Ma citation du jour (que je dédie à l'Amour de ma vie et mon Don du ciel: Do Quyen):
" Ceux qui s'aiment et qui sont séparés peuvent vivre dans la douleur, mais ce n'est pas le désespoir : ils savent que l'amour existe. "
(Albert Camus)
Ma citation du jour (que je dédie à l'Amour de ma vie et mon Don du ciel: Do Quyen):
" Ceux qui s'aiment et qui sont séparés peuvent vivre dans la douleur, mais ce n'est pas le désespoir : ils savent que l'amour existe. "
(Albert Camus)
Maria Anuncjata Karolina Bonaparte, connue sous le nom de Karolina - le septième et avant-dernier enfant de Charles Maria Buonaparte et Laetitia, la plus jeune sœur de Napoléon Ier, épouse de Joachim Murat, reine de Naples 1808-1815. Date et lieu de naissance: 25 mars 1782, Ajaccio, France. Date et lieu de décès: 18 mai 1839, Florence, Italie. En tant qu'épouse: Joachim Murat.
L’islamo gauchisme des Verts démasqué !
Avec nos impôts 2.5 millions d’euros de la mairie écolo de Strasbourg financent une mosquée soutenue par une fédération islamiste turque
Ceux qui pensaient avoir voté pour la planète ont élu les alliés de l’islamisme et d’Erdogan
Éric Ciotti
Député LR de Nice
LE 25 MARS : ANNIVERSAIRE DE JOACHIM ET DE CAROLINE MURAT
Joachim Murat est né à la Bastide-Fortunière, près Cahors (Lot), le 25 mars 1767. Jeune, il s’enrôle dans un régiment qui passe par Toulouse, le régiment de chasseurs des Ardennes, puis du 8 février au 4 mars 1792, dans la garde constitutionnelle de Louis XVI (garde créée en février 1792). Il est rapidement sous-lieutenant dans le 11e de chasseurs à cheval, puis lieutenant-capitaine et chef d’escadron en 1792.
En 1795, c’est lui qui s’empare, aux Sablons de quarante canons qui serviront, sous les ordres de Bonaparte, commandant en second de l’armée de l’Intérieur, à mater la rébellion royaliste. Lors de la première campagne d’Italie, le voilà aide de camp de Bonaparte, puis général de brigade. Il s’illustre à la bataille de Roveredo, au combat de Bassano, au fameux passage du Tagliamento, fait d’armes qui forcera l’Autriche à signer les préliminaires d’un traité de paix.
En Égypte, il est général de division, il déploie la plus grande valeur à la prise d’Alexandrie, à la bataille des Pyramides. À Saint-Jean-d’Acre, il monte le premier à l’assaut. À Aboukir, Bonaparte demande pour lui le grade de général de division. Murat fait partie des sept officiers supérieurs qui rentrent avec Bonaparte en France. Le 18 brumaire, Murat, à la tête de 60 grenadiers, pénètre dans la salle du Conseil des Cinq-Cents et en prononce la dissolution…
Maria-Annunziata Bonaparte, plus connue sous le prénom de Caroline, troisième et dernière fille de Charles Bonaparte et de Maria-Letizia Ramolino, nait le 25 mars 1782 à Ajaccio. Alors qu’elle y reçoit une éducation dans un couvent de religieuses, les Bonaparte doivent fuir la Corse; en 1793, on retrouve Caroline et sa famille à Marseille, puis à Paris.
En 1797, Caroline a 15 ans. Le 14 juin, au château de Mombello, au nord de Milan, elle assiste au mariage de ses sœurs Élisa et Pauline. Un peu plus tard on lui présente Joachim Murat, un magnifique cavalier, fringant général de brigade, aide de camp dévoué à Bonaparte, âgé de 30 ans. Elle en tombera amoureuse.
Napoléon, qui juge son éducation insuffisante, l’envoie à Saint-Germain-en-Laye, au pensionnat de Madame Campan. Là, elle devient condisciple et amie d’Hortense, la fille de Joséphine de Beauharnais, et parfait son éducation.
Après la campagne d'Égypte, Napoléon invite ces deux jeunes femmes à une réception. Caroline y rencontre à nouveau Murat. Cependant, Napoléon veut absolument la marier au général Jean-Victor Moreau. Il fait même paraitre dans le Moniteur une note indiquant le prochain mariage d’une de ses sœurs (les autres étant déjà mariées…) avec Moreau, sans en prévenir ni Caroline ni Moreau. Mais ce dernier refuse, d’ailleurs, il est déjà fiancé ! Caroline, désespérée, supplie Joséphine d’intercéder pour elle. Elle veut épouser Murat ! Mais Bonaparte reste inflexible. Les deux "mauvais" mariages, celui d’Élisa avec ce Bacciochi, et de Pauline avec Leclerc, suffisent… Il espère un plus brillant parti pour Caroline.
Murat, lui, n’a pas encore fait de demande officielle. Il interroge Bessières, et Collot, le conseiller de la famille Bonaparte. Mais, pendant qu’il tergiverse, voilà Lannes qui entre en jeu. Lui aussi voudrait épouser Caroline. Murat demande à voir Bonaparte, qui serait plutôt favorable à une union avec Lannes. Il est donc reçu froidement. Le soir, Joséphine plaide la cause de Murat, lui rappelle la passivité de Lannes aux journées de brumaire, contrastant avec l’engagement à ses côtés de Murat, alors qu’il y risquait sa carrière.
Bourrienne recueille les confidences de Bonaparte. “Toute réflexion faite, Murat, convient à ma sœur. Et puis, on ne dira pas que je suis fier, que je cherche les grandes alliances.” Le premier consul demande, un peu par principe, l’avis de sa mère. Elle aussi préfère Murat. Napoléon finit enfin par accepter cette union.
Le 18 janvier 1800, au Petit Luxembourg, le contrat de mariage est signé. Les frères de Caroline lui apportent en dot 40 000 francs en espèces, tandis que Murat apporte au ménage seulement 12 000 francs. Au tout dernier moment, Bonaparte offre à sa sœur un très beau collier de diamants qui appartenait… à Joséphine.
Le 20 janvier, le mariage civil est célébré à Mortefontaine, petite commune de l’Oise, dans le château de Lucien, alors ministre de l’Intérieur. La cérémonie a lieu dans le temple décadaire de Plailly, devant Louis Bonaparte et le général Leclerc, témoins de Caroline, Bernadotte et Calmelet, un homme de loi, témoins de Murat.
De retour à Paris, le jeune couple part filer le parfait amour, rue Saint-Dominique, en l’hôtel de Brienne…
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Mon discours pour Arnaud Beltrame.
Le 24 mars 2018, Arnaud Beltrame, lieutenant-colonel de Gendarmerie, mourait des suites de ses blessures. Il mourait en confiant à sa mère, humblement : « J'ai fait mon devoir ». La veille, son sacrifice avait ému, bouleversé, sidéré toute la France. Il avait payé de sa vie, il avait offert sa vie pour la défense de ses compatriotes.
Arnaud Beltrame a rencontré son destin. Un destin immense, hors du commun avec, pour humble décor, un banal supermarché de Trèbes, près de Carcassonne.
Le geste de cet homme, de ce gendarme est, au sens propre, exceptionnel. Alors que le terroriste islamiste a déjà tué deux personnes, il propose de se substituer à l'un des otages, une caissière d'une quarantaine d'années.
Donner sa vie. S’oublier totalement. Mettre en balance son existence. Pour une inconnue. Pour sauver une vie innocente. Le don de soi dans sa plus parfaite, dans sa plus pure expression.
Pendant près de trois heures, Arnaud Beltrame entame alors un dialogue avec celui qui sera son assassin, afin d'éviter que le sang ne coule encore. Une bataille de mots. Une grammaire de l'impossible. Entre un patriote et un homme, d'origine marocaine, qui s'est retourné contre son pays d'adoption. Entre un terroriste islamiste et une France généreuse qui lui avait offert sa précieuse nationalité quatre années plus tôt.
Les arguments n'ont pas suffi. Le verbe s'est écrasé contre le mur du fanatisme. Il n’y a plus de place alors que pour un corps-à-corps sauvage avec celui qui n’est autre que le messager de la mort. Et cet acte d'un courage inouï : au cours de cette lutte d'homme à homme, Arnaud Beltrame a le temps d'alerter les renforts, en criant « à l'assaut ! »
Les derniers mots d'un combattant de France, d'un soldat comme on n’en voit plus que dans les livres d'histoire. Du moins ceux que l’on n'a pas encore expurgé de toute trace de grandeur.
Arnaud Beltrame meurt sous le couteau de l'égorgeur mais, grâce à lui, les forces d'intervention ont pu pénétrer et éliminer le terroriste.
Comment aborder cet acte de courage ? Comment le comprendre ? Comment, d’une certaine façon, le faire nôtre ? Au fond, nous sommes là aujourd'hui pour cela. Pour interroger et pour nous interroger.
Dans une époque où parfois, souvent, les actions les plus nobles sont tournées en dérision, Arnaud Beltrame nous rappelle que la Patrie, qui est en vérité l’amour de l'Autre, existe encore.
Son engagement chrétien, son retour à la Foi, sa proximité avec les chanoines de Lagrasse n'y étaient sûrement pas étrangers. Mais on peut compter sur bien des journalistes et quelques autres encore pour ne pas insister sur ce point quelque peu dérangeant dans une époque, dans notre époque du « tout se vaut et, donc, rien ne vaut ». Où le salut, l’aspiration à l’au-delà, la quête du sacré, la rédemption sont moqués.
A Béziers, nous honorons cet homme magnifique, ce Français mort la tête haute. Nous avons voulu que notre beau Plateau des poètes porte la marque de ce héros. Qu'au milieu des enfants qui jouent, sous les arbres imposants, nos regards puissent s'arrêter, parfois, sur ce nom. Pour ne pas oublier ce que signifie être français !
Robert Menard
Maire de Béziers
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