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Daniel Hechter : « Des grands du PSG sont prêt à revenir ! »

Écrit par Gaetantournai    
hechterTrès peiné par la situation actuelle, l’ancien président parisien multiplie les interventions dans la presse ces dernier jours. Il s’est longuement confié sans langue de bois et sans détour pour le quotidien «  Le Monde » sur son PSG qu’il aime tant. Un PSG qu’il veut voir perdurer en L1. Entretien

Comment expliquez-vous la crise profonde du Paris-Saint-Germain ? Est-elle structurelle, comme le dit Luis Fernandez, ou conjoncturelle ?


Daniel Hechter : La situation du PSG n'est pas nouvelle. En fait, j'ai expliqué dans un édito que j'ai fait dans "Le Monde" il y a cinq ans, tout ce qui allait se passer quand le président de Canal+ a nommé Francis Graille comme président. J'avais fait une proposition de reprendre le club. Or Canal+ a préféré nommer un président qui était un proche de Canal, Francis Graille. J'avais alors dit que c'était un mauvais choix, compte tenu de sa non-compétence en matière de football, et du fait que d'ailleurs les dirigeants de Lille lui avaient demandé de partir au bout d'un an de présidence. Son histoire a duré deux ans, et ça a été un constat d'échec. Celui qui lui a succédé, Pierre Blayau, était aussi quelqu'un qui n'avait réussi nulle part, ni à Rennes qu'il avait dirigé, ni dans les entreprises qu'il a mises au tapis, style Moulinex. Et ça a été encore une erreur plus grave car il a licencié l'entraîneur Laurent Fournier, alors que le PSG était quatrième, pour le remplacer par Guy Lacombe, ce qui a été encore un nouvel échec. Donc le problème du PSG n'est pas un problème conjoncturel, c'est un problème de compétences. Lorsque le groupe Colony Butler et la banque Morgan Stanley ont repris le club, j'ai pensé que ça pouvait être une bonne chose. Ils ont nommé Alain Cayzac comme président, que j'ai soutenu parce que c'est un amoureux du football, qu'il aimait ce club depuis longtemps. Mais malheureusement, c'est ce que j'appelle un "président supporteur".
 

Changer de président à quatre matches de la fin ne risque-t-il pas de perturber plus que d'améliorer les choses ?
Daniel Hechter : Moi, je n'aurais pas démissionné à quatre matches de la fin. Je n'aurais pas accepté qu'on me "colle" un conseiller sportif venant de je ne sais où. Quelles compétences il a en matière de football ? Dans le milieu, on ne le connaît pas vraiment. Mais à la fin de la saison, j'aurais probablement démissionné parce que c'était la volonté de l'actionnaire.
Pensez-vous que les actionnaires actuels sont véritablement impliqués dans l'avenir de ce club?
Daniel Hechter : C'est la question que je me pose. Qu'est-ce qui a motivé les actionnaires pour reprendre ce club ? C'est la première question que je me pose. La deuxième : à ma connaissance, un fonds d'investissement est là pour gagner de l'argent, pas pour en perdre. Parce qu'il ne faut pas qu'il joue avec l'argent de ses clients. Mais pour ça, il faut investir, et investir gros. Et on peut espérer une rentabilité à long terme. A la condition d'investir.
Les supporters parisiens ont-ils trop de pouvoir au sein du club?
Daniel Hechter : Les supporteurs ont forcément un poids. Quand il y a cinquante mille spectateurs dans un stade, ils ne peuvent pas se tromper. Vous avez cinquante mille paires d'yeux qui voient la même chose. Dans leur grande majorité, ces gens, qui sont des amoureux du foot, le connaissent. Les supporteurs ont vu la même chose que moi : j'étais à Caen pour supporter le PSG, on a vu la même chose. Autre chose : une des raisons pour lesquelles je ne suis pas repreneur du PSG aujourd'hui, c'est que le problème des supporteurs tel qu'il est n'ayant pas été résolu depuis maintenant dix ans, je n'ai pas envie d'être le président d'un club qui n'est plus un club populaire, et dont une minorité de voyous terrorise. Les supporteurs normalement devraient avoir le rôle de supporteurs, c'est-à-dire supporter leur équipe. Ils ont bien évidemment le droit de manifester. Mais manifester de la manière dont ils l'ont fait, c'est absolument intolérable. On est dans le sport, pas dans la guerre, ou la révolte, ou la révolution. Là aussi, je veux préciser autre chose : on ne peut pas imputer aux présidents de club la responsabilité de juguler leurs supporteurs. Pour une raison simple : la seule manière de le faire serait d'engager des milices. Or la loi l'interdit.
Donc c'est à l'Etat et au ministère de l'intérieur de prendre leurs responsabilités. Et cela n'a jamais été dit assez fort.
Les ruptures entre chaque tendance longue de la vie du PSG (périodes Hechter, Borelli, Canal+), sans ménagement, sans préservation des acquis, ne constituent-elles pas une explication forte non seulement de la chute sportive du PSG mais, plus grave encore, de sa perte progressive d'identité?
Daniel Hechter : C'est clair. Il y avait une identité au niveau des supporteurs. Et j'avais construit un club populaire, avec un centre de formation qui formait réellement des joueurs. J'en ai sorti vingt et un en cinq ans, avec l'aide de Pierre Alonso. Ce qui donnait confiance aux jeunes joueurs, c'est qu'à Paris, un jeune avait sa chance de jouer. Donc on attirait les jeunes joueurs de banlieue. Je rappelle une chose : les joueurs sortis du PSG à mon époque s'appelaient Pilorget, Lemoult, les frères Brisson, Luis Fernandez, tous internationaux. Il y en a vingt et un, je ne peux pas les citer tous. Lorsque j'ai pris ce club, Paris n'avait pas de supporteurs. C'est-à-dire que quand Saint-Etienne venait à Paris, cinquante mille spectateurs criaient "Allez les Verts !", et la même chose pour les autres villes de province, parce que les Bretons criaient "Allez Rennes !", les Alsaciens "Allez Strasbourg !". Et nous nous sommes dit que les joueurs parisiens, c'étaient les fils de ces provinciaux. Et avec quelques joueurs du PSG, dont Mustapha Dahleb, François M'Pelé et Humberto, nous avons fait les écoles, les lycées pour dire à ces fils de provinciaux qu'ils avaient un club à Paris. C'est pour expliquer la solidarité qu'il y avait entre dirigeants et joueurs pour aller chercher ces supporteurs

Jeunes du PSG : La sélection 14 ans LPIFF sur la bonne voie!

La sélection francilienne 14 ans s'est imposée cet après-midi face à la Bretagne, jusqu'ici invaincue, grâce à un pénalty de Galpin en seconde période. Une victoire, demain (l'adversaire reste encore à déterminer), et les Franciliens pourront préparer leurs bagages pour Le Touquet où se disputeront le 7 et 8 juin prochain les demi-finales.

LPIFF - LIGUE DE BRETAGNE : 1-0
But : Galpin (50e, sp)

Les réactions (site de la LPIFF) :

Jean-Claude Giuntini (CTR LPIFF) :
"Nous jouions une véritable demi-finale car en cas de défaite nous étions éliminés de la course. Ce succès nous remet dans le coup et nous permet d'avoir notre avenir entre nos mains. Si nous gagnons, demain, nous serons qualifiés puisque nous avons terminé premier aux tests. Cette sélection de Bretagne nous a posés des problèmes. Elle a été meilleure que nous dans le jeu. Mais nous avons eu les qualités morales pour tenir et saisir notre chance en transformant ce pénalty."

Le classement

1. Paris Ile-de-France : 7 pts
2. Rhône-Alpes : 7 pts
3. Bretagne : 6 pts
4. Atlantique : 6 pts
5. Maine : 6 pts
6. Basse-Normandie : 5 pts
7. Lorraine : 4 pts
8. Aquitaine : 4 pts
9. Midi-Pyrénées : 4 pts
10. Auvergne : 3 pts
11. Réunion : 2 pts
12. Languedoc-Roussillon : 1 pt
13. Polynésie : 1 pt
14. Mayotte : 1 pt

Raphy Eitan contre un retrait du Golan!

Le ministre des Retraités Raphy Eitan s'oppose formellement au moindre retrait du Golan dans la conjoncture actuelle et estime que si le gouvernement l'envisage, il doit procéder à un référendum. "Dans les conditions actuelles, il ne faut absolument pas renoncer à notre mainmise sur une quelconque partie du plateau ou du Hermon", a-t-il affirmé sur les ondes de Galei Tsahal. "Il ne peut être question de retrait vu le comportement de la Syrie vis-à-vis du Liban ou de l'Irak et alors que la menace iranienne ne fait que s'amplifier". Il a encore précisé : "Le statut du Golan ne peut être comparé à celui de Gaza, le Golan est devenu territoire israélien par une loi votée par la Knesset".

Moi aussi!

Jean-Pierre Renard


669 ballons pour Guilad Shalit

par Claire Dana Picard

Plus de 200 étudiants du collège universitaire de Hemdat Hadarom, dans le sud du pays, et des résidents de la région se sont réunis jeudi après-midi, devant le monument de Guivat Yehouda, à la limite de la bande de Gaza. Ils ont alors lâché 669 ballons bleus, ce chiffre symbolisant les jours de captivité du caporal Guilad Shalit, enlevé par des terroristes du Hamas. Par ce geste de solidarité, ils ont exprimé leur désir de voir le soldat rentrer prochainement chez lui.

Lors de ce rassemblement, la présidente de l'Union des Etudiants, Bateli Cohen, a lu une lettre adressée par Noam Shalit, le père de Guilad, à l'assistance. Il y indique notamment :" Guilad se trouve en captivité depuis 669 jours et 669 nuits, longs et peuplés de cauchemars. Il est là-bas, non loin d'ici, peut-être à quelques kilomètres à peine, mais à une distance considérable de sa maison, de sa famille, de sa terre, de sa patrie et de sa liberté. C'est déjà le deuxième Pessah qu'il passe sans liberté, sans pouvoir le fêter. Peut-être ne sait-il même pas que le peuple d'Israël célèbre en ce moment cette fête". Il a ensuite appelé dans sa missive les hommes politiques à œuvrer pour sauver son fils avant qu'il ne soit trop tard.

Bateli Cohen a déclaré pour sa part qu'elle ressentait un devoir moral d'agir et d'exprimer sa solidarité à l'égard de la famille du soldat. Elle a ajouté: "Nous espérons que notre appel parviendra aux oreilles des responsables et permettra d'activer sa libération".

De leur côté, les parents des victimes du terrorisme ont tenu à faire part de leur inquiétude, face aux appels en faveur de la libération de terroristes en échange de celle de Guilad Shalit, entendus lors de ce rassemblement.

Dans une lettre qu'ils ont publiée, ils indiquent notamment : "Comme pour Guilad Shalit, le sang de nos enfants n'appartient ni à la gauche ni à la droite, mais à tout le peuple d'Israël". Toute déclaration concernant la libération de leurs assassins nous retourne le couteau dans la plaie".

Ils ajoutent plus loin: "Nous demandons aux ministres et aux députés ainsi qu'à ceux qui influent sur l'opinion publique de nous regarder droit dans les yeux, en particulier les 179 familles israéliennes qui ont perdu au cours des cinq dernières années leurs proches, assassinées par des terroristes libérés". Les parents endeuillés ont estimé qu'il fallait augmenter la pression sur le Hamas en durcissant notamment les conditions de détention des terroristes.


Olmert prêt à céder tout le Golan !!!

par Claire Dana Picard

Propagande, désinformation, ou réalité ? Difficile de juger pour le moment, vu l'origine de ces informations, mais il est certain qu'il ne faut pas les prendre à la légère.

Selon des sources diplomatiques à Damas, citées par le site internet syrien "indépendant" Champress, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert aurait annoncé au chef du gouvernement turc Recep Tayyip Erdoğan qu'il était prêt à un retrait total du plateau du Golan en échange d'une paix avec la Syrie. Le site syrien aurait encore précisé que lors d'un entretien téléphonique, Erdogan aurait translis le message d'Olmert au président syrien Bachar Assad. Erdogan est attendu en Syrie à la fin de la semaine pour participer à un forum économique entre la Syrie et la Turquie.

Toujours d'après les mêmes sources, le gouvernement israélien exigerait que certaines conditions soient remplies avant l'ouverture de négociations avec la Syrie concernant le retrait du Golan. Les autorités israéliennes auraient notamment demandé que la Syrie cesse d'aider le Hezbollah et le Hamas, n'invite plus à Damas des chefs de l'organisation terroriste et rompe son alliance stratégique avec Téhéran.

Le rôle de la Turquie dans cette affaire ne surprendra personne. Cela fait un moment que les médias en parlent, indiquant qu'elle tente de jouer les médiateurs entre les deux pays. Olmert, de son côté, a fait une allusion sur ses contacts avec la Syrie lors de son entretien avec le quotidien Maariv la veille de Pessah. Il a alors indiqué qu'Israël et la Syrie échangeaient des messages très sérieux sur la question. Assad avait confirmé ces déclarations quelques jours plus tard lors de son discours devant le parti Baas.

De son côté, le journal Tishrin, organe officiel du gouvernement syrien, accuse l'administration Bush d'être responsable de l'impasse dans laquelle se trouvent les négociations entre Israël et la Syrie. Affaire à suivre ...


Découverte d'un manuscrit d'Anne Frank

par Shraga Blum

Un directeur d'école néerlandais qui préparait une exposition sur Anne Frank z.l. a fait une bien émouvante découverte dans le magasin de son père antiquaire. C'est en ouvrant une vieille boîte contenant des cartes de voeux que son regard a été attiré par l'écriture et la signature sur l'une des cartes: elle était signée "Anna Frank", qui envoyait ses voeux de Noël à un très bon ami, Sam Lederman, et elle était postée dans la ville d'Aachen, près de la frontière allemande.

C'est en cherchant des objets en vue de la "Journée de la Libération", le 5 mais prochain, qui commémore la fin de l'occupation nazie, que Paul Van Den Heuvel, le directeur de l'école, a fait cette découverte. C'est un journaliste qui a ensuite informé le Musée "Anne Frank" d'Amsterdam de l'existence de cette carte. Les responsables du Musée se sont alors adressé Paul Van Den Heuvel, qui le leur a remise pour authentification. Selon une employée du Musée, la carte ne comporte aucun texte si ce n'est la signature de la jeune fille et l'adresse de son ami. Il s'agit de la deuxième carte de ce genre que le Musée reçoit, et on espère là-bas que Paul Van Den Heuvel leur laissera son émouvante et précieuse trouvaille pour pouvoir la présenter au public nombreux.

Anne Frank, ses parents, sa soeur ainsi que quatre autres Juifs, furent dénoncés après avoir passé 25 mois cachés dans une "Annexe" dans des conditions extrêmement difficiles. Ils furent déportés à Auschwitz. Anne et sa soeur furent transférées plus tard au camp de Bergen Belsen, où Anne mourut du typhus, deux semaines avant la libération du camp


Ils soutiennent Jean-Pierre Renard!

J'ai reçu cet aprés-midi, deux nouveaux messages de soutien: un coup de fil de Monsieur Serge Gay et un petit mail du Président des Conseils des Communautés juives d'Ile de France: Monsieur Sammy Ghozlan, suite à ce qui m'est arrivé hier aprés-midi (voir mon dernier communiqué sur ce blog...). Merci à eux deux du fond du coeur.

Jean-Pierre Renard


« Le Cœur de Notre Divin Maître n'a pas d'autre Loi que celle de l’Amour. » Padre Pio

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Padre Pio (25 mai 1887 - 23 septembre 1968)

Il existe deux courants, un courant de vie et un courant de mort, auxquels on a la possibilité de s’identifier, et auxquels on reste alors lié, que l’on soit vivant ou que l’on soit mort…

À force d’égoïsme et de matérialisme, certains êtres finissent par éloigner complètement la Lumière de leur aura. On les repère à un rictus caractéristique et à leur regard éteint. Il en est qui possèdent dès leur plus jeune âge le don de « glacer le sang » des personnes qu’ils rencontrent ; d’autres acquièrent au fil des années une démarche quasi-somnambulique et font irrésistiblement songer à des morts-vivants. C’est d’ailleurs bien souvent ce que ces individus sont devenus en réalité : des morts-vivants, car même s’ils continuent à manger, à boire, à travailler, à s’agiter, à gesticuler, ils n’appartiennent de fait déjà plus au monde des vivants, c’est-à-dire au monde des âmes en train d’expérimenter l’Amour dans notre univers 3 D. Ce ne sont que des morts en sursis !

À l’inverse,
certains êtres disparus depuis des décennies de notre plan d’existence demeurent à jamais et éternellement vivants parmi nous. Le Souffle béni de leur âme continue à vivre, à venir nous visiter, nous parler, et leur contact est une merveilleuse source d’inspiration, de dilatation, de joie et d’enrichissement spirituel pour ceux qui en bénéficient.

Francesco Forgione, dit Padre Pio (1887 – 1968) appartient sans conteste à cette seconde catégorie d’êtres.


Des manifestations paranormales et en apparence « surnaturelles » ont jalonné le parcours de sa dernière incarnation terrestre : visions prophétiques, guérisons miraculeuses, lévitations, bilocations, émanation d’un parfum de rose, aptitude à s’exprimer avec aisance dans des langues qu’il ne connaissait pas. Mais sa vie fut aussi marquée par une interminable et continuelle souffrance. Et ses terribles stigmates ont apporté, durant cinquante années, la preuve la plus éclatante, la plus visible de son lien avec l’Énergie Christique.

Le 9 mai 1919, le « Giornale d’Italia » publiait cette information surprenante : « Dans un monastère reculé des Pouilles, un frère capucin du nom de Pio, originaire d’une modeste famille de paysans de Pietrelcina, prétend souffrir des stigmates du Christ en croix. Il dit porter depuis plusieurs mois aux mains, aux pieds et au côté gauche cinq plaies sanguinolentes qui ne cicatrisent jamais. »

À l’époque, les autorités religieuses, méfiantes, hostiles et insensibles à sa souffrance ne firent rien pour aider Pio à surmonter cette épreuve. Bien au contraire, sa hiérarchie l’accusa de s’infliger lui-même ses blessures, de les entretenir artificiellement et de n’être qu’un mystificateur hystérique. Mais face à la persistance de la rumeur, le Saint-Siège finit par dépêcher une équipe de médecins sur place.

Au cours de la fin de l’année 1919, le soi-disant stigmatisé fut examiné par six médecins différents. Cependant les conclusions de ces derniers ne tardèrent pas à converger : Pio n’était pas un affabulateur ; ses lésions étaient bien réelles et leur suintement résistant à tout traitement. Les uns parlaient de « blessures naturelles », d’autres déclaraient que les paumes des mains avaient certainement dû être transpercées de part en part. Mais ils étaient unanimes sur un point : il s’agissait d’un phénomène inexplicable scientifiquement.

Après avoir interdit au frère Pio de montrer ses stigmates à quiconque et d’exercer tout acte de ministère, excepté la célébration de la messe, qui ne lui était autorisée que dans la chapelle annexe du monastère et en l’absence de tout témoin, l’Église s’est progressivement ravisée. Cédant à la pression populaire et à la vénération idolâtre dont il était devenu l’objet, elle l’a d’abord béatifié, puis, le 16 juin 2002, Jean-Paul II a même fini par en faire un saint : Saint-Pio de Pietrelcina.

Selon le discours officiel de l’Église, « le Padre Pio a rejoint le Ciel le 23 septembre de l’an de grâce 1968 ; il y demeure à jamais assis parmi les élus à la droite du Père, jouissant de la béatitude éternelle ! » Mais qu’en est-il en réalité ?

Pio fut de toute évidence lié à une Entité de Lumière puis lui-même adombré par l’Énergie Christique. Or, la Force qui s’est manifestée à travers lui au cours de sa dernière incarnation continue aujourd’hui de rayonner dans la vie multidimensionnelle, dans l’éternité sans commencement, sans fin et sans limites, et de s’exprimer à travers différentes âmes, qu’elles soient incarnées ou non.

Plusieurs télépathes sont entrés en contact avec l’Énergie du Padre Pio au cours des années écoulées, et ils en ont rendu témoignage. Parmi ces témoignages, l’un d’eux mérite particulièrement notre attention, car il concerne la transition de l’humanité actuelle. Il apporte une merveilleuse réponse à la question : pourquoi devons-nous passer par autant de souffrance avant de renaître à la Vie Nouvelle, avant de connaître l’Âge d’Or ?

Voici donc, plus de 30 ans après sa mort physique, les bouleversantes révélations du Padre Pio, ou plutôt de l’Être de Lumière qui l’habitait, recueillies par Paul B.


Question de Paul à Padre Pio à propos de sa dernière incarnation :
« J’ai lu une biographie où vous disiez être régulièrement en proie au doute et confronté à des attaques diaboliques. Que ressentiez-vous aux tréfonds de votre conscience à travers ces doutes, ces tentations ? Qu'est-ce qui vous a permis de vous libérer ? »

Réponse de Padre Pio : « L'acceptation de mes souffrances.
C'est seulement lorsque j'ai commencé à accepter mes souffrances que j'ai mieux compris d'où elles provenaient, ce qu’est cette bataille avec ce que vous appelez "l'astral", cette lutte avec les "démons", comme je le disais, comme on le disait à mon époque. Mais c’est surtout après ma mort que j’ai réellement compris.

Même le Christ a connu ce combat, mais le sien n’a duré que peu de temps. Le mien a duré toute ma vie et j'ai compris après ma mort que le "démon", c'était ce rejet de ma Lumière, de leur propre Lumière en fait, car ceux qui s’attaquent à la Lumière ont malgré tout cette même Lumière en eux.

L'humanité ne supporte pas encore la Lumière, elle n'est pas encore mûre pour la Lumière. C’est pourquoi il faut des préparateurs, des instigateurs.

Imagine, Paul, que tu sois endormi profondément et qu’un incendie se déclenche dans un coin de ta maison… D’autres membres de ta famille s’en sont aperçu : ils vont commencer par venir te secouer doucement, puis un peu plus fort… Si tu persistes à garder les yeux fermés, ils n’hésiteront pas à te faire tomber du lit pour que tu sortes enfin de ton sommeil ! Tu bondiras alors sur tes pieds et tu réaliseras que tout est en feu autour de toi ! La Lumière qui se répand actuellement sur la Terre est comme cet incendie, et mieux vaut ne pas être pris au dépourvu le jour où cette planète sortira enfin de l’Ombre !

Les Saints et les Prophètes ne sont jamais accueillis avec empressement par les humains, car ils préfèrent continuer à dormir. Ils sont considérés comme des sortes de moustiques ; on cherche à les asphyxier et on essaye de les écraser. Voilà pourquoi on m’a martyrisé et craché au visage. On ne veut pas de notre vérité ! Et pourtant, si l’humanité désire survivre, il va falloir maintenant qu’elle se décide enfin à ouvrir les yeux !

Vous n’avez malheureusement pas compris que, même aujourd’hui, deux mille ans après sa mort, le Christ reste un révolutionnaire et un précurseur. Je l’ai été moi aussi, et c’est pour cela que j’ai beaucoup souffert ! La Lumière projette la vérité et la vérité dérange. Elle agit sur l’être humain comme la main d’un vétérinaire sur les plaies d’un chat porteur de la gale : dès qu’il essaye de les désinfecter, le chat se rebiffe et sort ses griffes. Et il arrive qu’il faille plusieurs personnes pour le tenir. Sinon, le vétérinaire ne pourrait pas continuer à le soigner.

Or, c’est exactement ce que nous sommes en train de faire maintenant : nous tenons l'humanité, afin que la Lumière puisse la pénétrer et la guérir.

Vous vous dites sans doute : « Mais tous ces conflits, toutes ces violences, tous ces cataclysmes, est-ce ainsi qu’il faut « tenir » l’humanité ? Est-ce réellement la seule et unique méthode possible ? »

Eh bien oui, parce que si nous ne tenions pas l'humanité de cette manière, elle aurait déjà disparu depuis longtemps ! Nous travaillons avec les esprits des Éléments et envoyons certaines épreuves aux humains pour qu’ils n'aillent pas trop loin dans leurs bêtises et leur folie, qu’ils ne se détruisent pas eux-mêmes irrémédiablement et qu’ils puissent, le moment venu, ascensionner vers le Royaume du Père.

Pour l’heure, nous venons seulement de commencer à désinfecter les plaies de l'humanité ; alors elle hurle et crache et griffe et se révolte ! Vous n’êtes pas encore conscients du processus et vous parlez de « catastrophes naturelles », mais ces catastrophes sont pour votre bien. Et dans la plupart des cas, la nature ne fait que s’adapter à vos états émotionnels, à votre douceur ou à votre rage…

Je m’aperçois que je me suis un peu éloigné du sujet…

Je voulais simplement te dire que pour apporter la Lumière, les précurseurs sont obligés de connaître la solitude, d’endurer la souffrance, les coups, de vivre des choses très douloureuses pour leurs corps et très pénibles pour leur âme.

Crois-tu qu'il soit facile de résister à la haine, aux quolibets, aux moqueries, à la jalousie, et de ne pas tomber dans l’orgueil quand on commence à être idolâtré ? Même un saint homme peut encore être tenté ou révolté, parce qu’il continue à faire partie de l’humanité et qu’il est dans la nature humaine de déformer la vérité et de la tourner en dérision. Il acquiert cependant un avantage sur les autres en prenant conscience que les péripéties qu’il est obligé de traverser ne sont qu'illusoires et éphémères.

Tu m’as demandé ce qui m'avait aidé à me libérer de mes "démons". Ma solution à moi, Padre Pio, a été la dépersonnalisation, et cela ne s'est pas fait en un jour, car ma personnalité était le point focal de l’attention de mes proches, ce qui fait qu'en me dépersonnalisant, je savais que ma vie et mon existence mêmes allaient leur devenir insupportables. J’étais devenu pour eux comme une sorte de purgatif, et ils n’avaient pas tellement envie de se laisser purger !

Tu veux savoir comment je m'en suis sorti, et tu aimerais bien savoir si toi aussi, tu vas t'en sortir de la même manière ? Pour chacun, cela se passe différemment, Paul, et ce que je vais te dire ne concerne que ma propre expérience... Donc, lorsque je me suis dépersonnalisé, j'ai réalisé que mes stigmates et la Lumière qui en sortait, que mes miracles, que ma messe, que ma seule présence physique devenaient insupportables à mon entourage et j'aurais préféré mourir, mais le Seigneur m'a laissé la vie et j'ai dû continuer à être un témoin, à rendre témoignage du Dieu vivant, malgré les flèches et les humiliations continuelles.

J'étais comme une sorte d’affiche publicitaire vivante. Parfois, je sentais que l’affiche commençait à jaunir, à se ternir et à se décoller. J’étais prêt à me laisser emporter par le vent, comme ce poète français qui a écrit : « Et je m’en vais au mauvais vent qui m’emporte, de ça de là, pareil à la feuille morte ! », mais, comme il n'y avait pas d'autre affiche, comme il n'y avait pas d'autre feuille de papier disponible, j'ai accepté de continuer à endurer tout cela, quelque temps encore...

Il n'y a pas beaucoup de précurseurs, ni de prophètes, ni de saints sur cette Terre ! S'il y en avait eu davantage à cette époque, je serais mort beaucoup plus jeune, mais j'étais au courant et je l’ai accepté.

Le seul fait de présenter un témoin de Dieu sur une affiche lui attire obligatoirement les crachats et les souillures. Or, j'étais ce témoin et j’étais cette affiche, tout comme le Christ le fut sur sa croix. Lorsque je l'ai compris, j'ai attendu patiemment mon heure. Mon corps continuait à réagir à la souffrance et j’appréhendais sans cesse la venue de nouvelles souffrances, mais rien de tout cela ne m’a été imposé ; j’y ai consenti librement.

Je pleurais parfois à l'avance, sachant ce qui allait m’arriver. Mais j’avais conscience que mon corps faisait partie - comme le tien en fait partie - du corps de la Terre qui lui aussi souffre et gémit chaque fois qu’on l'agresse ou qu’on le meurtrit. J'ai donc tenu bon jusqu'à la fin.

Parfois je souriais, mais le plus souvent je faisais la grimace et j’avais peur, car mon corps a subi cette souffrance jusqu’à mon dernier souffle. Je gardais cependant l’espoir : j'avais constamment en tête que c’était lent et long mais passager, qu'il y aurait une fin et que mes face-à-face avec "le démon" auraient elles aussi une fin, qu’elles n’étaient qu’une manifestation de toutes les forces destructrices qu'il y a actuellement et qu'il y avait déjà à mon époque sur la Terre.

Le plus grand sacrifice, c'est de se retrouver plongé dans le jus sale de l’incarnation terrestre et d’accepter qu'une partie de soi-même doive, pour réussir l'expérience, tremper comme un buvard dans ce liquide brunâtre tout en se laissant consumer par la Force divine. Car ce n’est qu’ainsi que l’on parvient à la « Transmutation ». C’est un peu comme si l’on te disait, Paul, que l’alchimiste doit se plonger lui-même dans la marmite pour que l’expérience réussisse !

Donc, il ne suffit pas d’être un précurseur, toute substance doit être purifiée et sublimée, afin que la Lumière puisse se manifester au cours de l’incarnation. Je n’étais pas un être de Lumière avant de m’incarner, mais je suis devenu un être de Lumière à travers mon incarnation. C’est un peu moins brillant, mais l’important, c’est d’y arriver !

Je vais maintenant vous dire une chose qui vous paraîtra peut-être incongrue, venant de moi, qui ai tant souffert et qui ai accepté cette souffrance, c’est que votre objectif devrait être de ne plus souffrir ! Mais j’ajouterai ceci : ne plus souffrir définitivement, à tout jamais ! Je ne vous incite pas à avoir peur de la souffrance ni à la fuir, mais à vous unir à la Lumière. Celui qui est UN avec la Lumière ne souffre pas, celui qui est redevenu UN avec elle ne souffre plus, c’est fini à tout jamais ! Voilà la véritable Liberté, c’est aussi simple que cela ! Mais pour y parvenir, il faut accepter de subir une super-purge ! »

Padre Pio canalisé par Paul B.

Après avoir prononcé ces paroles, Padre Pio eut comme un geste de lassitude. Il joignit les deux mains vers son visage rayonnant et murmura : « Vous demandez toujours des guérisons, mais Moi je demande que les hommes, les femmes, les enfants et les vieillards deviennent plus confiants, plus joyeux, et qu’ils retrouvent l’Espérance en leur Divinité. » Puis il disparut dans la Lumière.

Présentation et adaptation : Olivier de Rouvroy – février 2004

ANNEXE 1 : Réponse de Monique Mathieu à une question concernant Padre Pio

Question : Vous nous avez bien souvent dit que les maladies du corps proviennent de la maladie de l'âme, de la méconnaissance des Lois Divines ou de l'environnement défectueux. Comment pouvez vous nous expliquer qu'un être comme le Padre Pio, qui n'était qu'Amour, qui n'était que dévouement pour Dieu, ait été malade depuis son enfance, pratiquement toute sa vie. Je ne pense pas que ce soit en raison de la maladie de son âme. Quelle était, à ce moment là, la cause de ses souffrances ?

" Il fallait tout simplement qu'il souffre dans sa propre matière. La souffrance lui a été donnée pour qu'il se détache de la matière, pour qu'il la transmute. Il devait vivre cette dernière épreuve parce qu'il ne doit plus revenir sur ce plan, sur ce monde.

Certains grands Êtres, (il n'a pas été le seul) vivent toute une vie de souffrance physique parce que c'est leur dernier passage, et il faut qu'ils transmutent leur propre matière dans la souffrance. Comprends-tu ? "


Question : Est-il exact qu’il rachetait l'âme ou le karma d'autres personnes par ses souffrances ?

" Non, il le faisait différemment. Il les rachetait par son Amour, son Amour était amplifié par les souffrances de son corps.

Il vivait la vibration tout simplement, mais son corps résistait à cette vibration car son âme était beaucoup plus élevée que son corps, et de ce fait il y avait une dysharmonie entre le véhicule et l'âme. "


Des milliers d'Italiens devant la dépouille de Padre Pio!

S.L. (lefigaro.fr) avec AFP
.

Le corps du saint le plus populaire d'Italie est exposé, comme chaque année, à la foule.

C'est une tradition : chaque année, les Italiens sont des milliers à faire le déplacement vers San Giovanni Rotondo, dans les Pouilles, pour admirer la dépouille de Padre Pio. Ce religieux, moine capucin décédé en 1968, est le saint le plus populaire d'Italie.

Né en 1887 près de Naples, Padre Pio, de son vrai nom Francesco Forgione, a acquis sa sainteté du fait de blessures inguérissables aux mains, semblables aux stigmates laissé dans celles du Christ par les clous utilisés pour l'attacher à la croix.

Jean-Paul II a canonisé le moine en 2002 après l'avoir béatifié en 1999. Un délai record pour une reconnaissance par l'Eglise, d'autant que nombre de sceptiques ont douté de la véracité des stigmates du moine. Mais Padre Pio est l'objet d'un véritable culte qui a commencé de son vivant. Les fidèles se pressaient pour l'écouter prêcher à San Giovanni Rotondo et apercevoir ses mains blessées.

Des médecins ont évoqué l'hypothèse de plaies sciemment entretenues par le moine avec de l'acide, ou même d'une maladie du sang semblable à l'hémophylie. Mais Jean-Paul II assurait lui avoir envoyé une amie atteinte d'une maladie incurable, qui serait revenue guérie.

Les capucins de San Giovanni Rotondo ont en tout cas toujours sur entretenir le culte. Les hôtels ont fleuri dans la petite ville, et une chapelle spéciale a été construite en l'honneur du saint.