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Lellouche dénonce la «désinvolture» de Morin!

S.L. (lefigaro.fr)
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Pierre Lellouche (Photo Ceccarini/Figaro)
Pierre Lellouche (Photo Ceccarini/Figaro)

Le député de Paris est irrité par les déclarations du ministre de la Défense sur le second porte-avions français et juge que plusieurs membres «d'ouverture» du gouvernement ne sont «pas à la hauteur».

Pierre Lellouche est agacé. Le député de Paris, candidat malheureux aux municipales dans le VIIIe arrondissement, trouve que la politique étrangère et de défense de la France n'est pas à la hauteur et l'a fait savoir, mercredi sur RTL. «Les orientations du président sont bonnes» en la matière, assure-t-il. Mais pour lui, c'est «l'ouverture» qui a «atteint ses limites».

«Il y a un défaut de lisibilité, pas dû aux orientations du président qui sont bonnes, mais dans l'exécution, les musiciens ne sont pas forcément à la hauteur de l'exercice», estime Pierre Lellouche, à qui n'a jamais caché ses ambitions ministérielles à laDéfense ou au Quai d'Orsay.

Dans son collimateur, deux ministres ralliés à Nicolas Sarkozy : Bernard Kouchner et Hervé Morin. Le ministre de la Défense est particulièrement visé suite à ses déclarations sur la probable remise en cause de la construction d'un second porte-avions français. Pour le député de Paris, Hervé Morin a fait preuve de «légèreté et de désinvolture» en évoquant le sujet en public. «Je ne suis pas sûr que le président de la République soit sur la même ligne», affirme-t-il.

Kouchner : «statu quo» au Liban

Et Pierre Lellouche de se livrer ensuite à un plaidoyer en faveur de ce second porte-avions. «C'est pas franchement le moment de baisser la garde. Le monde est vraiment très dangereux. Parler des questions de défense, ce n'est pas seulement une affaire comptable. C'est le travail du ministre de la défense de se battre pour défendre ses crédits», explique-t-il. Avant de dénoncer la «gabegie» de la formation professionnelle, dont le budget, 26 milliards d'euros, représente «pas loin d'une dizaine de porte-avions.

Mais si Hervé Morin en prend pour son grade Bernard Kouchner n'est pas épargné pour autant. Pierre Lellouche fustige ses «sept voyages» au Liban, toujours sans président, qui n'ont abouti qu' «au statu quo», ainsi que l'inefficacité de son action au Darfour.

Autre victime de la colère du député de Paris : Rama Yade, accusée d'avoir, par ses propos sur un éventuel boycott de la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin, mis la France en porte-à-faux avec la Chine, obligeant Nicolas Sarkozy à multiplier les gestes d'apaisement.

   


Léquipe féminine du PSG en Finale!

Le week-end a été marqué par l'exploit des joueuses d'Eric Leroy sur le terrain de Juvisy et leur brillante qualification pour la finale du Challenge de France.
Féminines (demi-finale du Challenge de France)
Juvisy 1–2 PSG

Composition du PSG : Quatredeniers - Hamidouche, L'Huillier, Delannoy, Debonne - Ben Abdelwahab, Perrichon (Moreau, 65ème), Pizzala, Boulleau - Prévost ( Dhaou , 82ème) , Delie

Les joueuses d'Eric Leroy se sont ouvert les portes de leur première finale au Stade de France en s'imposant brillamment sur le terrain de Juvisy (1-2). Face à des Juvisiennes crispées, le PSG ouvre le score par l'intermédiaire de Delie, idéalement lancé par Ben Abdelwahab (0-1, 22ème). Les Parisiennes procèdent ensuite par contre mais se font surprendre en début de seconde période sur un superbe lob d'Anger (1-1, 49ème). égalise. Les Juvisiennes continuent de monopoliser le jeu mais Delie s'offre le doublé (1-2, 79ème). Les joueuses de la capitale résistent à l'avalanche de corners en fin de match et peuvent exulter au coup de sifflet final. "Je leur avais demandé de jouer. Je ne suis pas surpris, je connais leur valeur. Elles ont été très courageuses" se félicite Eric Leroy dans les colonnes du journal "Le Parisien". Un courage dont elles devront faire preuve face à l'ogre lyonnais, invaincu en championnat, si elles veulent soulever le trophée.

Propagande/Désinformation "Les Juifs sont des singes et des porcs": une musulmane de 3 ans à la TV


Ci-après, la transcription de l’interview d’une fillette de 3 ans, réalisée par Doaa ’Amer, invitée du magazine Muslim Woman, sur la chaîne de télévision d’Iqraa. Voir et écouter le clip, sur MemriTV.

Traduction française par Menahem Macina pour reinfo-israel.com

Muslim_girl_jews_hater

(D. ’Amer) "Parce qu’ils sont quoi?" - (La petite fille) "Parce qu’ils sont des singes et des porcs."

’Amer: "Notre reportage d’aujourd’hui sera un peu différent, parce que notre invitée est une fille, une fille musulmane, mais une vraie musulmane. Avec l’aide d’Allah, que notre Dieu nous donne la force d’instruire nos enfants de la même manière, de sorte que la prochaine génération soit composée de vrais musulmans qui comprennent qu’ils sont des musulmans et sachent qui sont leurs ennemis. Cette fille va se présenter elle-même immédiatement.
Elle est la fille de ma soeur dans la foi et artiste, Wagdi Al-Arabi. Son nom est Basmallah et nous allons l’interroger."

La petite fille: Que la miséricorde et la bénédiction d’Allah soient sur vous.

’Amer: Comment t’appelles-tu?

La petite fille: Basmallah.

’Amer: Basmallah, quel âge as-tu?

La petite fille: Trois ans et demi.

’Amer: Es-tu musulmane?

La petite fille: Oui

’Amer: Basmallah, connais-tu les Juifs?

La petite fille: Oui.

’Amer: Est-ce que tu les aimes?

La petite fille: Non.

’Amer: Pourquoi ne les aimes-tu pas?

La petite fille: Parce que…

’Amer: Parce qu’ils sont quoi?

La petite fille: Ils sont des singes et des porcs.

’Amer: Parce qu’ils sont des singes et des porcs. Qui a dit cela?

La petite fille: Notre Dieu.

’Amer: Où a-t-il dit cela?

La petite fille: Dans le Coran.

’Amer: Exact, il a dit cela à leur propos dans le Coran. Ok, Basmallah, que font les Juifs?

La petite fille: La société Pepsi-cola.

’Amer: [rire d’approbation]. Es-tu au courant de la malédiction, Basmallah? Ont-ils aimé notre maître, Muhammad?

La petite fille: Non.

’Amer: Non. Qu’est-ce que les Juifs lui ont fait?

La petite fille: [d’abord muette et cherchant désespérément la bonne réponse] Le prophète Muhammad a tué quelqu’un…

’Amer: Évidemment, notre maître Muhammad était fort et aurait pu les tuer. Bien, tu connais les traditions concernant les Juifs et ce qu’ils ont fait au prophète Muhammad?

La petite fille: [acquiesce en marmonnant].

’Amer: Y a-t-il une histoire que tu connaisses?

La petite fille: Oui, l’histoire de la femme juive.

’Amer: La femme juive? Qu’a-t-elle fait à notre maître, le prophète Muhammad?

La petite fille: La femme juive?

’Amer: Oui.

La petite fille: Il y avait une femme juive qui avait invité le prophète et ses amis. Quand il lui a demandé : "Avez-vous avez mis du poison (dans ma nourriture)?", elle lui dit : "Oui". Il lui a demandé : "Pourquoi vous avez fait ça?", et elle a répondu: "Si vous êtes un menteur, vous mourrez, et Allah ne vous protégera pas; si vous dites la vérité, Allah vous protégera."

’Amer: Et notre Dieu a protégé le prophète Muhammad, naturellement.

La petite fille: Et il a dit à ses amis, "Je vais tuer cette femme."

’Amer: Naturellement, parce qu’elle a mis du poison dans sa nourriture, cette Juive.

La petite fille: Oh.

’Amer: [s’adressant directement à la caméra] Basmallah, Allah soit loué, Basmallah, Allah soit loué! Que notre Dieu la bénisse! Qui ne souhaiterait qu’Allah lui donne une fille plus croyante qu’elle? Qu’Allah bénisse son père et sa mère! Les enfants de la prochaine génération doivent être de vrais musulmans. Nous devons les instruire maintenant, tant qu’ils sont encore enfants, afin qu’ils soient de vrais musulmans.


[La version anglaise de cette interview nous a été communiquée par Posy McMillen, Fort Worth, USA.]


Tennis - Fed Cup - Japon/France : interview Amélie Mauresmo

Tennis : Tennis - Fed Cup - Japon/France : interview Amélie Mauresmo Après avoir apporté la victoire à la France dans son match de barrage face au Japon, Amélie Mauresmo revient sur son match et les conditions générales de jeu éprouvantes qu'elle a du combattre, avec un mal de gorge récurrent.
La français va maintenant rejoindre l'Europe pour préparer la tournée sur terre, disputant son premier tournoi sur la surface à Berlin à partir du 5 mai.


- Amélie, comment analysez-vous votre victoire ?
- Je suis vraiment contente de la manière dont j’ai abordé ce match, dont j’ai joué. Evidemment à 2-0, c’est probablement plus simple. Mais en même temps, je savais qu’il fallait faire un gros match. "Sugi" ne lâche rien, comme prévu, elle est tout le temps là, du début à la fin, quel que soit le score, quelle que soit la physionomie du match. Alors c’est vrai, je suis contente. En venant ici, c’était pour gagner, pour rester dans ce groupe mondial. On a toutes fait l’effort et on est récompensées.

- Ce n’était pas évident, cette longue expédition, sur dur, en salle, en pleine saison de terre battue ?
- C’était très dur. On était toutes un peu fatiguées. En milieu de semaine, sincèrement, je n’étais pas confiante du tout, parce que j’étais très mal (NDLR : Amélie Mauresmo souffre d’un mal de gorge depuis plusieurs jours). Mais je pense qu’il fallait être là pour l’équipe. J’avais dit depuis le début que je ne ferais pas le déplacement en Chine, mais que je serais là pour la demi-finale ou le barrage. C’était très clair depuis le début. Effectivement, on aurait aimé jouer plus près de la maison, c’est sûr !

- Pourquoi était-ce si important de rester dans ce groupe mondial ?
- C’est une question d’orgueil, d’honneur. Je crois qu’on n’était jamais descendu en deuxième division. La France est un grand pays de tennis, et peut-être plus encore en tennis féminin. Et je considère qu’on a une équipe qui mérite d’être dans ce groupe mondial. On a une très bonne équipe. Et même s’il n’y a plus que huit équipes, que toutes les équipes sont très fortes, je pense qu’on mérite cette place. Alors c’est vrai qu’on avait à cœur de réussir, même si on n’était pas ravies de venir ici.

- On a l’impression que cette rencontre de Fed Cup vous aura apporté aussi quelque chose sur le plan personnel ?
- Oui, c’est clair. Selon les moments, la Fed Cup peut servir pour se relancer. J’espère que ça sera le cas cette fois. Autant en Italie l’année dernière, je n’étais pas du tout dans le même état d’esprit et ça m’avait plutôt enfoncé. Je ne suis pas loin de dire que si j’avais été en Chine, ça aurait pu être la même chose, parce que je n’étais vraiment pas bien du tout à cette époque au niveau de l’état d’esprit. En revanche ici, je sentais déjà depuis Miami, Amelia Island, que ça reprenait. Même s’il n’y a pas eu de grands résultats, je sentais que c’était beaucoup mieux. Et là, quand on prend de la confiance comme sur ces deux matches là, surtout celui d’aujourd’hui face à Sugiyama, c’est toujours positif. D’autant que je me suis sentie très bien physiquement.

- Quel est votre programme maintenant ?
- La réadaptation à la terre battue, puis le tournoi de Berlin.

Interview réalisée au Japon par la Fédération Française de Tennis.

Sarkozy a séduit 49% des Français !

Claire Bommelaer
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(AFP).
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Selon le baromètre OpinionWay pour Le Figaro et LCI, le président est crédité du courage d'«admettre ses erreurs».

Les Français sont partagés, après la prestation télévisée de Nicolas Sarkozy. Selon le baromètre OpinionWay-Le Figaro-LCI, le président de la République a convaincu 49 % des Français et n'en a pas convaincu 51 %. Un score relativement encourageant toutefois pour un chef de l'État au plus bas dans les sondages. «Cette division à parts quasi égales est à rapprocher des récents sondages sur la cote de popularité de Sarkozy. Depuis quelques semaines, entre 60 % et 70 % des Français disaient ne pas lui faire confiance ou ne pas approuver sa politique », explique Bruno Jeanbart, directeur des études politiques d'Opinion­Way.

L'image comparée de Nicolas Sarkozy montre qu'au terme de l'émission, les Français ont été plus nombreux à le trouver courageux (de 60 % à 67 %), sincère (de 42 % à 50 %) et à l'écoute (de 29 % à 35 %). «Il a fait preuve d'une certaine modestie et d'un certain courage à admettre ses erreurs », indique par exemple un sondé. «Il semblait authentique et plus posé que par le passé », estime un autre. Il s'agit cependant de scores en baisse par rapport aux opinions émises lors de précédentes interventions télévisées, en juin ou septembre. Le sondage rappelle qu'après sa pres­tation du 20 juin, 81 % le jugeaient courageux, 64 % sincère ou rassurant.

Lorsque l'on passe au crible 17 sujets abordés jeudi soir, on voit que Sarkozy a été trouvé majoritairement convaincant sur 9 thèmes. Il a ainsi convaincu 63 % des Français sur ses efforts pour libérer Ingrid Betancourt, 62 % sur la nécessité de faire des réformes, 55 % sur l'obligation pour les chômeurs d'accepter un emploi après deux offres de l'ANPE et 54 % sur la nécessité de passer à 41 ans de cotisation pour toucher sa retraite.

Le président a fortement convaincu son propre camp

Mais à l'inverse, il n'a pas réussi à transformer l'essai sur son choix d'envoyer les soldats français en Afghanistan, sur le paquet fiscal (35 % de sondés non convaincus) ou sur le pouvoir d'achat (32 %). «Depuis le départ, il y a une erreur de communication sur le paquet ­fiscal. Les Français approuvent la défiscalisation des heures supplémentaires, mais restent persuadés qu'il s'agit, au total, d'une série de mesures pour les riches », analyse Bruno Jeanbart.

Quant au pouvoir d'achat, ils estiment majoritairement que ce n'est pas la parole présidentielle qui pourra changer grand-chose au prix de l'essence ou au niveau des salaires. «Il voit la vie en rose pour les Français alors que tout aug­mente », dit un sondé, tandis qu'un autre estime que «ce qu'il propose ne fera rien pour alléger le malaise en matière de pouvoir d'achat ». Lorsque l'on regarde les familles politiques, il apparaît toutefois que le président de la République a ­fortement convaincu son propre camp, et peu les sondés qui se déclarent de gauche.

Un an après l'ouverture et le discours de rassemblement, force est de constater que le clivage ­droite-gauche, majorité-opposition, a repris tous ses droits.


Lacombe " je ne faisais pas n’importe quoi !"
 

 L’ancien entraineur du PSG, revient sur son passage dans le club de la capitale, et dit ne rien regretter


« J’ai toujours dit que j’étais un entraîneur de football. A Paris, j’étais un entraîneur de football. Je ne faisais pas n’importe quoi. Ce que je pensais en mon âme et conscience devait être fait. J’ai fait la même chose à Rennes. Ca marche à Rennes et je suis très heureux. Mais je sais que je vais être remis en question dès la première défaite. J’avais dit que ce qui ne tue pas l’homme le rend plus fort. Ils ne m’ont pas tué. J’ai tiré des leçons de l’expérience que j’ai eue à Paris qui pour moi est excellente mais elle n’a pas pris. C’était dur. Quand on s’en relève, on est plus fort. Dans notre métier, tout le monde nous attend au virage »

Fed Cup 2008 (les barrages au Japon):

L'histoire plaide en faveur des Françaises. En sept confrontations avec les Japonaises, les Bleues n'ont concédé qu'une défaite et cet échec remonte à 1973. Mais le présent invite à la méfiance en l'absence de Tatiana Golovin, blessée, et de Marion Bartoli et en raison du manque de confiance d'Amélie Mauresmo.
2007. «Tatiana a assumé son rôl..
2007. «Tatiana a assumé son rôle de leader, cela a été un peu dans la douleur mais elle ramène deux points, c'est ce qui compte», a souligné Georges Goven après les deux victoires en simples de Tatiana Golovin contre Akiko Morigami et Ai Sugiyama lors du premier tour disputé au Palais des Sports de Beaublanc à Limoges. "Tati" a parfaitement pallié l'absence d'Amélie Mauresmo pour amener l'équipe de France

Tennis - Fed Cup - Razzano double la mise

Après qu'Amélie Mauresmo eut apporté le premier point en battant Ayumi Morita (6-0, 6-2), Virginie Razzano a permis aux Bleues de faire le break (2-0) dans leur match de barrage au Japon. Elle s'est défait de l'expérimentée Ai Sugiyama (6-1, 7-5) sur sa quatrième balle de match.

La mission sauvetage est en bonne voie. Les deux premiers simples ont confirmé le déséquilibre des forces en présence. Après avoir déjà étrillé le Japon au premier tour (5-0), l'an dernier, la France a fait ce qu'il fallait pour éviter de trop cogiter. En moins d'une heure, la "revenante" Amélie Mauresmo a dominé sans sourciller la jeune Ayumi Morita (6-0, 6-2), classée 102e à la WTA. Sa compatriote Ai Sugiyama, qui est aussi son aînée de quatorze ans, est certes une ancienne joueuse du gratin mondial puisqu'elle a déjà figuré dans le top 10. Mais Virginie Razzano lui a rappelé que cette période date un peu, désormais, en prenant très nettement les commandes au score (6-1). À l'aise sur dur, la Tricolore a eu plus de difficulté en fin de rencontre (4-1), laissant filer quatre jeux et son adversaire croire à un retour, avant de resserrer la vis et de boucler le match sur sa quatrième possibilité (6-1, 7-5).

Les Bleues mènent donc 2-0 avant les deux autres simples, dans la nuit de samedi à dimanche. Et cela leur offre donc de la satisfaction. Mauresmo est contente de son retour : «J'ai joué un bon match. Je me sentais juste très à l'aise ici et je suis contente d'avoir donné à la France le premier point». L'ancienne n°1 tricolore explique avoir «simplement essayé de saisir chaque occasion et de ne pas faire trop de fautes directes, et j'y suis parvenue. J'ai essayé aussi de rester solide au service. Sur cette surface rapide, c'est important». L'important, désormais, pour Mauresmo, sera d'offrir le point de la victoire, et donc du maintien dans l'élite, face à Ai Sugiyama. (Avec AFP)

Tennis - Fed Cup - La France bat le Japon

Opposée au Japon, l'équipe de France s'est assurée de la victoire et du maintien dans le Groupe mondial grâce au Fermersuccés d'Amélie Mauresmo contre Ai Sugiyama (6-1, 6-4) dans le premier simple de dimanche à Tokyo. Peu après, Virginie Razzano a offert un quatrième point en autant de matches en remportant le dernier simple du week-end, sans enjeu, contre Ayumi Morita (6-4, 6-4). Le double a permis aux Japonaises de sauver l'honneur : Ai Sugiyama et Ayumi Morita ont dominé Nathalie Dechy et Alizé Cornet (6-1, 6-3).

L'ex numéro 1 mondiale a donc conclu son week-end comme elle l'avait débuté. Sans trembler, Mauresmo a facilement dominé la n°1 japonaise et 37e mondiale en seulement 1h14 de jeu. Déjà vainqueur d'Ayumi Morita samedi (6-0, 6-2), elle n'aura donc perdu que 7 jeux en quatre matches et parfaitement assumé son rôle de leader. La seule petite frayeur pour les Bleues sera venue de Virgine Razzano, qui avait dû batailler dans le deuxième set samedi pour domine Sugiyama (6-1, 7-5).

Au terme de cette huitième confrontation entre les deux pays (une seule défaite pour la France, en 1973), Georges Goven ne cachait pas sa satisfaction. «L'équipe de France est une belle équipe, qui n'a pas forcément les résultats qu'elle mérite, expliquait le capitaine. Ce week-end on s'est battu pour ne pas descendre en D2 et les filles ont gagné de belle manière. Elles se mettent au service du groupe et l'arrivée de deux nouvelles, Alizé (Cornet) et Pauline (Parmentier), s'est bien passée, c'est important pour la suite.»

Goven s'est également un peu attardé plus sur la performance d'Amélie Mauresmo. «On sait ce que traverse Amélie depuis un an, des périodes de hauts et de bas. Elle se sentait bien ici, elle a joué des matches solides, avec peu de moments de doutes, c'est encourageant. Elle est toujours la fille à battre et j'espère que ces victoires vont lui faire du bien moralement.» L'entraîneur de l'équipe de France attend donc des jours meilleurs pour Mauresmo et pour son groupe : «La compétition est très serrée, avec huit équipes il n'y a aucun droit à l'erreur. J'ai des ambitions fortes pour l'an prochain, et j'espère qu'on aura le petit coup de pouce nécessaire de la chance pour aller au bout.» - F. B.

Les résultats :
Samedi

Simples :
Amélie Mauresmo (FRA) bat Ayumi Morita (JAP) 6-0, 6-2
Virginie Razzano (FRA) bat Ai Sugiyama (JAP) 6-1, 7-5
Dimanche :
Simples :
Amélie Mauresmo (FRA) bat Ai Sugiyama (JAP) 6-1, 6-4
Virginie Razzano (FRA) bat Aiko Nakamura (JAP) 6-4, 6-4
Double :
Ai Sugiyama/Ayumi Morita (JAP) battent Nathalie Dechy/Alizé Cornet (FRA) 6-1, 6-3


Le Pen: Le négationnisme et le droit:

Le négationnisme et le droit. Le Pen aime les juges. Il est accro, et il a besoin sa dose de condamnation à espace régulier. Le 8 février dernier, il a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour complicité de contestation de crimes contre l'humanité et complicité d'apologie de crimes de guerre pour avoir dit que l'Occupation allemande n'avait « pas été particulièrement inhumaine ». Ses déclarations au magazine « Bretons », ce vendredi, lui assurent un nouveau passage par le tribunal. Ah, les dépendances…

C’est reparti : « J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la Seconde guerre mondiale: ça me paraît tellement évident. » Et au journaliste qui l’interroge sur le processus de déportation et d'extermination, Jean-Marie Le Pen répond: « Mais ça, c'est parce que vous croyez à ça. Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz il y avait l'usine IG Farben, qu'il y avait 80.000 ouvriers qui y travaillaient. A ma connaissance, ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés ». Le parquet de Paris a annoncé qu’il va donner suite.

Il fut un temps où le grand bonimenteur du FN pesait lourdement sur la vie politique. Actuellement, le FN vend son siège social pour payer ses dettes. Aussi, il est moins nécessaire de s’interroger sur le pourquoi de ses provocations, et on peut se contenter d’en analyser le contenu. En rappelant que Le Pen a déjà à deux reprises développé sa thèse du « détail », en septembre 1987 et décembre 1997, et que le plus riche des chômeurs de Saint-Cloud a été condamné les deux fois.

Pour le droit, c’est une réactivation de la question des lois mémorielles. Et c’est bien là toute la difficulté, car si chacun est d’accord pour dire que ces déclarations sont ineptes, le fait de condamner pénalement quelqu’un pour ce qu’il dit d’évènements historiques ne va pas de soit. Il faut distinguer selon que les faits historiques aient été jugés ou non.

La liberté d’expression
En droit européen, la jurisprudence de référence est l’affaire Handyside / Royaume-Uni du 7 décembre 1976, fondée sur l’article 10 de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme. Pour la Cour Européenne, « la liberté d’expression constitue l’un des fondements essentiels de la société démocratique ; elle vaut non seulement pour les informations accueillies avec ferveur ou considérées comme inoffensives, mais aussi pour celles qui heurtent, qui choquent ou qui inquiètent. »

En droit interne, l’approche est sensiblement différente. Le Conseil Constitutionnel, dans sa décision du 18 septembre 1986, fondée sur article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, estime que « si la liberté d’expression est une condition de la démocratie, elle n’est ni générale, ni absolue. Elle doit se concilier avec les autres droits et principes de valeur constitutionnelle tels le respect de la liberté d’autrui, les exigences du service public, la sauvegarde de l’ordre public, la préservation du caractère pluraliste et courant d’expressions socio culturelles ».

Nous sommes loin du 1° amendement de la Constitution des Etats-Unis : « Le Congrès ne pourra faire aucune loi concernant l'établissement d'une religion ou interdisant son libre exercice, restreignant la liberté de parole ou de la presse, ou touchant au droit des citoyens de s'assembler paisiblement et d'adresser des pétitions au gouvernement pour le redressement de leurs griefs. »

Histoire de culture. Pour nous, européens, il n’existe pas de liberté sans limite, et c’est bien dans la définition de ces limites que vient la difficulté. Et il faut distinguer la Shoah, et les autres évènements historiques.

La loi Gayssot

Cette loi n° 90-615 du 13 juillet 1990 a ajouté à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse un article 24 bis ainsi rédigé:

« Art. 24 bis. - Seront punis des peines prévues par le sixième alinéa de l’article 24 ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale. »

Le texte visé, l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 » définit ainsi les crimes contre l’humanité :
« c) Les crimes contre l’Humanité: c’est-à-dire l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux lorsque ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime rentrant dans la compétence du Tribunal, ou en liaison avec ce crime. »
Ainsi, la loi Gayssot respecte la liberté d’expression du fait du caractère très précis de sa définition : c’est la contestation de faits jugés, constitutifs de crimes contre l’humanité. Et c’est tout. C’est le respect de l’autorité de la chose jugée. D’ailleurs d’autres pays européens ont un texte similaire, à commencer par l’Allemagne, et la Cour européenne des droits de l’homme a confirmé que cette loi n’était pas contraire à la liberté d’expression, dans l’affaire Marais jugée le 24 juin 1996, requête n° 31159.

Les lois mémorielles

On en peut donc mettre sur le même plan les lois qui renforcent l’autorité de chose jugée par des cours internationales, et la lecture d’évènements historiques par les parlements nationaux. Il y a là une confusion souvent entretenue, y compris par les historiens qui peinent toujours à abandonner leur grille de lecture lorsqu’il s’approchent du droit. L’abrogation des lois mémorielles, oui ; celle de la loi Gayssot, non.

En France, trois lois ont posé problème.

Cela avait le cas avec la loi n° 2005-158 du 23 février 2005 dont l’article 4 imposait aux enseignants de développer « le rôle positif » de la colonisation. Cet article a été abrogé.

Restent deux législations très discutables, et d’ailleurs restées inappliquées, ce qui est la honte pour une loi, qui passe du statut de loi de la République à celui de loi d’opérette.

La première est la loi n° 2001-434 du 21 mai 2001, dite loi Taubira, qui « reconnaît » la traite et l’esclavage comme des crimes contre l’humanité – le Législateur se fait juge – et précise que les programmes scolaires « accorderont à la traite négrière et à l’esclavage la place conséquente (sic) qu’ils méritent » - le Législateur se fait directeur de conscience. En attendant d’autres lois pour les autres réalités historiques de l’esclavagisme…

La deuxième est la loi n° 2001-70 du 29 juillet 2001, relative à la reconnaissance du génocide arménien. Une loi pour ne rien dire. Quel est en effectivement le texte :

Article 1

« La France reconnaît publiquement le génocide arménien »

Et c’est tout. Aucun régime, aucune limite, aucune sanction. Du vent légiféré. Et il est impossible à la loi de faire davantage, car à l’inverse de ce qui existe pour l’Holocauste, il n’y a pas de décision de justice. Ce serait donc écrire légalement l’histoire, dire qu’il existe une manière illégale de penser.

Mais ces arguments d’évidence n’ont pas calmé tous nos parlementaires, qui le 12 octobre 2006 ont adopté la pénalisation de cette loi. Un formulation ambigüe, la quatrième proposée en 5 ans. Car lorsqu’il faut écrire la loi, l’équation apparaît impossible. Comment menacer de sanction pénale l’analyse de faits historiques sans écrie l’Histoire, et sans conduire les juges à devenir des historiens réglementaires ? Comment poursuivre la recherche sur des faits si l’émission d’un doute conduit en prison ? Peu importe. Le vote a été acquis par 106 voix contre 19 (49 UMP, 40 PS, 7 UDF, 6 PCF et 4 non inscrits ayant voté le texte, tandis que 17 UMP et 2 PS s’y étaient opposés). Et depuis 2006, rien : le Sénat ne s’est pas prononcé, car chacun sait le caractère abusif d’un tel texte. C’est vraiment se moquer du monde.

Cette prétention du Législateur à vouloir écrire l’histoire caractérise l’abus de pouvoir.


Communiqué de Presse de la LICRA:

LE PEN : LE DETAIL ET L'IMMIGRATION

On croyait Jean-Marie Le Pen renvoyé aux poubelles de l’Histoire, mais il en ressort en tentant pathétiquement d’exister encore. Il ressasse les vieilles lunes pour lesquelles il fut condamné par la justice française.

En niant à nouveau la réalité de l’extermination des Juifs dans les chambres à gaz, en agitant le spectre de la France musulmane, en jouant sur les peurs et fantasmes induisant le rejet de l’Autre, Jean-Marie Le Pen s’expose à de nouvelles poursuites judiciaires que la LICRA ne manquera pas d’engager après consultation de sa commission juridique.

Information : 01.45.08.08.08.