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Foot - ISRAËL - La Coupe pour le Beitar!

              Footisrlacoupepourlebeitar_52325                                    Le Beitar Jérusalem a emporté mardi soir la coupe d'Israël aux dépens de l'Hapoël Tel-Aviv (0-0, 5-4 t.a.b.) Les joueurs du Beitar, club qui a été sanctionné d'un retrait de deux points en championnat par la fédération en raison du comportement de ses supporters, étaient vêtus de maillots portant cette inscription: «Halte à la violence !».

Quatre points au classement de la prochaine saison ont déjà été retiré au club, pour un envahissement de la pelouse à quatre minutes de la fin d'un match disputé le 13 avril (le Beitar menait 1-0 face au Maccabi Herzlia). Le Premier ministre israélien Ehud Olmert est un fan notoire de ce club, détenu par le millionnaire d'origine russe Arcady Gaydamak. (Avec AFP)

l'Equipe.fr


«Il ne nous laisse pas en paix!» par Hervé Gaymard, ancien ministre

                                                                  

  • Propos recueillis par Romain Rosso

    LEXPRESS.fr du 06/05/2008

Gaymard Admirateur du Général dès l'âge de 10 ans, le député UMP voit dans sa pratique un exemple à suivre. En 2008, de Gaulle est-il encore d'actualité?

A l'inverse d'Edouard Balladur, je ne dirais pas «Laissons de Gaulle en paix!», car c'est lui qui ne nous laisse pas en paix! Par son allure, son attitude politique, sa lecture des institutions et ses valeurs, il nous interpelle en permanence. Le Général incarne cette «liberté grande», au sens de Julien Gracq, qui s'épanouit autour de quatre lignes de force. 1. La liberté de l'esprit, contre les conformismes et les conservatismes. 2. La liberté intérieure. De Gaulle a toujours opéré une distinction nette entre les sphères publique et privée. La politique doit s'arrêter là où commence la deuxième. La confusion actuelle entre les deux ordres me paraît dangereuse pour la démocratie, singulièrement dans notre société, où la révolution technologique permet de tracer les individus. De même, il opérait une séparation claire entre le chef de l'Etat et, comme il disait, «l'armée de ceux qui le soutiennent». Que des bureaux politiques de l'UMP se tiennent aujourd'hui au palais de l'Elysée me paraît incroyable. 3. La conciliation indispensable entre la liberté économique et la solidarité. 4. Une France et une Europe libres, qui ont des choses à dire au monde

Le président Sarkozy, c'est l'anti-de Gaulle?

Sachons gré à Nicolas Sarkozy de ne s'être jamais défini par rapport au gaullisme, y compris du temps du RPR. Il a toujours eu cette franchise, et il considère que c'est un moment glorieux de notre histoire, qui appartient au passé. Je pense, au contraire, qu'il faut construire un gaullisme des temps nouveaux, et peu importe comment on le nommera. Car les intuitions et les valeurs qu'il porte demeurent une grille d'analyse valide pour l'action, tant pour ce qui concerne la société française que pour la marche du monde.

Que penserait le Général de la volonté de la France de réintégrer la structure militaire intégrée de l'Otan, qu'il a quittée en 1966?

Faire parler de Gaulle est un exercice vain. Nous devons nous interroger sur les buts de l'Otan. Pendant la guerre froide, c'était clair; depuis la chute du mur de Berlin, beaucoup moins. Si la vision néoconservatrice américaine est d'imposer une conception du monde «occidentaliste», en espérant un choc des civilisations, il ne faut surtout pas donner le signal politique d'une réintégration totale dans l'Otan. Si le lien peut être fait avec la défense européenne, c'est une autre question.

Dans le débat politique, que reste-t-il de lui?

La période a changé, la pratique politique également. Aucun parti ne fait référence au général de Gaulle, «embaumé» par l'historiographie, dans une sorte de consensus, alors qu'il a toujours été un homme de rupture. Puisse son exemple nous donner la force d'élever le niveau de l'horizon! Le «A demain de Gaulle» de Régis Debray viendra peut-être plus vite qu'on ne le pense.

Un tel personnage pourrait-il éclore aujourd'hui?

Les circonstances historiques et la posture qui ont construit le personnage sont uniques. Toutefois, je pense que le 18 juin 1940 a donné chair à une sorte de synthèse - traduction de ce que Marc Bloch exprima dans L'Etrange Défaite - entre la monarchie et la France révolutionnaire. On ne peut pas réduire le débat démocratique au clivage gauche-droite. C'est pour cela que le gaullisme a toujours été dérangeant. Et qu'il continuera à déranger, quel que soit son nom. Liberté grande, j'écris ton nom!


Le Président Bush soutient Olmert!

Ehoud Olmert et George W. Bush (Reuters)

Ehoud Olmert et George W. Bush (Reuters)

A la veille de son arrivée au Proche-Orient, le président américain George W. Bush a fait l'éloge, mardi 13 mai, du Premier ministre israélien Ehoud Olmert, impliqué dans une affaire de corruption, et du chef du gouvernement libanais Fouad Siniora, confronté aux violences du Hezbollah, dans des interviews à quatre médias israéliens.
"Mes relations avec le Premier ministre (Olmert) n'ont été qu'excellentes. Je trouve que c'est un gars honnête. Il aime sa famille, il est facile de parler avec lui, c'est un penseur stratégique", a affirmé le président Bush.
Le président américain arrive mercredi à Jérusalem à l'occasion du 60e anniversaire de la création d'Israël.

Processus de paix

George W. Bush a toutefois souligné que le processus de paix ne dépend pas du maintien au pouvoir d'Ehoud Olmert et que d'autres responsables israéliens sont impliqués dans les négociations avec les Palestiniens.
"Ce n'est pas un plan d'Olmert, c'est un plan d'un gouvernement. Tzipi Livni (la ministre israélienne des Affaires étrangères) mène les négociations (...) (Ehoud) Barak (le ministre de la Défense) est impliqué", a poursuivi le président américain.
La police israélienne a ouvert une enquête à l'encontre de Ehoud Olmert soupçonné d'avoir reçu d'un homme d'affaires américain, Morris Talansky, des "sommes importantes" et "non autorisées" pendant une longue période alors qu'il était maire de Jérusalem puis ministre du Commerce et de l'Industrie.

Soutien à Fouad Sioniora

Interrogé sur ce qu'il faudrait faire au Liban, en proie à des violences depuis la semaine dernière, le président Bush a également exprimé son appui à Fouad Siniora.
"Je conseillerai au monde de soutenir Siniora. C'est un bon gars. Il est ferme et il se trouve dans une situation vraiment difficile. Je l'admire", a souligné le président Bush.
"Nous croyons en la nécessité d'avoir une force moderne derrière lui (Siniora) capable de répliquer", a-t-il poursuivi.
Des combats, les plus sanglants depuis la fin de la guerre civile (1975-90), opposent depuis le 7 mai les partisans de la majorité antisyrienne aux militants de l'opposition menée par le hezbollah chiite. Les affrontements ont fait au moins 61 morts et 198 blessés dans le pays.

Le NouvelObs.fr


Le Hamas refuse de libérer Shalit contre une trêve

Pour le mouvement islamiste, une trêve à Gaza contre la libération du soldat israélien ne suffit pas. Il exige la libération de prisonniers palestiniens.

Une photo non-datée du soldat Gilad Shalit (AP)

Une photo non-datée du soldat Gilad Shalit (AP)

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a exclu, mardi 13 mai, toute libération du soldat israélien Gilad Shalit, détenu dans la bande de Gaza, dans le cadre d'un éventuel accord de trêve comme l'exige Israël, mais exige la libération de prisonniers palestiniens.
"Celui qui pense que la question de Shalit sera réglée sans contrepartie se trompe totalement (...) La question d'un échange de prisonniers est totalement séparée de celle de la trêve", a affirmé le plus influent des chefs du Hamas dans la bande de Gaza, Mahmoud Zahar.

"Nakba"

Les Palestiniens commémorent la "nakba" ("catastrophe"), qu'a représentée pour les Palestiniens la création de l'Etat d'Israël.
Lundi, le Premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a lié une éventuelle trêve à des progrès en vue de la libération du soldat israélien capturé par un commando palestinien en 2006 à la lisière de Gaza.
NOUVELOBS.COM
Des Israéliens témoignent leur soutien au soldat Gilad Shalit, devant son portrait, le 28 août 2007 à Tel Aviv

Jack Guez AFP ¦ Des Israéliens témoignent leur soutien au soldat Gilad Shalit, devant son portrait, le 28 août 2007 à Tel Aviv

Le mouvement islamiste Hamas a exclu mardi de libérer le soldat israélien Gilad Shalit détenu dans la bande de Gaza, dans le cadre d'un éventuel accord de trêve comme l'exige Israël.

"Celui qui pense que la question de Shalit sera réglée sans contrepartie se trompe totalement (...) La question d'un échange de prisonniers est totalement séparée de celle de la trêve", a affirmé le plus influent des chefs du Hamas dans la bande de Gaza, Mahmoud Zahar.

Lundi, lors d'une visite en Israël du chef des services de renseignement égyptiens Omar Souleimane, le Premier ministre israélien Ehud Olmert a lié une éventuelle trêve à des progrès en vue de la libération du soldat israélien, capturé par un commando palestinien en 2006 à la lisière de Gaza.

L'émissaire égyptien tente de rallier les responsables israéliens à un projet de trêve dans la bande de Gaza négocié par l'entremise de l'Egypte et auquel les principaux groupes armés palestiniens, y compris le Hamas, avaient donné leur accord fin avril.

Mahmoud Zahar a répété les "exigences" des groupes palestiniens pour parvenir à une "accalmie": "l'arrêt des agressions et la fin de toutes les formes de siège contre le peuple palestinien".

"Si Israël n'accepte pas la trêve, nous nous défendrons et personne ne pourra écraser la résistance", a-t-il averti.

L'armée israélienne mène des attaques quasi-quotidiennes dans la bande de Gaza et impose un blocus à ce territoire, contrôlé par le Hamas depuis juin 2007, en représailles aux tirs de roquettes palestiniennes sur des localités du sud d'Israël.

Outre la fin des attaques israéliennes, le Hamas s'attend en contrepartie à un arrêt des tirs roquettes à la levée du blocus imposé par Israël et la réouverture des points de passage, notamment celui de Rafah à la frontière avec l'Egypte.

Israël exige de son côté des avancées sur la question de Gilad Shalit, la fin des attaques à la roquette ou au mortier des groupes armés palestiniens contre son territoire ainsi que l'arrêt de la contrebande d'armes entre la péninsule égyptienne du Sinaï et la bande de Gaza.


20Minutes.fr avec AFP, éditions du 13/05/2008 - 11h51


Voici, un film que je me permets de vous conseiller trés vivement de regarder à la télévision, ce soir à 20h50 sur France 3

Affiche Ridiculecinéma ridicule_1995_theatre_diaporama_paysage.jpgJudith Godrèche dans Ridiculecinéma ridicule_1995_theatre_diaporama_paysage.jpg
Ridicule
Comédie dramatique
Date de diffusion : mardi 13 mai
Horaire : 20:50 - Durée : 1h45
Acteur : Fanny Ardant, Charles Berling, Jean Rochefort
Réalisateur : Patrice Leconte
Histoire : A la veille de la Révolution, un jeune noble naïf et passionné découvre les artifices et les dangers de la cour de Versailles et de ses antichambres.
Résumé : Alors que la monarchie française vit, sans le savoir encore, ses derniers jours, un jeune noble naïf et passionné, Ponceludon de Malavoy, décide de faire part au roi de ses projets d'assainissement des marais putrides de la Dombe, sa région natale. En route pour Versailles, il se lie avec le marquis de Bellegarde et sa fille, l'étincelante Mathilde. Bellegarde initie son protégé aux subtilités et subterfuges de la Cour. Ponceludon, brillant et spirituel, ne tarde pas à faire son chemin, tout en se défendant mal de la fascination que lui inspire la simplicité naturelle de Mathilde. L'influente comtesse de Blayac jette sur lui son dévolu. Devenu son amant, bien introduit en cour, Ponceludon peut enfin rencontrer le roi...
Critique : Une brillante comédie sur la force des convictions au pays des artifices. L'interprétation est remarquable

Une Israélienne -de 70 ans, Shuli Katz, résidente d'un kibboutz-, tuée dans un tir de roquette, lundi en fin d’après-midi

Une femme  israélienne -âgée de 70 ans a été délibérément assassinée- par une roquette tirée depuis la Bande de Gaza, dans le village israélien de Yesha, à 15 km de l’autre côté de la frontière avec le territoire palestinien, ont annoncé les services de secours. Le projectile a touché de plein fouet la maison où la femme se trouvait.

Cette attaque, plus profond en territoire israélien que les tirs habituels, intervient alors que le chef des renseignements égyptiens, le général Omar Suleiman, achevait des discussions en Israël en vue d’organiser une trève avec le Hamas. Selon l’Etat hébreu, tout accord doit inclure la libération du soldat Gilad Shalit et l’arrêt du trafic d’armes entre l’Egypte et Gaza.

Le Jihad islamique a dit être en train de tirer des roquettes au moment de la frappe mortelle.

Vendredi, un Israélien avait été tué dans un tir de roquette de Gaza.


Terrorisme

Terrorisme
Israël a porté plainte auprès du Conseil de Sécurité de l'ONU à la suite de la mort lundi, d'une femme âgée de 70 ans, touchée par des éclats d'une roquette Qassam dans la localité de Yesha, dans le sud d'Israël.

Le dimanche 18 mai, Vichy fête Napoléon III

Le 18 mai, Vichy fête Napoléon IIILe 18 mai, Vichy fête le bicentenaire de la naissance de Charles Louis-Napoléon Bonaparte. Les nombreux séjours de Napoléon III à Vichy ont transformé la ville jusqu'à en faire une cité prospère. 04vichy_villamarielouise

07vichy_eglisestlouis 10vichy_esplanadenapoleoniii Visites guidées, expositions, animations, défilé en costumes, concert-bal à l'opéra...
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Plongez-vous dans l'ambiance "Second Empire" et découvrez un personnage dont le règne a été marqué par de profonds bouleversements économiques et sociaux.

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Dimanche 18 mai

- 10h30 : Visites guidées 014_napoleoniii_muller 016_napoleoniii_dreux Familleexil Empereur1 Empereur6 053_napoleoniiimort "Bicentenaire de la naissance de Napoléon III, démiurge de Vichy"
6 euros. Nombre de places limité. Réservation au 04 70 98 71 94.
Départ de l'Office de tourisme.

- 14h-20h : Expositions "La mode au temps de Napoléon III"-(costumes et objets) et "Napoléon III à Vichy" (iconographie - Fonds Patrimoniaux Valéry Larbaud)
Palais des Congrès Opéra (Salle Napoléon III), entrée libre.

- 15h : Défilé dansé en costume et musique d’époque. 150 figurants et danseurs "Agir Historique", "Révérences", " Vichy et ses Sources".
Départ : Esplanade des 4 chemins. Arrivée : Terrasse du Palais des Congrès-Opéra.

- 16h30 -18h30 : Après-midi 2nd Empire. Reconstitutions, jeux, initiation à la danse, métiers d’autrefois. Balades en calèches.
Parc des sources (sous les galeries en cas d’intempéries), gratuit (sauf balades en calèches 2€)


- 16h30 et 18h : Spectacle de Guignol  (deux séances identiques). 2 histoires pour petits et grands : "Le chat de la mère Michèle" et "Le remplaçant". Par la compagnie "Lyéofil".
Parc des sources (sous les galeries ou au Palais des Congrès Opéra en cas d’intempéries), gratuit.

- 18h-20h: Concert-Bal. Soirée animée par les solistes, le chœur et l’orchestre "Chamlumière" et les danseurs d’"Agir historique" et de "Révérences ".
Palais des Congrès-Opéra (Bar de l’Horloge et Salle Berlioz), entrée libre.



Napoléon III en quelques lignes : ce qu'on lui doit

Charles Louis-Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte (1808/1873) est le neuveu de Napoléon 1er. Objet d'une légende noire due à l'oeuvre hostile de Victor Hugo et à la IIIème République, il a récemment été redécouvert par l'historiographie contemporaine, dans la complexité de sa personnalité, et dans l'ambivalende d'une oeuvre immense et originale en dépit de ses limites.

Sa philosophie politique est un mélange de romantisme, de libéralisme autoritaire et de socialisme utopique. Admirateur de la modernité britannique, son règne est marqué par un oeuvre de développement économique, industriel et financier considérable, notamment par la tranformation de Paris par le préfet Hausmann : grands boulevards, grandes gares, nouveau Palais de justice, nouvel Hôtel Dieu, Opéra Garnier, réseau d'égouts, square et parcs. Parallèlement, Napoléon III encourage cette politique dans d'autres villes de france, de Lyon à Biarritz en passant par Vichy, ce qui contribue beaucoup à leur lancement et à leur fortune.

Son règne est également marqué par l'achèvement du réseau ferroviaire français, la naissance des grands établissement bancaires, l'ouverture des grands magasins.

Les progrès sociaux furent indéniables : droit de grève et d'organisation des salariés, soupes populaires, premiers système de retraite et d'assurance-handicap pour les ouvriers, développement de l'éducation de "masse", notamment pour les filles, sous l'impulsion de l'impératrice Eugénie. Celle-çi soutient également les travaux de Pasteur et de Ferdinand de Lesseps qui aboutiront respectivement au vaccin contre la rage et au canal de Suez.

Napoléon III et Vichy

Au 19ème siècle Vichy est une station à la mode, fréquentée par les célébrités de l'époque. Mais ce sont les séjours de Napoléon III, entre 1861 et 1866 qui vont profondément transformer la Ville : la rivière Allier est endiguée, des parcs à l'anglaise de 13 ha remplacent les anciens marécages, de nouveaux boulevards sont tracés, des chalets et des pavillons sont construits pour loger l'empereur et sa suite.
Les distractions ne sont pas oubliées : un casino (l'actuel Palais des Congrès) est construit dans la perspective du Parc des Sources et inauguré le 2 juillet 1865.
Ce même jour est également inaugurée l'église Saint-Louis, elle aussi érigée à l'initiative de l'Empereur.
Napoléon III sera le catalyseur du développement d'une petite station qui, sans apport industriel et loin des grands axes routiers, va pourtant multiplier le nombre des ses habitants et visiteurs par dix en cinquante ans...


Conférence des présidents 2008

Par Ambre Grayman pour Guysen International News
                  P90_olmert_bush_peres4_09_01_08             Du 13 au 14 mai, Jérusalem accueillera la Conférence des présidents 2008, l’un des plus grands événements internationaux jamais organisé en Israël. Présidé par Shimon Peres, il sera honoré par la présence d’innombrables personnalités venues de 13 pays différents pour rendre hommage au soixantième anniversaire de l’Etat d‘Israël.

Parmi les 3500 invités de marque, le président américain George Bush est évidemment celui qui mobilisera le plus les médias.
Mais Bernard Henri Levi, Henry Kissinger, Amos Oz ou encore Vaclav Havel, Dov Weiglass, Joschka Fischer ou Abe Foxman ne les laisseront probablement pas insensibles…

La conférence - intitulée 'Faire face au lendemain' - se déroulera au Centre des Conventions et donnera lieu à de nombreuses sessions de réflexion sur différents domaines, tous liés de façon directe ou non, à l’avenir du peuple juif et d’Israël.

Afin d’assurer la sécurité de cette manifestation un pont aérien a été instauré dans le cadre de l'opération ''Ciel clair'', afin de transporter les personnalités.

L'hôtel King David de Jérusalem, réservé à la délégation américaine, fermera ses portes au public tandis que 3000 policiers seront déployés dans la capitale.

Près de 21 millions de dollars ont été nécessaires pour l’organisation de l’événement.

Un budget entièrement financé par des donateurs israéliens et étrangers.

Le milliardaire, Sheldon Adelson, ami intime de Benjamin Netanyahu aurait pour sa part contribué à hauteur de 3 millions de dollars à la conférence.

Bien que déjà très médiatisée, les organisateurs craignent cependant que les accusations portées contre le Premier ministre Ehoud Olmert ne viennent quelque peu assombrir l’ambiance.

Un groupe de rabbins de droite a d’ailleurs appelé George Bush à ne pas rencontrer le chef du gouvernement israélien.

Dov Lior, Shmouel Eliahou, Shalom Wolpe et d'autres ont ainsi prié le locataire de la Maison Blanche de ne pas s'entretenir avec ''un homme suspecté de délits criminels, prêt à trahir son peuple pour échapper aux griffes des instances judiciaires''.