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12 février 2010
Cette semaine c'est la Paracha
" MICHPATIM " :
Après avoir vécu l’événement fondamental que représentait pour Israël et l’ensemble des nations le don de la Torah au Mont Sinaï, et plus particulièrement la promulgation des Dix Commandements que nous avons lus dans la Paracha YITRO, celle de cette semaine MICHPATIM, mettra davantage l’accent sur les relations harmonieuses devant exister entre les hommes.
La première nous indiquait surtout l’importance que nous devons attacher à notre soumission à D.ieu, en nous interdisant notamment l’adoration de toute autre forme de divinité et en insistant particulièrement sur le D.ieu Unique, Créateur de l’Univers, et qui fit sortir nos ancêtres de l’esclavage d’Égypte.
A présent, il sera essentiellement question de nos relations avec nos semblables. Si la société antique prévoyait qu’il y ait des maîtres et des esclaves, la situation réservée à ces derniers devait se faire dans le respect de la dignité humaine. Tout devait se dérouler dans des conditions de stricte justice à l’égard de tout être humain.
L’ensemble de ces règles se trouve donc contenu dans une série de commandements dictés par D.ieu à MOSHÉ, auxquels le peuple juif restera soumis à jamais, avec pour obligation de les enseigner et de les faire partager un jour par toutes les nations.
Dans notre Paracha, nous avons relevé un passage très significatif de la manière par laquelle ISRAËL a accepté et s’est engagé à tout mettre en œuvre pour que soient réalisés ces commandements divins.
Nous lisons en effet : « Et il (MOSHÉ) prit le Livre de l’Alliance et le lut aux oreilles du peuple. Et ils dirent : « Tout ce que D.ieu a dit, nous le ferons et nous le comprendrons ».
(Chemot XXIV, 7)
Connaissant la nature humaine, on peut s’étonner de l’ordre dans lequel sont placés ces deux verbes. En général, avant de réaliser quelque chose, on cherche d’abord à en comprendre le but, le sens.
Or ici, c’est le contraire qui s’est produit. Sans attendre de comprendre complètement le sens des commandements divins, ISRAËL s’est spontanément engagé à les mettre en pratique puis ensuite à les comprendre par l’étude et l’approfondissement.
Nous savons que, selon l’enseignement des Pirké Avoth, chapitre II, Michna 5 : « l’ignorant ne peut être véritablement pieux ». En effet, la dévotion machinale ou superstitieuse de l’ignorant ne constitue pas la vraie piété. Si celle-ci est raisonnée et éclairée, elle reste conforme aux principes de la religion. On peut d’ailleurs se demander, en observant certains extrémismes religieux poussant au fanatisme, s’ils sont véritablement inspirés par une connaissance profonde et sincère des bases religieuses.
Il est intéressant de noter un passage du Talmud Shabbat 88 a, dans lequel nous apprenons ceci : « Rabbi ELAZAR a enseigné : « Lorsque ISRAËL a dit d’abord « nous ferons » et ensuite seulement « nous comprendrons », une voix céleste s’est fait entendre et a dit : « qui a révélé à Mes enfants le secret dont les anges se servent ? » Selon ce qu’exprime le verset de Tehilims CIII, 20 : « Ses anges, les vaillants de la force, qui accomplissent Sa parole pour entendre la voix de Sa parole ». Cela signifie que les anges accomplissent la volonté divine et ensuite ils écoutent. C’est l’attitude autrefois adoptée par le peuple d’Israël. On cite souvent cet enseignement du Talmud pour souligner le mérite d’Israël d’avoir accepté d’accomplir la Torah avant même d’en comprendre le détail d’application.
La vie entière se passerait avant d’entreprendre pratiquement la réalisation de la Torah, s’il fallait d’abord s’assurer de l’acquisition du savoir et de la compréhension. Il faut donc admettre que l’engagement d’Israël à accomplir ce que D.ieu nous a demandé dépasse le comportement ordinaire des hommes, tant est grand notre désir de servir le Très-Haut, avec toute la sincérité possible.
Nous savons bien que l’accomplissement des Mitsvots non accompagné de la ferveur de l’esprit de la Loi serait comme un corps sans âme. Notre force secrète réside donc dans le fait que nous avons su donner priorité à l’acte, sans pour autant négliger la pensée.
Sur le verset de la Paracha ayant fait l’objet de ce commentaire, il est intéressant de noter l’explication du Rabbi de KOTZK. Il nous dit : « Nombreux sont les Sages dans le monde, les chercheurs ou les philosophes ayant tenté de percer le mystère divin. Ils n’obtiennent comme résultats de leurs recherches que ce que leur permet leur esprit limité et leurs possibilités de compréhension. Mais ISRAËL est un peuple de saints, disposant de moyens spécifiques et parvenant à dépasser leurs limites intellectuelles au point d’égaler les anges. Ceci n’est possible que grâce à leurs actions et à leur réalisation des Commandements Divins. C’est bien ce que le peuple hébreu a voulu exprimer au pied du Sinaï : « Nous ferons et nous comprendrons »
Qu’Hashem fasse en sorte que l’on soit toujours prêt à accomplir Ses Commandements, que l’on ait toujours cette infaillible croyance en LUI, et enfin qu’un jour on apprenne tous les magnifiques secrets de Sa Torah ! Amen !
Pour la guérison très prochaine de :
Nissim ben Yéhouda ha Cohen
Yossef Itzhak ben Myriam (jeune gravement brûlé)
'Haya Shana Bera'ha bat Devorah
‘Haya Tikva bat Guila
Cette étude est dédiée au retour de nos soldats pris en captivité par des barbares
Qu’Hashem Tout Puissant protège nos soldats et la terre d’Israël de tous les dangers ! Amen !
Cette étude est dédiée à l’élévation de l’âme de
Toutes les victimes du terrorisme et de l’antisémitisme
RABBEINOU GUERSHON LIBMAN, RABBI YAACOV TOLEDANO, RABBI BOUGUID ‘HANANIA SADOUN, RABBI NATHAN BOUKOBZA BEN ‘HAYA, YEHOUDA BEN RAHMA, MERIMA MYRIAM HAYA BAT ZOHRA, RAHMA BAT MYRIAM, MOSHE BEN ZOHRA, RAPHAEL JOHN BEN SHIRLEY MAZAL, MYRIAM CECILE CORCOS BAT ALIYA, FIBI COHEN BAT ESTHER, RABBI HAYIM BEN FANIDA COHEN, YEHOUDA HACOHEN, LIONEL MORDEHAI RAPHAEL ALLOUCHE BEN ATTOU, SHYREL MONETTE KAMOUNA BAT KHOMSA CHICLY, DAVID BEN ESTHER JAOUI, TSION HACOHEN, AÏCHOUCHA COHEN
N’hésitez pas à transmettre ces messages de Torah à vos amis et pensez à les lire à table le Shabbat afin de diffuser la Torah à un maximum de personnes autour de vous !
En espérant que par le mérite de cette petite étude Hashem enverra une Réfoua Chéléma très rapidement et sans douleurs à tous les malades du peuple juif et en particulier à tous les gens de la liste.
À Paris :
Début : 17h48
Fin : 18h57
À Jérusalem:
Début : 16h47
Fin : 18h00
------------------- Shabbat Shalom à tous et à toutes ---------------
12 février 2010
1 semaine , une histoire une parabole une parole de sagesse juive
La Bénédiction
Une des histoires les plus célèbres concernant Baba sale, est celle de la visite d'un jeune soldat qui se rendit auprès du Tsadik et qui lui raconta qu'il avait été blessé durant la Guerre de Kippour. En effet, il avait reçu une balle dans le dos et malgré de nombreuses opérations, il était resté paralysé. Une de ses jambes était dans un tel état, que les médecins voulaient l'amputer. Baba Salé lui demanda s'il mettait les Tefilin chaque jour et s'il respectait le chabat. Le jeune homme lui répondit qu'il ne le faisait pas. Baba Salé lui répondit que dans ce cas, il pouvait s'estimer heureux qu'une seule de ses deux jambes soit dans un tel état. Le jeune homme fondit en larmes. Le rav lui demanda s'il respecterait la Tora s'il réussissait à le faire tenir debout?
Le jeune homme acquiesça. Immédiatement après avoir reçu la bénédiction du rav, il parvint à se mettre debout sans l'assistance de personne..
Chabat Chalom !
12 février 2010
Je viens de créer un nouveau groupe sur facebook:
"Ne les oublions pas !"
Groupe en Hommage aux 40 Soldats français tués en Afghanistan depuis 9 ans ! J'ai voulu créer ce nouveau groupe aprés la mort du soldat français de 20 ans: Enguerrand Libaert (que vous retrouvez en photo avec le béret).
12 février 2010
10 février 2010
10 février 2010
10 février 2010
Karen Taieb : associer le nom d’Ilan Halimi a la mémoire de Paris c’est redire notre extrême vigilance
Thème: Ilan Halimi
Sur l’initiative de Karen Taieb, conseillère municipale de Paris, le conseil de Paris a voté mardi 9 février à l’unanimité en faveur de son vœu de dédier un lieu dans le XIIème arrondissement de Paris à la mémoire d’Ilan Halimi. Karen Taieb fait part de sa « grande fierté et de beaucoup d’humilité » à la newsletter du CRIF.
Quelle est votre première réaction ?
A la fois une grande fierté et beaucoup d’humilité car j’aurai préféré ne jamais avoir eu à proposer un tel vœu qui raconte le kidnapping, la séquestration, la torture et l’assassinat d’un jeune parisien parce que juif. Et puis, un profond respect pour une maman, Madame Ruth Halimi qui malgré une douleur infinie est exemplaire de dignité et de courage. Je voudrais également remercier Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et Michèle Blumenthal pour leur soutien immédiat et entier.
Que représente selon vous Ilan Halimi dans la conscience des Parisiens ?
Lors de la manifestation pour Ilan Halimi en février 2006, 200 000 personnes ont défilé entre République et Nation. Comme beaucoup, j’ai pu regretter que l’immense majorité des personnes venues témoigner leur effroi étaient issues de la communauté juive. Qu’en était-il alors de la conscience des parisiens ? Je me suis posé la question. Ce vœu a justement pour objet de dépasser la seule communauté juive et d’alerter l’ensemble des parisiens. Comme je l’ai dit dans mon intervention, associer le nom d’Ilan Halimi à la mémoire de Paris, c’est dire et redire notre intransigeance, notre extrême vigilance pour le respect des valeurs républicaines et notre combat contre toutes les formes de racisme. Il faut que les parisiens sachent qu’Ilan a été tué parce que juif, au nom d’un préjugé : "les juifs ont de l’argent".
En tant qu’élue de Paris, quelle est votre action personnelle pour le vivre ensemble ?
Je crois beaucoup à l’action culturelle. L’art, le théâtre, la musique n’ont pas de frontières. Il faut s’en servir le plus souvent possible car l’art ne demande ni carte d’identité, ni carte de validité, ni âge. Vivre ensemble, c’est vivre avec les différences de l’autre. J’ai ainsi créé plusieurs festivals, mis en place des rencontres théâtrales, fait entrer la culture à l’hôpital, multiplié les manifestations gratuites. Je crois fondamentalement qu’il faut surtout et toujours s’efforcer d’être l’élue de tous les parisiens et non d’ une partie. Penser au vivre ensemble dans chaque action.
Quels sont les projets de la ville de Paris ?
Paris est en permanente recherche d’une vraie mixité sociale, générationnelle, culturelle... Les projets sont multiples : c’est donner toute la place aux personnes porteuses de handicap, c’est créer des lieux intergénérationnels, c’est cette exposition qui retrace l'histoire de l’immigration depuis 150 ans actuellement autour de l'Hôtel de Ville …
Quelle est votre évaluation de l’antisémitisme à Paris ?
L’antisémitisme n’a jamais vraiment cessé. Il est protéiforme et hélas jamais tari. En ce moment, il trouve sa source dans un antisionisme désinhibé. La grande majorité des juifs de France exprimant une grande solidarité avec Israël, pour ma part à juste titre.
Que peut-on faire pour le faire reculer ?
Continuer à donner toute sa place à la mémoire et Paris est exemplaire en la matière. Les plaques à la mémoire des enfants déportés dans chaque école et collège parisien en sont un bel exemple. Mais il est important de faire en même temps comprendre la légitimité d’Israël, patrie du peuple juif, rempart à l’étoile jaune. S’adresser au x amis mais tenter de convaincre les ennemis. Et garder espoir en l’Homme !
10 février 2010
10 février 2010
Régionales en Ile de France