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Info Pierrefitte:

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Tout à l'heure, j'ai assisté comme chaque dimanche depuis 21 ans , à la messe à l'église St Gervais St Protais de ma paroisse de Pierrefitte. En marchant vers les l'église, Farid Aïd le leader des communistes de notre commune, est passé près de moi en voiture et par sa fenêtre, il m'a dit: "Tu es encore là Renard !!! Tu devrais déménager...!". Je lui reponds ici sur le net et sur mon blog: "Monsieur le Député suppléant et Monsieur le Conseiller municipal, nous la famille Renard, nous vivons ici à Pierrefitte Sur Seine depuis plus de 120 ans et nous n'avons pas du tout décidé de quitter ce village que nous aimons et dont deux des nôtres ont eu l'honneur de siéger à la table du Conseil Municipal: Louis Renard puis Jean-Pierre Renard".

Le Père Frédéric Mounier à la fin de la célébration a remercié la municipalité de Pierrefitte au sujet de tous les travaux réalisés sur notre église St Gervais St Protais, grâce à elle. Personnellement, j'adresse aussi mes remerciements à notre Maire et à notre Conseiller départemental: Michel Fourcade, 

Que Dieu vous garde tous.

Shavoua Tov à toutes mes sœurs et à tous mes frères juifs. Et une pensée pour tous mes amis musulmans. 

Très bon dimanche soir à tous.

Amitiés,

Jean-Pierre Renard

Ancien Conseiller municipal Notre France, Les Républicains et gaulliste de Pierrefitte Sur Seine

Délégué Notre France pour la 1ère et pour la 2ème circonscription de la Seine Saint Denis

Ancien Vice-président du Comité de Jumelage de Pierrefitte Sur Seine

Ancien Membre du Comité départemental de l'UMP 93 puis LR 93 de 2002 à 2019


Comme chaque samedi à 17 heures, j'ai suivi sur LCI l'émission le Débat et dont Henri Guaino est l'un des deux intervenants.

Cette confrontation de points vues est quelque peu brouillée par la richesse des sujets traités, il est donc difficile pour les débatteurs de pousser à fond leurs observations, leur idées, voir donner leurs solutions.

Au menu du jour, il y avait une nouvelle fois en hors d’œuvre : le covid.

S'il s'agissait d'une farce, nous pourrions entamer en chœur : "Véran tu dors, ton covid  va trop vite, Véran tu dors ton covid court encore, ..." !

Oui mais voilà s'il y a farce, elle est de bien mauvaise nature.

Ce que l'on sait, c'est que l'on ne sait pas, ou, que l'on sait peu.

On ne sait pas avec certitude comment on se contamine, ni même pourquoi, hormis pour les personnes dites fragiles.

Ce que l'on sait c'est qu'il ne transite pas tout seul avec ses petites pattes de covid.

On sait aussi que l'Etat Macronien patauge depuis le début pour tenter d'enrailler la propagation du virus 1, sachant qu'on ne sait pas  non plus si le 2, le 3, le 4 et les petits frères seront plus terribles ou non que l'ainé.

Les chiffres commencent à parler et sembleraient démontrer que les actions d’internement ou de couvre feu, ont eu peu d'impacts sur les résultats obtenus.

Bien que là encore il faudrait fouiller plus profondément pour en connaitre la raison.

Certains disent, ben enfermons les vieux chez eux et le problème sera réglé, nous les jeunes nous pourront continuer à  nous contaminer en paix.

Une autre solution plus raisonnable voudrait que l'on gère le problème en évitant les circulations à risques entre les zones à forte contamination et celles à plus faible niveau.

Pour ma part, je considère que l'échelle adéquate se situe au niveau du département mais j'ai déjà en partie expliqué pourquoi.

Mais tout ceci n'est que la conséquence d'un impréparation en amont, celle de n'avoir pas mis en place un "plan" d'action au cas où une telle crise arriverait.

Donc on court après les solutions et la solution miraculeuse s'appelle la vaccination.

Sauf que pas de bol y en a pas assez pour nous donc ... on va en renfiler aux autres.

D'ailleurs  nul ne sait si les dosettes seront  efficaces aussi pour les versions 2,3,4 et suivants du virus.

Bref on est dans le monde du je ne sais rien mais je dirais tout !

Dans cet histoire on ne maitrise rien et on ne fait que subir et gérer à la petite semaine

Concernant l'écriture inclusive je ne vais pas remettre un couche supplémentaire à ce que j'ai déjà écrit et suis en total accord avec les propos tenus par Henri Guaino.

En conclusion,

Je vous laisse vous faire votre propre opinion en revisionnant l'enregistrement de l'émission -https://www.lci.fr/replay-lci/video-le-debat-du-samedi-20-fevrier-2021-2178887.html

Bavouzet Pierrick

Secrétaire général de Notre France

www.notrefrance.fr


LE 21 FÉVRIER 1809 : SARRAGOSSE CAPITULE DEVANT LANNES  

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Depuis 1808, en Espagne, c’est une guerre cruelle entre les Français et les Espagnols animés de sentiments nationaux et un fanatisme religieux. Après une période de victoires sur les troupes régulières espagnoles, les Français doivent s’opposer à un corps expéditionnaire anglais et à des guérilleros. En hiver 1808-1809, l’armée française investit maison par maison Saragosse, qui capitulera le 21 février 1809

• Lisons la description du siège de Saragosse, par le Général Marbot:

Avant la grande insurrection amenée par la captivité de Ferdinand VII, la ville de Saragosse n’était pas fortifiée; mais en apprenant les événements de Bayonne et les violences que Napoléon voulait faire à l’Espagne pour placer son frère Joseph sur le trône, Saragosse donna le signal de la résistance. 

Sa nombreuse population se leva comme un seul homme; les moines, les femmes et même les enfants prirent les armes. D’immenses couvents, aux murailles épaisses et solides, entouraient la ville; on les fortifia, et des canons y furent placés; toutes les maisons furent crénelées, les rues barricadées; on fabriqua de la poudre, des boulets, des balles, et l’on réunit de très grands approvisionnements de bouche. 

Tous les habitants s’enrégimentèrent et prirent pour chef le comte Palafox, l’un des colonels des gardes du corps, et ami dévoué de Ferdinand VII, qu’il avait suivi à Bayonne, d’où il s’était rendu en Aragon après l’arrestation du roi. […] [Le] premier siège fut […] manqué; mais nos troupes étant rentrées victorieuses en Aragon, le maréchal [Lannes] venait en 1809 attaquer de nouveau Saragosse. 

Cette ville se trouvait alors dans de bien meilleures conditions de défense, car ses fortifications étaient achevées, et toute la population belliqueuse de l’Aragon s’était mise dans la place, dont la garnison avait été renforcée par une grande partie des troupes espagnoles de l’armée de Castaños, battues par nous à Tudela, de sorte que le nombre des défenseurs de Saragosse s’élevait à plus de quatre-vingt mille hommes, le Maréchal n’en ayant que trente mille pour en faire le siège.

Mais nous avions d’excellents officiers. L’ordre et la discipline régnaient dans nos rangs, tandis que dans la ville tout était inexpérience et confusion. Les assiégés n’étaient d’accord que sur un seul point: se défendre jusqu’à la mort ! Les paysans étaient les plus acharnés ! Entrés dans la ville avec leurs femmes, leurs enfants et même leurs troupeaux, on avait assigné à chaque groupe le quartier ou la maison qu’il devait habiter, en jurant de le défendre. 

Là, les gens vivaient entassés pêle-mêle avec leur bétail et plongés dans la saleté la plus dégoûtante, car ils ne jetaient aucune ordure au dehors. Les entrailles des animaux pourrissaient dans les cours, dans les chambres, et les assiégés ne prenaient même pas la peine d’enlever les cadavres des hommes morts par suite de l’affreuse épidémie qu’une telle négligence ne tarda pas à développer. Le fanatisme religieux et l’amour du sacré de la patrie exaltant leur courage, ils s’abandonnèrent aveuglement à la volonté de Dieu…  

• Lisons maintenant Pedro Rújula:

Le 24 mai 1808, la population de Saragosse prend le contrôle du gouvernement de la ville. En quelques jours, le jeune José de Palafox parvient à galvaniser la population et à la préparer pour la défense. Contre toute attente, ils réussissent à parer l’attaque et obligent les troupes impériales à faire le siège. A partir de ce moment-là la défense sera menée principalement par des civils. Le mythe d’un peuple en armes prendra forme à la mi-août, quand cet effort trouvera sa récompense dans la retraite des Français.

Quand, en décembre de la même année, les troupes françaises reviennent, l’affrontement avec la ville sera brutal. Il opposera ceux qui s’obstinaient à croire qu’ils pouvaient vaincre une armée organisée, aguerrie et bien équipée, à ceux qui avaient besoin d’annihiler le mythe de la résistance civile pour s’épargner d’autres épisodes de résistance. Le déchaînement de violence et les innombrables victimes causées par la prise de la ville ont fait de Saragosse, pour reprendre les termes du capitaine Billon, "le plus meurtrier de tous les sièges qui ont eu lieu dans l’histoire".

• Lisons ensuite l’histoire du trésor de Notre-Dame du Pilar, raconté dans ses Mémoires par la duchesse d’Abrantès:

Saragosse pris, les cinquante mille cadavres empestés jetés dans l’Ebre ou dans les fosses, une sorte de tran­quillité sourde rétablie dans la ville, les moines furent examinés dans leur conduite passée pour en faire un exemple. C’était une mesure qu’on jugeait nécessaire et à la bonne heure; mais si elle était nécessaire, elle pou­vait opérer autant et plus de mal que produire de bien, surtout en l’exécutant comme on le fit. 

On mit des moines dans des sacs, puis on les jeta dans l’Ebre. L’Ebre qui n’aime pas ces poissons-là, les rejeta sur sa rive, et le peuple de Saragosse put voir ses moines étranglés et noyés. Cela fit un effet détestable. Les autres moines eurent peur; et un beau matin, une députation du chapitre de la cathédrale de Saragosse, qui est Notre-Dame du Pilar, s’en vint s’agenouiller devant le maréchal Lannes, en lui demandant comme une fa­veur d’accepter le petit présent qu’elle lui apportait, et qui était le tiers du trésor de Notre-Dame du Pilar. Ils avaient, disaient-ils, destiné les deux autres tiers au duc d’Abrantès et au duc de Trévise. 

Le Maréchal Lannes se fâcha contre les chanoines députés ou tels députés chargés de l’affaire, et leur dit qu’avant de venir à lui ils devaient s’en aller au duc d’Abrantès et au duc de Trévise, pour leur offrir ce qui leur était destiné. Dans la situation d’esprit où était Junot, je laisse à penser comme il reçut les députés. Il leur demanda s’ils se riaient de lui, et les mit dehors presque par les épaules.

Quant au duc de Trévise, qui n’avait pas les mêmes sujets d’humeur que le duc d’Abrantès, il fut plus poli; mais il n’accepta pas. Les chanoines enchantés, rempor­tèrent le trésor de Notre-Dame du Pilar dans son église, et furent les plus heureux du monde de n’avoir pas à donner un seul de ses diamants.

Dans la soirée du même jour, le maréchal Lannes envoya un de ses officiers pour demander le trésor en totalité, et il l’apporta à Paris.

• Et pour finir, le Général Thoumas, biographe de Lannes:

Au point de vue militaire, ce siège doit être considéré comme une des principaux titres de gloire de l'armée française et de Lannes en particulier. Pour le juger il faut tenir compte de la grande infériorité numérique des assaillants, des difficultés qu'il éprouvait pour s'approvisionner de vivres et de munitions, de la constance avec laquelle ils supportèrent des privations et des fatigues inouïes, du courage qu'ils opposèrent pendant cinquante trois jours et cinquante trois nuits à des dangers continus. 

L'activité du Maréchal Lannes, qui ne s'épargnait à aucun moment la peine et la fatigue, le sang-froid qu'il montra dans les dispositions les plus critiques, l'ardeur et la patience dont il donna l'exemple aux troupes, furent pour beaucoup dans le succès.

• Le courrier n°12 du Cercle Napoléon est paru. Il est en grande partie consacré à l'Empereur à Longwood. 

Pour le recevoir ce courriel mensuel, ainsi que chaque jour les éphémérides du Cercle Napoléon, envoyez votre mail à [email protected]     

Vous pouvez vous en désabonner sur simple demande. 

Et c’est bien sûr gratuit.

• Si vous désirez adhérer au Cercle Napoléon, ou, plus simplement, nous aider, cliquez sur ce lien:

https://www.helloasso.com/associations/cercle-napoleon/adhesions/adhesion-au-cercle-napoleon

VIVE L'EMPEREUR ET VIVE LE ROI D'ITALIE !


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Il existe une expression populaire qui dit que toute bonté à ses limites !

Or nos limites ont été largement atteintes, voir ont été débordées au sens propre, comme au sens figuré.

Cette triste affaire révèle une fois  plus l’ambiguïté de la politique menée par la Macronie en la matière.

Elle n'en est pas la seule responsable puisque depuis 1981 ce phénomène s'est accentué.

Il ne s'agit pas de venir pleurnicher devant un micro en faisant le reproche à celui qui n'aurait  jamais du être à cet endroit pour commettre cet acte.

Non,  entre devoir faire  et faire, il y a une énorme différence.

Monsieur Darmanin aurait du dire, c'est par notre faiblesse, notre manque de sérieux, notre laisser aller, notre politique désastreuse, que ce drame est survenu une fois de plus !

Qu'il se rassure c'est l'Etat  Macronien qui porte dans sa globalité cette responsabilité.

On a voulu déplacer nos frontières aux  limites de l'Europe or elles se révèlent être de véritables passoires.

Nous n'avons plus à faire à des simples demandes d'asiles mais à une véritable invasion due à la misère humaine et dont certains tirent profits.

Ne confondons pas demande d'asile et phénomène migratoire ce qui n'est pas a même chose.

L'un rentre dans un cadre juridique prévu par notre République, l'autre s'inscrit dans l'illégalité

Or, notre politique entretien une perpétuelle et savante ambiguïté entre les demandes d'asiles et la migration clandestine.  

Ainsi pour des raisons soit disant humanitaires nous laissons des personnes s'installer chez nous alors quelles ne sont pas prêtes à y vivre. 

Souvent elles arrivent en croyant être sauvées de leurs misères et se trouvent dans une misère encore plus miséreuse chez nous.

Pour survivre, elles recréent les conditions de ce quelles connaissent déjà, à savoir la débrouille, qui tourne ensuite à la magouille.

Demander l'asile c'est un choix qui doit être murement réfléchit par le demandeur, car s'il sait que s'il pourra accéder au "bon", il devra aussi faire face au moins bon comme au mauvais, voir au pire.

Demander l'asile est dans nos traditions, notre culture, toutefois il ne faut pas en abuser, d'une part et d'autre part, il est de notre devoir de pouvoir accueillir correctement ceux que l'on accepte d'héberger chez nous.

Or, le pouvons-nous encore ?

Demander l'asile, ce n'est pas devenir français, ce qui nécessite d'autres conditions.

Ambiguïté encore car certains ont vu dans le phénomène migratoire l'occasion de trouver une main d’œuvre à bon marché.

Le recrutement, par l'exploitation de la misère, une honte !

La faiblesse de l'Etat en la matière entretien cet effet d’ambiguïté car n'ayant pas défini une politique claire nous avons vu peu à peu s'installer dans notre pas un phénomène dangereux car elle détruit l'idée même de Nation, je parle du Communautarisme et de ceux qui en ont tiré profit, je parle de la colonisation par l'islamisation.

Alors Messieurs Darmanin et Bayrou, au lieu de venir monter vos minois devant les caméras, faites ce que votre âme de français devrait vous dicter de faire, protéger la France et les français contre ceux qui veulent leurs faire du mal.

Bavouzet Pierrick

Secrétaire général de Notre France 

www.notrefrance.fr


BILLET :
 
LIBERTÉS COMMUNALES :
 
AVIS de DÉCÈS !
 
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme
 
BILLET rédigé 17 Février 2021
 
LIBERTÉS COMMUNALES : AVIS de DÉCÈS !
 
 
L'article 72 de la Constitution dispose :
 
alinéa 1 " Les collectivités territoriales de la République sont les communes, les départements, les régions , les collectivités à statut particulier..."
 
alinéa 3 "Dans les conditions prévues par la loi, ces collectivités s'administrent librement..."  .
 
La réalité est désormais très loin des dispositions de l'alinéa 3; les Français n'en ont pas conscience alors même que leur liberté en dépend.
 
Il est temps de réveiller les consciences : la démocratie communale est en danger de mort. Il est impératif d'en expliquer les raisons .
 
La démonstration est très technique, elle conduit à une conclusion politique d'évidence : la fin des libertés communales au profit de la technostructure étatique sous la férule de Jupiter.
 
- 1 ) Main basse sur les ressources fiscales des communes
 
. suppression de la Taxe d'Habitation ( TH ) , c'est un impôt payé par tous, que vous soyez propriétaire ou locataire, il représente 25 à 30 % des ressources des communes.
 
L'Etat s'est engagé à compenser la diminution des recettes par l'affectation aux communes de la part départementale de la Taxe Foncière ( TF ), ce qui ne comble pas la perte des recettes de TH.
 
L'Etat s'engage à combler la différence : TH moins TF ( départementale), par le versement d'une dotation prélevée sur le budget de l'Etat . Là est le piège car les communes n'ont aucune garantie que cette dotation soit pérenne.
 
Les communes ont connu l'amère expérience de la DGF créée pour compenser la suppression de la taxe sur les salaires lors de la création de la TVA.
 
Or la DGF a été réduite à chaque vote des lois de finances : chat échaudé craint l'eau froide !
 
D'où la formule pertinente de François Baroin à Emmanuel Macron lors du Congrès des Maires à la porte de Versailles :
 
" Monsieur le Président de la République, vous supprimez un impôt qui ne vous appartenait pas ."
 
-2 ) Main basse sur les ressources des intercommunalités :
 
Toutes les communes sont aujourd'hui regroupées, souvent par force, dans des intercommunalités ( EPCI ) qui ont des compétences d'attribution déterminées par la loi, comme par exemple le ramassage et le traitement des ordures ménagères qui représentent une dépense majeure des intercommunalités.
 
Pour faire face à leurs dépenses, les intercommunalités ont reçu l'affectation des impôts économiques dont l'ancienne Taxe Professionnelle ( TP ) devenue la Contribution Foncière des Entreprises ( CFE ), à laquelle il faut ajouter la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises ( CVAE ), impôt national à taux progressif.
 
Ces impôts sont des impôts dits "de production" puisqu'ils concernent les entreprises. Pour alléger les charges des entreprises, la loi de finances pour 2021 a procédé à des abattements complexes au bénéfice des entreprises et en précisant qu'en 2021, le budget de l'Etat compenserait la perte de recettes des intercommunalités...
 
Cette politique d'abattement des impositions sur nos entreprises se justifie certes pour améliorer leur compétitivité , mais les intercommunalités n'ont aucune garantie d'avoir des compensations pérennes, les lois de finances successives pourront les modifier, comme pour la fameuse DGF ...
 
- 3 ) Conséquences de la baisse des ressources des intercommunalités sur les communes.
 
Les intercommunalités ont des compétences d'attribution qu'elles assument avec leurs ressources - essentiellement la CFE et la CVAE dont le produit dépasse leurs dépenses - le surplus des ressources fait l'objet d'un retour aux communes.
 
Ce retour s'appelle les Attributions de Compensation ( AC ), en conséquence la diminution des ressources des intercommunalités réduit d'autant les ressources des communes !
 
- 4 ) Diktat en matière de logement social :
 
Les lois ALUR ( 21 / 02 / 2014 ) , Égalité et Citoyenneté ( 27 / 01 / 2017 ) Elan ( 23 / 11 / 2018 ) confèrent aux intercommunalités la mission d'attribution des logements sociaux et la gestion des demandes.
 
A cette fin une Convention Intercommunale d'Attribution ( CIA ) doit être élaborée qui stipule nombre d'obligations dont celle d'attribuer 25 % des logements aux publics prioritaires.
 
De plus l'Etat demande aux communes de signer des contrats de mixité sociale pour définir la stratégie de construction afin d'atteindre 25 % de logements sociaux en 2025, ce qui est irréalisable pour de nombreuses communes !
 
Dernière trouvaille , la Cotation des demandes de logement :
" Tout demandeur doit bénéficier du système de cotation unique au sein de l'EPCI ( intercommunalité ) quel que soit le réservataire " décret du 17 Décembre 2019.
 
Ce système informatisé aboutit à attribuer un logement sans étudier l'aspect humain de la demande, bref les élus qui ont la responsabilité d'examiner les dossiers au sein des Commissions d'Attribution des Logements ( CAL ) sont remplacés par l'ordinateur ... voilà une grande avancée dans l'absurde technocratique !
 
De plus, la construction des opérations de logements sociaux doit respecter des ratios de catégories de logements pour bénéficier des financements de l'ETAT.
 
Enfin on ne saurait oublier les menaces d'une ministre pétrie d'idéologie proférées à l'égard de ces maires qui se refusent à obtempérer aux ukases du gouvernement !
 
- 5 ) Sécurité Publique : recul permanent de l'Etat, mainmise sur les polices municipales.
 
Le recul de l'Etat en matière de sécurité n'est pas nouveau. Depuis des années les communes ont pallié le recul de l'Etat régalien en matière de sécurité, à chaque fois le discours du gouvernement était le même " la police nationale déchargée de missions secondaires , pourra se recentrer sur la sécurité des Français "...
 
Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent, on le sait; mais la Proposition de Loi ( PPL ) relative à la Sécurité Globale adoptée par l'Assemblée nationale en première lecture franchit un seuil important :
 
L'article 1er de cette PPL d'un député LREM dispose, à ce stade à titre d'expérimentation :
 
"...les communes ( … ) employant au moins vingt agents de police municipale ou gardes champêtres, dont au moins un directeur de police municipale ou un chef de service de police municipale, peuvent demander à ce que leurs agents de police municipale exercent les compétences de police judiciaire "
 
" Les agents de police municipale adressent sans délai leurs rapports et procès -verbaux au maire et par l'intermédiaire des directeurs de police municipale ou chefs de service (… ) au procureur de la République ".
 
Tout cela est d'une simplicité biblique.
 
Les officiers de police judiciaire sont de moins en moins nombreux au sein de la police nationale. En conférant des pouvoirs d'OPJ aux agents municipaux qui doivent rendre compte aux procureurs, l'Etat nationalise indirectement les polices municipales, tout en laissant leur coût aux communes...
 
C'est du grand art !
 
Cette réalité décrite ci-dessus - au demeurant très simplifiée et très incomplète -
est dramatique, elle a une double conséquence :
 
- Sur le plan politique, les communes, fondement de notre identité et de la démocratie de proximité, sont en danger de mort ; l'action du Maire est totalement encadrée par la technocratie, il devient une potiche alors que pour les Français, il est le premier guichet des autorités et de " l'Administration".
 
Rabaisser les compétences du Maire est une faute politique lourde !
 
- Sur le plan économique, la baisse drastique des ressources collectivités territoriales va entraîner une baisse tout autant drastique de leurs investissements ; investissements qui représentaient il y quelques années 72 % des investissements publics et aujourd'hui tombés à 56% .
 
C'est une faute majeure en matière économique, sans mentionner la nécessité de répondre aux besoins de proximité de nos concitoyens : crèches, écoles, équipements sportifs et culturels, voirie, sécurité ...
 
Prends garde Jupiter :
 
"Quand le peuple est plus éclairé que le trône, il est bien près d'une révolution".
Antoine de Rivarol .
 
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