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L'interview de Nicolas Sarkozy sur RTL

Nicolas Sarkozy sur RTL le 27 mai 2008.

DR ¦ Nicolas Sarkozy sur RTL le 27 mai 2008.

 
Nicolas Sarkozy s'invite ce mardi matin dans «la France qui se lève tôt». Le Président était l'invité exceptionnel de RTL à 7h30. Vous pouvez revivre cette interview en live.


8h33
– Et c'est fini. Merci d'avoir suivi le live. N'hésitez pas à donner vos impressions sur l'intervention du Président dans les commentaires.

8h32
Jean-Charles Marchiani a demandé une grâce à Nicolas Sarkozy. «Honnêtement, je ne suis pas partisan des grâces totales», dit Sarkozy. Pas très sympa pour l'ancien lieutenant de son mentor, Charles Pasqua. Mais le Président se rattrape: «Je verrais s'il y a matière à faire une grâce partielle».

8h30
– Jacques Chirac? «Nos désaccords appartiennent au passé.» Mais Sarkozy en rajoute une couche contre l'ancien Président: «Le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne dois mon élection à personne».

8h27
– Les tensions avec François Fillon? «Un premier ministre sert à beaucoup de choses. Je ne vois pas où il est écrit dans la Constitution que l'international, c'est l'affaire du Président et les affaires nationales, l'affaire du Premier ministre. On travaille en tandem» sur tous les sujets, par exemple, «quand [Fillon] m'aide à préparer la présidence européenne».

8h26 – En matière militaire, Sarkozy veut revenir sur les engagements de son prédécesseur: «J'ai hérité d'une loi de programmation militaire où il faudrait, si je veux respecter les engagements, mettre six milliards d'euros chaque année dans le seul équipement militaire. Je le dis, il n'en est pas question»

8h25
– Le problème de la carte militaire? «Il y aura des compensations pour ceux qui verront leur régiment partir». Sans plus de précisions.

8h23Le Président veut convoquer des Etats généraux de la presse. «Il y a un gigantesque problème de distribution. Il faut aider la presse écrite à faire du portage à domicile qui créera des emplois et qui permette d'avoir son journal tôt le matin», précise Sarkozy. «Il faut également multiplier les points de vente de journaux parce qu'aujourd'hui, dans les grandes villes, pour trouver son journal, c'est un plein travail».

8h22
– Alain Duhamel continue de faire le tour des sujets qui l'intéresse: après le RER A, voici venir la situation de la presse. Sarkozy s'émeut de la presse qui est gratuite sur Internet et fait de la concurrence à la presse payante en difficulté: «Cela fait plus de lecteurs, mais pas plus de recettes», dit-il. Vous êtes prêt à payer pour lire 20minutes.fr pour faire plaisir au Président?

8h21
– Nouveau sujet sensible: la suppression de la publicité sur le service public: «Je me suis engagé à qu'il n'y ait pas d'augmentation de la redevance. Ma politique, c'est de diminuer les taxes, de diminuer les prélévements», assure Sarkozy.

8h17
– Amis provinciaux, prenez votre pause pipi, Alain Duhamel lance le Président sur la question du RER A. «La ligne la plus fréquentée au monde: 1.100.000 personnes», dit Sarkozy. «Je considère que tout ça ne fonctionne pas bien, il y a un problème de gouvernance dans la région et je ne vise personne». Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, doit avaler son croissant de travers ce matin.

8h15
– Pour justifier les réductions de poste dans l'enseignement public, le Président assure qu'il veut faire «du qualitatif plutôt que du quantitatif» et payer mieux les enseignants.

8h13
– «Pour réduire la dette, pour réduire le déficit – je préside un pays qui présente un budget en déficit depuis 35 ans – la question du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux n'est pas négociable».

8h11
– La retraite à 63 ans et demi, comme le demande Laurence Parisot? «Non, pour une raison simple: ce n'est pas dans mes promesses de campagne». «Pour l'instant, je suis sur les 41 ans, ça me suffit amplement», continue t-il. «Il ne faut pas trop demander à un pays».

8h10
– De retour après la pause café. On va parler retraites maintenant...

7h59
– C'est l'heure de la pub. Christophe Hondelatte propose au Président d'aller boire un café avec la rédaction. «Assurément, si vous me l'offrez!», réplique Sarkozy, qu'on ne changera décidément pas.

7h58 – «Je suis partisan de maintenir une durée hebdomadaire du travail de 35 h. Pour une raison simple, s'il n'y a pas de durée hebdomadaire du travail, on ne peut pas calculer les heures supplémentaires». Malgré les couacs dans la majorité, Sarkozy assure que «c'est définitif». Le Président confirme donc ses déclarations de la semaine dernière.

7h56 – Le mot de la matinée, c'est «structurel». Le Président use et abuse de ce mot, ce qui montre qu'il ne veut pas être jugé sur le court terme, mais bien sur le long terme.

7h54 – Peut-on échapper à un plan de rigueur? «Je ne crois pas à la rigueur», réplique Nicolas Sarkozy. «D'autres, très brillants, s'y sont essayés et cela a amené moins de croissance et plus de chômage». Référence à Raymond Barre notamment.

7h52 – Et c'est la première bourde de la matinée! Nicolas Sarkozy, peut-être pas encore bien réveillé, parle de la crise des «sutrimes». Les subprimes, monsieur le Président, les SUBPRIMES.

7h51«Je veux poser la question sur la fiscalité sur les disques et la vidéo. Sinon bientôt, il n'y aura plus de ventes de biens culturels en France», déclare le Président. «Mais ce n'est pas une promesse»: l'Etat français ne peut pas baisser la TVA sans l'avis de Bruxelles. Sarkozy veut aussi baisser la TVA à 5,5 % pour les immeubles à «haute qualité environnementale» et pour la restauration.

7h50 – Sarkozy est pessimiste: «Le pétrole dans 50 ou 60 ans, il n'y en aura plus». Il ne faut donc pas soutenir artificiellement un prix à la baisse au lieu d'investir dans les énergies de demain.

7h49 – Le Président veut poser à ses partenaires européens la question: «si le prix du pétrole continue à augmenter, est-ce qu'on ne doit pas suspendre la fiscalité pour sa part TVA sur le prix du pétrole?».

7h48 – Première mesure annoncée ce matin: la prime à la cuve sera augmenté et passera à 200 euros l'année prochaine, au lieu de 150 euros en 2008. Cette mesure sera financée par les recettes supplémentaires de TVA grâce à l'augmentation des prix du pétrole qui rapportent à l'Etat entre «150 à 170 millions par trimestre».

7h45 – Quelles solutions immédiates pour calmer la grogne des professions touchées par la hausse? «Michel Barnier a prévu un plan de 310 millions d'euros pour les pêcheurs. Maintenant, j'entends que le problème est européen, cela prouve que l'on a fait des choses en France».

7h44 – La flambée du pétrole? «Ayons le courage de dire aux Français que ça ne va pas s'arranger: la demande est de plus en plus forte et l'offre n'augmente pas». La solution? «Il y a une réponse durable, stratégique: l'énergie nucléaire et mettre le paquet sur les énergies renouvelables.»

7h43 – La loi sur la modernisation de l'économie permettra aux fournisseurs de négocier leur tarifs, de développer la concurrence entre grandes surfaces et la création d'une entité unique pour garantir la concurrence. «Car c'est la concurrence qui fait baisser les prix».

7h41 – «La vie est chère», dit Sarkozy. «La vie est plus chère en France qu'ailleurs», martèle Sarkozy.

7h40 – Rien n'a été préparé avec l'Elysée, assure Christophe Hondelatte. «La radio, le matin, c'est une façon de m'adresser à ces gens qui sont au travail ou qui sont dans leur voiture et vont au travail», explique Sarkozy décidément très dans l'esprit «France qui se lêve tôt»

7h30 – Le Président est déjà arrivé dans les locaux de RTL. Selon le présentateur Christophe Hondelatte, «il prend le petit déjeuner avec la rédaction». Début de l'interview dans 10 minutes.

Nicolas Sarkozy avait commencé sa journée très tôt vers 5 heures du matin en se rendant aux halles de Rungis à la rencontre de la «France qui se lève tôt». Le Président a visité les étals des bouchers, des fromagers, des fleuristes, mais pas des poissonniers en pleine crise des pêcheurs. Carla Sarkozy, présente, a refusé les tartines qu'on lui a proposé. Régime présidentiel?

Vincent Glad


20Minutes.fr


Judéo-chrétiens dans la rue !

La sortie du 17ème livre de mon ami François Celier ‘Mai 68 : 40 ans de captivité intellectuelle et spirituelle’ a coïncidé avec ‘La Marche pour Jésus’ du dimanche 24 mai dernier à travers Paris, Bordeaux, Lille, avec 40 000 chrétiens de toutes confessions qui ont ainsi illustré cette libération des esprits lancée par François Celier dans son dernier livre. ‘La Marche pour Jésus’ est organisée dans de nombreuses villes du monde comme par exemple Sao Polo, Ottawa, Richmond, Moscou, Berlin, Budapest, Hong Kong, Lubango, Paris, Lille et Bordeaux. Ces Marches pour Jésus témoignent de l'unité des Chrétiens et de leur attachement aux valeurs judéo-chrétiennes. L’écrivain François Célier a rejoint la Marche pour Jésus et son Président, Dominique Leuliet afin de soutenir un mouvement qui promeut une nouvelle saison intellectuelle et spirituelle. Depuis Mai 68, la France est entrée dans un désert spirituel pendant 40 ans et maintenant il y a une opportunité à saisir : que 2008 soit la fin de l’errance dans ce désert et sa soi-disant jouissance sans entrave qui a engendré des conséquences spirituelles désastreuses. François Celier, né à Avignon, marié, 3 enfants est écrivain, dramaturge, scénariste, membre fondateur de l’International Christian Embassy from Jérusalem, conférencier, journaliste, rédacteur de magazines et de sites Internet. On peut se procurer ‘ Mai 68 : 40 ans de captivité intellectuelle et spirituelle’ pour 20 euros par chèque ou mandat libellé à l’intitulé Cheminements Editions, François Celier, 1 bis, rue du Moulin à vent, Bron, 49260 Le Coudray-Macouard. Pour voir les photos prises lors de la Marche du 24 mai dernier cliquez sur : .

 


Sarkozy : La France ne négociera pas avec le Hamas .A l’occasion du 60e anniversaire de l’Etat d’Israël, un grand rassemblement pour la paix a eu lieu dans les jardins du Trocadéro à Paris.

 

 

 

A l’occasion du 60e anniversaire de l’Etat d’Israël, un grand rassemblement pour la paix a eu lieu dans les jardins du Trocadéro à Paris. Accompagné de la ministre israélienne des Affaires étrangères qu’il avait reçu un peu plus tôt, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a souhaité témoigner de son amitié envers Israël aux 20 000 personnes présentes.
« Partageons le bonheur de voir l'amitié retrouvée entre nos deux pays », a déclaré Tsipi Livni, qui a salué "le président Sarkozy, qui représente avec tant de courage les valeurs du monde libre".
En l'absence de Bernard Kouchner, c'est Rama Yade, la secrétaire d'État aux Droits de l'homme, qui a prononcé un discours sur l'amitié franco-israélienne, rappelant la position de la France sur le droit d'Israël à vivre «dans la paix et la sécurité», et le droit des Palestiniens à un État souverain. Juste avant, Bertrand Delanoë a longuement salué l'amitié franco-israélienne, annonçant même la création d'une place Ben-Gourion, le fondateur d'Israël, et Theodor-Herzl, le théoricien du sionisme.
De son côté, le président du CRIF a parlé d’un « événement majeur pour nous, communauté juive de France qui, même et surtout dans les moments difficiles, vibre à l'unisson de l'Etat d'Israël. »
Nicolas Sarkozy doit effectuer une visite officielle en Israël le 22 juin prochain. Dans son entretien avec Tsipi Livni, Nicolas Sarkozy a assuré son interlocutrice que la France n’aurait pas de contact avec le Hamas, estimant que « la rencontre entre l'émissaire français et les représentants du Hamas était une erreur ». « La France ne négociera pas avec le Hamas », a-t-il affirmé.
Nous publions ci-contre l’intégralité du discours de Richard Prasquier, prononcé lors de cette grande soirée :

Alain Azria


L’ère de la Nouvelle Glaciation.

Il y a quelques années, j’avais lu un rapport du “Club de Rome”, précurseur des rencontres de Davos. Il préconisait d’instaurer la “rareté” dans les marchés afin de créer un fossé entre des élites de plus en plus riches et les reste de la société de plus en plus pauvre.

Le mondialisme est en mesure d’accomplir ce voeux monstrueux. La loi, voulue et acceptée, du profit le plus élevé résultant du moindre effort et du moindre travail pousse une grande partie des gens à se lancer dans la spéculation pour basculer bien vite dans le vol, voire le pillage.

Ainsi, avons-nous assisté, impuissants, au super “casse” du siècle lorsque les armées d’une partie de l’Occident ont fait main basse sur le pétrole irakien comme sur les oeuvres d’art es musées de Bagdad.

Mais ce dynamisme de l’économie mondialiste n’est en fait que la dynamique de la consommation souvent traduite par l’image du Kleenex jetable. Nous nous trouvons, en réalité, dans une économie virtuelle qui préfigure le déclin industriel de l’Occident. Et les délocalisations générées par le système donnent un avant-goût de la désertification industrielle. En attendant, le déficit commercial américain ajouté à celui des Européens devient un monstre ingérable.

Notre civilisation du luxe et du gâchis devra inéluctablement laisser place à une nouvelle société au comportement raisonnable et pondéré dans ses appétits. Cette nouvelle société doit d’ores et déjà être inventée. Les mots de solidarité et d’amour devront reprendre leur véritable sens et être remis au pratique. Souhaitons-le.

Il est vital pour la survie de notre globe terrestre de mettre de l’ordre dans la nature non pas selon un planning commercial mais bien selon les lois de la Nature. Commençons par réduire les émissions de gaz à effets de serre et en particulier le gaz carbonique. Après le réchauffement de notre climat viendra une nouvelle ère de glaciation. c’est scientifiquement annoncé.

Afin de retarder cette échéance et peut-être d’en réduire la portée, tentons de redonner sa place à la Nature avant qu’elle ne la reprenne de force avec tous les dégâts que cela suppose, comme ce fut le cas en Thaïlande, au Portugal et dernièrement en Louisiane.

Ce qui se passe actuellement au Portugal est exemplaire. Ce pays reçoit de Bruxelles des aides financières. Cette manne réveille chez les paysans Lusitaniens leurs qualités de maçon. Ils pensent gagner vite et plus en bétonnant la côte atlantique pour y attirer le touriste. Les champs abandonnés seront plantés d’eucalyptus, espèce croissant rapidement et très rentable. Alors, la sécheresse aidant, le Portugal flambe et s’appauvrit. La Nature reprend toujours ses droits.

C’est pourquoi il faut raison garder et repenser l’aménagement du territoire, non pas en fonction d’argent rapide, mais en tenant compte des paramètres constitutifs de cette nature qui compose nos paysages. Il est donc urgent de remettre l’agriculture à sa juste place en tant que source biologique nourricière mais également comme protectrice de la nature. Souhaitons cependant que la modernisation forcée n’ait pas coupé l’agriculture de l’amour et de la connaissance de sa terre !

Il faut également repenser toute notre politique énergétique malgré les lobbies de l’atome, de l’électricité et de la chimie. Souvenons-nous que note planète n’a que 218 ans de ressources de charbon, 41 ans de pétrole, 63 ans et de gaz et 71 ans d’uranium.

Il est urgent, d’ores et déjà, de mettre en place les énergies de substitution. Elles existent et la majorité de celles-ci ne sont pas polluantes. Ayons l’intelligence de prévoir enfin l’avenir.

Gouverner c’est prévoir dit-on ! A vous d’agir, Mesdames et Messieurs de la politique mondialiste. Mais pensez en priorité aux gens et à l’avenir de nos enfants.

Le Comte de Paris


À l’évidence notre monde subit depuis peu d’années un conflit entre deux concepts touchant notre société.

D’un côté un ordre sclérosant, tatillon, frisant le terrorisme du politiquement correct ou du religieusement correct, ancré sur le pouvoir et l’argent, où seule la loi manipulée par une élite a vocation d’être prise en compte. Dans cet ensemble, l’être humain a laissé place au citoyen et ce dernier a été poussé vers une case communautaire, un ghetto qui deviendra l’étiquette dont on l’affublera désormais.

D’un autre côté existe, heureusement, une prise de conscience pour replacer l’Homme au centre de nos préoccupations, un Homme apte à vivre debout, à devenir responsable, forgé par le respect que l’on doit à sa dignité et à sa diversité. Dans cette société “idéale” mais vers laquelle tout doit tendre, nous nous appuyons sur le droit, sur la justice immanente, sur l’Amour et sur la part sacré existant au fond de chaque âme.

Concrètement la lutte entreprise actuellement par les USA, champions du démocratiquement correct, soutenus par une partie de l’Occident, les oppose au religieusement correct de l’Islam intégriste. Ce jeu planétaire se déroule sur le tapis des gisements pétrolifères avec pour toile de fond l’arme suprême…

La France, quant à elle, a de tout temps eu vocation à apporter un souffle de liberté. Celle-ci, comme la vie, s’enseigne. Pourquoi ne pas indiquer aux jeunes les axes essentiels d’une réflexion qui puisse les aider à construire leur vie, à bâtir leur destin dans le cadre d’une société qui pourrait être pluraliste et harmonieuse ?

Malheureusement la bataille de l’éducation, fondement de notre civilisation, est sans cesse remise sur le chantier et les conservateurs sont dans la rue car ils s’amusent plus à casser que de construire. Le système éducatif français est sous l’emprise de préjugés de castes et la peur de l’avenir paralyse les cerveaux.

Alors on taxe les pauvres pour subventionner l’éducation des riches qui, eux, interdisent que l’on touche à leur privilège. C’est à ce niveau qu’existe le véritable choc des civilisations.

Etre responsable est le premier pas pour assumer et épanouir sa personnalité et ce n’est pas en quémandant l’aide de ses parents ou de l’Etat que l’on développe sa dignité. Lorsque l’on comprendra que la liberté est une exigence, on admettra qu’il faille protéger celles des autres, à commencer par les plus faibles et les plus démunis.

Le Comte de Paris


Afin d’éviter que le sang ne coule, que la révolte ou même la révolution ne s’installent durablement, ayons le courage de constater que toutes les politiques menées jusqu’à ce jour en ce domaine ont échoué. Les habitants des banlieues sont au bord du colaps. Le drame n’est pas loin.

Le premier volet de l’échec de la politique des banlieues concerne l’Education Nationale. Qu’elle soit laïque ou confessionnelle, l’ école devrait avoir pour vocation première de forger des êtres humains, de former des citoyens libres et responsables capables de s’assumer et de s’insérer dans la vie du pays.

Or depuis que les voitures brûlent, que les écoles partent en fumée et que le tissu économique de nos villes se désagrège, pas une seule fois je n’ai entendu prononcer les mots d’enseignement civique…

Une chose est vraie, bien que cela puisse paraître ridicule de nos jours, c’est que toute véritable politique doit être fondée sur des règles éthiques et ce dans toutes les sphères de la vie politique, y compris l’économie.

Or notre société qui se dit libre et civilisée se comporte vis-à-vis des faibles, des déshérités, des pauvres, des chômeurs, pire encore que du temps de la colonisation. L’appétit du pouvoir politique ou économique est devenu le seul moteur de l’ambition. On assiste alors au développement de tous les fanatismes, de toutes les escroqueries, à la prolifération des mafias, au manque généralisé de tolérance, mais surtout… à l’absence dramatique d’écoute envers autrui, cette écoute qui devrait être le début de l’amour du prochain et celui du respect de la dignité de l’autre. Le civisme c’est cela. En langage moderne; nous dirions fraternité et solidarité.

Le deuxième échec concerne un manque total de vision de la politique de la Famille en France. Qu’on le veuille ou non, que cela plaise ou non, il faut affirmer le rôle prépondérant de la Famille dans toute société. Elle peut-être comparée aux diverses cellules du corps humain. Elle a un rôle de cohésion entre les générations et devrait pouvoir être un atout primordial dans l’éducation des enfants. Mais si les parents eux-mêmes ne sont pas, ou ne se sentent pas intégrés, quel soutien peuvent-ils apporter à leurs enfants ?

En effet, il est urgent d’aider la Famille et de la protéger. Ainsi, sur le terrain, le logement est un point d’ancrage, encore faut-il que ce soit un véritable logement et pas un taudis ou pire encore… Toute la politique de l’urbanisation est à revoir. Il est urgent, gauche - droite confondues dans une même volonté, qui existe certes, mais éparse, de dégager un plan Marshall, un Grenelle, peu importe le nom pour l’avenir.

Cet engagement devra être tenu quelque majorité qui gagne demain ou après-demain. Car la politique de la ville et celle de l’aménagement du territoire, son corollaire, sont par essence des politiques à long terme. Ce long terme doit pouvoir être garanti aux Familles. Cela fait partie de l’espoir.

Mais pour sauver du désespoir près de dix millions de Français, pour effacer la haine de leur coeur, il faudra revoir totalement notre copie économique. Laissons de côté idéologies et théories, tentons ensemble avec bon sens d’inventer l’avenir pour que nombreux soient les Françaises et les Français qui puissent trouver enfin du travail. Ce n’est pas la mondialisation qui résoudra de nos jours le drame du chômage ; en revanche, je rends hommage à l’immense bonne volonté et même à la volonté de ceux qui, par le moyen d’associations, soutiennent les jeunes et les aident à trouver un dynamisme dans un présent si difficile et pour un futur meilleur.

Il va donc être nécessaire pour les décideurs politiques mais aussi pour les acteurs économiques, syndicats ouvriers, agricoles et Medef de se concerter, d’oublier tout égoïsme sectoriel et de dépasser certains privilèges pour se mettre au service de la France et de ces trente pour cent de Français oubliés sur le bord de la route.

Car la seule vraie politique, la seule digne de ce nom est celle qui est au service du prochain, au service de la communauté, au service des générations actuelles et futures.

Alors, seulement alors, les “Français oubliés” pourront être fiers d’eux-mêmes et de leur contribution au développement de leur pays, celui dans lequel ils sont nés, celui qu’ils ont choisi : la France

Le Comte de Paris



Walter Butler "J'ai confiance!"

     
Écrit par Nico   
                           A la veille d'un conseil d'administration qui donnera probablement les grandes lignes directrices de l'organigramme du Paris Saint Germain pour la saison prochaine, Walter Butler se dit... 
 

avoir confiance dans les décisions prise par Sébastien Bazin tout en donnant son point de vue, parfois critique, sur la saison précédente.

Dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien, l'actionnaire minoritaire du PSG (5%) dresse tout d'abord un bilan des deux saisons difficiles que le club de la capitale a traversé. "Ce n'était évidemment pas une bonne année. Comme la saison précédente." Cependant, il affirme que ce "phénomène date même d'avant". Ce dernier dénonce notamment une cellule de recrutement défaillante. "Le recrutement de cette saison, en particulier le mercato d'hiver, a montré à quel point les erreurs étaient possibles". Sa critique sur le visage sportif du PSG cette saison ira jusqu'à dire que "ceux qui pensent que [...] nous avons une bonne équipe, devraient être plus lucide". Par ailleurs en guise de comparaison, Butler valorise "l'ennemi" marseillais. En effet, si le club olympien a réussi à dénicher et à réaliser une forte plus value sur certains de ses joueurs (Drogba, Ribéry, bientôt Nasri), il est difficile d'en dire autant sur le PSG. "Au PSG, on manque de constance dans les domaines de détection".
 
Toutefois Walter Butler ne fuit pas ses responsabilités pour autant. A la question si il avait une part de responsabilité dans ce fiasco il y répond: «elle existe clairement" avant de rajouter que depuis qu'il n'est plus actionnaire majoritaire, il n'intervient plus dans les décisions.
 
Face à ce constat d'échec, Butler donne son point de vue sur les orientations à prendre. Tout d'abord il faudra se donner les moyens financiers pour reconstruire mais surtout de les utiliser judicieusement. Comme certains joueurs cadrent, à l'instar de Jérôme Rothen, l'actionnaire du club souhaite l'arrivée de "trois grands joueurs" ayant du caractère. Ces joueurs d'expérience et de talent serviront également à encadrer une jeunesse parisienne prometteuse. De plus, il lui parait nécessaire de trouver une cohésion entre le président, les actionnaires, l'entraîneur et les joueurs. A l'heure où le nom du président est encore inconnu après la démission de Simon Tahar, l'organigramme du PSG reste encore flou. Malgré ce flou Butler se dit avoir confiance en Sébastien Bazin pour résoudre la situation. Reste maintenant a appliqué ce beau discours, car ce que veulent les supporters désormais c'est de l'action après les mots !
 
Guillaume pour psgteam