Ecrivons massivement au Président Sarkozy pour dire NON au vote de l'ONU

Renard Jean-Pierre
93380 Pierrefitte Sur Seine

Mail :[email protected]

Membre du Comité départemental de l'UMP 93

ancien Délégué UMP de ville de Pierrefitte Sur Seine

 

                                               Monsieur  Le Président de la République
                                               Palais de l’Elysée

                                               55 Rue Faubourg St Honoré
                                               75008 Paris

                              Monsieur le Président de la République Française,

 

Pendant votre campagne électorale,  vous aviez fait savoir aux français que vous étiez un ami d’Israël. Ceci vous a valu le soutien de l’ensemble des pro-israéliens français, dont une très grande partie de la communauté juive, de 90% des franco-israéliens, mais surtout des chrétiens et protestants amis d’Israël, des militants anti-islamisations, des fervents défenseurs de la démocratie et des valeurs judéo-chrétiennes, qui tous savent qu’Israël est le seul pays démocratique du Moyen Orient qui défend les mêmes valeurs que les nôtres.

Les amis d’Israël, dont je suis, font aujourd’hui appel à vous pour user de votre influence et de votre autorité auprès des Etats membres de l'ONU, en vue d'empêcher l'adoption de la résolution par l’ONU de la reconnaissance d’un "Etat palestinien" sur les "frontières de 1967" que la délégation palestinienne entend présenter à la prochaine session de l'Assemblée générale.

Selon toutes les normes et critères, une telle résolution, si elle était adoptée serait une violation flagrante de tous les accords conclus entre Israël et les Palestiniens, elle contreviendrait également aux résolutions de l'ONU telles que la 242 (1967) et la 338 (1973) et des autres résolutions qui découlent de celles-ci.

Je tiens à souligner les éléments juridiques suivants :

1 - La base juridique pour la création de l'Etat d'Israël a été la résolution adoptée à l'unanimité par la Société des Nations en 1922, confirmant la création d'un foyer national pour le peuple juif sur le territoire historique de la Terre d'Israël. Cela comprend la Judée-Samarie, Jérusalem et les implantations juives à proximité. Ce fut ensuite confirmé par les deux chambres du Congrès Américain.

2 - L'article 80 de la Charte des Nations unies détermine la validité des droits accordés à tous les Etats et les peuples sur la base des documents internationaux existants y compris ceux adoptés par la Société des Nations et donc le vote unanime de 1922. En conséquence, la résolution ci-dessus (1) reste valable pour les 650.000 israéliens vivant actuellement en Judée-Samarie et de Jérusalem-est, qui résident légitimement dans ces endroits.

3 – Sur le plan juridique comme sur le plan politique, "Les frontières de 1967 "n'existent pas et n'ont jamais existé.

Les Accords d'armistice de 1949 conclus entre Israël et ses voisins qui établissent les  lignes de cessez le feu indiquent clairement que ces lignes "sont sans préjudice pour les règlements territoriaux ultérieurs, tracé de frontières ou revendications de chacune des parties liées".

En conséquence, elles ne peuvent ni être acceptées, ni être déclarées comme les frontières internationales d'un "Etat palestinien."

4 - Les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU (242 et 338) ont appelé les parties à parvenir à une paix juste et durable au Moyen-Orient et ont plus particulièrement insisté sur la nécessité de négocier afin de parvenir à des « frontières sûres et reconnues ».

5 - La proposition palestinienne de tenter de modifier unilatéralement le statut du territoire et déterminer les « frontières de 1967 » comme des frontières reconnues, dirigées carrément à l'encontre des résolutions 242 et 338 , serait de plus une violation fondamentale de l'accord intérimaire israélo-palestinien de 1995 sur la Judée-Samarie et la bande de Gaza, dans lequel les parties s'engagent à négocier la question des frontières et de ne pas agir pour changer le statut des territoires en attendant l'issue des négociations sur le statut permanent.

6 - Les Palestiniens sont signataires des différents accords constituant les « Accord d'Oslo » en pleine connaissance de l'existence des implantations. Ils ont accepté le principe que ces implantations seraient l'une des questions qui serait débattue lors des négociations sur le statut permanent. En outre, les « Accords d'Oslo » n'imposent aucune limitation des activités d'implantation d'Israël dans les domaines où les palestiniens ont convenu d'être sous la juridiction et le contrôle d'Israël en attendant le résultat des négociations sur le statut permanent.

7 - L'accord intérimaire a été signé par Israël et l'OLP. Les témoins de cette signature ont été l'ONU, l'Union Européenne, la Fédération de Russie, les Etats-Unis, l'Egypte et la Norvège.
Il est donc inconcevable que de tels témoins, et en premier lieu l'ONU, soient désormais prêts à donner leur consentement à un vote de l'ONU visant à violer cet accord et ainsi bafouer les principales résolutions du Conseil de Sécurité.

8 - Alors que l'ONU a maintenu une politique persistante sur la non-reconnaissance de la souveraineté d'Israël sur Jérusalem dans l'attente d'une solution négociée, et ce en dépit des droits historiques d'Israël sur la ville, il est inconcevable que les Nations Unies reconnaissent aujourd'hui un "Etat palestinien" proclamé unilatéralement dont les frontières seraient notamment à Jérusalem-Est. Cela représenterait le comble de l'hypocrisie, les doubles standards et la discrimination, et surtout un mépris flagrant des droits du peuple Juif et des droits d'Israël.

Il semble manifestement clair que le procédé palestinien représente un abus cynique de l'Organisation des Nations Unies et des membres de l'Assemblée Générale.  Son but est de contourner le processus de négociation demandé par le Conseil de Sécurité.

Si l’ONU accédait à cette demande palestinienne ce serait reconnaitre ouvertement que les résolutions prises n’ont aucune valeur juridique dans le temps et peuvent être bafouées à tout moment au gré des majorités temporaires.

Ce serait également un discrédit  jeté sur les pays occidentaux témoins et garants du respect des accords passés entre les parties.

Cet abus de l'ONU et de son intégrité, en plus de bafouer le Droit International, ne conduira qu’à repousser pour de longues années le processus de paix au Moyen-Orient.

En effet, une déclaration unilatérale dans ces conditions ne peut conduire qu’à un état de casus belli contre Israël.       

L’Etat Hébreu pourrait-il céder une partie essentielle de son territoire, sa capitale Jérusalem et abandonner les 650 000 israéliens vivant en Judée-Samarie simplement parce qu’une majorité à l’ONU aurait suivi un vote bafouant toutes les règles de droit ?

En ce qui concerne Jérusalem, la ville fête cette semaine ses 3000 ans, durant laquelle elle n'a été coupée en deux que durant 19 ans seulement, lors de son annexion par la Jordanie. Il semble donc difficile que les Palestiniens puissent convaincre les amis d'Israël dont vous faites partie, Monsieur le Président, que sa réunification depuis 44 ans puisse porter préjudice à la paix.

Monsieur le Président, vous avez affirmé être soucieux de la sécurité d’Israël alors vous aurez le souci de ne pas soutenir  la constitution d’un Etat dans de telles conditions.

Je ne peux soutenir la création d’un Etat Palestinien sans négociation avec Israël. Une Paix juste et durable ne peut se faire que par la négociation. C’est pourquoi une large part de la population française soutient la démocratie et en particulier Israël, et ce malgré l’opinion politiquement correcte anti-israélienne largement répandue dans certains milieux.

J’espère que vous utiliserez votre pouvoir pour protéger les Nations-Unies et son intégrité de cette tentative de bafouer le Droit International, et agir pour empêcher toute affirmation ou reconnaissance de cette dangereuse initiative palestinienne.

 

Recevez, Monsieur le Président de la République, mes très sincères salutations distinguées et les plus dévouées,

 

 

 

                                                                       Jean-Pierre Renard

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