbent au fil des jours.

« J’ai voulu tout montrer en évitant toute manipulation cinématographique. Montrer l’enfermement de ce huis clos prolongé qui supprime tout espace intime. C’est un moment très fort, que j’ai vécu à la mort de mon grand-père. C’est à la fois douloureux et risible. Finalement, à force de pleurer pour tout le monde, chacun pleure pour soi-même. C’est un moment de crise. » Et, de cette crise, elle a fait le théâtre réaliste des traditions à la fois nécessaires et parfois aberrantes.

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