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Interview de vincentNiclo: son album "Opéra Rouge" est déjà disque de platine

 

Le disque « Opéra Rouge » de Vincent Niclo qui est sorti le 24 septembre dernier a été vendu à 100 000 exemplaires et est aujourd’hui disque de platine.

Laura Jess : Bonjour Vincent Niclo, cette rentrée marque la sortie de votre dernier album, « Opéra Rouge ». Pouvez-vous nous en dire plus ?

Vincent Niclo : « Opéra Rouge » est une surprise, il s’est placé en haut des charts en 3 semaines, il est aujourd’hui 3ème du top. C’est une première surprise, la 2ème est celle que le public lui a réservé. Et la bonne nouvelle c’est l’intérêt d’un large public. C’est la vocation de l’album.

Laura Jess : Vous envisagez une tournée dans le futur?

Vincent Niclo : Comme en mars 2012, en mars 2013 il y aura la tournée avec les Chœurs de l’Armée Rouge sur 4 chansons. Et une tournée en octobre 2013.

Laura Jess :Des dates et des lieux sont-ils déjà fixés ?

Vincent Niclo : Non, mais ça arrive.

Laura Jess :Quel est votre parcours et comment avez-vous débuté ?

Vincent Niclo : Mon père est chanteur, j’ai toujours été dans la musique, dès que j’étais petit. J’ai travaillé avec lui, j’ai fait du solfège, des concours de chant. Puis, j’ai rencontré Thierry Dran qui est professeur à l’Opéra de Paris. Il faut des techniques vocales pour le chant, pour les auditions. J’ai chanté à l’Opéra de Wallonie, après à Avignon. Puis, j’ai connu un coach, Richard Cross qui m’a proposé des rôles dans des comédies musicales, celui de Roméo dans « Roméo et Juliette ». Ensuite, j’ai eu le premier rôle, celui de Rhett Butler dans la comédie musicale, «Autant emporte le vent ».

Laura Jess : Vous êtes chanteur, avez-vous pris des cours de chant ?

Vincent Niclo : Oui avec le maestro Thierry Dran. J’ai pris des cours de chant à 24 ans, et il m’a donné la possibilité d’intégrer une Master Class.

Laura Jess : Aujourd’hui, vous chantez du chant lyrique. Avez-vous pris des cours de chant lyrique ?

Vincent Niclo : Oui, avec mon coach Thierry Dran.

Laura Jess :Et comment l’idée vous est-elle venue de vous tourner vers le chant lyrique?

Vincent Niclo : Je chantais de la variété avec mon père. Et Thierry Dran a voulu pousser mes possibilités vocales au maximum, il m’a dit que chanter de l’Opéra était possible, il m’a dit que j’en avais la capacité, donc j’y suis allé.

Laura Jess : Vos parents chantaient-ils ? Exerçaient-ils dans ce domaine ?

Vincent Niclo : Mon père était chanteur, musicien, il a accompagné des stars, il a chanté avec elles. Ma mère non, elle n’était pas dans ce métier. J’ai un frère qui ne fait pas ça, il est instituteur.

Laura Jess : Vous chantez aujourd’hui avec Les Chœurs de l’Armée Rouge, comment les avez-vous connus ?

Vincent Niclo : J’étais fasciné depuis l’enfance par les Chœurs quand je les voyais à la télé. Je voulais pouvoir rentrer dans une troupe, je voulais un Chœur et prendre le plus célèbre. Avec l’équipe, on a fait une maquette, les voix, puis on les a envoyés et les Chœurs ont appelé le lendemain, ensuite on a eu un rendez-vous la semaine suivante et après ils ont dit Oui. Tout a marché. Le projet depuis le début, jusqu’à l’accueil qui a été très bien reçu par le public.

Laura Jess :Dans votre album « Opéra Rouge » se mêlent des airs connus et des classiques de l’Opéra tels que « Nessum Dorma » de Puccini, « Adagio » de Albinoni ou encore « Caruso » de Lucio Dalla. Pourquoi et comment avoir choisi ces titres ?

Vincent Niclo : Y avait une liste de 10 places pour les chansons et les choses ont été évidentes. J’ai fait des essais sur certains titres. « Adagio » est mon titre favori, je le voulais dans l’album. « La Marseillaise » je l’avais chantée à Bercy avec la Garde Républicaine. J’ai voulu revisité les titres. « Perche » je l’ai écrit et composé seul et le titre a été retenu. « Caruso » est ma chanson porte bonheur, je la chante depuis longtemps. « Nessun Dorma » fait partie du Top 5 de mes chansons préférées. « Non Ho Mai » est une chanson écrite pour moi, elle est à l’origine de l’aventure.

Laura Jess : Vous avez repris le titre « Ameno », la reprise du légendaire succès d’Era, pourquoi?

Vincent Niclo : C’est un air populaire qui a marqué une génération, j’étais certain d’en faire un titre classique. Il y a un coté mystique, magique dans la chanson tube des années 1990. Je voulais en faire quelque chose d’énorme.

Laura Jess :Le 10 Novembre prochain, vous chanterez à Moscou avec Les Chœurs de l’Armée Rouge. Etes-vous déjà connu à Moscou ?

Vincent Niclo : L’album va sortir dans le monde entier, je suis fier qu’il aille au delà des frontières françaises. Pour commencer, en Russie, je suis invité, c’est la première fois qu’un étranger peut chanter à cette fête russe le 10 novembre. C’est la fête des Armées, c’est au Théâtre du Kremlin et ce sera suivi par 150 millions de téléspectateurs.

Laura Jess :Vous êtes chanteur, êtes-vous également auteur et compositeur ?

Vincent Niclo : Oui, je suis auteur-compositeur. J’ai déjà écrit plusieurs chansons. « Perche » est une chanson très importante, je voulais parler de la planète qui est le « sang de la terre ». C’est une ode à la planète qui saigne chaque jour.

Laura Jess : Vous étiez acteur, puis vous vous êtes tourné vers le chant et notamment le chant lyrique. Pourquoi avoir changé de voie?

Vincent Niclo : Je n’ai pas réfléchi, je fais tout par passion et envie. Dans le chant, j’ai toujours l’étiquette des comédies musicales mais je veux faire ce que j’ai envie. Faut savoir tout faire.

Laura Jess :Vous vous êtes fait connaitre du grand public dans « Autant emporte le vent », dans le rôle de Rhett Butler, comment avez-vous été sélectionné et obtenu le rôle masculin principal?

Vincent Niclo : Ils voulaient quelqu’un qui ne soit pas représentatif des comédies musicales. C’était très dur ça a duré 8 mois, y avait des castings, partout dans le monde et un jour ça été bon. C’était en 2003.

Laura Jess :Vous avez joué dans des comédies musicales, pensez-vous un jour recommencer?

Vincent Niclo : Oui bien sur, je fais les choses par envie, par passion, je ne fais pas ce qui sera le plus retentissant. Si un jour y a un rôle qui me plait, je n’hésiterais pas. Mon rêve serait de jouer « le Fantôme de l’Opéra ».

Laura Jess : Vous avez des activités multiples, vous voyagez, notamment en Russie avec Les Chœurs de l’Armée Rouge. Arrivez-vous à tout concilier et à également avoir une vie privée ?

Vincent Niclo : Oui, ça n’a jamais été un frein, ça pimente la vie, et ça évite le quotidien.

Laura Jess :Et enfin, quels sont vos projets futurs?

Vincent Niclo : Porter les couleurs de l’Opéra Rouge dans un maximum de pays possibles. Et j’espère le même accueil qu’en France. Je serai sur ce projet pendant quelques années.

Inteview publiée avec l'autorisation de Laura Jess (http://infocinemusic.com/

 


 

 

Lola Cès et Thomas Maurion se confient sur le spectacle de Cendrillon.

Lola Cès et Thomas Maurion (Cendrillon)

Lola Cès et Thomas Maurion évoquent leur parcours et le spectacle « Cendrillon » qui pour la 4ème année a investi le Théâtre Mogador pour les fêtes de fin d’année.

 

Laura Jess : Bonjour, cette rentrée marque la sortie du spectacle de « Cendrillon ». Pouvez-vous nous en dire plus ?

Lola Cès : C’est la quatrième année consécutive que le spectacle est joué et ce sont les 20 dernières représentations. Moi je n’étais pas là l’an dernier mais je suis contente d’être là cette année.

Thomas Maurion : C’est un rendez-vous pour le public mais je ne m’attendais pas à autant de compliments de la part de la presse et du public. C’est rare de faire quatre années de suite à Paris.

Lola Cès : Surtout pour un spectacle !

Laura Jess : Y aura-t-il une cinquième saison ?

Thomas Maurion : On ne sait jamais, mais la production dit que c’est la fin du parcours à Paris.

Laura Jess : Vous présentez le spectacle uniquement à Paris ou y aura t il représentations en province ?

Thomas Maurion : On joue au moment des fêtes de fin d’année et comme c’est pendant les vacances, les gens n’ont pas de problèmes pour venir. Le décor est lourd et c’est dur de le faire voyager.

Laura Jess : Le spectacle a été crée en 2009, est-ce toujours pendant les fêtes de fin d année qu’il est présenté sur scène ?

Thomas Maurion : La première année, le spectacle a été joué jusqu’en mars et ils se sont aperçus que ce sont des familles qui viennent le voir, et que donc, la période des fêtes de fin d’année était le moment idéal. A chaque fois c’est au moment de la Toussaint et de Noel.

Laura Jess : Respecte-t-il le conte original ou y a-t-il des adaptations ? 

Thomas Maurion : Depuis toujours, un rôle est rajouté. On s’inspire du conte original version Disney, où Cendrillon est polie et douce.

Lola Cès : Mon rôle est décalé, c’est la meilleure amie de Cendrillon. On prend les fondamentaux sans dénaturer l’histoire.

Thomas Maurion : La gouvernante, oui elle, c’est un nouveau personnage, elle a un coté drôle, c’est le soutien de Cendrillon qui est vraiment entourée par ces deux personnages.

Lola Cès : J’étais déjà là à la base de l’histoire, dès le début. Chambellan occupe une place plus importante que dans le conte. On l’a rendu plus décalé, plus fantastique. Les personnages n’ont pas changé. Ceux du final sont nouveaux par rapport à l’an dernier et il y a aussi quelques mises en scènes nouvelles. Comme certains changements de répliques pour les reprises. Agnès Boury est le metteur en scène et quand elle est contente du résultat, elle le garde.

Laura Jess : Est-il adapté uniquement pour les enfants ou bien, leurs parents peuvent-ils apprécier également ce spectacle?

Thomas Maurion : Il est conçu pour plaire à toute la famille. Il peut y avoir différents degrés de lecture. C’est autant pour les filles que pour les garçons. J’ai été surpris de voir que des adolescents et des adultes avaient passé un bon moment.

Lola Cès : Il y a plusieurs grilles de lecture. Les filles aiment les robes, les garçons aiment Tonino et les mamans, elles aiment Rachel.

Thomas Maurion : Il y a des références, des clins d’œil au bon moment, ce n’est pas gnangnan, enfantin. Il y a vraiment une histoire. Agnès qui est auteur et productrice en a fait un spectacle intergénérationnel, qui n’exclue personne, d’ailleurs personne ne s’ennuie.

Lola Cès : Si c’était un dessin animé le spectacle serait plus proche de Pixar que de Disney, c’est décalé et il y a de l’humour.

Laura Jess : Aviez- vous déjà joué dans ce type de spectacles ?

Lola Cès : Je viens de la musique, j’ai fait une école de jazz, j’ai joué dans « Le Soldat Rose » par hasard, après j’ai joué dans « Hairspray », puis dans « Cendrillon » et « Sister Act », et tout cela s’est fait par hasard. C’est très bien de chanter et jouer la comédie en même temps. J’ai un projet  personnel de chansons, d’ailleurs le 18 février, je serais au Showcase, c’est en train de se faire. J’étais là à la création de « Cendrillon », l’an dernier j’étais en alternance avec Marie Facundo, ma meilleure amie.

Thomas Maurion : Je suis comédien et comme Lola, j’ai commencé à jouer dans des comédies musicales par hasard. Je fais du théâtre, de la télévision, je joue dans des séries. Après ce sont des rencontres, des concours de circonstances. C’est au moment de « Belles, Belles, Belles », que j’ai rencontré Redha pour la première fois à l’Olympia, c’est lui qui m’a mis un pied à l’étrier et après j’ai continué mon parcours. J’ai rencontré Agnès Boury et on s’est bien entendus. On a travaillé ensemble dans « Panique à bord ». Après, elle a pensé à moi pour le rôle de « Cendrillon ». Comme projet, j’ai autant de plaisir à tourner que de faire de la scène, les comédies musicales c’est un plus.

Laura Jess : Quelle est votre activité en dehors des représentations du spectacle?

Thomas Maurion : Je suis actif et créatif pour le long terme. Je suis toujours actif, mais c’est bien aussi de s’embêter. Je suis intermittent du spectacle. J’écris beaucoup.

Lola Cès : Je suis hyper active, je bouge beaucoup.

Thomas Maurion : Je suis toujours dans le dynamisme, je vais au restaurant, je sors, je vais à des spectacles, à des évènements, à des concerts. 

Laura Jess : Pour jouer un conte comme « Cendrillon », faut il avoir gardé ses rêves d’enfants?

Lola Cès : C’est sûr, quand on fait ce métier, quand on joue la comédie, il faut avoir gardé son âme d’enfant.

Thomas Maurion : Même en dehors je joue, cela reste toujours dans le ludique. Cela permet de  garder sa fraicheur plus longtemps.

Lola Cès : J’aime la légèreté, jouer dans des spectacles qui divertissent les gens, qui font rire, sourire. Je travaille dans une ambiance plutôt agréable. Sur scène c’est un super moteur. Il faut toujours garder son âme d’enfant. Il faut être sérieux quand c’est important et toujours prendre du recul faire du second degré. 

Laura Jess : Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer dans des spectacles musicaux?

Lola Cès : C’est par hasard.

Thomas Maurion : J’aime ce genre de spectacle depuis longtemps, cela m’avait déjà plu quand j’étais petit. J’en ai vus beaucoup à l’étranger. J’aime beaucoup en voir. J’ai toujours aimé chanter, jouer. C’est un beau tableau.

Lola Cès : Même si c’était par hasard, aujourd’hui je suis très contente d’en faire, cela m’épanouit.

Thomas Maurion : C’est de la chance de jouer dans un beau projet.

Laura Jess : Vous pensiez un jour jouer dans un spectacle comme « Cendrillon » ?

Lola Cès : J’ai pris beaucoup de cours, de chant, d’harmonie, j’ai fait des stages, c’est en danse que je suis le moins formée, ce n’est pas le plus facile.

Thomas Maurion : J’ai débuté le théâtre à 8 ans, les spectacles ont été l’élément déclenchant pour chanter. J’aimais chanter devant mes parents. Les techniques, les cours j’ai appris quand j’étais sur le spectacle de « Belles Belles Belles », il y a eu du coaching pendant six  mois. C’était en dehors des cours pour pouvoir travailler. Sur le spectacle, la formation est incluse, cela aide pour travailler la discipline. J’ai découvert la danse avec Redha pendant les répétitions. La danse est un plus.

Laura Jess : Vos parents chantaient-ils ? Exerçaient-ils dans ce domaine ?

Lola Cès : Mon père joue de la guitare et chante aussi.

Thomas Maurion : Mon grand-père maternel était un chanteur d’Opéra et ma grand-mère paternelle était danseuse.

Laura Jess : Avez-vous avez fait des études précédemment ? Si oui lesquelles ?

Lola Cès : J’ai tout de suite fait une école de musique, ce n’est pas facile de chanter et de travailler à l’école en même temps.

Thomas Maurion : J’ai passé mon BAC et j’ai fait 6 mois dans une école de psychologie à Paris. Mes deux parents sont psys. C’était intéressant mais pas pour moi.

Laura Jess : Quelles sont vos inspirations musicales. Y a-t-il des chanteurs qui vous inspirent ?

Lola Cès : J’adore Dutronc, Lily Allen, Feist, Cardigans, Camille, Gainsbourg, Yelle et la musique qui fait sourire.

Thomas Maurion : Moi j’écoute de tout. J’aime bien aussi Gainsbourg.

Laura Jess : Et enfin, quels sont vos projets futurs?

Lola Cès : J’ai un projet musical et je joue dans « Sister Act » et dans « Cendrillon ». Ensuite je vais faire de la musique et des chansons.

Thomas Maurion : Je joue dans la série « Roxane, la vie sexuelle de ma pote » sur Chérie 25 et je fais aussi du théâtre.

Laura Jess : Avez-vous un dernier mot pour nos lecteurs ?              

Lola Cès : J’ai un compte Facebook : Lola Cès Officiel et j’ai un site web : http://www.lolaces.com

Thomas Maurion : Moi ils peuvent me retrouver sur mon compte Facebook : THOMAS MAURION.

 Interview publiée avec l'autorisation de Laura Jess (http://infocinemusic.com/)




Naftali Bennett : sionisme religieux contre sionisme existentiel

DR Femsohn
Je vais encore me faire des amis…Après m'être fait taper sur les doigts par Danny Shek pour avoir égratigné Tzipi Livni, je m'attends à une volée de bois vert de la droite "rocailleuse" de Naftali Bennett du Foyer juif, située entre la droite rigide du Likoud-Beteïnou et l'extrême-droite de Otsma LeIsraël.

Son cas est intéressant et atypique. 
Bennett, né de parents américains, a servi dans l'unité d'élite Sayeret Matkal et combattu lors de la Deuxième guerre du Liban. Il a fondé une société de hightech (haute technologie informatique) et fait fortune.
Il rejoint Binyamin Netanyahou dont il fut le directeur de cabinet de 2006 à 2008. Ce n'est qu'en 2012 qu'il quitte le Likoud pour rejoindre le Foyer juif dont il devient le président et la tête de liste après avoir été élu au cours de primaires. 
Il donne un coup de jeune à cette formation endormie issue du Mafdal, le mythique parti national-religieux.
Le Foyer juif qui comptait jusqu'à présent trois députés, peut en espérer une quinzaine sous l'impulsion de Bennet qui recueille, bien entendu, l'immense majorité des suffrages des Juifs vivant en Judée-Samarie, mais aussi ceux qui, pour des raisons tant morales que religieuses, votaient jusqu'à présent pour le Likoud, mais ne peuvent se résoudre à donner leur voix à une liste sur laquelle figure en deuxième place, un Avigdor Lieberman, symbole de laïcité à la russe et, de surcroît, sous le coup d'une inculpation pour fraudes et abus de confiance.
Et la bataille est féroce entre le Likoud-Beteïnou et le Foyer juif, au point que mardi le Likoud a publié une photo de Bennett derrière des barbelés reprenant le logo du Foyer juif, mais en le changeant en "Ghetto juif" avec une étoile jaune.
Une vague de réprobation a traversé, à juste titre, le pays, condamnant l'utilisation de symboles de la Shoah à des fins électorales.
Dans une interview, Bennett estime qu'"un pays de 64 ans ne peut pas continuer à exister sur le principe de l'Etat-refuge basé sur la défense des Juifs".
"Si cela ne tenait qu'à cela, poursuit-il, il y a d'autres endroits dans le monde où les Juifs n'ont pas à craindre pour leur sécurité, que ce soit à Melbourne ou dans le New Jersey. Là-bas, on n'envoie pas les gosses à l'armée, et on ne reçoit pas des missiles sur la tête, c'est la raison pour laquelle il faut passer du sionisme existentiel (laïc) au sionisme juif (religieux). Il faut établir une vie nationale juive et donner à ce pays un caractère juif".
Un raisonnement un peu choquant pour ceux qui se reconnaissent comme nationalistes juifs, c'est-à-dire sionistes, mais qui ne lient pas obligatoirement sionisme et religion.
Le nationalisme juif laïc, que j'appelle également sionisme, a réussi à faire d'Israël ce qu'il est aujourd'hui, une grande puissance dans de nombreux domaines.
C'est le sionisme laïc (et non les religieux) qui est à l'origine du miracle de la renaissance de l'hébreu et du patrimoine littéraire israélien, de Shay Agnon et Yossef Brenner à Amos Oz, David Grossman et Edgar Keret en passant par David Shahar, sans oublier Bialik et tant d'autres.
C'est aussi le sionisme laïc (et non les religieux) qui est à l'origine de la musique populaire, que ce soit Shoshana Damari, Yaffa Yarkoni, Moshé Vilensky, Yossi Banaï, Yoram Gaon, Arik Einstein, Shlomo Artzi, Idan Raichel et tant d'autres.
C'est toujours le sionisme laïc (et non pas les religieux) qui a créé l'institution universitaire qui fait que notre pays fait partie de l'élite mondiale dans ce domaine, depuis l'Université hébraïque de Jérusalem au Technion de Haïfa. C'est la laïcité israélienne qui a donné les grands penseurs contemporains et la majorité des grands prix internationaux dont les prix Nobel.
C'est le sionisme laïc qui, par le passage par l'institution militaire, a créé le miracle des startups de la hightech qui est devenue la perle de l'économie israélienne.
Désolé de décevoir Naftali Bennett, il n'y a pas eu ici de "miracle divin". La majorité de ce qui a été réalisé dans ce pays depuis 60 ans et davantage, l'a été par des Israéliens laïcs dont une partie (et je suis de ceux-là) ont de l'estime pour le patrimoine religieux d'Israël. Mais leur force d'âme est issue de la culture laïque et leur réussite n'appartient qu'à eux et pas aux rabbins.
La profession de foi de Naftali Bennet pour le retour aux valeurs religieuses et le contrôle par la force d'un autre peuple garantit la perte de cette merveilleuse culture israélo-juive dont nous sommes les héritiers et même les acteurs.
Etre juif ne se mesure pas seulement à la profondeur de la piété, à l'assiduité des prières à la synagogue ni même au respect des commandements de la Torah, bien que j'ai la plus grande estime pour ceux qui observent le culte, tant qu'il n'interfère pas avec la loyauté et l'allégeance à l'égard de l'Etat d'Israël, un message subliminal à Bennett pas très enclin à respecter les décisions de l'Etat et de la Cour suprême dès lors qu'elles vont à l'encontre de sa doctrine, puisqu'il a confié qu'il ne participerait pas à l'évacuation d'implantations si ordre lui en était donné.
Etre juif, c'est aussi avoir une âme juive, humaniste, ouverte sur le monde, vivant avec son temps, sans abandonner les valeurs de notre peuple et de notre pays. 
C'est être patriote, sans concession sur notre identité, notre avenir, notre sécurité, des principes pour lesquels se sont battus nos pères fondateurs.
Etre juif, c'est respecter la loi de l'Etat d'Israël, qu'elle convienne ou pas.
Herzl, Ben Gourion, Golda, Rabin, Dayan, Begin, Shamir et Sharon sont-ils moins juifs que les rabbins ?
La question n'est donc pas de savoir, comme le prétend Bennett, quand nous passerons du sionisme existentiel (laïc) au sionisme juif (religieux), mais plutôt jusqu'à quand une partie du peuple continuera d'accepter des décisions politiques prises au nom de la foi et de la superstition.
Laissons la religion dans les synagogues et les affaires de l'Etat à la Knesset.
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Trés bonne année et très bonne année 2013:

       Pour une nouvelle fois, étant donné que j'ai été obligé de supprimer deux petites publications à la demande de certaines personnes (précision: je ne suis pas méchant, je suis juste un peu trop affectueux et ça depuis la maternelle cela ne m'a causé que des problèmes de très peu de satisfactions !) qui n'aiment pas du tout mon très modeste blog, je souhaite une très bonne et très heureuse année 2013 du fond du coeur, à tous les lecteurs (ainsi qu'à leurs proches) de ce très modeste blog (qui a failli disparaître ce jour, suite à des réactions qui m'ont fait extrêmement mal !)(j'ai failli perdre mes deux meilleurs amis). Que Dieu vous protège ainsi que toutes vos familles ! Je suis quelqu'un qui ne marche qu'à l'affectif et aux coups de coeurs et ça à notre époque, c'est très mal vu par certaines bien-penseurs ! Si vous ne m'aimez pas, je ne vais vous former à m'aimer !

Bien amicalement,

JPR


BONNE ANNEE 2013 A SAINT-DENIS ? TOUJOURS PAS!‏

 photo: feu d'artifice Paillard pour la Saint-Sylvestre rue Paul Lafargue...merci!

 
 
 
 
Dionysiens, comme les années précédentes, vous avez été inactifs face aux mauvais traitements que vous infligeaient Paillard et son équipe pendant l’année 2012 !La majorité municipale pseudo communiste et partenaires (dont on mesure de moins en moins bien les contours écologistes ou socialistes) vous a menti tout au long de l’année tout en augmentant vos impôts locaux (ils atteindront plus de 50% d'augmentation en fin de mandat par rapport à 2008) y compris pour les plus modestes contribuables.
Chaque année qui passe est pire que la précédente malgré un budget de près de  250  millions d’euros pour 2012. 
Qu’avez-vous pour ce prix là ? La crasse, l’insécurité, des services publics municipaux de moins en moins efficients et de plus en plus coûteux…
Bien entendu, la communication, que dis-je, la propagande éhontée se renforce chaque jour et n’a jamais été aussi présente et nuisible « grâce » au Jsd * naturellement mais aussi relayée par de nouvelles associations faussement opposantes mais vraiment subventionnées par la ville. La propagande se fait également ponctuellement par une  presse nationale infiltrée et complaisante, peu soucieuse d’un vrai travail d’investigation, voire aux ordres… 
Grâce à cela, la majorité municipale travestit en permanence la réalité et masque son incurie en communiquant sur « ses » réalisations ou projets en omettant soigneusement de dire que la plupart d’entre eux sont financés par l’Etat, la région, le département, c'est-à-dire par vous encore dionysiens, mais pas avec les 250 millions d’euros/an que vous leur avez imprudemment confiés (pour un peu plus de 7000 d’entre vous lors de votre vote aux municipales de 2008)…
Alors ? Que font-ils de votre argent ? Tout passe dans les dépenses de fonctionnement du service public local et dans les tentatives maladroites et irresponsables pour réparer les erreurs de gestion passées. Ils superposent à l’existant un cache-misère de nouvelles mesures qui, sachez- le s’avèreront plus catastrophiques encore pour vous tous ! Evidemment et par conséquence directe : toujours rien à attendre niveau investissements pour vous et votre famille…
L'insécurité est niée. La "mesurette"  médiateurs de nuit se révèle comme je l'avais prévu comme étant inadaptée à notre ville...Cette mesure très éloignée des recommandations de l’opposition, est même insultante pour vous, victimes, parents de victimes ou futurs victimes de la violence dans notre ville …

LA SECURITE, ILS N’EN VEULENT PAS, ILS TERGIVERSENT, ILS SE MOQUENT DE VOUS : ILS JOUENT AVEC VOTRE VIE !

Dionysiens, battez-vous contre les fossoyeurs de votre ville et vous aurez une petite chance que 2013 ressemble à quelque chose de vivable ou … ne vous battez pas et continuez par votre inaction à apporter votre caution à ceux qui vous maltraitent et qui hypothèquent gravement votre avenir ici à Saint-Denis, chez vous !

Sachez-le tous : PS et PC FERONT LISTE COMMUNE AUX MUNICIPALES  EN 2014 A SAINT-DENIS !!!
Les négociations seront longues et ressembleront à ce que j’ai l’habitude d’appeler « politique de pissotière », tiraillements des uns et des autres pour obtenir des postes…
Cette liste commune sera faite d’une partie de l’équipe actuelle de Paillard qui ruine l’existence des dionysiens depuis longtemps et d’une partie de l’équipe d’Hanotin qui a « brillée » lors de la  tricherie des primaires socialistes 2012 à Saint-Denis : LA POPULATION DE SAINT-DENIS VA PASSER A UNE AUTRE ECHELLE DE SOUFFRANCE .
Saint-Denis-2014 ?Face à cette  gauche dévoyée et porteuse de plus de malheurs pour la population de Saint-Denis  : une seule liste de « SALUT PUBLIC » pour une seule chance de survie.

Didier Labaune, « vrai » Conseiller Municipal d’opposition à Saint-Denis. 

[email protected]


*(subvention annuelle de 820 000 euros !!!)