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Le Comte de Paris

                            Portrait20comte20de20paris                        Le Prince Henri de France est né le 14 juin 1933 en Belgique, au Manoir d’Anjou près de Bruxelles.

A partir de1886, jusqu'en 1950, le Chef de la Maison de France et son fils aîné ont été frappés par la « Loi d’Exil ». De ce fait, la Famille Royale de France a dû vivre hors de France. Le premier Comte de Paris (dès 1886) et sa Famille vécurent en Angleterre, puis le grand-père du Prince, le Duc de Guise, ayant quitté le Maroc, s’installe en Belgique. En 1939, feu le Comte de Paris envoie sa Famille au Brésil chez les parents de la Comtesse de Paris, les Orléans Bragance, issus de la dernière Impératrice du Brésil, Dona Isabel. La Famille séjourne de 1940 à 1943 au Maroc, à Rabat et à Larache.

En 1943, feu le Comte de Paris est interdit de séjour au Maroc par les autorités anglo-saxonnes. Force lui est donc de s’installer à Pampelune, en Espagne, où la Famille réside jusqu’en 1946, puis au Portugal, à Sintra.

En 1947, par décret spécial du Président Vincent Auriol, et à titre personnel, le jeune Prince Henri est autorisé à séjourner sur le territoire français pour faire ses études à Bordeaux.

La Loi d’Exil est abolie en 1950 grâce à l’intervention et à la persévérance du député, Monsieur Hutin Desgrée.

En 1953, le Prince Henri s’installe à Paris et poursuit durant quatre ans ses études en Sciences Politiques. Jacques Chirac, préparant l’ENA, fut l’un de ses répétiteurs.

Le 5 juillet 1957, à Dreux, le Prince Henri est marié à la Duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg, dont il se séparera en 1974. Le Général de Gaulle félicite feu le Comte de Paris pour ce mariage qui préfigure sa propre vision du rapprochement franco-allemand.

Quelques mois après, le Prince s’engage dans la guerre d’Algérie. Il est décoré pour faits d’armes à Aïn-Mlila. Puis il signe un contrat avec l’armée pour y faire carrière.

Convoqué à Paris par le Général de Gaulle en 1959, le Prince Henri est Chargé de Mission au Secrétariat Général de la Défense Nationale. Il rencontre régulièrement le Chef de l’Etat, soit dans le cadre de ses missions, soit au cours de chasses à Rambouillet ou Marly. Il intervient également comme estafette entre le Général de Gaulle et feu le Comte de Paris.

En 1960, près de Tizi Ouzou, son frère cadet, le Prince François, est tué dans une embuscade. Après les accords d’Evian, en 1962, accords mettant fin à l’intervention armée de la France en Algérie, le Prince est affecté au 4ème Hussard en Allemagne. Par deux fois, il est détaché avec son peloton auprès du 11ème Cavalerie US à Passaü, sur la frontière tchécoslovaque. De 1963 à 1968, le Prince Henri est officier instructeur à la Légion Etrangère (1er REC), à laquelle il demeure très attaché. Au retour définitif des régiments français de Mers El-Kébir, le Prince quitte l’armée, non sans y laisser de nombreux amis. Il est d’ailleurs régulièrement convié à la grande fête de Camerone, fête de la Légion.

La séparation du Prince et de la Duchesse de Wurtemberg crée une tension sérieuse avec sa Famille, laquelle génère des retombées momentanément difficiles. A partir de 1974, le Prince change d’orientation. Il quitte la fonction publique et décide de s’intéresser aux PME-PMI désireuses d’exporter. Il participe dans ce cadre à une mission économique en Argentine qui permet notamment à la société William Saurin d’implanter une usine clé en main en Terre de Feu.

En 1981, le Prince Henri lance une association Loi 1901, le « Centre d’Etudes et de Recherches sur la France Contemporaine » (C.E.R.F.C.) qu’il transforme en 1999 en « Institut de la Maison Royale de France » (IMRF). Cette association a pour but principal de réunir des personnes de toutes sensibilités, de toutes situations, de toutes confessions, dans une volonté de tolérance de l’expérience d’autrui et dans le respect de l’identité de chacun.

Il se remarie à Bordeaux en 1984 avec Micaela Cousino Quinones de Leon, fille de la Marquise de San Carlos, Grande d’Espagne, et de Luis Maximiliano Cousino, descendant des pionniers qui fondèrent le Chili.

Dans le cadre de ses activités au sein de son association, le Prince et son épouse se déplacent partout en France. Ces voyages d’études sont organisés bénévolement par les bureaux de province de l’IMRF. Rencontres avec les Français, visites aux agriculteurs, aux ouvriers et leurs cadres dirigeants, aux artisans et commerçants, qui donnent lieu parfois à des colloques ou conférences, réception des maires de toutes tendances, de toutes sensibilités.


La Comtesse de Paris

                              Comtesse20de20paris20ok                                         La princesse est née le 30 avril 1938 à Vichy, France, d’Antonia Quinones de Leon, Marquise de San Carlos, Grande d’Espagne, et de Luis-Maximiliano Cousiño, héritier d’une des plus puissantes familles de pionniers fondateurs du Chili.

Les origines de la Princesse de Joinville par sa mère remontent à Pedro Alvarez de Quiñones, premier détenteur du nom et petit-fils du roi wisigoth Fruela II de Leon (910-924). Parmi ses ancêtres, relevons Aliénor d’Aquitaine, dont la petite-fille Bérangère épousa le fils du roi de Leon alors que sa sœur Blanche, dite de Castille, devint la mère du roi de France, Saint-Louis.

Peu à peu, par le jeu des alliances et par celui, progressif, des allégeances, les différents royaumes qui composent la péninsule ibérique se trouveront réunis sous la houlette des rois de Castille et Aragon. La Leon ne fera pas exception et on rencontrera désormais des Quiñones devenus des Quiñones de Leon aux plus hautes charges du royaume : le Grand Maître de l’Ordre de Calatrava en 1224, le connétable Comte de Luna, un Quiñones vice-roi du Pérou, le Cardinal Quiñones, cousin de Charles-Quint. Plus proche dans le temps, un Quiñones, Gouverneur de Franche-Comté, négocia au nom de son suzerain, le roi d’Espagne, la remise de cette province au roi Louis XIV.

Etre l’ambassadeur de son pays et de son roi devint progressivement une tradition pour cette famille. Avant la dernière guerre mondiale, on trouve deux personnalités bien connues. Le Marquis d’Alcedo, grand-père de la Princesse, ambassadeur à Berlin puis à Rome, et José Quiñones de Leon, grand-oncle de la Princesse, ami intime du roi Alfonse XIII, et son ambassadeur à Paris durant plus de trente ans. On lui doit l’actuelle ambassade d’Espagne avenue George-V qu’il acheta de ses deniers et décora, entre autres, avec des œuvres du peintre Goya.

L’épouse du Marquis d’Alcedo descend de la dynastie bostonienne des Bourne-Thorndyke, dont l’ancêtre débarqua du bateau qui suivit le Mayflower.

Un des ancêtres de la Marquise d’Alcedo participa activement à la guerre d’indépendance, coulant de nombreux navires anglais. Au cours de cette guerre, deux de ses cousins périrent. Devenu riche et respecté, ami de George Washington, il devint un des membres du premier Sénat américain. Lors de l’un de ces voyages en Europe, il acquiert à Berlin une carte géographique tracée en l’an 800 par les Turcs et la donne à l’Université de Harvard.

Originaire de Galicie ou du Portugal, la famille Cousiño remonte au XIVème siècle. Elle entre dans l’histoire du Chili avec Mathias Cousino qui fonda la fortune de cette dynastie. Propriétaire de la plus grande partie des mines d’argent, de cuivre et de soufre du pays, ses possessions débordent sur la Bolivie et l’Argentine.

Les fortunes diverses de ses successeurs, quelques extravagances, mais surtout le « crack » de 1929 de Wall Street, sonnèrent le début du déclin de ces latifundistes chiliens qui avaient tout misé sur le grand frère du Nord.

Et pourtant, quelques années plus tard, soit par attachement à son Chili, ou encore poussée par cet esprit de pionnier dominateur et entreprenant, Maria-Luisa Cebierre-Cousiño, mère de Luis-Maximiliano, décide d’établir la suprématie de son petit port de pêche de Quinteros, avec ses 17 kilomètres de sable fin sur le Pacifique, au détriment des florissantes installations portuaires de Valparaiso. Elle fait construire, à ses frais, un immense môle et une ligne de chemin de fer reliant Santiago à Quinteros. Sa mort prématurée ne lui permet pas de réaliser son rêve. Mais le gouvernement chilien n’aura plus qu’à ajouter quelques rails manquants pour relier le port de pêche à Valparaiso.

La mère de la Princesse Micaela rentre en France juste avant la guerre. C’est pourquoi la Princesse est élevée principalement en France. Elle fait ses études en France, en Angleterre et les poursuit à Rome, puis à Paris, à la Sorbonne.

En 1961, la Princesse se marie civilement. De cette brève union est né un fils.

Passionnée de littérature, d’histoire et d’art, la Princesse fait carrière à la radio en France, puis dans une grande agence de presse, un puissant groupe de publicité à Madrid et dans l’édition à Paris.

En 1978, Elle est Chargée de Mission au Cabinet du Ministre du Budget. La Princesse est Responsable de la Communication du Ministre ainsi que de celle des hauts directeurs du Ministère : législation fiscale européenne, douane, DGI. Sa mission prendra fin en mai 1981, lors du changement de Président de la République.


Foot - L1 - PSG - Les confidences de Tahar

Le président du Paris Saint-Germain, Simon Tahar, a accepté de parler alors que l'avenir du club de la capitale est rempli d'incertitudes. Le PSG joue son maintien en L1 samedi contre Sochaux (20h45) et tout est à reconstruire après deux saisons calamiteuses. Simon Tahar, qui évoque également son futur, assure qu'il est partant pour rester aux commandes du club. Entretien.

« Simon Tahar , comment vivez-vous cette période difficile du club ?
Je savais pertinemment que la mission qui m'a été donnée était difficile, incertaine et compliquée. Je ne suis donc pas surpris par ces difficultés. On a quand même avancé de façon significative dans beaucoup de domaines. Aujourd'hui, on est quand même en droit d'espérer raisonnablement une sortie bénéfique. Alors, je vis cette situation conscient des difficultés et je la vis avec beaucoup de tension.

En cas de maintien en Ligue 1, pensez-vous que l'actionnaire majoritaire, à savoir Colony Capital, mettra les moyens financiers nécessaires pour bâtir une équipe solide ?
Je crois qu'on n'a pas besoin de leur dire !! Il suffit de voir ce qui s'est passé.

Serez-vous toujours le président du PSG ?
Je suis arrivé alors que le club était dans un état de crise absolu. L'actionnaire a pensé que j'avais les compétences pour reprendre la barre. Cela ne dépend pas de moi mais je serai capable de diriger ce club si c'est le cas avec les mêmes compétences ! Quelque soit le président, il faudra tirer les leçons de ces deux dernières saisons. Il faudra un véritable projet pour atteindre un objectif : être dans les trois premiers du championnat et l'être durablement. Moi, j'ai cette vision en tout cas.

La presse a fait état cette semaine de dossiers étudiés par Colony Capital, des personnalités qui seraient susceptibles d'arriver au club comme Jean Todt et José Mourinho. Qu'en est-il et avez-vous été mis au courant ?
Ce sont surtout des dossiers de presse et pas des dossiers de reprise !! Tout cela, c'est du vent, la seule vérité, c'est l'actionnaire qui la détient.

Vous organisez le dernier déplacement de la saison à Sochaux. Craignez-vous des débordements en cas de relégation ?
S'il y a des personnes qui veulent se manifester, c'est aux forces de l'ordre d'agir. C'est ce qui s'est passé à Amiens. Le club a fait ce qu'il devait faire, aucune vente à Sochaux, des conditions rigoureuses de sécurité ont été appliquées, s'il y a des problèmes, ça relève des pouvoirs publics.

Comment sont vos rapports avec la ligue de football après l'exclusion du PSG de la Coupe de la Ligue la saison prochaine ?
J'avais prévenu Frédéric Thiriez (le président de la LFP) que je faisais une conférence de presse et il a compris ma démarche. Il s'inscrit dans cette neutralité qui est une situation assez baroque d'ailleurs. Cette interdiction est injustice absolue et nous sommes toujours dans cette réflexion d'une action en diffamation pour les propos rapportés dans la décision (de la commission de discipline). Le fait de nous accuser d'avoir commis un délit prémédité, ce sont des propos mensongers (allusion à la banderole).

Si le PSG se sauvait et remportait la finale de la coupe de France contre Lyon, comment qualifieriez-vous cette saison ?
Paradoxale ! On aura réussi un triplé, car se sauver c'est comme une victoire. Mais il y aura un goût d'amertume et d'insatisfaction par rapport à toute la saison. »

Propos recueillis par Christophe MICHEL, au Parc des Princes.

l'Equipe.fr


Le pasteur américain qui veut évangéliser le 9-3!

Enfant d’un « adultère », ancien Marine, Lesly Joseph a installé son église évangélique dans un vieux PMU de Pantin. La prière a remplacé le « vice ». Interview.

Qui était Lesly Joseph avant de devenir pasteur ? Je suis originaire de New-York, de la région de Brooklyn. Quand mon père a pris sa retraite, nous sommes allés nous installer à Miami en Floride. C’est là-bas que j’ai passé une partie de mon adolescence. Mon père était déjà marié, avec deux enfants, lorsqu’il rencontré ma mère. Ma mère est tombée enceinte de moi. Je suis donc né d’une relation extraconjugale. Mon père m’a pris et m’a élevé. Donc je ne connais pas vraiment ma mère. J’ai été longtemps l’enfant qui rappelait l’adultère de mon père, ce n’était pas très rose. Au Noël de mes 16 ans, j’ai été invité dans une église protestante pour un repas. Mon père était catholique et franc-maçon, pour ma part je ne savais pas vraiment à quelle religion j’appartenais. Au lendemain de cette fête, mon père m’a interdit de retourner dans cette église évangélique. Mais j’y suis quand même retourné. Mon père m’a mis à la porte, il m’avait prévenu. Une dame de l’église m’a recueilli. Après mes études secondaires, j’ai obtenu une bourse pour aller en fac de médecine. Mais j’étais encore mineur, il fallait donc la signature de mon père. Il a refusé. J’ai donc abandonné ce projet. Peu après, je me suis engagé chez les Marines. J’ai beaucoup voyagé, notamment au Japon. Et c’est là-bas que j’ai retrouvé la foi. Et c’est là que j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière militaire.

Du militaire au pasteur, que s’est-il passé ?

J’avais tout pour moi : l’argent, la carrière militaire toute tracée, les voyages. Mais la foi est ce qui me manquait. Elle est passée au-dessus de tout. Je suis retournée aux Etats-Unis. Je me suis inscrit dans une fac de théologie, à Washington. Quatre ans plus tard, ma maîtrise en poche, je suis devenu pasteur assistant dans une grande église qui accueillait 3000 personnes. Tout se passait bien, j’avais une belle vie.

Pourquoi la France ?

Je me le demande encore aujourd’hui ! En fait, un jour, alors que je priais, je me suis vu en France. Je connaissais déjà la France puisque j’ai eu l’occasion d’y venir à l’âge six ans, chez ma mère, qui y vit. Après mûres réflexions, j’ai décidé de tout lâcher de ma vie aux Etats-Unis et de venir en France, en 1998. J’ai commencé à organiser des petites réunions dans une cave qu’une personne avait accepté de me prêter, Porte de Clignancourt. Ensuite, j’ai trouvé un local à louer à Saint-Ouen. Les fidèles se sont multipliés, il n’y avait plus de place. Puis nous avons trouvé cette salle. Ancien PMU, elle a été transformée en Eglise évangélique. Le temple du vice est devenu un temple de prière !

Des problèmes avec la mairie de Pantin ?

Un petit problème récemment. Des représentants de la mairie sont venus pour nous imposer la fermeture de l’église. La raison invoquée a été de dire que nous n’étions pas aux normes. Nous avons donc fait appel à une entreprise spécialisée qui a pu constater que nous étions parfaitement aux normes. L’histoire a vite été réglée. D’autre part, j’ai été surveillé par les Renseignements généraux. Ils m’ont passé au peigne fin. Un ancien militaire américain qui vient s’établir en France pour ouvrir une église, ça ne passe pas comme une lettre à la poste. Mais je n’ai rien à me reprocher, ils ont fait leur travail, je fais le mien.

Votre Eglise compte de plus en plus de fidèles. Qui sont les personnes qui se convertissent ?

La France est à 85% chrétienne. La France est la fille aînée de l’Eglise. La France a besoin de retourner (il s’interrompt)… Mon but n’est pas de convertir des personnes mais de rendre la foi aux personnes, car on a besoin de se tourner vers Dieu. Après, que ce soit Allah, Yahvé ou Bouddha, ce n’est pas ce qui prime, ce qui compte c’est la foi en Dieu. Le monde sans Dieu est un chaos. Et la France aujourd’hui a besoin de repères. A l’école, au travail, dans le couple, ça ne va pas. Pourquoi ne pas essayer Dieu. Les gens qui viennent ici sont de tous bords. Ça va du cadre qui habite le XVIe arrondissement de Paris à la femme de ménage du coin. Sur le plan ethnique également : Français de souche, Haïtiens, Portugais, juifs, Roumains, Maghrébins, etc.

Les Maghrébins ne sont pas forcément musulmans pratiquants. Quel est le profil de ceux d’entre eux qui fréquentent votre église ?

Nous avons beaucoup de femmes. Elles trouvent ici une sérénité, une égalité, un respect de la femme. On a aussi quelques hommes d’origine arabe qui sont tout simplement touchés par notre message.

Vous dites que la France est un pays chrétien à 85%. Mais le mot chrétien est à prendre au sens traditionnel catholique, l’Eglise protestante étant moins présente. Que répondez-vous à ceux qui vous qualifient de sectaire ?

Depuis sa naissance avec Luther, le protestantisme est ici perçu comme une secte. Les massacres de protestants par l’Eglise catholique a fait fuir les chrétiens réformistes vers le nouveau monde. Le protestantisme a quitté le vieux continent, il a été contraint. Aujourd’hui, 400 ans plus tard, nous essayons de revenir et nous sommes toujours perçus comme une secte ! Ce n’est pas nouveau. Parce que c’est différent, c’est une secte ? Je mets cela sur le compte de la stupidité et de l’ignorance des êtres humains. En même temps, nous avons aussi, nous chrétiens évangéliques, notre part de responsabilité. Depuis 1905, nous disposons du droit d’exercer un culte libre de la foi chrétienne, séparée du catholicisme. Et depuis cette date, la France ne compte que 300 000 protestants. Nous n’avons pas su ouvrir nos portes aux médias, aux politiques, nous n’avons pas su communiquer et répondre aux questions qu’on nous posait. De ce fait, aujourd’hui, l’Eglise évangélique est devenue la religion des caves. Quasiment personne n’accepte de louer ses locaux.

Actualité oblige. En tant que citoyen américain, pour quel candidat allez-vous voter pour les présidentielles américaines ?

Si Mike Huckabee (pasteur de l’église baptiste, conservateur, ex-candidat à l’investiture républicaine, ndlr) était toujours en course j’aurais voté pour lui. En l’état actuel des choses, je pense voter pour Obama.

Pourquoi ?

Rependre encore un républicain de soixante-dix ans, ancien militaire, qui veut laisser les troupes militaires sur place en Irak, non merci. Mes amis sont décédés là-bas. Je pense que Barack Obama incarne le changement, même s’il n’a pas vraiment la carrure d’un futur président. Mais cela n’a pas d’importance puisqu’aux Etats-Unis ce n’est pas vraiment le président qui dirige le pays ! En plus, je doute qu’Obama passe. L’Amérique est davantage prête à élire une femme qu’un homme Noir.

Propos recueillis par Hanane Kaddour


Foot - L1 - Sondage - Lyon champion, Paris en L2!

Selon un sondage publié par le journal l'Équipe ce vendredi, 60% des Français voient Lyon s'emparer d'un septième titre de champion de France consécutif samedi soir à Auxerre, tandis que 39% des personnes interrogées estiment que le PSG descendra en Ligue 2. Au niveau de la troisième place que se jouent à distance Marseille (contre Strasbourg) et Nancy (face à Rennes) pour la troisième place qualificative pour la Ligue des champions, c'est l'OM qui est plébiscité, avec 51% des voix, contre seulement 28 pour les Lorrains.

Du côté des joueurs et des entraîneurs de Ligue 1, également interrogés, les pronostics varient quelque peu. Si un nouveau couronnement de Lyon ne fait pas l'ombre d'un doute (85%), 63% des acteurs du championnat de France estiment par contre que Nancy conservera sa troisième place jusqu'au bout. Au niveau de la lutte pour le maintien, c'est Lens qui est le grand favori à la descente, avec 62% des suffrages.

l'Equipe.fr

Les anciens du PSG n'auront pas de pitié!

(Source : LE PARISIEN)

La rencontre entre Sochaux et Paris, c'est avant tout le match des mal classés qui nous en dira un peu plus sur les intentions parisiennes et la volonté d'aller chercher la victoire dans le doubs. Mais c'est également un match où les ex-parisiens retrouveront leur ancien club où ils ont effectué un passage plus ou moins bon.

Voici le détail de leurs ressentis à J-1 du match :

Fabrice Pancrate : "Qu'ils se transcendent. Nous sommes des pros. On ne peut plus faire de sentiment sur le terrain. Je n'ai pas de rancoeur. Je ne faisais pas partie des plans. Ils me l'ont dit. Mais je suis un compétiteur. Je veux faire un bon match pour que Sochaux l'emporte. Lever le pied ? Vous rigolez ou quoi ? Si j'ai une occasion, je ne vais pas arrêter le ballon devant la ligne et regarder les mecs, ou le mettre en touche".

Boukary Dramé : "C'est toujours un casse-tête, ce genre de match. A quelques heures du coup d'envoi, certains événements reviennent, les bons moments... Mais si c'est pour se prendre la tête, autant ne pas jouer. J'ai effectué toute la préparation et les matchs amicaux avec eux. J'avais vu d'excellentes choses, une belle équipe. La voir là, aujourd'hui, c'est la preuve que dans le foot... Mais bon, quelle explication donner à tout ça ? Si on l'avait, cette explication, on aurait la solution, non ?".

Stéphane Pichot : "Ce n'est pas un club qui fait dans la stabilité. Il y a beaucoup de changement. C'est toujours un peu compliqué".

Stéphane Dalmat : "J'ai des regrets. J'ai perdu du temps, c'est sûr. Il y avait du laisser-aller dans mon jeu, ma vie privée. J'ai connu de bons moments, de moins bons. La situation du PSG me touche, sans plus. Je suis à Sochaux et je ne suis pas sûr que les Parisiens auraient pleuré sur notre sort si cela avait été l'inverse. Et puis nous avons tellement galéré cette saison qu'on n'a qu'une envie samedi : respecter le championnat, Lens et Toulouse et se faire plaisir".




Un bol d'air pour les enfants de Sdérot !

L'association Migdal est parvenue à réunir près de 1000 jeunes enfants israéliens originaires de la ville de Sdérot

Infolive.tv

Dimanche dernier, l'association Migdal est parvenue à réunir près de 1000 jeunes enfants israéliens originaires de la ville de Sdérot. A Jérusalem et à l'abri des roquettes Kassam, ils ont pû, le temps d'une journée, faire abstraction de la pénible réalité de leur quotidien.

www.infolive.tv


Nul n'est prophète en son pays!

                        Israël a célébré jeudi, pour la quatrième année consécutive, l'anniversaire de la naissance de Théodore Herzl, le dramaturge viennois qui fonda le sionisme politique et «inventa» l’Etat juif, né en Hongrie il y a 148 ans.

Un important colloque a eu lieu au Centre Ben Gourion, à Tel Aviv, tandis que le musée Herzl, à Jérusalem, a été ouvert au public.
Un sondage, dont les résultats ont été publiés en milieu de journée, faisait néanmoins état de l’ignorance (confinant parfois à l’extravagance, ou au désintérêt déclaré) d’une partie de la population israélienne vis-à-vis de ce « Père fondateur » par excellence. C’est ainsi que près de la moitié des sondés (49%) ignore qu’Herzl est l’auteur de «Altneuland» («Pays ancien, pays nouveau»), et en attribue la paternité tant à David Ben Gourion (20%), au peintre naïf Nahum Gutman (9%), qu’au première maire de Tel Aviv, Méïr Dizengoff, ou encore à Menahem Begin.


Adi Afguin: une leçon de courage !

par Claire Dana Picard

Enfin une bonne nouvelle après une journée d'angoisse pour Adi Afguin, dont la femme et la fille ont été grièvement blessées mercredi après-midi, lorsqu'un missile a frappé de plein fouet le centre commercial Houtsot d'Ashkelon. Le jeune père a appris, 24 heures environ après l'attaque, que la petite Taïr, 2 ans, venait de reprendre connaissance. Quant à son épouse, Avital, elle s'est réveillée dans la matinée et a demandé immédiatement des nouvelles de sa fille.

Adi a tenté pour le site Ynet de reconstituer les faits : il savait que sa femme et sa fille se trouvaient dans le centre commercial Houtsot lorsque le missile a explosé à l'étage supérieur du bâtiment. Très inquiet, il est allé vérifier dans le parking si la voiture de son épouse s'y trouvait, et lorsqu'il l'a vue, il a compris qu'elle avait été évacuée en ambulance. Il s'est alors rendu, avec sa belle-mère, à l'hôpital Barzilaï et dès son arrivée, il a appris que la mère et l'enfant avaient été grièvement blessées.

Un peu plus tard, elles ont toutes deux été transférées au centre médical Shiba, de Tel Hashomer, pour des soins plus intensifs en raison de la gravité de leurs blessures. Fort heureusement, dans la journée de jeudi, leur état s'est stabilisé et les médecins ont déclaré que leur vie n'était plus en danger.

Pnina Shlomi, la mère d'Avital, a déclaré que par miracle, aucun organe vital n'avait été touché et qu'aucune amputation n'était nécessaire. Elle a ajouté: "Je préfère voir le bon côté des choses : il m'est très douloureux de les voir dans cet état mais je remercie D. de les avoir laissées en vie". Elle a ajouté: "Maintenant, je prie pour leur prompt rétablissement".

Malgré cette dure épreuve, Adi affirme qu'il veut continuer à vivre à Ashkelon. "Nous pensons qu'il faut rester là-bas, pour renforcer l'endroit, nous ne pensons pas que la fuite est une solution, bien au contraire, cela risquerait d'encourager le terrorisme comme nous le voyons clairement à Sdérot".