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Jésus disait à ses disciples : « Jamais un bon arbre ne donne de mauvais fruits ; jamais non plus un arbre mauvais ne donne de bons fruits. Chaque arbre se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. (Lc. 6)


Les Amis d'Israël: grand meeting au Théâtre du Gymnase à Paris

  À l'initiative de Claude Goasguen, président du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée nationale, de JP Plancade, Président du groupe d'amitié France-Israël au Sénat, les Amis d'Israël pour la Paix qui organisent un rassemblement :

Pour la reprise des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens,
Contre toute résolution unilatérale à l’ONU,

... Deux peuples deux Etats

Mardi 20 septembre 2011 à 18h30
Théâtre du Gymnase 38, bd Bonne Nouvelle, Paris
http://goo.gl/wjXFx

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L'homme politique français le plus proche (aprés le Président de la République: Monsieur Nicolas Sarkozy, bien sûr !) et le plus sincère vis à vis de l'Etat d'Israël !

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Précision importante !

     Même si on n'a pas encore voulu de moi (pour répondre à un ami: la politique est trés souvent un monde impoyable ou l'on ne vous pardonne par certaines mauvaises décisions ! Moi qui y ai passé plus de 20 ans ! Comme m'a dit ce trés bonne ami de fb: "Ce sont les choses qui arrivent. En même temps, tu restes droit dans tes bottes comme je te disais. Car, tu aurais pu abattre une dernière carte, faire comme les autres, te placer au Nouveau Centre ou chez les radicaux  et revenir malgré eux et non, tu es resté à l' UMP ! Tu vaux mieux qu'eux !), pour le vote au sujet des élections sénatoriales du 25 Septembre prochain ! Ceux qui donneront pas leur vote pour la liste UMP du Sénateur/Maire de Pavillons Sous Bois: Monsieur Philippe Dallier, voteront contre le Président de la République: Monsieur Nicolas Sarkozy ! Car, l'un ne va pas sans l'autre ! C'est pour cela que j'appelle sonnellement tous les élus et Délègués de liste (la ou l'on a pas encore voulu de moi !) de toute la Seine Saint Denis à ne pas se tromper et à faire leur devoir, non simplement pour une liste ou pour la réelection de Monsieur Philippe Dallier (voire pour conserver deux Sénateurs...) mais pour tout faire pour que le Senat reste à Droite et pour facilliter la tâche au chef de l'etat actuel et futur !...Soutenir ce dernier en Avril et Mai 2012, c'est d'abord en votant pour la liste UMP de Monsieur Philippe Dallier dés le 25 Septembre 2011 ! Tout vote contraire ou absence de vote serait pour moi, considèré comme un acte anti-Sarkozy ! Désolé pour ceux qui seraient choqués par ma position.

JPR

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Monsieur Philippe Dallier et Jean-Pierre Renard

 


Voici, deux livres que je me permets de vous conseiller, cette semaine:

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Présentation de l'éditeur


Mai 2010. Sur le bord du trottoir, un blond mal rasé de 1,95 m pour 100 kilos, dont le débardeur exhibe la musculature impressionnante, a installé son petit étal pour le vide-grenier de son quartier du XIVe arrondissement de Paris. A vendre ses maillots du Stade Français ou de l'équipe de France, ses survêtements, ses chaussures de marque... Raphaël Poulain, ex-rugbyman depuis deux ans, est au RSA ; quelques mois plus tôt il a failli glisser dans la clochardisation.

Printemps 1999 : un "cheval fou" de 19 ans, qui a appris le peu qu'il sait du rugby en Picardie (pas vraiment la région centrale de ce sport...), impose son physique et sa fougue dans les compétitions de jeunes. De son propre aveu, il ne sait ni plaquer ni faire une passe, mais peu importe pour Bernard Laporte, entraîneur du Stade Français et futur entraîneur du XV de France, à qui son physique hors norme plaît. Le voici du jour au lendemain dans le club phare de la capitale, avec un salaire confortable, un studio, un cabriolet, table ouverte dans les bars branchés de Paris. En quelques mois, Raphaël devient un espoir du rugby français, on le surnomme le "Lomu blanc", en référence au célèbre ailier All Black dont le physique effrayait ses adversaires. Il joue, il gagne, il s'amuse...

D'étape en étape, il raconte sa carrière sans faux semblants : les émotions partagées du vestiaire et du terrain, les grands moments sportifs, les blessures à répétition et les galères, les potes, les fameuses "troisièmes mi-temps", les entraîneurs qui t'aiment... et ceux qui te saquent. Il raconte avec un humour dévastateur ses (nombreuses) bêtises, et porte un regard tendre mais sans concession sur un monde qui est passé en quelques années du "rugby de village" au sport-business, avec ses sponsors et ses déferlantes médiatiques. Il raconte également comment, dans une étonnante reconversion, on le retrouve sur les planches avec Isabelle Adjani.

Aujourd'hui, sans amertume mais sans illusion, il se souvient du petit enfant qui rêvait d'être Superman et se voyait indestructible. Il a payé avec son corps et son cœur pour découvrir qu'il ne l'était pas... Avec son livre il ne se contente pas de se livrer ; il évoque la beauté du sport et sa solitude, son ivresse et ses dangers. C'est un livre qu'on aura envie d'offrir ou de faire lire à tous ceux qui rêvent de devenir Chabal ou Zidane... et à leurs parents

 GrCheqDej-cahierE1-BatB

 

Présentation de l'éditeur

Qui est vraiment Alexandre Pouchkine ? Le « tsar » des poètes, une idole incontestée. Mais derrière cette aura figée par la postérité, l’auteur d’Eugène Onéguine était un être bouillonnant, excessif et intrépide, dont la vie fut une succession d’orages et de tourments.
Corinne Pouillot dresse un portrait inédit de cet homme aux multiples facettes, héros de tragédie terriblement humain et attachant, chantre des aspirations et des espoirs de son peuple.


Musset

Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : “ J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. ”

Musset "on ne badine pas avec l'amour"


Un trés grand merite...

Lorsque Rabbi Chlomo Eliachiv (zatsal) très grand Kabbaliste du début du siècle, que l’on surnommait le Léchem, perdit sa femme, sa fille et son gendre décidèrent de venir s’installer chez lui.

Un jour, la jeune dame reçut une lettre d’un grand médecin de Vilna (en Lituanie), qui lui annonçait qu’après une analyse approfondie de tous ses examens, il était au regret de lui annoncer qu’elle ne pourrait jamais avoir d’enfants.

Cela faisait déjà plus d’une quinzaine d’années que la jeune femme était mariée et qu’avec son mari ils espéraient la venue d’un enfant.

La nouvelle lui déchira le cœur et elle allait éclater en sanglots, quand elle réalisa que son père était en train d’étudier la Torah tout près d’elle. Elle se retint donc, afin de ne pas l’interrompre et se précipita vers l’écurie. Et là au milieu des chevaux, elle s’effondra sur la paille et laissa sa douleur s’exprimer.

Après un certain temps, son père passa par là et la vit couchée sur le sol en train de sangloter. Il lui demanda ce qui se passait, et sa fille répondit qu’il savait bien pourquoi elle souffrait tant, il répliqua alors :

« Je sais pourquoi tu pleures, mais pourquoi ici, dans l’écurie ? »

Elle répondit alors à la stupéfaction de son papa : » Tu étais en train d’étudier et je n’ai pas voulu te déranger avec mes pleurs. »

Son père, profondément ému et ébloui par la grandeur d’âme de sa fille, lui dit en retour : « Si telle était ton intention, tu as un très grand mérite, et je te bénis qu’avec l’aide de D. tu aies un fils qui illumine le peuple juif de sa Torah et que rien n’empêche jamais d’étudier. »…

Quelques temps après, elle eut un petit garçon.

Voulez-vous savoir de qui il s’agit ?

Et bien de celui que l’on peut qualifier aujourd’hui de plus grand décisionnaire de notre génération :

Le Rav Yossef Chalom Eliachiv (Chlita) !

Histoire rapportée par le Rav Eliyahou Hassan dans son livre : « Sur la Paracha »

 




Nous, les Israéliens

DR 2011

Bien sûr, j'aurais pu aborder la crise avec la Turquie, l'initiative palestinienne à l'Onu, la commémoration du 11-Septembre ou la colère sociale. Mais j'ai préféré, justement cette semaine, faire une pause dans cet univers impitoyable, comme on disait à Dallas, et vous parler de nous, les Israéliens et de notre petit pays.

Ce petit pays, grand comme deux départements français, qui est le centre du monde. Il dérange tout le monde, ceux qui le haïssent sont pour la plupart des théocraties fondamentalistes, des dictatures et des racistes. Il est vrai que nous sommes spécialistes du mélange des cultures, du métissage et de l'intégration, car originaires d'une centaine de pays différents, qui dit mieux ? Plus de 70% sont nés sur cette terre, ce sont des Sabras, ils ne sont plus ni ashkénazes ni sépharades, il n'y a que des Israéliens. Ils adorent le couscous d'où qu'il vienne (pas de jaloux…), le djahnoun yéménite, le koubé irakien, le medjadra iranien, peut-être un peu moins le gefillte fish (moi j'aime, surtout celui de ma mère, mais du poisson sucré, ce n'est pas évident pour tout le monde).

Ils ne sont pas très polis, d'après les normes occidentales. Ils ne disent pas bonjour. Ce n'est pas parce qu'ils sont méchants, mais c'est souvent parce qu'ils sont timides.

Ils sont toujours surpris par le cérémonial à la française : la bise, le serrement de mains, le bonjour de la boulangère, comment allez-vous, etc…Eux, lorsqu'ils achètent une baguette, ils payent et puis c'est tout, "takhless", droit au but (comme on dirait à Marseille), pas le temps pour toutes ces politesses inutiles. Ils sont bruts de décoffrage. Mais détrompez-vous, ils sont tout sauf indifférents.

En France ou en Belgique, ou ailleurs, on vous dit certes bonjour et on vous fait la bise, mais lorsque vous êtes attaqué dans la rue, on détourne la tête et on passe son chemin.

Ici, dans notre petit pays, on intervient, le premier vous porte secours, le deuxième poursuit l'agresseur et le troisième appelle la police. Chez nous, les filles peuvent rentrer tranquillement à la maison, la nuit tombée, sans se faire importuner. On peut téléphoner sans se faire arracher son portable. Cette semaine, un tribunal a condamné à 9 ans de prison un type qui avait commis un vol avec violence sur une personne âgée. Dans le 9-3, ils sont relâchés au bout d'une heure, le sourire aux lèvres. Et oui, ma p'tite dame, on est poli en France, surtout avec les délinquants et la racaille, comme dirait l'autre.

Comme partout il y a des incivilités. Mais en Israël on peut organiser une manifestation de 300.000 personnes (équivalent de 3 millions à Paris) sur une place de Tel Aviv, le Kikar Hamédina, symbole du luxe, sans qu'une seule vitrine ne soit brisée ou un acte de violence commis. Vous en avez déjà vu, vous, des manifestations de revendication sociale avenue Montaigne à Paris ? Je n'ose imaginer ce qui s'y passerait. Quand on constate les dégâts après chaque manif place de la Nation, quel est le peuple le plus pacifique ? Ici, les forces de sécurité contrôlent les accès aux cortèges par crainte d'un acte terroriste, mais il n'y a pratiquement aucun policier pour surveiller les manifestants. Combien de CRS et gendarmes mobiles seraient mobilisés pour une manif de 3 millions ou même de 300.000 personnes ?

Chez nous, on se dispute, on s'engueule, mais on s'entraide.

C'est le pays de la "houtspa" (le culot) et de la resquille. Au supermarché, on met quelques produits dans le caddie qu'on laisse devant une caisse, puis on va faire tranquillement ses courses et ensuite on passe devant tout le monde. On marchande partout (mais après tout, on est en Orient), on dépasse par la droite, on n'utilise pas de clignotant, bref, c'est chacun pour soi.

Mais ce sont les mêmes qui ne laisseront pas un voisin âgé seul pour Shabbat ou les fêtes. Ici, les adolescents doivent choisir un travail d'intérêt général dans le cadre des activités scolaires : visite aux malades, volontariat au Maguen David Adom, auxiliaire dans la police, etc…

C'est un pays où la qualité de vie est bien supérieure à celle de nombreux pays occidentaux, mais où la situation peut se dégrader en quelques jours, en quelques instants. Et lorsque c'est malheureusement le cas, alors plus de houtspa, fini l'égoïsme, envolées les incivilités. On se tient les coudes, on se réconforte, on aide, on ne compte pas, la solidarité juive est à son paroxysme.

Je me rappelle d'une période militaire lors de laquelle une dispute très vive avait opposé plusieurs soldats de notre unité. C'est alors que nous fûmes appelés pour une opération assez dangereuse. Pendant le transport, un militaire commença à fredonner une vieille mélodie que nous reprîmes tous en chœur. Ceux qui s'étaient disputés ne se quittèrent pas pendant toute la mission et l'un d'entre eux fut blessé alors qu'il portait secours à l'un de ceux avec lequel il s'était accroché verbalement.

Nous n'avons pas toujours la manière et les manières, nous ne sommes pas dociles, nous avons la nuque raide, comme le disaient déjà les Romains. Nous voulons bien nous excuser si nous avons vraiment tort (voilà pour les Turcs), nous sommes prêts à négocier, à faire des concessions à condition que notre existence ne soit pas niée, que nous soyons reconnus et respectés en tant que tels (voilà pour les Palestiniens et les Arabes en général).

Il y aurait tant de choses encore à dire sur un peuple vieux de plus de 3.000 ans, qui est redevenu une nation il y a 63 ans. Mais voilà ce que j'avais envie d'écrire aujourd'hui, sur mon pays, sur mon peuple, sur nous, les Israéliens.

Nos pensées, vont ce soir, à Guilad Shalit otage français, détenu depuis 1914 jours par le Hamas. Ses parents sont toujours sans nouvelles. Les visites, même celles de la Croix-Rouge, lui sont interdites…

Marc Femsohn
 
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