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Principes

Principes
''En tant que chef d'Etat je considère que je ne dois pas parler avec le Hamas parce qu'il a déclaré qu'il voulait rayer Israël de la carte. Je ne parlerais pas non plus avec le président iranien parce que, lui aussi, a déclaré qu'il voulait rayer Israël de la carte. Il y a quand même un certain nombre de principes qu'il faut respec ter'' a déclaré le président français Nicolas Sarkozy.

Communiqué important:

Aprés, plusieurs mois d'attente et une trés vive altercation, j'ai le plaisir de vous annoncer que le Sénateur/Maire UMP de Neuilly-Plaisance: Monsieur Christian Demuynck, me recevra lundi 28 avril 2008 à 15h50. Je ne manquerai pas de vous informer des résultats de cette rencontre...J'espère qu'à cette occasion, tous les malentendus seront dissipés...! Et que mes ennuis s'arrangeront...! Ce qui ne vous empêche pas de m'adresser encore vos témoignages de sympathie! Je ferai peut-être plutôt que prévu mon retour en politique?...

Jean-Pierre Renard


Un film israélien ouvrira la Semaine de la critique du festival de Cannes!

par Rebecca Serfaty

Shiva, le nouveau film de Ronit et Shlomi Elkabatz, ouvrira le 14 mai la Semaine de la critique du festival de Cannes. La Semaine de la critique est destinée à découvrir de jeunes talents indépendants, c’est un cadre qui a servi de tremplin à de nombreux réalisateurs : Bernard Bertolucci, Ken Loach ou François Ozon, entre autres.

C’est la première fois qu’Elkabatz participe à la Semaine en tant que réalisatrice. En 2004, le film Or de Keren Yedia où Ronit Elkabatz tenait le rôle principal a reçu la caméra d’or. « Nous sommes très émus, c’est un grand honneur pour nous d’ouvrir la Semaine de la critique », a déclaré Elkabatz dans une interview accordée à Ynet. « Pendant un an, nous avons parcouru un chemin long et émouvant avec ce film. La semaine prochaine nous travaillerons dur pour terminer le film à temps. La participation au festival de Cannes a une importance énorme. Dans la compétition ou en dehors, la diffusion du film devant les personnes clés du monde du cinéma est immense, en fait, aucun festival ne peut se comparer à cela », ajoute Elkabatz.

Le film précédent des frères Elkabatz Et tu prendras femme, avait participé à la compétition du festival de Venise et raflé quelques prix. « Nous étions à Venise, et à présent, ouvrir à cannes cette catégorie est un pas immense et une opportunité sans pareille », explique Ronit Elkabatz.

Shiva est une coproduction franco-israélienne, où jouent les acteurs israéliens Keren Mor, Alon Aboutboul, Hanna Lazslo, Yaël Abécassis, Moché Ivgui, Rouhi Porat Shoval, Yehiel Elkabatz et Hanna Azoulay Asfari.

Le film renvoie le spectateur chez la famille Ohayon, héros du film Et tu prendras femme. Comme le film précédent, Shiva traite de la famille qui étouffe et du statut de la femme au sein de la famille patriarcale.

« C’est l’histoire d’une famille qui se réunit suite à la mort d’un des frères et fait face à cette rencontre intime et chargée émotionnellement », raconte Ronit Elkabatz. « Nous traitons de cette valeur supérieure appelée Famille et de ce qu’elle exige que nous sacrifiions ; à côté de cela, est posée la question du statut de la femme dans un monde où la voix dominante est celle de l’homme. C’est un film compliqué puisqu’il comprend 20 rôles principaux et un héros qui est la famille », ajoute la réalisatrice.

Le film a été produit en coopération avec Eilon Rachokovski et Yohanan Kardo de Youli Augoust Afaka en Israël et les sociétés de production françaises Theleia et Ez Films.

Ces jours ci, avant même la projection du film, un contrat de distribution a été signé avec la société des Films du Losange. Le film sortira en France à partir du mois de juin, sa date de sortie en Israël est encore inconnue. Le caméraman Yaron Sheref a filmé Shiva, le design artistique a été fait par Benny Arbitman. C’est la deuxième fois que la société de production Youli Augoust Afaka se trouve à Cannes, le film La Visite de Fanfare avait permis à l’acteur Sasson Gabaï de recevoir le prix de l’acteur.

Attentat meurtrier en Samarie

par Shraga Blum

Alors qu'Abou Mazen est reçu avec tous les honneurs à Washington, les terroristes dont il a la responsabilité ne cessent pas leurs diverses tentatives de faire couler le sang juif. C'est ce vendredi matin vers 7h00 qu'un terroriste palestinien, venu probablement de Tulkarem, s'est approché de la zone industrielle de "Nitsané Shalom". Il a tiré sur les deux vigiles qui veillaient sur l'entrée nord de la zone.

Ces deux personnes étaient chargés de filtrer les Palestiniens qui viennent quotidiennement travailler dans les entreprises israéliennes. Les équipes de secours du Magen David Adom appelées en urgence n'ont pu que constater la mort de l'un des deux gardiens. Ils ont alors tenté de maintenir le deuxième en vie, mais en vain. Le terroriste s'est apparemment enfui à Tulkarem d'où il venait. A l'heure actuelle, des forces de Tsahal sont à sa poursuite. Il y a six ans, un attentat avait déjà eu lieu dans cet endroit, faisant une victime, Shani Ladani, 27 ans, qui travaillait comme chauffeur.

Il faut rappeler que dans le "plan d'accalmie" entre le Hamas et Israël, élaboré par le chef des Renseignements égyptiens Omar Suleiman, il est prévu d'étendre l'arrêt des opérations de Tsahal à la Judée-Samarie également. Le Hamas en a fait une condition sine qua non. Or, c'est cette même pression militaire constante dans cette région qui permet de faire échouer la plupart des innombrables attentats préparés par les Palestiniens qui dépendent du "modéré" Abou Mazen, même si ce vendredi matin, hélas, un terroriste a réussi à percer les barrages militaires.



Le mythe de 1967

Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur la question de la restitution par Israël de la totalité du plateau du Golan en contrepartie de la paix avec la Syrie. L’hypothèse d’un nouveau bluff syrien destiné à laisser entendre que la solution pour parvenir à la paix est dans les mains d’Israël existe, mais il ne s’agit pas cette fois d’une rumeur démentie par Jérusalem.

Ehoud Olmert a déclaré la semaine passée qu’il travaillait à une « initiative importante » pour la paix avec Damas. Dimanche 20 avril, Bachar El-Assad indiquait que des « parties amies déploient des efforts pour engager des contacts entre la Syrie et Israël ». Recept Tayyp Erdogan, le Premier ministre turc, joue déjà le rôle de médiateur et a informé officiellement le Président syrien de la « disposition de M. Olmert à un retrait total du Golan… »

Si la paix avec la Syrie représente un intérêt stratégique évident pour la stabilité de la région, il n’en reste pas moins que les discours rémanents sur le retour aux frontières de 1967 ont contribué à créer un mythe géopolitique, le principe de l’échange des territoires contre la paix, qui serait le fondement, la condition sine qua non de la paix et de la stabilité dans la région.

Faire la paix avec la Syrie… Comme les enjeux sont nombreux et importants en effet. Damas joue aujourd’hui le rôle d’intermédiaire et de rassembleur du terrorisme. Entre Téhéran et le Hezbollah libanais, la Syrie est un point de passage stratégique pour le déploiement du terrorisme. Sans oublier que Damas abrite les leaders du Hamas et du Djihad islamique, deux organisations palestiniennes qui prônent la disparition d’Israël. La Syrie est aujourd’hui la meilleure alliée de l’Iran, que les Occidentaux veulent à tout prix isoler sur le plan international. Le Président Sarkozy rappelait jeudi 24 avril qu’il ne parlerait pas avec le Président Ahmadinejad parce qu’il déclare vouloir rayer Israël de la carte. Il en fait une question de principe.

Il y a urgence à empêcher la Syrie de continuer à exacerber les tensions au Moyen Orient. En basculant dans le camp des pays modérés, Damas ne pourrait plus jouer le rôle de passeur d’armes, et pourrait s’engager à ne plus tenter de construire des centrales nucléaires, à soutenir le Hamas, le Hezbollah, à cesser ses intrusions mortelles dans la vie politique libanaise… On sait aujourd’hui que le réacteur nucléaire détruit par Israël en septembre 2007 devait être actif quelques semaines plus tard…

Essentielle, la paix avec la Syrie présente pourtant des risques. Le Golan, conquis par Israël en 1967 et annexé par une loi fondamentale votée à la Knesset en 1981, est d’abord un immense réservoir d’eau dans une région semi aride. Il alimente en eau le lac de Tibériade qui fournit 40% des réserves d’eau aux Israéliens. Haut plateau, on dit que celui qui le contrôle, Israël ou la Syrie, menace l’autre mortellement.
En outre, la Syrie est encore un régime autoritaire et militaire. Que vaut la signature d’un traité de paix avec un voisin qui a tout d’un dictateur ? Le Président syrien résistera-t-il à la pression anti américaine des Islamistes ? Renoncera-t-il à attirer des pays aujourd’hui alliés des Etats-Unis comme l’Egypte, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, dans le camp des pays « frondeurs » que la Syrie forme aujourd’hui avec l’Iran ?

Avant de négocier des territoires « contre » la paix, ce sont d’abord des garanties qu’il convient d’exiger.
Le mythe du retour aux frontières de 1967 auquel la Syrie prétend n’a pourtant pas fondé ou justifié les différents accords et traités conclus entre Israël et ses voisins.

L’expérience de la paix israélo-égyptienne est devenue une légende parce qu’elle s’inscrivait dans la légende. Les images de Sadate à la Knesset et celles de Begin devant les pyramides n’ont pas seulement mis un terme à un conflit ouvert de trente ans entre Israël et l’Egypte, elles avaient une symbolique toute biblique. Esclaves, les Hébreux avaient fui l’Egypte de Ramsès. Libres, les Israéliens firent la guerre puis signèrent la paix avec la République arabe d’Egypte.
La signature de la paix entre la Jordanie et Israël n’aura pas permis au royaume hachémite de retrouver sa souveraineté sur Jérusalem Est.
Enfin, l’expérience du désengagement de Gaza au profit de la paix avec les Palestiniens est un échec patent. A la fois pour la cohésion d’un futur Etat palestinien et pour la sécurité d’Israël. Les violences inter palestiniennes et les milliers de Qassam qui tombent sur le Néguev en sont le triste symbole.

Le retour aux frontières de 1967 ne signifie pas le retour à la paix. Au contraire. En 1967, les tensions et les menaces étaient quotidiennes, le risque réel de voir Israël disparaître. Serge Gainsbourg composait alors « Le sable d’Israël » et des vedettes françaises s’engageaient dans Tsahal. La guerre des Six Jours avait permis de faire comprendre au monde une vulnérabilité que les Israéliens ne pouvaient plus assumer. 40 ans plus tard, les termes du contrat n’ont pas vraiment changé.

Et si Israël se contentait de signer la paix avec la Syrie en échange du Golan, les Syriens quant à eux ne s’en contenteraient pas. Le ministre syrien des affaires étrangères, Walid Mouallem, n’a-t-il pas déclaré à l’occasion de sa visite à Téhéran que les possibles négociations avec Israël « ne doivent pas influer sur le volet palestinien des négociations, ni être utilisées pour renforcer le blocus sur Gaza et continuer l’agression israélienne contre le peuple palestinien » ?

Le Golan a passé pourtant davantage d’années sous administration israélienne que syrienne. Le président syrien continue d’en faire une « affaire d’honneur et de dignité ». Si Ehoud Olmert poursuit les négociations avec la Syrie, que l’honneur et la dignité d’Israël portent les noms de Guilad Shalit, Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev.

Ce soir, nous pensons aux familles des trois soldats d’Israël enlevés par le Hamas et le Hezbollah, retenus en otage depuis 671 jours.

Chabbat Shalom,

A la semaine prochaine,

Guy Senbel

En difficulté dans les sondages, Nicolas Sarkozy a défendu son bilan et reconnu quelques erreurs lors de son intervention télévisée. Revivez l'interview du chef de l'Etat sur lefigaro.fr.

Réélection : «Dix ans à la tête d’un pays, c’est largement suffisant», assure Nicolas Sarkozy. «Moi je suis là pour faire. L’idée d’une réélection est très éloignée de mes préoccupations d’aujourd’hui».

Vie privée :
«Je trouve qu’on a beaucoup parlé de ma vie privée, sans doute ai-je une part de responsabilité», assure le chef de l’Etat, qui refuse de s’étendre sur le sujet. «Tout est rentré en ordre».

Municipales :
«Si vous regardez la totalité des pays européens, il n’y a pas une seule équipe en place qui n’a pas perdu les municipales», estime Nicolas Sarkozy.

«Omniprésidence» :
Nicolas Sarkozy se dit «premier responsable» des erreurs de ses conseillers, et reconnaît qu’il a «fallu des recadrages». Mais il assume son interventionnisme sur des dossiers comme les OGM. «Je sais où je vais, je suis persuadé qu’il n’y a pas d’autre stratégie et je sais que le rendez-vous sera à la fin de mon quinquennat». Et se livre à un exercice d’autocritique. «Je sais que j’ai fait des erreurs, j’ai essayé de les corriger».

Xavier Bertrand :
Alors que le nom du ministre du Travail, nouvellement promu à l'UMP, est souvent cité pour un éventuel remplacement de François Fillon, Nicolas Sarkozy assure : «L’UMP gagnerait à utiliser les talents. Xavier est l’un de ses talents. Ca n’a rien à voir avec mes rapports avec François Fillon».

«Couacs» ministériels :
«Il y en a eu», reconnaît Nicolas Sarkozy, qui les attribue à l’inexpérience de «jeunes ministres» et assure qu’il a voulu «être tolérant». Ce qui était peut-être «une erreur», mais qui ne se reproduira pas.

Droit de grâce de Jean-Charles Marchiani : Même s’il se dit opposé au droit de grâce collectif, Nicolas Sarkozy assure qu’il «examine» le dossier.

François Fillon : «Le premier ministre et moi, nous nous connaissons très bien, on travaille main dans la main et je ne me reconnais nullement dans les articles» sur les tensions dans l’exécutif, assure Nicolas Sarkozy. «C’est un bon premier ministre, et je n’ai pas fait cette émission pour en changer».

Ingrid Betancourt :
Interrogé sur l’efficacité de sa mobilisation, Nicolas Sarkozy assure qu’il a obtenu des progrès : «les preuves de vie» et «six libérations» : «nous y arriverons et je ne céderai pas. Cette femme vit un martyre». Il souligne également le rôle d’Hugo Chavez et insiste : «Peut-être que j’ai mal fait, mais ce n’est pas si simple».

Palestine et Israël :
«En tant que chef d’Etat, je ne dois pas parler au Hamas», explique Nicolas Sarkozy, qui refuse également de parler au président iranien, car tous deux veulent «rayer Israël de la carte». «Je souhaite la réussite d’Abou Mazen», poursuit le chef de l’Etat, qui veut un «Etat palestinien viable et sûr».

Guerre contre le terrorisme :
Nicolas Sarkozy réfute l’idée selon laquelle la France a été épargnée par les attentats du fait de ses positions sur l’Irak. «Les démocraties, ce sont les droits de l’homme». Il refuse l’idée qu’on «doive s’incliner», parce que «ce n’est pas la France».

Afghanistan :
Le chef de l’Etat refuse de «changer de méthode» s’il faut «dialoguer avec les talibans», car «on n’aurait pas grand-chose à se dire». «La situation est difficile», reconnaît-il, mais «notre responsabilité c’est d’aider le peuple afghan à se sortir de ce drame». De plus, poursuit-il, «si on laisse tomber l’Afghanistan, le Pakistan tombera». Pour autant, il refuse le terme de guerre. «Ce n’est pas une guerre, nous sommes aux côtés du peuple afghan». Les 700 militaires français envoyés en renfort sont donc là pour aider l’armée afghane. «Est-ce qu’on se couche, ou est-ce qu’on considère qu’il faut aider le président Karzaï ?» demande-t-il.

Europe : «J’ai toujours été opposé à l’entrée de la Turquie car elle n’est pas en Europe», répète Nicolas Sarkozy, qui réfute avoir sciemment refusé un référendum sur le traité de Lisbonne et se dit prêt à en lancer un s’il le faut, notamment sur un futur élargissement.

Chine et Tibet : «
J’ai été choqué par ce qui s’est passé au Tibet et je l’ai dit au président chinois», explique Nicolas Sarkozy, qui poursuit en notant que «la Chine aide le monde» sur des dossiers comme l’Iran et qu’elle «a fait des progrès considérables». Il assure ensuite que la France essaye «de créer un dialogue entre Pékin et le dalaï-lama». Lequel «ne demande pas l’indépendance du Tibet ni le boycott des Jeux olympiques», mais davantage d’autonomie pour la province, rappelle-t-il. Quant au boycott, Nicolas Sarkozy refuse de se prononcer pour le moment, car il veut «laisser toutes ses chances au dialogue» et insiste sur la présidence de l’Europe que la France assurera au moment des JO. «C’est le rôle du président de l’Union de trouver un consensus», assure-t-il, avant de noter : «Pour trouver une solution, il faut essayer qu’il y ait le moins de blessures d’amour-propre possible».

Société Générale.
Il évoque ensuite la Société Générale, trouvant «préoccupant» qu’une affaire comme celle de Jérôme Kerviel puisse se produire, et répète : «je suis pour que le patron soit responsable».

Capitalisme financier et spéculation.
«Je crois au capitalisme, mais je pense qu’il marche sur la tête, qu’il a besoin d’être moralisé», assure Nicolas Sarkozy, pour qui «on doit faire prévaloir un modèle économique européen». Revenant sur les subprimes, le chef de l’Etat dénonce l’inconséquence des agences de notation «qui doivent être sanctionnées lorsqu’elles n’ont pas fait leur travail» et veut des «règles internationales de transparence». Il souhaite aussi qu’on limite la spéculation sur les matières premières agricoles. Et exhorte : «nous devons avoir une emprise» et «mettre en place des règles».

OGM :
«je suis favorable à la recherche, mais je suis prudent sur la culture en plein champ», assure le chef de l’Etat, qui promet qu’il sera vigilant sur la sécurité sanitaire.

Retraites :
Nicolas Sarkozy refuse de baisser le montant des retraites, mais aussi d’augmenter les cotisations. Reste donc une solution : «travailler et cotiser plus longtemps». Nicolas Sarkozy revient au texte de la loi Fillon en 2003, qui prévoit le passage à 41 ans. «C’est pas facile», insiste le chef de l’Etat, mais «mon travail, c’est de prendre des décisions difficiles. Je comprends que ça provoque de la mauvaise humeur, voire de la déception, mais elle serait beaucoup plus grande si je fuyais. En France, il y a toujours quelqu’un qui n’est pas content, mais à force de les différer, c’est beaucoup plus difficile».

Manifestations lycéennes :
«Il faut toujours écouter le malaise de la jeunesse», explique Nicolas Sarkozy, qui rappelle les nombreuses manifestations de ce type ces dernières années, mais promet qu’il ne reculera pas sur les réformes engagées dans l’éducation. «Il y a des marges de productivité, je suis parfaitement conscient du malaise enseignant, et la revalorisation de leur condition est une priorité. Mais on ne pourra pas embaucher plus et payer plus».

Education : trop de profs ? «
On a fait beaucoup de quantitatif ces dernières années, nous n’avons pas les résultats», estime le président, pour qui «ce n’est pas la faute des enseignants», mais des réformes. «Je ne demanderai pas qu’on crée des emplois alors que dans les années à venir on aura 40.000 élèves en moins ». Rappelant ensuite les crédits injectés dans le supérieur, il explique qu’il «veut faire les choses différemment». Les réductions de postes ne sont «pas un objectif simplement comptable», explique-t-il, insistant sur la trop lourde charge horaire des élèves, qu’il veut alléger, ce qui permettra de réduire des postes, de même que réequilibrer les sections en lycée et supprimer certaines options «dans lesquelles personnes ne va». «Nous allons faire le choix de la qualité et pas de la quantité».

Immigration choisie :
Pour Nicolas Sarkozy, la France n’a pas «besoin d’immigration». «J’ai toujours été pour l’immigration choisie, mais je ne dirai pas qu’il faut aller chercher de la main d’œuvre à l’étranger alors que nous avons plus d’un million de chômeurs», poursuit-il, renvoyant dos-à-dos l’extrême droite et l’extrême gauche, qui «se sont nourris» l’un l’autre et ont, selon lui, empêché un débat «responsable» sur l’immigration. Ce qui explique qu’il ne lancera pas le débat sur le droit de vote des immigrés, qui «relancerait les passions», , et pour lequel il estime qu’il n’a «pas de majorité pour faire passer».

Sans-papiers dans la restauration. «
Quand on vient m’expliquer, alors qu’il y a 22% d’étrangers qui ont des papiers qu’on pourrait embaucher, qu’on est obligé d’embaucher des sans papiers…», fustige Nicolas Sarkozy, qui parle de «bal des hypocrites» et maintient : «il n’est pas question qu’on fasse une régularisation globale», car «elle crée un appel d’air qui profite aux trafiquants». «On ne devient pas Français parce qu’on a un travail», insiste le chef de l’Etat, «il y a des lois, je dis au préfet d’appliquer la loi». Pour Nicolas Sarkozy, il faut «arrêter de culpabiliser la France» sur l’immigration.

Carte famille nombreuses :
«On a commis une erreur» sur ce sujet, explique le chef de l’Etat. «L’idée avait été de faire payer la carte famille nombreuses par la SNCF et non par l’Etat. J’ai fait valoir que c’était à l’Etat de payer la politique familiale». Une politique qu’il assure ne pas vouloir changer, car «elle marche bien».

Déficit : L’objectif de zéro déficit en 2012 «tient toujours», assure le chef de l’Etat. «Nous n’avons pas remplacé 23.200 fonctionnaires cette année», poursuit-il, expliquant que l’Etat avait continué à embaucher des fonctionnaires depuis 1982 malgré la décentralisation et les progrès de l’informatique. «La masse salariale et les retraites représentent 55% du budget de la nation», poursuit-il, en assurant que «le déficit sera réduit à l’horizon 2012». Pour autant, poursuit Nicolas Sarkozy, «on me demande de réduire en huit mois un déficit qui a commencé en 1974. Je mets en œuvre les réformes, j’affronte les difficultés, mais je ne peux pas tout faire tout de suite».

Croissance. Interrogé sur la faible croissance de la France, Nicolas Sarkozy assure «On a eu 2% de croissance en 2006, 1,9% en 2007, on verra ce qu'il en sera en 2008 mais l'objectif qui consiste à faire grosso modo pareil qu'en 2007 est parfaitement atteignable». et martèle : «Mon rôle c'est de gagner ce point de croissance qui nous manque».

Séniors : «j’ai demandé qu’on puisse cumuler sa retraite et un emploi, car nous avons besoin que les Français travaillent», poursuit Nicolas Sarkozy, qui veut «que les quinquagénaires puissent travailler».

Assurance-chômage :
«je veux rendre hommage aux syndicats», assure Nicolas Sarkozy, qui se félicite de leur attitude durant les conflits sociaux récents, ils ont «eu une attitude responsable». Il explique ensuite qu’il «tient beaucoup» aux sanctions en cas de deux refus d’un emploi pour un chômeur. «L’immense majorité des chômeurs essaye de trouver un emploi, mais certains ne veulent pas se mettre au travail». Dès lors, le président veut mettre en place des sanctions progressives en cas de refus par le chômeur d’un emploi.

RSA :
: interrogé sur le revenu de solidarité active, Nicolas Sarkozy affirme qu’il le mettra en place «assez rapidement», dès «l’année prochaine». C’est «une très bonne idée», affirme le chef de l’Etat, donc «on va fusionner les minima sociaux» et assurer par le RSA que «toute personne titulaire d’un minima social pourra le cumuler avec un emploi», pour «réhabiliter le travail». Mais le RSA sera «redéployé à partir d’une partie de la prime pour l’emploi», car «j’aimerais recentrer le produit de cette prime pour ceux qui en ont vraiment besoin, pour les sortir de la panade».

Paquet fiscal :
Il le reconnaît : le paquet fiscal a été «une erreur de communication totale», qui a fait qu’on a mal compris cette réforme. «Désormais on ne paye plus un seul centime sur les successions, jusqu’à 55.000 euros par enfant», explique Nicolas Sarkozy.

Salaires :
«Depuis les 35 heures, il n’y a plus de négociation salariale dans les entreprises», explique Nicolas Sarkozy, pour qui «les salaires sont trop bas et les charges sont trop hautes. On ne peut pas se livrer à une hausse généralisée des salaires pour une raison assez simple c'est qu'il ne faut pas pas tuer la competitivité des entreprises. Mais quand on voit des entreprises qui font des milliards d'euros de profit et où le mot négociations salariales est banni, je comprends que les gens ne soient pas contents et ce n'est pas acceptable.»

Prix : «J’ai deux leviers supplémentaires», explique ensuite Nicolas Sarkozy. Selon lui, les prix ont «plus augmenté en France que dans les autres pays européens», ce qui le met «en colère». «Nous allons faire pression», martèle le chef de l’Etat. Qui annonce un changement de la «loi Raffarin» sur le commerce de détail et de la «loi Galland» sur la vente à perte.

Intéressement :
Nicolas Sarkozy annonce une réforme de l’intéressement «dans les quinze jours». «Il faudrait qu’un tiers des profits aille aux actionnaires, un tiers à l’investissement, un tiers aux salariés», estime le chef de l’Etat.

Pouvoir d’achat :
«Les prix augmentent, vous avez raison. Ils ont augmenté au moment de l’euro, mais aussi parce qu’il n’y a pas assez de concurrence», explique Nicolas Sarkozy. Qui affirme que les réformes engagées en matière de pouvoir d’achat «marchent». Notamment les heures supplémentaires : «5,5 milliards d’euros de pouvoir d’achat» redistribués à «5 millions de salariés», qu’il oppose aux 35 heures mises en place par les socialistes. «Le problème de la France, c’est qu’on ne travaille pas assez», explique le chef de l’Etat. Qui évoque ensuite les loyers, désormais indexés sur l’indice des prix. «C’est 600 millions d’euros rendus aux locataires».

Le style : «Quand on devient président, c’est une charge si lourde…», soupire Nicolas Sarkozy, qui martèle : «je veux engager les changements nécessaires pour que la France puisse compter dans les grandes puissances du monde».

Les réformes :
Faut-il hiérarchiser les réformes, comme le dit une partie de la majorité ? Nicolas Sarkozy ne le pense pas. «J’ai lancé 55 réformes parce que
tout se tient, parce que nous sommes dans une société complexe, que chaque réforme tient l’autre».

Economie :
«depuis que je suis président de la République, le prix du baril a doublé», explique Nicolas Sarkozy, qui évoque ensuite l’euro, la crise des subprimes… «La France a affaire à un quadruple choc», qui rend d’autant plus urgent les changements dans le pays. «La France résiste plutôt mieux que les autres, continue le chef de l’Etat, qui évoque le taux de chômage, «le plus bas depuis 25 ans».

Sondages :
«Sans doute on n'a pas assez expliqué, sans doute j’ai fait des erreurs», explique Nicolas Sarkozy. Avant de préciser : «est-ce que vous pensez qu’on peut bouger un pays de 65 millions d’habitants sans que ça provoque ici où là des moments d’impopularité ?». Le chef de l’Etat affirme qu’il s’était «préparé» à cette impopularité. «Avec les journées qui sont les miennes, mon souci n’est pas tant de commenter telle ou telle étude, même si je la prends en compte». Mais «on attend de moi qu’à la fin de mon quinquennat, on dise : il a fait les changements dont le pays avait besoin».

Qu’est ce qui ne marche pas ?
Interrogé sur les déceptions des Français, Nicolas Sarkozy affirme : «j’y étais préparé. Depuis 25 ans, la France était un peu endormie. Le monde change. Le monde a changé. La France ne s’est pas adaptée au même rythme que les autres». Pour lui, la mondialisation a poussé les pays du monde à la compétition. «Le monde s’est mis en mouvement. La France n’a pas évolué au même rythme». Dès lors, il faut «mettre en œuvre les réformes que nous n’avons pas fait», affirme Nicolas Sarkozy, qui admet tout de même : «J’ai ma part de responsabilité».

La rude année
de Nicolas Sarkozy

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Crédits photo : Le Figaro

Par Jean d'Ormesson, de l'Académie française.

Un an déjà ! Après un été qui prolongeait la griserie d'une campagne triomphale, après un automne en demi-teinte, après un hiver décevant et un printemps de désolation où il a perdu en quelques semaines une vingtaine de points de popularité, Nicolas Sarkozy pourrait reprendre à son compte la formule d'Élisabeth d'Angleterre en 1992, quand les princes divorçaient et que le château brûlait : «Annus horribilis». Après quatre années d'ascension sans une faute, trois séries d'événements ont contribué à ce retournement digne d'une tragédie grecque avec fureur des dieux contre le succès des hommes. Nicolas Sarkozy est responsable des deux premières, la troisième est à sa décharge.

1) La vie privée, le style, la manière d'être. Yachts, Rolex et Ray Ban. Tout ce qui a été ramassé sous l'étiquette meurtrière de «bling-bling». Portrait paradoxal d'un président fulgurant en fashion victim. Dans le domaine privé au moins, la modernisation n'a pas marché. Chez ce réformateur plus intelligent que les autres, il n'y avait pas assez de cassoulet, d'hypocrisie, de bedaine. Pas assez de culture traditionnelle et de radical- socialisme à la Édouard Herriot. Au sommet du pouvoir, il est risqué de vouloir être heureux et de le faire savoir.

2) Les ratés incompréhensibles de la machine du gouvernement. Les lunettes, les familles nombreuses, la mairie de Neuilly, le souvenir des enfants juifs, les OGM, les sectes, la Villa Médicis. Les querelles subalternes au sein de l'exécutif. Les allers et retours et le rattrapage permanent de gaffes de débutant. Une prolifération de comités et de conseillers auliques en train de se tirer dans les pattes.

3) Le président n'a pas de chance. La baraka encore les dieux s'est changée en scoumoune. La crise financière. Le prix du pétrole. La récession en Amérique. La baisse du taux de croissance. Le dollar trop bas et l'euro trop élevé. Tout ce qui échappe au pouvoir de l'État et s'impose à lui du dehors. Réformer est toujours difficile, surtout en France. Réformer dans un contexte économique défavorable est une tâche infernale. N'importe qui, dans la situation du président, se heurterait aux mêmes problèmes.

Dans cette triple tempête existentielle, politique, économique, les esprits se déchaînent. On dirait qu'ils se vengent, après coup, auprès du président qu'ils ont élu de leur soutien massif au candidat triomphant. Au taux de participation record et à lamajorité substantielle succèdent les abîmes de l'impopularité. Ce sont les montagnes russes de la politiquemilitante.

Les livres sur Sarkozy envahissent les librairies

Les livres sur Sarkozy envahissent les librairies le moins qu'on puisse dire est qu'ils sont rarement élogieux. Le brûlot de François Léotard, Ça va mal finir (1), caracole en tête des meilleures ventes. À gauche, Laurent Joffrin, l'homme de «La Gauche» en voie de disparition et de «La Gauche» retrouvée, de «La Gauche» caviar et de «La Gauche» bécassine, n'y va pas avec le dos de la cuillère. Dans Le Roi est nu (2), toujours avec intelligence et avec une espèce de modération implacable, il attaque au canon. Sur l'usage des médias, sur l'argent, sur le retour de la religion, sur les réformes. Une de ses thèses, que je ne partage pas et qu'il avait déjà soutenue dans une récente et fameuse conférence de presse présidentielle, est que Sarkozy incarne à l'Élysée une restauration monarchique déguisée. Sur la forme, il voudrait que le président passe de la Rolex à la Swatch et qu'il se sépare de son portable. Sur le fond, il souhaite un retour aux institutions républicaines. Je me demande, mon cher Laurent, si elles sont aussi menacées que vous le dites.

Élevé dans la vive lumière de l'impressionnisme, biographe brillant de Morny et de Bernis, défenseur d'Omar et des prostituées, bon connaisseur de Drieu acculé au suicide et séducteur comme lui, Jean-Marie Rouart poursuit avec Devoir d'insolence (3) le chemin politique où le romancier des sentiments s'était avancé avec Mes Fauves. Les hommes et les femmes politiques, il les traite en romancier. Il retrouve en Sarkozy plus d'un trait de Giscard : le désir de plaire, l'activisme débordant, le goût de la réforme et de la modernité. Joffrin voit dans le président un monarque déguisé. Rouart lui adresserait volontiers le reproche juste inverse : la dévaluation du geste présidentiel : «Hanté par le spectre de Chirac et de son inaction, il risque, en ouvrant trop de chantiers en même temps et en s'exposant pour un oui ou pour un non, pour des causes vraiment secondaires, de banaliser une fonction qui, quoi qu'on en dise, garde un caractère magique, sacramentel, hérité de la monarchie.» Trop monarque, Sarkozy ? Ou trop peu ?

Violente tempête

motifs opposés, aussi maltraité par les uns qu'il avait été adulé par les autres qui sont d'ailleurs peut-être les mêmes , sommé de se réformer lui-même avant de réformer le pays, Nicolas Sarkozy, comme Juppé, comme Chirac, comme Jospin battu par Le Pen, comme Villepin, comme Royal, comme Bayrou, tous tombés dans un trou, comme de Gaulle lui-même, incomparable et incomparé, comme presque tous ceux que les Français ont élevé sur un pavois avant de leur jeter des pierres, Nicolas Sarkozy est emporté par la tempête. Il s'en serait bien passé. Et c'est pourtant une chance : c'est seulement dans la tempête que se forgent les hommes d'État. Nous sommes encore quelques-uns en France à penser que Nicolas Sarkozy a l'étoffe d'un homme d'État.

Cette tempête-ci est violente. Tout ce que Sarkozy a réussi est compté pour presque rien. Le chômage a baissé, mais tout le monde maintenant semble s'en soucier comme d'une guigne. L'Europe est remise modestement sur les rails, mais personne n'en parle plus.

On dirait qu'au terme de sa première année de pouvoir, après tant d'années d'ascension, le seul atout du président est la faiblesse d'une opposition dont les succès considérables camouflent l'indigence et peut-être le déclin. La fameuse réplique est toujours de saison : «Tu sais vaincre, malheureux, mais tu ne sais pas profiter de ta victoire.»

Il reste quatre ans sur cinq pour renverser la vapeur. La chance de Sarkozy est que la crise est arrivée assez tôt. Il aurait mieux fait de la précéder encore davantage. Il aurait dû, dès le début, promettre de la sueur et des larmes au lieu de promettre aux autres comme à lui-même du bonheur plein la vie. Cemallà est fait. Il faut maintenant poursuivre les réformes à la fois dans la crise mondiale et dans l'impopularité nationale. Voilà un vaste programme. C'est le prix à payer pour une place dans l'histoire.

(1) et (3) Grasset ; (2) Robert Laffont.

  Le Figaro 


PSG: Pauvres petits joueurs exploités…!

Écrit par lucio    
 Rendez vous compte, exercer le métier de footballeur est un dur labeur. Qui plus est à Paris. Toute cette pression, cet environnement. Alors nos joueurs ont eu la bonne idée de réclamer une prime au maintien selon Daniel Hechter ! Honteux !

Une belle bande de bouffon. Voilà que l’on devrait donner de l’argent à des joueurs qui ne gagnent plus un match, se satisfaisant de battre des amateurs !Après tout, combien de grand patron sont partis avec des millions pour leur licenciement, au détriment de milliers d’employés renvoyés dans la rue… Il est vrai que 200000€ par mois à rien foutre c’est peu. Et puis qui va payer les réparations de la voiture de Sylvain ? En y réfléchissant bien, il faudrait leur donner beaucoup plus !Se maintenir avec une telle mentalité et de tel handicap physique et technique relève de l’exploit.Ou alors serait ce une forme camouflée de prime au handicap ? "Certains joueurs du PSG ont demandé des primes de maintien" selon Hechter.
Le célèbre styliste tient cette information « de plusieurs sources internes au club ».
 Comment oser après ça nous demander de nous calmer et de ne plus les insulter !!J’ai la rage, la haine vis-à-vis de ces bouffons. Vous savez quoi, prenez votre fric et barrez vous, et ceux qui veulent sauver le club, c’est avec plaisir que nous vous encouragerons et vous aiderons.Pour les autres… je n’en dirais pas plus

PSG: Luis Fernandez lance un Appel !

psgEvoqué avec insistance par toute la presse et réclamé par les supporters, Luis Fernandez, ancien joueur et ancien entraîneur du PSG, a souhaité lancé un appel sur les ondes de RMC. Un appel à la mobilisation. Explications

Luis Fernandez comme tous les amoureux du club parisien souffre énormément en ce moment. Il a tenu à réagir sur les ondes de RMC

« Je sais que la situation actuelle du PSG est difficile et que tout les amoureux de ce club sont triste et déçu comme moi aujourd’hui, je lance donc un appel à tous les supporters parisiens pour aller soutenir et aider le PSG au Parc des Princes samedi après midi face à Auxerre. Le club n’est pas encore en ligue 2, il y a encore un espoir, il faut donc se battre et les encourager pour aller chercher la victoire ».