Après avoir apporté la victoire à la France dans son match de barrage face au Japon, Amélie Mauresmo revient sur son match et les conditions générales de jeu éprouvantes qu'elle a du combattre, avec un mal de gorge récurrent.
La français va maintenant rejoindre l'Europe pour préparer la tournée sur terre, disputant son premier tournoi sur la surface à Berlin à partir du 5 mai.
- Amélie, comment analysez-vous votre victoire ?
- Je suis vraiment contente de la manière dont j’ai abordé ce match, dont j’ai joué. Evidemment à 2-0, c’est probablement plus simple. Mais en même temps, je savais qu’il fallait faire un gros match. "Sugi" ne lâche rien, comme prévu, elle est tout le temps là, du début à la fin, quel que soit le score, quelle que soit la physionomie du match. Alors c’est vrai, je suis contente. En venant ici, c’était pour gagner, pour rester dans ce groupe mondial. On a toutes fait l’effort et on est récompensées.
- Ce n’était pas évident, cette longue expédition, sur dur, en salle, en pleine saison de terre battue ?
- C’était très dur. On était toutes un peu fatiguées. En milieu de semaine, sincèrement, je n’étais pas confiante du tout, parce que j’étais très mal (NDLR : Amélie Mauresmo souffre d’un mal de gorge depuis plusieurs jours). Mais je pense qu’il fallait être là pour l’équipe. J’avais dit depuis le début que je ne ferais pas le déplacement en Chine, mais que je serais là pour la demi-finale ou le barrage. C’était très clair depuis le début. Effectivement, on aurait aimé jouer plus près de la maison, c’est sûr !
- Pourquoi était-ce si important de rester dans ce groupe mondial ?
- C’est une question d’orgueil, d’honneur. Je crois qu’on n’était jamais descendu en deuxième division. La France est un grand pays de tennis, et peut-être plus encore en tennis féminin. Et je considère qu’on a une équipe qui mérite d’être dans ce groupe mondial. On a une très bonne équipe. Et même s’il n’y a plus que huit équipes, que toutes les équipes sont très fortes, je pense qu’on mérite cette place. Alors c’est vrai qu’on avait à cœur de réussir, même si on n’était pas ravies de venir ici.
- On a l’impression que cette rencontre de Fed Cup vous aura apporté aussi quelque chose sur le plan personnel ?
- Oui, c’est clair. Selon les moments, la Fed Cup peut servir pour se relancer. J’espère que ça sera le cas cette fois. Autant en Italie l’année dernière, je n’étais pas du tout dans le même état d’esprit et ça m’avait plutôt enfoncé. Je ne suis pas loin de dire que si j’avais été en Chine, ça aurait pu être la même chose, parce que je n’étais vraiment pas bien du tout à cette époque au niveau de l’état d’esprit. En revanche ici, je sentais déjà depuis Miami, Amelia Island, que ça reprenait. Même s’il n’y a pas eu de grands résultats, je sentais que c’était beaucoup mieux. Et là, quand on prend de la confiance comme sur ces deux matches là, surtout celui d’aujourd’hui face à Sugiyama, c’est toujours positif. D’autant que je me suis sentie très bien physiquement.
- Quel est votre programme maintenant ?
- La réadaptation à la terre battue, puis le tournoi de Berlin.
Interview réalisée au Japon par la Fédération Française de Tennis.
La français va maintenant rejoindre l'Europe pour préparer la tournée sur terre, disputant son premier tournoi sur la surface à Berlin à partir du 5 mai.
- Amélie, comment analysez-vous votre victoire ?
- Je suis vraiment contente de la manière dont j’ai abordé ce match, dont j’ai joué. Evidemment à 2-0, c’est probablement plus simple. Mais en même temps, je savais qu’il fallait faire un gros match. "Sugi" ne lâche rien, comme prévu, elle est tout le temps là, du début à la fin, quel que soit le score, quelle que soit la physionomie du match. Alors c’est vrai, je suis contente. En venant ici, c’était pour gagner, pour rester dans ce groupe mondial. On a toutes fait l’effort et on est récompensées.
- Ce n’était pas évident, cette longue expédition, sur dur, en salle, en pleine saison de terre battue ?
- C’était très dur. On était toutes un peu fatiguées. En milieu de semaine, sincèrement, je n’étais pas confiante du tout, parce que j’étais très mal (NDLR : Amélie Mauresmo souffre d’un mal de gorge depuis plusieurs jours). Mais je pense qu’il fallait être là pour l’équipe. J’avais dit depuis le début que je ne ferais pas le déplacement en Chine, mais que je serais là pour la demi-finale ou le barrage. C’était très clair depuis le début. Effectivement, on aurait aimé jouer plus près de la maison, c’est sûr !
- Pourquoi était-ce si important de rester dans ce groupe mondial ?
- C’est une question d’orgueil, d’honneur. Je crois qu’on n’était jamais descendu en deuxième division. La France est un grand pays de tennis, et peut-être plus encore en tennis féminin. Et je considère qu’on a une équipe qui mérite d’être dans ce groupe mondial. On a une très bonne équipe. Et même s’il n’y a plus que huit équipes, que toutes les équipes sont très fortes, je pense qu’on mérite cette place. Alors c’est vrai qu’on avait à cœur de réussir, même si on n’était pas ravies de venir ici.
- On a l’impression que cette rencontre de Fed Cup vous aura apporté aussi quelque chose sur le plan personnel ?
- Oui, c’est clair. Selon les moments, la Fed Cup peut servir pour se relancer. J’espère que ça sera le cas cette fois. Autant en Italie l’année dernière, je n’étais pas du tout dans le même état d’esprit et ça m’avait plutôt enfoncé. Je ne suis pas loin de dire que si j’avais été en Chine, ça aurait pu être la même chose, parce que je n’étais vraiment pas bien du tout à cette époque au niveau de l’état d’esprit. En revanche ici, je sentais déjà depuis Miami, Amelia Island, que ça reprenait. Même s’il n’y a pas eu de grands résultats, je sentais que c’était beaucoup mieux. Et là, quand on prend de la confiance comme sur ces deux matches là, surtout celui d’aujourd’hui face à Sugiyama, c’est toujours positif. D’autant que je me suis sentie très bien physiquement.
- Quel est votre programme maintenant ?
- La réadaptation à la terre battue, puis le tournoi de Berlin.
Interview réalisée au Japon par la Fédération Française de Tennis.
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