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La fausse sortie de Vladimir Poutine!

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De notre correspondant à Moscou Fabrice Nodé-Langlois
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175Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev, accompagnés de leur épouse, lors de la célébration de la Pâques orthodoxe le 27 avril à Moscou. Derrière l'image d'une transition maîtrisée, la lutte des clans fait rage en coulisses.
Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev, accompagnés de leur épouse, lors de la célébration de la Pâques orthodoxe le 27 avril à Moscou. Derrière l'image d'une transition maîtrisée, la lutte des clans fait rage en coulisses. Crédits photo : AFP

Le nouveau premier ministre, qui laisse le Kremlin au président élu, Medvedev, emporte avec lui nombre de prérogatives. Décryptage d'une cohabitation inédite.

La semaine est historique pour la Russie postsoviétique. Pour la première fois, la transition au sommet de l'État se passe sans violence ni psychodrame… Et le schéma est inédit puisque le président sortant Vladimir Poutine passe le flambeau à son dauphin Dmitri Medvedev, élu le 2 mars, et endosse le costume de premier ministre. Il quitte le Kremlin et s'installe au siège du gouvernement fédéral, connu sur les rives de la Moskova comme «la Maison-Blanche».

Mercredi, ce sera la passation de pouvoir solennelle sous les ors du Kremlin ; jeudi, la Douma, la Chambre basse du Parlement, doit entériner la nomination de Poutine au poste de chef du gouvernement ; vendredi, le nouveau chef de l'État Medvedev préside le défilé de la Victoire, marqué par le retour sur la place Rouge des missiles nucléaires. Les cérémonies coïncident avec les ponts des 1er et 9 mai, congés prisés des Moscovites qui en profitent pour retaper la datcha et manger des chachliks, le barbecue local.

Le tandem surprenant formé d'un premier ministre ex-président et d'un président ex-vice-premier ministre donne lieu à toutes les spéculations. La formule permet à Vladimir Poutine de rester au pouvoir sans violer la Constitution qui lui interdit un troisième mandat… consécutif. Depuis l'élection présidentielle remportée avec 70 % par le dauphin (à l'issue d'une campagne jugée «inéquitable» par les observateurs du Conseil de l'Europe), «Medvetine et Poudev», comme les surnomment des humoristes, mettent en scène un couple harmonieux. Il s'agit de détromper ceux qui ne voient dans le jeune Dmitri Medvedev, 42 ans, qu'une marionnette, comme ceux qui annoncent une cohabitation sanglante.

Les deux hommes travaillent ensemble depuis leurs débuts en politique, il y a quinze ans à la mairie de Saint-Pétersbourg, leur ville natale. Ces derniers temps, ils ont multiplié les apparitions en public, presque main dans la main, comme à la cathédrale du Christ Saint-Sauveur pour la messe de Pâques. La présence, à leurs côtés, de leurs épouses, voilées selon la tradition orthodoxe, a permis au passage de balayer les rumeurs sur le divorce de Poutine. Le duo «VVP-DAM» (leurs initiales) est si parfait qu'en le regardant à la télévision, le président égyptien Moubarak, en visite à Moscou fin mars, a demandé «qui était qui». Poutine aurait modérément apprécié le compliment.

Feu sur le Parlement

Les politologues, à l'instar du controversé Stanislav Belkovsky, dénonciateur depuis deux ans de la fortune colossale que Poutine aurait accumulée, voyaient le tsar se retirer pour jouir de ses prétendues richesses en échange d'une immunité ; ils en sont pour leurs frais. Certes, l'ancien patron du FSB (ex-KGB) quitte le Kremlin, symbole par excellence du pouvoir en Russie. Il va s'installer à deux kilomètres à l'ouest, dans l'immeuble brejnevien qui domine de ses quinze étages une boucle de la Moskova. À l'écart du cœur historique, Vladimir Poutine, depuis son bureau, fera face au Moscou du XXIe siècle, le quartier de Moskva City où s'élèvent des gratte-ciel profilés de plus de 200 m de haut.

La Maison-Blanche, surmontée d'une tour de onze étages, en marbre plus gris que blanc selon le ciel, évoque un radiateur. Les téléspectateurs du monde entier ont découvert l'édifice en 1993, alors siège du Parlement que Boris Eltsine fit bombarder par les chars contre les députés communistes récalcitrants. Vladimir Poutine y aurait fait construire un tunnel pour rejoindre le Kremlin, a rapporté le Moscow Times. C'était son canular du 1er avril. Le futur premier ministre a cependant engagé de réels travaux pour s'aménager un bureau à la fois moderne et de style traditionnel russe, selon le tabloïd Tvoi Den. Les rumeurs sur la construction d'une piscine et d'une salle de gym pour le sportif quinquagénaire ont été démenties. Vladimir Poutine a tout ce qu'il faut pour ses entraînements quotidiens dans sa résidence de Novo Ogarevo, à l'extérieur de Moscou, qu'il conserve. Celle de Dmitri Medvedev est d'ailleurs proche, dans cette banlieue verte pour millionnaires.

Pour convaincre de son détachement des attributs du pouvoir, Poutine a assuré sans rire que le seul objet qu'il emportera de ses huit ans à la tête du Kremlin sera un stylo-plume. Il faudrait ajouter quelques centaines de fonctionnaires qui le suivent. Un casse-tête pour loger tout le monde dans des bureaux exigus.

Le ménage va être fait, rapporte les Izvestia, en supprimant environ cinq cents postes folkloriques. Le bureaucrate chargé de superviser l'organisation des olympiades d'écoliers a été prié de quitter la Maison-Blanche… «Son fonctionnement rappelle encore l'époque soviétique», ajoutent les Izvestia. Et d'ironiser : «Après 18 heures, il est quasiment impossible d'y résoudre un problème.»

La rupture est à l'œuvre. Le futur premier ministre met l'appareil gouvernemental en ordre de bataille. Emblématique des changements, le service de presse, jusqu'alors modeste, sera aussi puissant que celui du Kremlin, avec un site Internet digne de l'époque. Dmitri Peskov, anglophone moustachu, qui a su mettre de l'huile dans les relations avec la presse étrangère en tant que porte-parole adjoint du Kremlin, suit son patron. Il dirigera le service de presse. Pour la seule rédaction des discours, vingt personnes seront mobilisées, rapporte Gazeta. Jusqu'à présent, on faisait peu de cas des déclarations des premiers ministres. Beaucoup de citoyens russes ignorent jusqu'au nom du chef du gouvernement sortant, Viktor Zoubkov.

Le service du protocole s'étoffe lui aussi : le futur «ex» entend voyager à l'étranger. Dans le respect des institutions : pas question d'épauler Dmitri Medvedev au prochain G8 au Japon, vient-il de préciser.

Le gouvernement lui-même devrait conserver les poids lourds de l'équipe, avec un nombre accru de vice-premiers ministres, qui pourraient être dix ! Par décrets discrets, les prérogatives du chef du gouvernement se sont renforcées. Exemple : les gouverneurs régionaux (pratiquement tous nommés par Poutine) n'adresseront désormais plus leur rapport annuel au Kremlin, mais au chef du gouvernement.

«Nous sommes des garçons assez grands»

Pour parfaire ce verrouillage, Vladimir Poutine a pris la tête du parti Russie unie, qui détient depuis décembre 315 députés sur 450. Le président sortant «est en train d'acquérir un pouvoir pratiquement illimité sur le parti», note le politologue Alexei Rochtchine (cité par politkom.ru). Le chef du parti qui n'en possède toujours pas la carte pourra destituer n'importe quel cadre de Russie unie et désigner les candidats aux élections. Patron de la majorité d'un Parlement aux ordres, il détiendrait une arme de dissuasion au cas où Dmitri Medvedev prendrait trop d'autonomie, relève le commentateur Dmitri Orechkine : la destitution qui requiert trois quarts des voix de la Douma. Ce seuil semble à la portée de Poutine.

Vus ce dispositif et la personnalité respective des deux «chefs de la nation», il n'est guère étonnant que deux tiers des Russes, selon un sondage du centre Levada paru fin avril, pensent que Medvedev présidera sous la tutelle de Poutine. Le nouveau maître du Kremlin fait mine d'ignorer ces commentaires. Mais il se dit prêt à affronter les complots destinés à le déstabiliser ou à diviser le tandem. Des personnes «se livreront à (…) des manœuvres politiques, a-t-il averti. Mais nous sommes des garçons assez grands pour y faire face».

Enjeux financiers colossaux

Derrière l'apparence de cette transition maîtrisée, la lutte des clans fait rage en coulisses depuis des mois. Elle ne se réduit pas à l'affrontement des «libéraux» contre les «silovikis» (les hommes des forces de sécurité et du renseignement). Elle ne recouvre pas non plus une hypothétique bataille entre «poutiniens» et «medvedevistes». Rivalités d'ambition, défense de prébendes et enjeux financiers colossaux sont à l'origine de multiples manœuvres compromissions, arrestations, destitutions dans les cercles du pouvoir depuis l'automne.

Medvedev le juriste, sans appuis solides connus dans les «services», y résistera-t-il ? «En Russie, on associe la politesse à la faiblesse, remarque un homme d'affaires européen qui l'a côtoyé. Medvedev est bien élevé, très poli. Mais il a une volonté qu'on sous-estime. Il connaît très bien les rouages du pouvoir. Au Kremlin, comme chef de l'administration présidentielle, il a appris à gérer les oppositions.»

Jamais la Russie n'aura autant mérité son aigle à deux têtes, symbole des tsars hérité de l'Empire byzantin, restauré dans les armoiries de la nouvelle Russie. Combien de temps les deux têtes s'entendront-elles pour faire voler l'aigle ? Un étranger bien introduit dans les cercles du pouvoir russe avertit : «Si l'Occident s'amuse à jouer Medvedev contre Poutine, ce sera dangereux et contre-productif, ça ne fera que les rapprocher davantage.»

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le Figaro.fr


Exclusif - Nicolas Sarkozy reste le seul présidentiable à droite!

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Thomas de Rochechouart

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J + 366 : au moment où le président de la République fêtait dans la discrétion l’anniversaire de son élection, la France basculait dans la deuxième année de l’ère Sarkozy. La page de l’élection présidentielle 2007 s’est ainsi définitivement refermée et, par un effet mécanique, l’échéance de 2012 nous paraît d’un seul coup plus proche. C’est là l’une des conséquences du quinquennat : l’accélération du rythme électoral a entraîné une présidentialisation permanente de la vie politique. Face aux critiques, Nicolas Sarkozy renvoie ainsi son bilan en 2012, répétant que quatre ans, « ça passe vite ». D’ailleurs n’avait-il pas lancé la campagne présidentielle 2007 dès 2002 ? De leur côté, Ségolène Royal et Bertrand Delanoë ont engagé la bataille pour la prise du PS. Là encore, leur objectif est de contrôler l’appareil du parti pour obtenir l’investiture l’élection en 2012. C’est pourquoi France-Soir a décidé de sonder les Français pour connaître leurs candidats préférés, à l’UMP et au PS, en vue de l’échéance.

Les résultats sont particulièrement intéressants. A l’UMP, Nicolas Sarkozy arrive ainsi largement en tête. En dépit des mauvais sondages qui s’accumulent sur son bureau depuis plusieurs mois, et des records d’impopularité qu’il bat actuellement, le président de la République reste aux yeux de son camp le seul présidentiable possible pour 2012 (64 % chez les sympathisants UMP, 46 % pour la droite en général). Malgré une cote de popularité supérieure à celle du chef de l’Etat, François Fillon ne s’impose pas pour le moment comme une solution de remplacement(14 % pour la droite, 15 % pour l’UMP). « Le Président me connaît assez pour savoir que je suis fidèle, loyal, sans être courtisan », aime à répéter le Premier ministre. S’il a pu le devancer de 20 points dans certains sondages, il n’est pas à l’heure actuelle un rival pour le chef de l’Etat. Un rôle que ne semblent pas non plus en mesure de jouer Alain Juppé et Dominique de Villepin pour le moment. Les deux anciens Premiers ministres, héritiers des traditions chiraquienne et gaulliste, ne font pas d’ombre au président de la République dont le style « bling-bling » a été brocardé. Si, dans une « boutade », Alain Juppé a récemment déclaré qu’il n’excluait pas d’être candidat en 2012, il ne recueille que 14 % des soutiens des sympathisants de droite. Quant à Dominique de Villepin, qui fut le grand rival de Nicolas Sarkozy entre 2005 et 2007, il semble encore trop englué dans l’affaire Clearstream pour se placer dans une position de recours.


Jérôme Sainte-Marie, directeur de BVA-Opinion : « Le chef de l’Etat n’a pas de rival à droite »

FRANCESOIR. Comment analysez-vous les résultats de ce sondage pour le chef de l’Etat ?
JÉROME SAINTE-MARIE
. Ce sondage est très intéressant. Ses résultats sont décevants pour Nicolas Sarkozy puisque, un an après son élection, il réunit moins de la moitié des sympathisants de droite et seulement 24 % des Français – c’est peu pour un sortant. Et dans le même temps, c’est très réconfortant pour lui, car l’autre moitié se disperse et aucun autre candidat potentiel ne s’impose naturellement dans son camp. En dépit de sa forte impopularité, il n’y a pas actuellement à droite d’alternative au président de la République. Celui-ci reste bel et bien le chef de la majorité.

François Fillon, notamment, reste largement à distance, en dépit d’une côte de popularité plutôt élevée…
Oui, et c’est pour moi le principal enseignement du sondage. Dominique de Villepin obtient des scores résiduels et Alain Juppé n’est pas en situation. Le faible résultat de François Fillon est en revanche une surprise. Si, dans la mesure des côtes de popularité de l’exécutif, François est un élément de comparaison à Nicolas Sarkozy, il n’apparaît pas comme un rival à ce dernier. Les Français ne le voient pas dans ce rôle, pas encore en tout cas, alors que normalement le Premier ministre devient mécaniquement présidentiable quand il entre à Matignon.

Le fait qu’il soit davantage en première ligne depuis les municipales peut-il jouer sur les résultats ?
Depuis que Nicolas Sarkozy l’a associé totalement aux réformes, le Premier ministre a vu sa cote de popularité baisser. Mais on s’aperçoit que François Fillon est surtout populaire auprès des Français en tant que contre-poids au président de la République. Il ne le concurrence pas sur le terrain présidentiel. Ce premier anniversaire marque il est vrai un retour au fonctionnement classique de la Vème République. Nicolas sarkozy, qui voulait sortir de l’hypocrisie du système en se plaçant sur le devant de la scène, a fini par s’y rallier, en se mettant davantage en retrait.

A gauche, la situation reste indécise…
Oui, nous avons une triple confirmation. Premièrement, celle de l’inaptitude à exister de Laurent Fabius et François Hollande, lequel, après onze ans passés à la tête du PS réalise un score marginal. Ensuite, on s’aperçoit que Dominique Strauss-Kahn existe davantage en dehors de son parti. Sa première place quand on interroge les Français est une victoire en trompe-l’œil. Et pourtant, il représente une alternative crédible en cas d’autodestruction de Ségolène Royal et Bertrand Delanoë. Enfin, ces derniers sont toujours au coude à coude. Et si Ségolène Royal possède un léger avantage comptable, les résultats avantagent plutôt Bertrand Delanoë.

Pourquoi ?
La stratégie de Ségolène Royal est de jouer l’opinion contre l’appareil du PS. Mais sur ce point, elle ne possède pas un avantage décisif sur le maire de Paris. Ce dernier, porteur de l’esprit de parti, a donc toutes les cartes en main pour remporter son duel l’opposant à l’ancienne candidate.

Le fait que la situation au PS soit toujours indécise avantage-t-elle Nicolas Sarkozy ?
Oui et non. Il est sûr que pour Nicolas Sarkozy, la situation est pour le moment dégagée dans son camp, puisqu’il a laminé tous ses opposants. Et s’il rencontre une forte crise de popularité, celle de l’opposition est aussi grande. Un an après l’élection présidentielle, la situation au PS n’a pas évolué : absence de leader, de ligne politique, de contre-propositions… Si ce contexte l’épargne politiquement, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour le président de la République. Car quand le pouvoir et l’opposition sont en crise, le débat politique a tendance à se déplacer vers le champ social. Et la contestation s’exprime dans la rue, comme ce fut le cas en 1968 ou en 1995. C’est d’ailleurs ce à quoi nous sommes en train d’assister en ce moment, et les conditions sont propices pour de forts mouvements sociaux. Pour le chef de l’Etat, il y a donc un risque de se retrouver à la tête d’un pays ingouvernable au moment où il s’apprête à lancer d’importantes réformes.

Edition France Soir du mercredi 7 mai 2008 n°19790 page 2


Souviens toi...8 mai

Par Claude Bensoussan pour Guysen International News
                  Zar90_feu  Mémoire...

Rubrique quotidienne

Une exclusivité Guysen Israël News


1919

39 juifs sont massacrés lors d'un pogrome à Raigorod (province de Podolie) par des unités alliées à l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura.

1942

3 500 juifs du ghetto de Konsko Vola (Pologne) sont déportés au camp d'extermination de Sobibor. De même 1 500 juifs du ghetto de Baranow et 1 500 juifs de Markuszow (district de Lublin) sont envoyés au camp de Sobibor.

La police municipale allemande tue 100 juifs à Szczebrzeszyn (province de Lublin).

Les juifs de Lipniszki (R.S.S. de Biélorussie), Traby et Duoly (Pologne), dont 1 250 seulement restent encore en vie à la suite d'une Aktion, sont déportés au ghetto de Lida (province de Grodno, R.S.S. de Biélorussie).

1943

La résistance des juifs contre les nazis se poursuit dans le ghetto de Varsovie. La révolte a débuté le 19 avril. Les nazis atteignent l'état-major de la résistance. Une centaine de combattants, dont leur chef Mordehaï Aniwicz, meurent ce 8 mai.

Israël, en proie à une crise politique, célèbre son 60ème anniversaire

Pendant la célébration du 60e anniversaire d'Israël, le 7 mai 2008 à Jérusalem

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert pendant une cérémonie du souvenir, le 7 mai 2008 dans un cimetière militaire de Jérusalem
Pendant un concert ouvrant la célébration du 60e anniversaire d'Israël, le 7 mai 2008 à Jérusalem

Menahem Kahana AFP ¦ Pendant la célébration du 60e anniversaire d'Israël, le 7 mai 2008 à Jérusalem

Israël a commencé à fêter mercredi soir son 60ème anniversaire à l'issue du Jour du souvenir en l'honneur des soldats tués dans les différentes guerres, alors que le pays vit dans une ambiance de crise politique.

Les festivités ont été placées sous haute surveillance de crainte d'attentats palestiniens, avec des milliers de policiers et soldats mobilisés pour assurer la sécurité autour des bals, spectacles et feux d'artifice organisés dans les différentes villes.

L'armée israélienne a imposé depuis lundi un bouclage de la Cisjordanie en invoquant des questions de sécurité.

Auparavant, le Premier ministre Ehud Olmert avait évoqué à la radio la mémoire des soldats tués au combat. "Nous nous souvenons de nos enfants qui se sont battus et sacrifiés pour que vive Israël (...) Nous nous engageons à perpétuer leur souvenir, à lutter pour la survie de l'Etat et à oeuvrer à un meilleur avenir", a affirmé M. Olmert.

La veille, il a convenu qu'il était "difficile d'être Premier ministre en Israël", en allusion à une enquête de police sur une nouvelle affaire de corruption le concernant, présentée comme "très sérieuse" par les médias locaux.

Un tribunal a imposé le black-out à ce sujet, mais a permis de divulguer qu'"un citoyen étranger, considéré comme principal témoin" est interrogé à propos de ce scandale.

Toujours est-il que la classe politique évoque d'ores et déjà l'éventuelle démission ou la suspension de M. Olmert, voire des élections anticipées, alors que la législature s'achève en novembre 2010.

C'est dans cette atmosphère politique délétère que les drapeaux ont été mis en berne sur les édifices publics, en hommage aux 22.437 soldats israéliens tombés au combat et aux 1.634 civils tués dans des attentats depuis la création de l'Etat d'Israël le 14 mai 1948.

A 11H00 locales (08H00 GMT), les sirènes ont retenti pendant deux minutes à travers le territoire national, et les Israéliens se sont immobilisés.

M. Olmert a ensuite présidé une cérémonie au carré militaire du cimetière du Mont Herzl à Jérusalem-ouest, où sont inhumées la plupart des personnalités historiques du pays.

Dans une allocution, il a assuré que "la solution au conflit (israélo-palestinien) est à portée de main".

"Nous avons un dialogue avec ceux qui comprennent ce langage mais l'axe de la haine et de la terreur dont nous connaissons la tête fait tout pour empêcher cela", a-t-il ajouté, faisant apparemment allusion à l'Iran.

D'autres cérémonies officielles se sont déroulées sur divers sites et monuments ainsi que dans les 43 cimetières militaires du pays.

"Nous avons déployé des milliers d'hommes qui ont été placés en état d'alerte avancé", a de son côté indiqué à l'AFP le porte-parole de la police Miky Rosenfeld.

C'est la veille au soir que le président israélien Shimon Peres a lancé cette Journée du souvenir lors d'une cérémonie à l'esplanade jouxtant le Mur Occidental (des Lamentations) dans la vieille ville, dans le secteur oriental de Jérusalem conquis et annexé en 1967.

"Nous voulons vivre en paix avec nos voisins, et souhaitons leur serrer la main, mais nos ennemis savent que nous pouvons aussi presser sur la gâchette", a-t-il déclaré.

Selon des statistiques officielles publiées mercredi, Israël compte 7,3 millions d'habitants, dont 5,5 millions de juifs et 1,5 million d'Arabes israéliens, ces derniers étant les descendants des Palestiniens restés sur leurs terres au lendemain de la création de l'Etat juif.

Au programme des célébrations: parades aériennes et navales, feux d'artifices, sauts de parachutistes, spectacles son et lumière, expositions, orchestres, tandis que le Président américain George W. Bush est attendu la semaine prochaine en Israël.

20Minutes.fr avec AFP, éditions du 08/05/2008 - 00h02


Un square pour Marie Trintignant

Gamma

La Ville de Paris a choisi de rendre hommage à l’actrice Marie Trintignant en baptisant officiellement un square à son nom. Bertrand Delanoë, le maire de la capitale, a en effet inauguré un jardin Marie-Trintignant rue de l’Ave Maria, dans le 4e arrondissement, faisant fi du délai de cinq ans habituellement respecté pour donner le nom d’une personnalité décédée à un espace public.

Thomasson Dufresne


Le Barça touche le fond!

Une nouvelle fois, ils ont été patéticos. Les Barcelonais voulaient gâcher la fête au Santiago Bernabeu mais ils ont été humiliés par le Real Madrid lors du 156e clasico (4-1). L'humiliation a pris forme avant le match quand le Barça a dû faire une haie d'honneur aux joueurs madrilènes. Et elle a continué sur le terrain dans un match dominé de la tête et des épaules par des Merengues emmenés par un Mahamadou Diarra infatigable. Presque sans forcer, les hommes de Bernd Schuster ont ouvert la marque par leur capitaine Raul (13e, photo Reuters) sur une belle frappe enroulée du gauche. La tête de Robben suite à un corner a permis au Real de faire le break après seulement 20 minutes de jeu.

Avec un milieu de terrain porté disparu et une défense d'une lenteur déplorable, les Blaugrana de Messi ont été de simples sparring-partners pour leurs adversaires qui ont inscrit un superbe troisième but par Higuain, tout juste entré en jeu (63e). Un penalty très sévère a même permis à Van Nistelrooy, lui aussi sorti du banc après deux mois d'absence, de porter la marque à 4-0. Henry (87e) a sauvé l'honneur en marquant son troisième but en quatre jours tandis que Xavi a été expulsé (91e). Avec seulement une victoire lors des sept derniers matches de Championnat, les hommes de Frank Rijkaard, qui sera remplaçé par Pep Guardiola, ne peuvent plus terminer deuxième : ils joueront le tour préliminaire de la C1 alors que Villarreal est directement qualifié.


Simon Tahar, Président Directeur Général du PSG, et Philippe Boindrieux, Directeur Général délégué du PSG ont tenu, ce jour, une conférence de presse au Parc des Princes pour confirmer que le Club faisait appel de la décision rendue par la Commission de Discipline de la LFP, excluant le PSG de l’édition 2009 de la Coupe de la Ligue, suite au déploiement d’une banderole à caractère injurieux.

La Commission de Discipline de la LFP reproche au PSG d’avoir été complice d’actes concertés. Le club ne peut accepter cette décision et les propos intolérables et inacceptables tenus par la Commission de Discipline mettant en cause le travail et l’intégrité des personnes qui, au quotidien, travaillent pour et avec le Club.

Pour cette raison, le Paris Saint-Germain fait appel de cette décision devant la Commission supérieure d’appel de la FFF et se dit prêt à aller jusqu’au bout de la chaîne s’il le fallait, c'est-à-dire, le Conseil d‘Etat pour faire annuler cette décision.

                               Cp_482210e2c3d19papier1 Simon Tahar :
« Depuis une dizaine de jours, j’assume le rôle de Président du Paris Saint-Germain. Ma tache est de montrer que le club est une force qui résiste aux difficultés. Je découvre, au fur et à mesure, des choses étonnantes qui pèsent lourdement sur la situation du club. Je veux notamment parler de la décision prise, le 30 avril 2008, par la commission de discipline de la Ligue, à propos de l’affaire dite de la banderole. Le soir de cette décision, le Club exprimait son choc suite à cette annonce. Le mot choc est faible par rapport à l’émotion ressentie par toutes les personnes soutenant le PSG : la Ville de Paris, la Ville de Saint-Germain en Laye, les partenaires, les salariés et tous les sympathisants. Il  est absolument impossible, inadmissible et intolérable qu’une même entité, en l’occurrence, la Ligue de Football Professionnel, soit à la fois juge et partie. Juge parce qu'elle a sanctionné le club, et partie parce qu'elle est l'organisateur de la finale de la Coupe de la Ligue. Cela n'existe pas dans les sociétés de droit. Nous sommes dans une situation tout à fait anormale. La deuxième raison, c'est que pour justifier la décision on s'est permis de porter contre le Paris Saint-Germain des accusations intolérables. On reproche au PSG d'avoir été le complice d'actes concertés. C'est indigne et je ne l’accepte pas. C'est pourquoi nous avons décidé de faire appel de cette décision devant la commission supérieure d'appel de la FFF. »
                              Cp_482210e5a4c91papier2 Philippe Boindrieux :
« Le PSG déploie des moyens qui sont les plus importants pour un club français et même sans doute au niveau Européen en matière de sécurité. Ce système est basé sur trois actions que la LFP a demandé à tous les clubs de prendre. Le Club s’est donc doté de moyens techniques, comme la mise en place de la vidéo surveillance (le Parc des Princes est équipé de plus de 150 caméras). Un PC sécurité géré, conjointement par le club et la police, ainsi que la mise en place d’un contrôle d’accès permettant d’éviter les passages en force et les fraudes. Le Club s'est également doté d'un nouveau système de billetterie en phase avec le contrôle d’accès absolument unique en France. Tous les abonnés du PSG sont venus se faire photographier au stade. Le PSG connaît l’identité de chacun de ses supporters ; on ne peut pas alors parler de complicité quand un club met autant d’actions en place. Le PSG assume et assumera toujours ses responsabilités comme doit le faire toute entreprise aujourd’hui dans le droit français. Mais un club de foot n’a pas les possibilités d’interpeller les individus et de les condamner. »

Foot-L1-ASSE - Landrin :«Pas d'huile sur le feu»

À 72 heures d'affronter le PSG au Parc des Princes (20h45), Christophe Landrin s'est exprimé, mercredi, sur les enjeux de cette affiche pas comme les autres. « C'est forcément un match à la saveur particulière, où les deux équipes auront un objectif important à atteindre ». Le maintien pour Paris, 19e, l'Europe pour les Verts, actuellement 5e. « Nous n'aborderons pas ce rendez-vous avec pression, mais avec ambition ». Le contexte ? « Il y aura beaucoup de choses autour de cette rencontre. Déjà, quelques déclarations sont faites à droite et à gauche... On a conscience que si les Parisiens font un mauvais résultat, ce sera problématique pour eux. Mais je crois qu'il ne faut pas s'éparpiller, ne pas mettre de l'huile sur le feu. Cela reste du foot».

Côté terrain, justement, les hommes de Laurent Roussey ne devront pas perdre s'ils ne veulent pas compromettre leurs chances de retrouver la scène européenne 25 ans après l'avoir quitté. Leur match nul contre Lille, le week-end dernier, a réduit leur marge d'erreur à deux journées de la fin. « Notre nul (0-0, NDLR) contre le LOSC n'est pas un regret. Les Lillois venaient quand-même d'en mettre trois au Vélodrôme (1-3, le 20 avril, NDLR). Ça fait réfléchir... ».

«Pauleta, c'est la classe»
Tous les regards sont donc tournés désormais vers le Parc des Princes, que Christophe Landrin a bien connu pendant une saison sous les couleurs du club de la capitale (26 matches/2 buts en 2005-2006). « Je ne suis pas revanchard. Je suis content d'avoir joué à Paris. Ce fut une bonne expérience, même si cela ne s'est pas passé exactement que je l'aurais souhaité (...) Cela ne me fait pas plaisir de voir ce club dans la situation dans laquelle il se trouve. C'est triste. Mais quand on vit deux saisons galère de suite, il n'y a pas de hasard... Paris me fait penser au Nantes de ces dernières années ». Toujours est-il que Christophe Landrin ne fera pas de sentiment, samedi, face à ses anciens coéquipiers, parmi lesquels Pedro Miguel Pauleta qui fera ses adieux au Parc. « Je pourrais dire que j'y étais. C'est également une grande fierté pour moi d'avoir joué avec lui, de lui avoir délivré quelques passes décisives. Pauleta, c'est la classe ». - Julien GOURBEYRE (à St-Etienne)


Le rôle crucial de Michelle Obama!

Le parcours de Barack Obama
© Reuters
Barack Obama vit en couple avec Michelle Robinson, juriste originaire de Chicago. Le couple Obama a deux filles, Malia Ann (née en 1999) et Natasha (née en 2002). Michelle Robinson-Obama est une avocate renommée, figure influente du Parti démocrate local et proche du maire de Chicago, Richard M. Daley. C'est elle qui va propulser la carrière politique de son époux alors qu'il n'a, jusque là, milité activement que pour soutenir la candidature de Bill Clinton à la présidence des États-Unis et celle de Carol Moseley-Braun au sénat.