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Les Droits de l’Homme célèbrent leurs 60 ans à Tel-Aviv


Par Ray Archeld pour Guysen International News

  P90_droit_de_homme  À l’occasion des 60 ans de la déclaration universelle des droits de l’homme, la façade du quai d’Orsay ainsi que celles des ambassades françaises des quatre coins du monde accueillent une exposition de photos sur le thème des Droits de l’Homme. A l’ambassade de Tel-Aviv, c’est l’ambassadeur de cette cause, François Zimeray qui a inauguré l’évènement. L’occasion de revenir sur le dossier délicat des Droits de l’Homme dans la région, parfois difficilement conciliables avec les impératifs sécuritaires d’Israël.

L’exposition a lieu à l’Institut français de Tel-Aviv, en plein cœur de la métropole israélienne. Sur la façade, une affiche attire l’attention : 'la Déclaration universelle des droits de l’homme fête ses 60 ans'. Le sous-titre de l’exposition est plus évocateur : « La déclaration à l’épreuve du monde ».

60 ans après la fameuse Déclaration, pour résister aux défis du monde, le quai d’Orsay a lancé une exposition itinérante, à travers toutes ses ambassades. Des grands photographes de presse retracent, après avoir sillonné la planète, les témoignages de liberté des Droits de l’Homme.

Une femme dans son tchador, fume allègrement une cigarette, des enfants qui s’octroient le droit fondamental d’aller à l’école, même dans un champ de ruine, la jeunesse de Tel-Aviv, qui bronze au soleil de ses plages, en s’accordant le droit au repos et aux loisirs…autant de photos qui prouvent l’universalité de la cause.

Pour l’inauguration de cette exposition à Tel-Aviv, l’ambassadeur français aux Droits de l’homme a fait le déplacement. François Zimeray a été nommé par le président Sarkozy pour coordonner la réflexion française en matière de Droits de l’homme, et tenter de les faire appliquer.
Une poste qui pourrait laisser penser que la France, pays des Droits de l’homme, s’érige en donneuse de leçons.

« La France a un message à porter, qui est un message que lui dicte sa propre histoire, mais elle ne vient pas pour donner des leçons. La France et les Droits de l’Homme, ça forme un vieux couple. Et comme tous les couples il y a des bons et des mauvais moments » préfère t-il affirmer au micro de GuysenTV.

En ce qui concerne Israël, le débat est encore plus délicat. Pour cause de guerre, des atteintes sont faites, selon certains, aux droits fondamentaux des palestiniens, alors qu’en parallèle, l’impératif sécuritaire contraint Israël à protéger coûte que coûte ses citoyens.

« Ce n’est pas seulement un conflit entre sécurité et Droits de l’Homme mais aussi un conflit entre Droits de l’Homme et Droits de l’Homme. Parce que la sécurité c’est un Droit de l’Homme aussi, c’est un droit fondamental, pouvoir être chez soi, allez au café, s’assoir en terrasse sans être menacé, c’est un Droit de l’Homme » souligne François Zimeray.

« Il est vrai qu’Israël est exemplaire à bien des égards en matière de Droits de l’Homme. Et c’est parce que les Droits de l’Homme font partie intégrante des droits israéliens que nous devons rappeler qu’il y a des choses que nous ne pouvons pas accepter.

Que la légalisation de la torture est quelque chose d’inadmissible. Et que les Droits de l’Homme ne doivent pas être négociables. Que ce qu’il se passe autour de la Bande de Gaza actuellement est, en tous cas à mes yeux, une pression collective sur une population qui n’est en grande partie pas responsable de ce qu’elle subit » ajoute t-il.

60 ans après l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ses principes ont encore incontestablement du chemin à faire. Or, l’étrange focalisation de l’ONU sur Israël fait oublier trop souvent d’autres pays bien moins exemplaires dans ce domaine.

Ainsi, pour Jean-Michel Casa, ambassadeur de France en Israël, « il y a du travail à faire partout. En particulier dans des pays comme l’Iran, dont le comportement est inacceptable à la fois en matière de pratique des Droits de l’Homme mais aussi dans sa négation de la Shoah et de l’Etat d’Israël.
Mais de manière générale le combat ne s’arrête nulle part, y compris dans des démocraties avancées, où le combat des Droits de l’Homme vaut la peine d’être conduit ».

Un combat qui en vaut la peine, surtout dans un monde où la démocratie, après avoir lutté contre le fascisme puis le communisme, est de plus en plus confrontée aux dangers de


Israël à 70 jours de l’élection

Par Julien Bahloul pour Guysen International News

   Netanyahu_bibi  A quelques semaines de l’élection d’un nouveau Premier ministre, les derniers sondages parus donnent une victoire de plus en plus en nette de la droite, laissant craindre un écroulement de la gauche classique au profit de l’influence renforcée des députés arabes grâce à l’unité de leur liste. Le point sur la campagne électorale.

Septembre 2008 : Tsipi Livni est élue par les militants à la tête du parti Kadima. Avec elle c’était la « gauche » de la formation centriste qui l’emportait face à la ligne plus dure incarnée par Shaoul Mofaz.

Tout de suite après son élection, les premiers sondages donnaient Tsipi Livni et Benyamin Netanyahou (chef du Likoud, principale formation de droite) au coude à coude, voir même avec un léger avantage en faveur de T. Livni. Pour la première fois depuis des mois, la droite était donnée perdante.

Le phénomène fut de courte durée. Les sondages publiés entre temps ont tous montré une tendance inverse. Une enquête rendue publique le lundi 1er décembre montre même un écart qui se creuse en faveur de Benyamin Netanyahou. Ce dernier est crédité de 35 sièges, soit deux de plus que dans le précédent sondage et surtout 12 de plus que dans l’actuelle Knesset.

A l’inverse, la formation de Tsipi Livni devrait tomber à 26 députés contre 29 actuellement, soit deux de moins que dans le précédent sondage. Plusieurs autres éléments marquants ressortent de cette enquête d’opinion. Tout d’abord le parti travailliste, figure historique de la vie politique israélienne, est à deux doigts de l’hécatombe. Actuellement 2e en ordre d’importance au parlement avec 19 députés, il serait relégué à la 6e position avec seulement 8 sièges.

Plus surprenant, la liste arabe unie, avec 10 sièges, devrait même le devancer, ce qui n’était jamais arrivé. Avec un nombre identique de députés que la liste religieuse séfarade Shaas et le parti russophone Israël Beitenou (Israël notre maison), ces trois formations devraient se partager la 3e place.

Absurdité du système politique israélien qui prévoit une élection selon les règles de la proportionnelle intégrale, 11 partis devraient en tout être représentés dans la prochaine Knesset. Une configuration qui devrait rendre la tâche difficile au futur Premier ministre qui devra user de toute son influence pour réunir sous son autorité les 61 députés nécessaires à l’établissement d’une coalition.
Les partis de droite sont cependant crédités d’un total de 65 députés contre 55 aux formations de gauche.

Face à une situation aussi catastrophique pour la gauche, nombreuses sons les pressions qui sont exercées sur Ehoud Barak pour une fusion travailliste-Kadima. La démarche avait déjà été amorcée mais a été brisée par la démission du Premier ministre Ehoud Olmert, qui occupe le poste par intérim.
A présent, les conseillers du leader travailliste l'appellent à s'allier à Tsipi Livni après les primaires des 3 grands partis.

Une idée motivée par les prises de positions de plus en plus à gauche de la chef du parti centriste, obligée d’exister politiquement face à un Benjamin Netanyahou qui est resté depuis le début à droite. Il est vrai que la récente polémique qui a opposé Tsipi Livni au parti religieux Shaas a clairement positionné la ministre à gauche.

Lors d’une conférence donnée le 22 novembre, le rav Ovadia Yossef (leader spirituel du Shaas) avait déclaré que les enseignants laïques étaient des « ânes » ajoutant que les cours d'histoire laïques étaient « juste un ramassis d'absurdités venus des nations du monde ».
Réagissant à ces propos, Tsipi Livni avait déclaré qu’elle avait « entendu les propos de Shaas, ils veulent encore le portefeuille de l'Education ».
« Je sais à quoi cela ressemblera s'il tombe entre leurs mains et je dis non. Certains sont pourtant prêts à le faire » avait-elle ajouté en faisant référence aux rumeurs selon lesquelles le Likoud envisagerait de céder l'Education au Shaas.

Ce n’était pas la première fois qu’elle s’attaquait à ce parti, responsable de l’échec de ses efforts en vue de former un gouvernement en octobre dernier. A plusieurs reprises elle a en effet affirmé qu’elle ne « vendra pas Israël aux rabbins » et qu’Israël « n’était pas que le monopole des rabbins mais aussi une question d’identité et de nationalité ».

La constance à droite du chef du Likoud est peut-être ce qui séduit et rassure les électeurs quelque peu perdus face à une ligne politique pas toujours claire du parti Kadima et un parti travailliste rongé par la division.

Le contexte sécuritaire tendu, à la fois en Israël (tirs de roquettes, détention de G. Shalit, conflit Hamas/Fatah…) et dans le monde (bombe atomique iranienne, terrorisme en Inde…) joue également en faveur d’un Benyamin Netanyahou, dont ont répète en outre depuis quelques temps que « le contact est bien passé » entre lui et le nouveau président américain Barack Obama…

Un état des lieux qui doit cependant être considéré avec précaution puisque le scrutin n’est que dans 71 jours (10 février 2009) et que la politique israélienne est la reine des retournements de situation





 

L'un de mes autres films préfèrés !

  • Paris IV

L'UNION SACREE

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Ce film est tourné dans les rues de Paris surtout et notamment dans la rue des Rosiers, dans le 4e arrondissement ! Ah la rue des Rosiers ! Promenade de découverte... Les rues sont toutes imprégnées d'une atmosphère indéfinissable, mélange d'exotisme et de calme !
Les boutiques sont très typées...ici et là, une épicerie, un chapelier, une mercerie, des spécialités orientales et de petits commerces d'objets rituels aux enseignes hébraïques...
 C'est au 7 de cette rue, qu'A. Arcady a choisi de tourner la scène la plus douloureuse et la plus sanglante du film, devant la devanture du magasin de la famille Goldenberg ! Ce restaurant très connu dans la capitale avait été le théâtre tragique d'un grave attentat le 9 août 1982 , faisant 9 morts et 22 blessés ! Et ce n'est pas un hasard si précisément ce restaurant a été choisi ! Les membres de la famille Goldenberg, sont devenus ceux de la famille Atlan, le temps de la scène et ont fait de la figuration, rendant sans doute un hommage émouvant aux victimes innocentes , les membres de leur famille !
 Une plaque commémorative invite le passant au recueillement.
 Le restaurant est, par ailleurs, tel qu'on le voit dans le film...avec les banquettes rouges...Dans la salle, on peut admirer de nombreuses photos de gens célèbres, clients de la maison.
La partie magasin vend des spécialités et l'on peut y trouver les petites tranches de viande comme celles proposées par Madame Atlan-Villalonga à Karim -R.Berry !
Bref un très émouvant moment qui fait repenser au film si actuel même s'il date déjà de plus de 26 ans !

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Ca y est notre association à été officièlement enregistrée au:"Journal Officiel" ! Vous pouvez retrouveer cet enregistrement, dans le n°45 de cette année, à la date du 8 novembre 2008, en haut de la page 5444 !...


Parce que la poésie n'a pas de frontière! Comme la misère, comme la solitude, comme la désespérance, comme l'envie et le désir. Comme l'homme qui partout est capable du meilleur comme du pire. Capable de donner sans compter et de tuer pour rien!

La poésie est le langage de l'âme. Quand un jour elle déborde et décrit les larmes, les rires, les joies et les drames. 

La poésie vous frappe au ventre ou vous caresse l'esprit. Elle vous change pour peu que vous preniez le temps de l'écouter ou de la lire.

Le poète n'est pas fou ou stupide! Il est juste un peu différent. Il est plus proche d'une aile de papillon que de celle d'un oiseau rapace. Il est fragile!

Le poète est sensible au regard, à la douceur d'une peau, la chaleur d'un mot, un sourire, un visage, une situation mais aussi à la colère, à l'injustice, aux mensonges et à la trahison. 

Et là, au delà des mers et des océans les poètes se reconnaissent et de font signe!

Et là, au delà de la politique et des religions, les poètes se reconnaissent et se font signe!

 

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Gérard Brazon

Un poème de Mohamed un ami du Maroc au delà de la Méditerranée!

Les yeux baissés, la main tendue
Assise à même le sol froid
Haillons couvrent son corps
Les passagers ignorent
Ce bout de femme
Que le temps châtie

Je reste témoin
De loin, je la contemple
Un grain de beauté sous les yeux
Malgré l'âge et les rides sur le front
Elle garde un sourire magique
Des beaux jours lointains
Un mari sous d’autres cieux
Des enfants sous des draps chauds
La solitude infernale la malmène
De temps en temps, elle regarde l’azur
Emet des mots, ou des prières
Et si son destin changeait ?

Mohammed El Qoch



Aujourd'hui, les grands admirateurs (comme moi!) du plus grand des français de tous les temps: Napoléon 1er, nous fêtons deux anniversaires trés importants, le concernant: son couronnement en tant qu'Empereur, le 2 décembre 1804. Puis, sa plus belle victoire militaire, à Austerlitz, le 2 décembre 1805.

Quand Bonaparte devenait Napoléon


11 frimaire an XIII, Bonaparte est sacré Napoléon Ier avant de couronner Joséphine Impératrice.
"Déjà Napoléon percé sous Bonaparte..." disait Victor Hugo.
 

Napoléon Bonaparte : l'homme de l'Histoire ayant suscité tant de passions, l'homme faisant naître autant d'appréhensions que d'attractions, l'homme le plus présent dans notre histoire contemporaine... Charismatique, le premier consul puis l'empereur et ensuite son souvenir a aimanté les esprits de grands hommes comme ceux du peuple. Serait-ce par les grandes conquêtes accomplies au nom de la Révolution ? Serait-ce par toutes les institutions mises sur pied sous son règne et qui subsistent encore aujourd'hui ? Ou plutôt est-ce dû à toute l'ambiguïté du personnage ?

Cette ambiguïté entoure le sacre du 11 frimaire de l'an XIII. Ce couronnement en grande pompe en la cathédrale Notre-Dame de Paris, en présence du pape Pie VII allait-il réellement asseoir son pouvoir ?

Rappel des faits :

Le 18 mai 1804, un décret du Sénat instaure une nouvelle monarchie. Napoléon tient à renforcer sa légitimité par une cérémonie religieuse : le 2 décembre 1804, à Notre-Dame de Paris, il se fait sacrer Empereur des Français. Un protocole complexe et de fastueuses cérémonies sont prévues. Leur préparation, très minutieuse, mobilise le Grand Maître de cérémonie Ségur, le peintre Isabey, et les architectes Percier et Fontaine. Pour transmettre l'événement à la postérité, Napoléon décide que des gravures de ces cérémonies seront rassemblées au sein d'un ouvrage : ce sera le Livre du Sacre, réalisé entre 1804 et 1814, et dont l'élaboration est confiée aux organisateurs du Sacre.


Le 2 décembre 1804 se déroula le sacre de Napoléon à Notre-Dame de Paris. Qui en eut l'idée ? Fontanes et tout un courant néomonarchiste qui estimaient qu'une cérémonie religieuse était indispensable à la fondation de la nouvelle dynastie.
Paris fut choisi de préférence à Lyon, où Bonaparte avait songé à établir un moment le gouvernement pour être plus près de l'Italie, à Aix-la-Chapelle ou à Reims qui aurait éveillé de fâcheux souvenirs. Napoléon invite le pape Pie VII à célébrer la messe du couronnement. Malgré les réserves des Brumairiens, c'était le plus sûr moyen de désarmer l'opposition de la Belgique, de l'Italie et de la Vendée profondément catholiques. C'était souligner encore plus cruellement qu'en raison des circonstances, Pie VII n'avait jamais été sacré.

Zoom
Pie VII qui espérait de sa venue l'abolition des articles organiques, accepta. Il célébra la messe, bénit l'anneau, l'épée, le manteau, le globe, le sceptre et la couronne. Mais Napoléon se couronna lui-même puis couronna Joséphine agenouillée devant lui. C'est la scène qu'a immortalisé le tableau de David. Le pape s'étant retiré Napoléon prêta serment prévu par la Consitution : "Je jure de maintenir l'intégrité du territoire de la République, de respecter et de faire respecter les lois du concordat et la liberté des cultes; de respecter et de faire respecter l'égalité des droits, la liberté politique et civile, l'irrévocabilité des ventes des biens nationaux ; de ne lever aucun impôt, de n'établir aucune taxe qu'en vertu de la loi ; de maintenir l'institution de la Légion d'honneur ; de gouverner dans la seule vue de l'intérêt, du bonheur et de la gloire du peuple français."

Source: Evene.fr

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AUSTERLITZ

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