Le Président Bush soutient Olmert!
13 mai 2008
Ehoud Olmert et George W. Bush (Reuters)
A la veille de son arrivée au Proche-Orient, le président américain George W. Bush a fait l'éloge, mardi 13 mai, du Premier ministre israélien Ehoud Olmert, impliqué dans une affaire de corruption, et du chef du gouvernement libanais Fouad Siniora, confronté aux violences du Hezbollah, dans des interviews à quatre médias israéliens.
"Mes relations avec le Premier ministre (Olmert) n'ont été qu'excellentes. Je trouve que c'est un gars honnête. Il aime sa famille, il est facile de parler avec lui, c'est un penseur stratégique", a affirmé le président Bush.
Le président américain arrive mercredi à Jérusalem à l'occasion du 60e anniversaire de la création d'Israël.
Processus de paix
George W. Bush a toutefois souligné que le processus de paix ne dépend pas du maintien au pouvoir d'Ehoud Olmert et que d'autres responsables israéliens sont impliqués dans les négociations avec les Palestiniens.
"Ce n'est pas un plan d'Olmert, c'est un plan d'un gouvernement. Tzipi Livni (la ministre israélienne des Affaires étrangères) mène les négociations (...) (Ehoud) Barak (le ministre de la Défense) est impliqué", a poursuivi le président américain.
La police israélienne a ouvert une enquête à l'encontre de Ehoud Olmert soupçonné d'avoir reçu d'un homme d'affaires américain, Morris Talansky, des "sommes importantes" et "non autorisées" pendant une longue période alors qu'il était maire de Jérusalem puis ministre du Commerce et de l'Industrie.
Soutien à Fouad Sioniora
Interrogé sur ce qu'il faudrait faire au Liban, en proie à des violences depuis la semaine dernière, le président Bush a également exprimé son appui à Fouad Siniora.
"Je conseillerai au monde de soutenir Siniora. C'est un bon gars. Il est ferme et il se trouve dans une situation vraiment difficile. Je l'admire", a souligné le président Bush.
"Nous croyons en la nécessité d'avoir une force moderne derrière lui (Siniora) capable de répliquer", a-t-il poursuivi.
Des combats, les plus sanglants depuis la fin de la guerre civile (1975-90), opposent depuis le 7 mai les partisans de la majorité antisyrienne aux militants de l'opposition menée par le hezbollah chiite. Les affrontements ont fait au moins 61 morts et 198 blessés dans le pays.
Le NouvelObs.fr
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