Jean-Pierre Renard ne sera pas à nouveau Délégué de Ville UMP de Pierrefitte !
Rachid Kaci et Lynda Asmani abandonnent la course à l'investiture
Rachid Kaci et Lynda Asmani renoncent à leur candidature aux primaires (21 et 22 mars) de l'UMP pour les élections régionales. "Difficile d'être jugé sur ses compétences au sein de l'UMP", estime Rachid Kaci. "Il n'y a pas de place pour ceux qui ne sont pas du sérail. Le parti est totalement verrouillé", assure le conseiller municipal de Nanterre qui soutiendra Valérie Pécresse.
Lynda Asmani également jette l'éponge. La jeune conseillère de Paris se rapproche pour sa part de Roger Karoutchi. "Valérie Pécresse est une Jean-François Copé en jupon, peu concernée par une représentation des minorités sur ses listes", juge l'élue parisienne. Le seul "petit" candidat à se maintenir est Antoine Bordier.
En 2004 le président socialiste sortant, Jean-Paul Huchon, l'avait largement remporté avec 8,4 points d'avance sur la liste UMP-UDF de Jean-François Copé, alors porte-parole du gouvernement.
Une trés bonne nouvelle pour ma ville de Pierrefitte ! Grace au Gouvernement UMP de Mr François Fillon !
En exclusivité, "Le Figaro Magazine" a dévoilé les 50 plus gros projets qui bénéficieront du label plan de relance annoncés lundi prochain par le Premier Ministre: Mr François Fillon. Mr Patrick Devedjian (le nouveau Ministre de la Relance) sera en charge de ces dossiers, dont un sur ma ville de Pierrefitte, il s'agit du Centre des archives nationales destinés à accueillir les les archives Centrales de l'Etat, postérieures à 1790. Les travaux s'inscrivent dans le cadre plus vaste de l'espace universitaire de Seine Saint Denis. Ils débuteront (enfin!) cette année, pour une ouverture prévue en 2012. 5 millions d'euros supplémentaires.
Mgr Kurt Koch, Président de la Conférence des évêques suisses
Communiqué
Soleure, le 27 janvier 2009
Par un décret signé par le préfet de la Congrégation pour les évêques, le cardinal Giovanni Battista Re, le pape Benoît XVI a levé le 21 janvier la peine d’excommunication contre les quatre évêques de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X. Ce décret est l’expression de la volonté du pape de résorber le schisme avec une communauté qui compte dans le monde quelques centaines de milliers de fidèles et 493 prêtres. On a cependant accordé peu d’attention au fait que ces quatre évêques demeurent suspendus (suspens a divinis). Il ne leur est donc pas permis légalement d’exercer leur ministère épiscopal.
Diverses réactions ont manifesté une grande préoccupation face à cette démarche du pape qui tend la main pour la réconciliation. Il faut ici éviter les malentendus : d’après le droit de l’Eglise, la levée de l’excommunication n’est pas la réconciliation ou la réhabilitation, mais l’ouverture de la voie vers la réconciliation. Cet acte n’est donc pas un aboutissement, mais bien le point de départ pour un dialogue nécessaire sur les questions disputées. Au regard des profondes divergences, ce chemin pourra être long.
L’interview donnée à la télévision suédoise par un des évêques concernés, peu avant la publication de la levée de l’excommunication a également aggravé les préoccupations. Mgr Richard Williamson y affirmait qu’il n’y avait pas d’évidence historique concernant les chambres à gaz et que seuls 200 à 300 000 juifs avaient été tués par les nazis, et non pas six millions. L’Eglise catholique ne peut en aucun cas accepter cette négation de l’Holocauste. Lors de la publication du décret, le porte-parole du Saint-Siège a pris position sur ces propos absurdes et les a qualifiés de «totalement inacceptables». Nous, évêques suisses, faisons nôtre cette condamnation et prions les membres des communautés juives de Suisse d’excuser les irritations survenues ces derniers jours. Ceux qui connaissent Benoît XVI et son attitude positive envers le judaïsme savent qu’il ne peut pas tolérer les déraillements indéfendables de Mgr Williamson.
Les évêques suisses ont en outre pris connaissance du fait que, dans une interview, Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint Pie X, a pris ses distances avec les déclarations de Mgr Williamson. Par le passé cependant, les quatre évêques ont maintes fois déclaré, qu’eux-mêmes et la fraternité, n’acceptaient pas la déclaration du Concile Vatican II « Nostra Aetate » sur les relations avec le judaïsme et les religions non-chrétiennes.
Nous, évêques suisses, attendons qu’au cours des discussions préalables au rétablissement de la communion et à la levée des suspensions, les quatre évêques de la fraternité déclarent de manière crédible qu’ils acceptent le Concile Vatican II et en particulier la déclaration « Nostra Aetate », et qu’ils adoptent une attitude positive envers le judaïsme.
Mgr Kurt Koch
Président de la Conférence des évêques suisses
[Merci à l’abbé René Arbez, d’avoir attiré mon attention sur ce texte.]
M. MacinaMis en ligne le 30 janvier 2009, par
Rome, mercredi 28 janvier
Lors de l’audience, le pape a précisé que le retour des intégristes ne pourra se faire contre Vatican II, dénonçant vivement tout discours négationniste
Le pape devait parler. Devant la violence des réactions suscitées par la levée de l’excommunication des évêques intégristes, et les propos de l’un d’eux niant la Shoah, c’était devenu inévitable. Benoît XVI s’est donc exprimé mercredi 28 janvier, lors de l’audience générale hebdomadaire.
Il l’a fait sur les deux points, mais en les distinguant soigneusement : d’abord, il a précisé que la levée de l’excommunication pour les évêques de la Fraternité Saint-Pie-X (FSSPX) ne signifiait pas, de soi, le retour à la pleine communion du mouvement intégriste, et qu’elle ne pouvait se faire que dans le respect de l’enseignement du Concile.
Ensuite, il a rejeté fermement tout propos négationniste à l’encontre de la Shoah, exprimant une solidarité « pleine et indiscutable » avec « nos frères destinataires de la Première Alliance », c’est-à-dire le peuple juif.
Face à une triple critique
Les rabbins italiens, puis américains, ont exprimé leur profond regret à ce sujet. Mardi soir, le grand rabbinat d’Israël a annoncé la rupture de ses relations avec le Saint-Siège et son intention d’annuler la rencontre avec la Commission pontificale pour les relations avec le judaïsme, prévue à Rome du 2 au 4 mars. Déjà l’an dernier, cette réunion annuelle n’avait pas eu lieu, à cause de la mise à jour de la prière du Vendredi saint dans le Missel de saint Pie V. Ces nouvelles tensions interviennent alors qu’un voyage de Benoît XVI en Terre sainte est à l’étude.
L’Osservatore Romano a eu beau jeu de publier une série d’articles affirmant l’intangibilité des positions catholiques vis-à-vis de la Shoah, tandis que le Vatican mettait en ligne sur YouTube les discours du pape concernant l’extermination des juifs par les nazis, en particulier à la synagogue de Cologne et à Auschwitz. C’était insuffisant, tant le sujet reste sensible, sans compter ce que la presse allemande appelait hier « le péché originel » d’un pape dont la nationalité d’origine reste en arrière-plan.
« Nous attendons les éclaircissements du Saint-Siège »
Mais, a immédiatement noté l’ambassadeur d’Israël près le Saint-Siège, Mgr Fellay ne condamnait pas le négationnisme en soi et se contentait d’utiliser l’adjectif bien faible d’« inopportun ». « Nous attendons les éclaircissements du Saint-Siège, au plus haut niveau », a déclaré le diplomate. Une demande à laquelle est donc venue répondre la ferme condamnation de tout négationnisme par le pape mercredi matin, l’évocation du « massacre atroce de millions de juifs » et aussi du devoir de mémoire.
Autre front préoccupant pour Benoît XVI, en interne cette fois, de la part des catholiques eux-mêmes. L’ampleur de l’émotion au sein de l’Église, exprimée par les évêques et relayée dans les médias en Allemagne, Suisse et France, a surpris Rome. Elle avait été sous-estimée ici, où l’on n’a pas l’habitude de voir les évêques prendre leurs distances aussi explicitement.
Le pape a fixé le cadre
Que la Fraternité intégriste, dans un communiqué au ton polémique, continue à faire part de ses « réserves » quant au dernier concile, n’était pas pour rassurer. Là encore, les propos du pape mercredi sont clairs. Il a fixé le cadre : un « service de l’unité » auquel il s’est engagé, a-t-il rappelé, dès le début de son pontificat. La levée du décret est un acte de « miséricorde paternelle », mais, a bien précisé Benoît XVI, elle devra être suivie de gestes de la part des intégristes, qui ne peuvent remettre en cause ni l’autorité ni du pape, ni celle du Concile, mises donc au même niveau.
Voilà qui devrait enfin rassurer au Vatican même. Car – et c’est le troisième front –, depuis quelques jours, des voix de plus en plus fortes se faisaient entendre au sein de la Curie pour critiquer la méthode choisie dans cette affaire par le cardinal Dario Castrillon Hoyos, président de la Commission pontificale Ecclesia Dei.
Une partie particulièrement complexe
La partie est particulièrement complexe, car il faut tenir compte de divisions entre les intégristes eux-mêmes : si l’un des quatre évêques faisait sécession – et ce risque avec Mgr Williamson est réel –, le fragile édifice bascule, car il aurait derrière lui une partie des prêtres, peu disposée à rentrer dans l’Église catholique.
D’où la volonté de la commission Ecclesia Dei de faire très vite. Avec le risque de passer outre [à] des valeurs désormais « non négociables » pour l’Église catholique : Vatican II, ainsi que le dialogue avec le peuple juif. Mercredi matin, le pape a donc rappelé la ligne jaune que l’on ne pouvait décidément pas franchir.
[Texte aimablement signalé par l'abbé René Arbez.]
M. MacinaMis en ligne le 29 janvier 2009, par
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