L'un de mes autres héros !
Contrairement à lui, je triompherai politiquement des communistes (qui après avoir été du mauvais côté, n'étaient pas les seuls résistants en France entre 1940 et 1944, il y a aussi eu nous les gaullistes. Et qui m'ont défié par l'intermédiaire de leur leader local: Farid Aïd. Alors qu'ils ont laissé dégringoler ma commune sur tous les plans et s'appauvrir d'une façon presque irréversible) sur ma ville de Pierrefitte en 2015 et en 2020...!
JPR
Anton Dénikine
Chef du mouvement blanc
Dans l'armée des volontaires
Dans la nuit du 22 au 23 juin 1918, l'armée des volontaires, forte de 8 à 9 000 hommes, sous le commandement d'A. I. Dénikine débuta sa seconde campagne du Kouban, qui aboutit à l'anéantissement des unités rouges du Kouban (environ 100 000 hommes) et la prise d'Ekaterinodar, capitale du Kouban.
Au début de 1919, Dénikine parvint à mater l'opposition bolchévique dans le Caucase du nord2, à s'assurer la loyauté des armés cosaques du Don et du Kouban en éloignant du commandement le général Piotr Krasnov, favorable à l'Allemagne, et à obtenir des Alliés par les ports de la mer Noire des munitions et pièces d'artillerie. Les Français et les Anglais débarquèrent à Odessa et Sébastopol fin 1918. Mais la population se montra hostile à leur présence et la coopération militaire fut difficile. Les Français, qui dirigeaient l'intervention, se rembarquèrent en avril 1919.
Commandant en chef des Forces Armées du Sud de la Russie
Le 8 janvier 1919, l'armée des volontaires et l'armée du Don fusionnèrent pour donner naissance aux Forces Armées du Sud de la Russie (russe : Вооружённыя силы Юга Россіи (В. С. Ю. Р.)) commandées par le général Dénikine depuis son état-major de Taganrog.
Le 12 juin 1919, Dénikine reconnut officiellement le gouvernement de l'amiral Koltchak, dirigeant suprême et commandant en chef. Le 24 juin 1919 le conseil des ministres du gouvernement d'Omsk le nomma suppléant du commandant en chef afin d'assurer « la continuité du commandement suprême ».
Ayant défait les bolchéviques sur le Don et le fleuve Manytch, les armées de Dénikine entamèrent une avancée vers le centre du pays. Le 3 juillet Dénikine annonça le début de la marche sur Moscou (200 000 combattants, 2 000 canons et 30 chars d'assaut). En septembre les forces armées du sud de la Russie avait pris le Donbass, la Crimée et de larges territoires du sud de la Russie avec les villes de Kharkov, Tsaritsyne, Kiev, Odessa et autres.
Septembre et début octobre 1919 connurent l'extension maximale des territoires contrôlés par les forces anti-bolchéviques.
En septembre 1919, les troupes blanches infligèrent de lourdes défaites lors de batailles vers Kharkov et Tsaritsyne aux armées rouges et en poursuivant les unités défaites, elles se rapprochaient peu à peu de Moscou. Le 20 septembre Koursk tomba, le 6 octobre Voronej, le 13 octobre Orel et Toula était à portée. Le front sud des bolchéviques s'écroulait. Les bolchéviques étaient proches de la défaite et se préparaient à passer dans la clandestinité. Un comité clandestin du parti de Moscou fut créé, les institutions préparaient leur évacuation vers Vologda. Mais à partir d'octobre 1919, la situation des forces armées du sud de la Russie se dégrada sensiblement. Les bases arrières en Ukraine étaient pillées par les raids des hommes de Nestor Makhno qui avaient forcé les lignes blanches dans la région d'Ouman3, il fallut détourner du front des unités pour le combattre, les bolchéviques avaient conclu un armistice avec les Polonais et les forces de Petlioura, libérant des forces pour la lutte contre Dénikine. Ayant pu restaurer leur supériorité numérique sur le principal front d'Orel à Koursk (62 000 hommes côté rouge contre 22 000 côté blanc) l'armée rouge passa à la contre-attaque en octobre 1919. Après des combats acharnés, les armées blanches furent forcées à se replier sur toute la longueur du front. Durant l'hiver 1919-1920, les troupes de Dénikine durent quitter Kharkov, Kiev, la région du Donbass et Rostov-sur-le-Don. En février-mars 1920, elles furent battues lors des combats pour le contrôle du Kouban à la suite de la décomposition de l'armée du Kouban (l'unité la moins fiable des Forces Armées du Sud de la Russie en raison de ses tendances séparatistes). Les troupes de l'armée blanche se replient sur Novorossiisk d'où elles s'embarquent le 26 et 27 mars 1920 pour la Crimée.
Début décembre 1919, l'amiral Koltchak discuta avec son gouvernement la question d'une « abdication en faveur de Dénikine ». Le 22 décembre, le conseil des ministres du gouvernement russe décréta que « dans le but d'assurer la continuité et la succession du pouvoir de toutes les Russies le conseil a décidé qu'en cas de maladie grave ou de décès du chef suprême ainsi que dans le cas de sa démission ou de son absence prolongée ses obligations passeront au commandant en chef des Forces Armées du Sud de la Russie lieutenant-général Dénikine. »
Le 4 janvier 1920, Koltchak annonce dans le décret de Nijneoudinsk que « vu ma décision de transmettre le pouvoir suprême de toutes les Russies au commandant en chef des Forces Armées du Sud de la Russie général Dénikine, jusqu'à l'obtention de ses ordres et afin de conserver dans notre partie orientale de la Russie des fondations étatiques pour l'unité de la Russie » il donne « les entiers pouvoirs militaires et civils sur tout le territoire oriental de la Russie unie par le pouvoir russe suprême » au général Grigori Semenov.
Comme l'écrit dans ses mémoires Dénikine, il ne pouvait, dans les conditions difficiles liées aux lourdes défaites des Forces Armées du Sud de la Russie et la crise politique, « accepter le titre et la fonction » et refusa de titre de chef suprême, le justifiant par l'absence d'informations officielles sur les évènements à l'est.
Le 4 avril 1920, Dénikine, face à l'opposition des généraux, démissionne du commandement des Forces Armées du Sud de la Russie au profit du lieutenant-général baron Wrangel et s'embarqua le jour même pour l'Angleterre via Constantinople.
Durant l'été 1920, A. Goutchkov adressa à Dénikine la demande de « finaliser son exploit patriotique et avec un acte solennel investir le baron Wrangel… de la succession du pouvoir de toutes les Russie », ce que Dénikine déclina toutefois de faire.
La garde d'officiers accueille le général Dénikine à la gare de Rostov Sur le Don en 1919.
Sources et extraits de: http://fr.wikipedia.org
Bien sûr, comme lui, je ne cautionne absolument pas les pseudos terribles dérives meurtières d'une toute petite de son armée !
JPR
Marina Denikina, fille du général Anton Denikine, est décédée en 2005 à son domicile près de Paris. Fille unique, née en 1919 à Krasnodar, elle a quitté la Russie en compagnie de ses parents, en 1920, pour s’installer en France.
Épouse de l’historien Jean-Françoise Chiappe, elle fut l’auteur de très nombreux romans et livres historiques qu’elle publiera sous le pseudonyme de Marina Grey. Elle a été couronnée à deux reprises par l’Académie Française et par la Société des Gens de Lettres. Elle a également obtenu le Grand prix Sola Cabiati de la ville de Paris.
Vladimir Poutine lui a conféré la citoyenneté russe en avril de cette même année.
Son père, le général Denikine, qui avait participé à la guerre russo-japonaise, puis à la Première guerre mondiale, fut le créateur, après la Révolution de février, de l’Armée des Volontaires, destinée à contrer l’avance des Rouges. Pendant l'occupation de la France, il est capturé par les nazis et refuse de coopérer et de partir en Allemagne. Fin 1945, craignant une déportation forcée en URSS, il part aux USA, où il vit principalement à New York.
Il quittera la France en 1946 pour les États-Unis. Le 7 août 1947, Anton Denikine décède d'une crise cardiaque à Ann Arbor, à l'hôpital de l'université du Michigan. Il est enterré avec les honneurs militaires au cimetière Evergreen de Detroit. En décembre 1952, sa dépouille est replacée dans le cimetière orthodoxe de Saint-Vladimir, dans la banlieue new-yorkaise.
Son épouse Ksenia Denikina a été enterrée au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois près de Paris. Sa dépouille et celle de sa femme ont été rapatriées et inhumées en grande pompe dans la capitale russe le 4 octobre 2005. Conformément à ses dernières volontés, Anton Denikine et son épouse ont été enterrés au monastère Donskoï à Moscou.
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