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Daniel Faulkner et les "quatre Moscoutaires"

 

Messieurs,
J'ai initié la démarche ci-dessous auprès du maire de Saint-Denis le 9 février 2011 (pas de réponse à ce jour).
Pour les "4 Moscoutaires", Braouezec,Paillard, Peu, sans oublier F Haye (pitoyable adjointe au maire chargée de l"insécurité" à Saint-Denis),la promptitude "légendaire " à prendre la défense des agresseurs n'a d'égale que l'indifférence inspirée par les victimes.
Rien de grave, je les relancerai inlassablement...jusqu'à épuisement (le leur, pas le mien)...
A noter que la "presse" ( jsd subventionné par la ville 820000 euros/an)  titre cette semaine  sur le dernier voyage (février 2011)  aux usa de Braouezec pour soutenir Abu Jamal !
 Y aura t-il un "canard " un peu couillu pour lui donner la réplique ? 
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didier Labaune : Une nouvelle rue de Saint-Denis se nommera « rue Daniel Faulkner » 
.Il est de coutume locale de la part de la municipalité « communistes et partenaires » (et N. Ghassav adjointe au maire de Saint-Denis l’a encore très bien appliqué le 4 février 2011 chez le préfet Lambert ) d’excuser les auteurs d’agressions et de nier jusqu’à l’existence même des victimes… 
Et bien moi, en rupture avec cette attitude, je vais m’intéresser, à nouveau, à un homme, policier mort le 9 décembre 1981 en service. Il a pris deux balles de révolver, une dans le dos et une en plein visage à bout portant ( si, si !). 
Victime anonyme parmi la multitude, il avait une vie, une famille, comme chacun de nous… 
Le sensationnel, « le coup médiatique », l’appétit de pouvoir, le goût des voyages outre-atlantique ont amené le député-maire Braouezec et son équipe « ravie » à donner le nom d’une rue de La Plaine-Saint-Denis à celui qui a été condamné pour ce meurtre, Mumia Abu Jamal! 
La victime se nommait Daniel Faulkner et il est juste et réparateur qu’enfin, ce policier trouve une place d’honneur dans notre ville et qu’une rue porte son nom.
J’effectue officiellement cette démarche aujourd’hui auprès du maire de Saint-Denis.
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Salutations
Labaune, Conseiller Municipal UMP/Parti Radical à Saint-Denis 93."
 

 

 


Interview de Julien Mugerin dans le Journal de Saint Denis

Le JSD :Quels sont les axes forts de vos propositions ?

Julien Mugerin : Le premier thème concerne la sécurité. Les chiffres de la délinquance sont choquants. Notre ville fait la Une, des gens y sont agressés, des personnes ont perdu la vie en pleine rue, notre commissariat représente à lui seul 10% de la délinquance du département. Je fais des propositions qui sont efficaces ailleurs, d’Aulnay-sous-Bois à New York : augmenter le nombre de policiers municipaux, que l’on passe à cent au lieu de rester à trente ; tripler – au moins ! – l’installation de la vidéo protection ; recruter pour que les images de ces caméras soient visionnées et ainsi créer de l’emploi en plus de la sécurité.

Mon deuxième thème concerne l’emploi. Je compare le nombre d’entreprises installées à la Plaine au chômage qui touche les Dionysiens : neuf cadres sur dix, sept employés sur dix, n’habitent pas le territoire de Plaine commune. Il est urgent d’agir : je soutiens l’idée d’États généraux de l’Emploi en Seine-Saint-Denis pour que les embauches profitent véritablement aux habitants en mettant autour d’une table entreprises, élus locaux, État, associations…

Troisièmement, je veux dénoncer les mesures antisociales, j’ose le mot, prises par le conseil général de gauche : je dénonce l’hypocrisie de Madame Haye qui va au conseil général porter des pétitions pour le rétablissement du financement à 50 % de la carte Imagine R, alors qu’elle est dans la majorité ! Idem pour la carte Améthyste : les retraités non-imposables subiront l’augmentation de 15 à 45€. Enfin depuis que Florence Haye a été élue en 2004, la part du conseil général dans les impôts locaux a augmenté de plus de 30%. Voilà le bilan de Florence Haye et Claude Bartolone.

Le JSD :Les affiches que vous collez dénoncent la mairie. Est-ce que vous ne confondez pas municipales et cantonales ?

Julien Mugerin :C’est vrai que la marge de manœuvre du conseil général en matière de sécurité est limitée. En même temps, je suis candidat sur un canton où se trouve le quartier de la Gare. Les Dionysiens ne comprendraient pas que l’on ne parle pas de l’insécurité dans ce quartier. D’autant plus quand la conseillère générale sortante est aussi en charge de la tranquillité publique à la mairie.

Les gens partent de Saint-Denis à cause de l’insécurité, des habitants sont agressés quotidiennement. Comment voulez-vous ne pas en parler ? C’est l’ensemble d’une équipe qui est en échec sur cette question : quand on est responsable d’une situation aussi dramatique, comme l’est Madame Haye, on ne devrait même pas oser se présenter à une élection, quelle qu’elle soit.

Le JSD :Dans le cas où vous ne seriez pas qualifié pour le second tour, que direz-vous à vos électeurs du premier ?

Julien Mugerin :Je n’imagine pas ne pas être au second tour quand, sur le terrain, j’entends autant de gens me dire qu’ils en ont marre : tous veulent que ça change. Je n’imagine pas que les électeurs puissent faire le choix soit d’une candidate verte-socialiste, soit d’une candidate communiste.

De la mairie au conseil général, ils ont tous été artisans de la situation dans laquelle nous sommes car ils ont tenu et tiennent encore les rênes ensemble. Pour moi, entre Florence Haye et Fatima Laronde, c’est bonnet blanc et blanc bonnet : donc pas de consigne de vote si l’inconcevable arrivait.

 

 


LES SECRÉTAIRES NATIONAUX de l'UMP, VÉRITABLES PIVOTS DU PROJET 2012 !

Jean-François Copé a fixé une feuille de route ambitieuse aux Secrétaires nationaux

« Nous aurons une campagne difficile. La solidarité entre nous, l’unité, la capacité à travailler ensemble sera un élément décisif à notre victoire ».

Devant plus d’une centaine de secrétaires nationaux, conseillers politiques, ministres…, Jean-François Copé a présenté, mercredi après-midi en la salle Colbert à l’Assemblée nationale, la feuille de route du « parfait Secrétaire national », évoqué leurs missions ainsi que celles des conseillers politiques.

Objectif de cette feuille de route : l’élection présidentielle qui tend toute l’action de l’UMP inscrit délibérément dans une démarche de débats ouverts, ce pour élaborer un projet qui sera ensuite présenté au candidat de notre majorité.

Jean-François Copé a profité de l’occasion pour expliquer une nouvelle fois la raison de la nomination de 191 secrétaires nationaux et de l’implication de chacun d’entre eux.

« Notre parti politique est un lieu majeur de dialogues et d’engagements. Il est là pour rassembler, écouter, débattre des besoins, des demandes, des attentes mais également des critiques des militants ainsi que des Français ».

La nomination de secrétaires nationaux thématiques répond à cette démarche qui responsabilise les secrétaires nationaux, véritables experts et porte-paroles dans leurs domaines de spécialisation.

« Le fait d’avoir des secrétaires nationaux spécialisés doit nous permettre des propositions crédibles, chiffrées », précise Bruno Le Maire, délégué général au projet, pour qui chacun devra veiller à garantir à la cohérence intellectuelle du quinquennat en cours. Pour cela il y aura une forte interconnexion sur chaque thématique entre les secrétaires nationaux et les ministres concernés.

Si chacun des secrétaires nationaux et des conseilles politiques pourra s’appuyer sur la nouvelle organisation mise en place au siège, rue La Boétie, Jean-François Copé a précisé les 5 missions qui attendent chacun des Secrétaires nationaux dans chacune de leur spécialité :

  1. Interlocuteur de chaque Français qui s’adresse à l’UMP ;
  2. Contact privilégié avec les acteurs de la société civile avec le concours des fédérations professionnelles ;
  3. Animateur des débats qui s’organiseront à l’initiative de l’UMP, des fédérations, circonscriptions… ;
  4. Porte-parole ;
  5. Rapporteur des propositions spécifiques dans le cadre du projet 2012.

Pour Jean-François Copé il s’agit là de « responsabilités cruciales » confiées aux secrétaires nationaux placés en « véritables pivots dans le cadre de la préparation du projet 2012 ».

En formant ainsi une équipe nationale, unie et déterminée, audacieuse et responsable, l’UMP est convaincue que notre famille politique gagnera à nouveau en 2012 avec Nicolas Sarkozy sur un socle de propositions nouvelles, cohérentes, utiles et pratiques ayant pour seuls objectifs l’intérêt de la France et des Français ainsi que de leur protection.


Pour recevoir régulièrement des informations de l’UMP, cliquez ici

Site de l'UMP: http://www.lemouvementpopulaire.fr

 

 


   Une exposition à ne surtout pas louper !  

   J'ai assisté à un vernissage d'une exposition à l'Espace culturel Maurice Utrillo Place Jean Jaurés à Pierrefitte Sur Seine (qui aura lieu jusqu'au 15 Mai 2011.) au sujet du fameux peintre (qui vécu dans notre commune avec sa mère: Suzanne Valadon): Maurice Utrillo (http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Utrillo), à Pierrefitte Sur Seine. Ce fut intéressant ! J'ai encore pu démontré que je n'étais pas encore mort !

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Maurice Utrillo à la Messe au Vesinet

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Maurice Utrillo à la Messe au Vesinet

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Maurice Utrillo

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Maurice Utrillo

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Maurice Utrillo à Montmartre

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Maurice Utrillo au travail

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Maurice Utrillo au travail

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Maurice Utrillo au travail

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Maurice Utrillo au travail avec Charles Trenet à ses côtés.

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Maurice Utrillo et son chien

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Suzanne Valadon (la mère de Maurice Utrillo) avec ses chiens, qui vécu aussi à Pierrefitte Sur Seine

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Une oeuvre de Maurice Utrillo

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Une oeuvre de Maurice Utrillo

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Une oeuvre de Maurice Utrillo


 


Les Jeunes de l'UMP dénoncent la supercherie du pseudo collectif Jeudi Noir !

      Les Jeunes Populaires se joignent à l’indignation générale suites aux révélations sur les membres de ce pseudo collectif. Ces découvertes ressemblent étrangement à celles concernant un autre collectif, expert en manipulation d’opinions et en coup d’éclat médiatique, et à la face cachée peu louable, l’association MACAQ.
Rappelons que cette dernière, qui bénéficiait de subventions de la Mairie de Paris, notamment grâce à la vive intervention de Bruno Julliard-expert de donneur de leçon-, allait jusqu’à sous louer des appartements des immeubles qu’ils occupaient illégalement et avec violence.
Parmi les mascarades du groupe Jeudi Noir, nous soulignons en premier lieu l’appartenance de plusieurs militants aux groupes politiques Europe Ecologie et Front de Gauche, ce qui transforme en une campagne politique ce qui nous était jusqu’alors présenté comme l’action d’un collectif de citoyens.
Ces soi-disant précaires sont en réalité des fonctionnaires territoriaux, des assistants parlementaires, directeurs de cabinets, chargés de mission ou encore… journalistes, et sont donc tout sauf des mal-logés mais bien des professionnels de la manipulation médiatique.
Nous espérons que ces deux révélations coup sur coup mettront en garde les (vrais) journalistes avant de présenter de nouveaux collectifs et des coups montés de toutes pièces réalisés par des collectifs de dissimulateurs.
Nous tenons à rappeler à ceux qui s’intéressent sincèrement au problème du logement en France, et notamment à Paris, que toutes les dénonciations et tous les squats possibles ne feront pas avancé d’un cheveu la résolution de ces problèmes ; et que l’exercice de la citoyenneté appelle la responsabilité et l’honnêteté.


     Ce matin, avec trois compagnons, j'ai participé au 5ème collage, au sujet de la Campagne du candidat UMP/Nouveau Centre/Parti Radical sur le canton de Pierrefitte/Villetaneuse: Monsieur Vidjay Monany, sur Pierrefitte et sur Villetaneuse. 

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Jean-Pierre Renard

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Jean-Pierre Renard

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Avant notre passage...

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Aprés notre passage !


Sainte Colette de Corbie

 

Réformatrice des Clarisses, morte en 1447. Fête le 6 mars. Patronne de la Picardie

Née le 13 janvier 1381 à Corbie, près d'Amiens, Colette, dont le nom est un diminutif de Nicolette, est marquée par le ciel dès sa naissance. Ses parents avaient en effet beaucoup prié saint Nicolas pour obtenir cette enfant dont la naissance tient du prodige, puisque sa mère était sexagénaire et n'avait pu jusque-là avoir d'enfant. À l'âge de dix-huit ans, Colette perd ses parents et veut embrasser la vie religieuse. Elle entre successivement chez les Béguines, les Bernardines, les Clarisses Urbanistes, mais elle quitte tous ces ordres dont les règles lui semblent trop douces.

Elle devient alors tertiaire de saint François et prononce le voeu de réclusion. Le 17 septembre 1402, en la fête des stigmates de saint François, elle est murée entre deux contreforts de l'église Notre-Dame à Corbie dans une cellule qui ne prend le jour que par une grille donnant sur l'autel. Elle y vit trois ans jusqu'à ce que saint François et sainte Claire lui apparaissent et lui demandent de réformer l'ordre franciscain.

C'est alors l'époque du grand schisme d'Occident et le gouvernement de l'Église est disputé entre trois papes, l'un à Rome, l'autre en Avignon et le dernier à Pise. La France ayant, comme l'Espagne et l'Écosse, fait allégeance au pape d'Avignon, Pedro de Luna, dit Benoît XIII, Colette se rend en Avignon pour faire part au pape de la mission qu'elle a reçue. Benoît XIII, très impressionné par cette religieuse de vingt-cinq ans, lui donne lui-même le voile et la corde et, par plusieurs bulles datées de 1406, 1407, 1408 et 1412, l'établit supérieure générale de tous les couvents qu'elle fonderait ou réformerait.

On la voit alors à Besançon, Auxonne, Gand, Poligny, Amiens, etc. On la traite de visionnaire, de fanatique, de folle. Mais Dieu sème les miracles sous ses pas et Colette réussit à ramener les Clarisses à l'exigence de leur règle primitive en France, en Espagne, en Flandre et en Savoie. Elle fonde dix-sept couvents. Elle aide aussi saint Vincent Ferrier à réparer le schisme papal. Elle meurt à Gand le 6 mars 1447. Son culte se développe surtout après la peste de Gand en 1469.

Ses reliques sont transférées à Poligny (Jura) chez les Clarisses dans un couvent fondé par elle-même. Elle avait fait la promesse d'y revenir. Sa châsse y est toujours précieusement conservée.

Représentations

Les attributs de sainte Colette sont :

*      le puits, appelé "Puits de la Samaritaine" en souvenir d'une fin de carême où, après la lecture de cet évangile, le puits se trouva à sec. Elle fit le miracle d'y faire revenir l'eau qui, depuis, n'a jamais manqué.

*      la poule, qui rappelle qu'à la fin d'un long carême, alors qu'elle était en prière dans le cloître dans un état de grande faiblesse, une poule vint pondre un oeuf dans les plis de sa jupe. Le Seigneur l'invita à le gober pour lui redonner des forces.

Un exemple d'iconographie de sainte Colette : une bannière contemporaine.

Dicton : À la Sainte-Colette commence à chanter l'alouette !

Bibliographie

[Le livre des bannières, Association pour le XVe centenaire de la France, 1996]

 

 


Pourquoi le Crif sanctionne-t-il Sammy Ghozlan ?

 

À la fin février, Richard Prasquier a fait savoir à Sammy Ghozlan qu’il le suspendait du Crif pour trois mois. Visiblement, le Président du Conseil représentatif des institutions juives de France reproche au Président du BNVCA (Bureau de vigilance contre l’antisémitisme), qui est également membre du Comité directeur du Crif, de trop nombreuses prises de position sans concertation, qui empiètent sur le domaine d’action du Crif.

Sammy Ghozlan, parmi les nombreuses actions concrètes qu’il mène au sein du BNVCA pour lutter contre l’antisémitisme, a notamment porté plainte contre Stéphane Hessel. Voilà un exemple de ce que lui reproche Richard Prasquier, d’avoir pris cette position sans se concerter avec le Crif.

Richard Prasquier ne s’en cache pas lui-même. Le conflit d’intérêt est parfaitement explicite. Ainsi il déclare que des actions menées par Sammy Ghozlan se situent « dans un périmètre qui est celui du Crif ou celui du Service de Protection de la Communauté Juive (SPCJ) ».

A quelques distances de cette rivalité affichée, on comprend très vite que tout cela nuit considérablement à la communauté juive de France. On a reproché au Crif et aux juifs de tirer les ficelles lorsque la conférence de Stéphane Hessel a été annulé à l’ENS. Tous les détracteurs avides ont pu alimenter le discours anti-juif et en nourrir les badauds...

Raphaël Draï en parlait déjà si récemment... La « communauté spectacle » semble avoir encore de longs jours devant elle...

Ce n’est pas en sanctionnant Sammy Ghozlan, qu’il le fera partir du devant de la scène médiatique, la preuve. Ce n’est pas en cherchant à interdire la conférence de Stéphane Hessel qu’il l’empêchera de parler. Ce n’est pas en se vantant publiquement d’avoir eu une certaine influence sur Madame Monique Canto-Sperber Directrice de l’ENS, qu’il se sera grandit bien au contraire. Les initiatives personnelles de cette nature semblent toutes se retourner contre leur auteur et tout cela est regrettable. Monsieur Richard Prasquier devrait consulter plus son Comité Directeur.

Sammy Ghozlan est un militant communautaire de longue date. Il est souvent seul à aider les victimes d’agression antisémite, et présent sur le terrain. C’est un professionnel et c’est ce qui fait la différence avec le SPCJ.

A voire les félicitations adressées au CRIF par CAPJPO-Europalestine à la suite de cette initiative on peut se demander jusqu’où iront les méfaits de la de cette soif médiatique.

L’alfa et l’oméga de l’action communautaire ne se résume plus qu’à la "COM", alors qu’on ferait mieux de s’occuper des vrais problèmes de la Communauté.

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Lettre de Richard Prasquier adressée à Sammy Gozlan

Mon cher Sammy,

Nous avons eu beaucoup de discussions sur les actions que tu mènes de façon indépendante, sans prendre l’avis du CRIF, sur les sujets les plus divers, touchant à la situation en France comme celle de l’étranger.

Comme je te I’ai dit à de nombreuses reprises, il n’a jamais été de mon intention de vouloir « détruire » le BNVCA, et tu m’accorderas que j’ai été parmi ceux qui t’ont exprimé de la façon la plus continue leur admiration pour ton travail, et le désir que ce travail soit reconnu par l’ensemble des institutions communautaires officielles.

Nous en sommes actuellement à un moment où tes différentes appartenances rendent tes initiatives mal lisibles par les pouvoirs publics. Dans la mesure où tu es connu comme membre du comité directeur du CRIF, elles suggèrent que le CRIF est derrière tes actions. Or cela, tu ne l’ignores pas, n’a pas toujours été le cas, et il est arrivé que je te demande de ne pas effectuer des actes, à la suite desquels tu n’as pas jugé utile, de façon spontanée ou sur la demande du bureau du BNVCA, de suivre mes conseils.

Dans ces conditions, j’ai décidé de te retirer la fonction de membre coopté du comité directeur. J’ajoute que je le conçois comme une période de suspension de 3 mois, pendant lesquels je m’engage de ne pas nommer d’autre personne à ta place, sur un total de cinq membres cooptés. A la suite de cette période de 3 mois., nous referons le point ensemble, et j’espère alors qu’une meilleure articulation de tes initiatives vis-à-vis du CRIF pemettra de reprendre une coopération à laquelle à titre personnel, j’attache grand prix.

Je te prie de croire, Mon cher Sammy, en I’expression de ma persistante et profonde amitié.

Richard Prasquier,

Président

Paris, le 24 février 2011

Pourquoi le Crif sanctionne-t-il Sammy Gozlan ? 3/3

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Réaction de Roger Pinto

Le Président de Siona et membre du Comité directeur du Crif. Il prend la défense de Sammy Gozlan et signale que cette décision a été prise sans que le Comité directeur soit concerté...

Je suis consterné d’apprendre que Sammy GHOZLAN est, par décision du Président du Crif, suspendu pour 3 mois de ses fonctions au Comité Directeur.

Je considère que cette décision est absurde et infondée. Elle est en plus humiliante pour un militant dont le travail sur le terrain est connu de tous.

Notre Communauté qui doit faire face à tant de problèmes et à de nombreux défis aurait pu se passer d’une querelle aussi dérisoire.

Je propose que le Comité Directeur du Crif se réunisse d’urgence pour analyser une décision qui est de sa seule compétence.

Roger Pinto

Pourquoi le Crif sanctionne-t-il Sammy Gozlan ? 2/3

Par JForum.fr

 




Lettre à une enfant d'Israël

DR 2011

Il y a une semaine, tu es arrivée en Israël. Pourtant tu n'es pas une touriste ni même une nouvelle immigrante.
Tu t'appelles Mia et tu as eu la chance et le privilège de naître dans le plus merveilleux pays qui soit.
Ton pays est différent des autres et les gens qui l'habitent viennent des quatre coins du monde.
Et toi, Mia, tu incarnes ce pays, la richesse et le mélange de ses cultures, les facettes de sa géographie, tu es le fruit de ses valeurs, de sa mémoire, de ses croyances millénaires, de ses combats.
En fait, tu ES Israël.

Ta famille vient de Pologne, de Russie, d'Allemagne, d'Argentine, du Maroc, de France et de Belgique. Ta Maman est née en Argentine, ton Papa déjà en Israël, tu as trois grands-parents ashkénazes et un quatrième séfarade, c'est un critère dépassé, cela ne compte plus, sauf pour la cuisine, tu n'es plus ni ashkénaze ni séfarade, tu es une enfant d'Israël, une citoyenne israélienne.
 
Tu ES à la fois judaïsme et sionisme, car tes grands-parents montèrent en Israël pour vivre en Juifs libres sur leur terre, pour éviter à tes parents tout risque de pouvoir un jour connaître ce qu'une partie de ta famille vécut à Auschwitz. Et comme pour mieux s'en assurer encore, ils éduquèrent tes parents dans la fierté du sionisme, dans la notion d'amour et de devoir au Peuple Juif ce qui conduisit ta Maman, comme ton Papa, à devenir officiers dans des unités combattantes de Tsahal.
Et ce pays, il faudra que toi aussi, tu le défendes, pour le judaïsme et le sionisme qui ne sont pas des valeurs désuètes.
 
Il y a 30 ans, à la naissance de ton Papa, je pensais naïvement que, lorsqu'il serait en âge de devoir accomplir son service militaire, il n' y aurait plus d'armée, ou, tout au moins, il ne passerait pas trois des plus belles années de sa vie sous les drapeaux, mais douze mois, tout au plus, car nous aurions fait la paix avec nos voisins…
C'est vrai qu'entre temps, il y eut de nouvelles guerres, encore et toujours le terrorisme, mais aussi des accords de paix, même fragiles, avec deux de nos voisins.
C'est vrai que je suis bien moins naïf aujourd'hui, je sais d'ores et déjà que tu devras revêtir l'uniforme, le moment venu, poursuivre la tradition familiale en portant fièrement les galons d'officier de Tsahal pour protéger ta terre, lutter contre les menaces et les ennemis, qu'ils viennent du nord ou du sud, de l'intérieur ou de contrées lointaines en proie à la folie nucléaire islamofasciste.
Mais tu seras aussi une combattante de la paix, fidèle à nos traditions juives et humanistes, consciente que la puissance d'Israël
et ses valeurs permettent de tendre la main à ceux qui voudront bien la prendre dans le respect mutuel.
 
Et je me prends de nouveau à rêver, peut-être que cette opportunité pourrait se présenter plus rapidement que prévu, peut-être seras-tu épargnée, car la situation évolue tellement vite. La situation a tellement changé ces deux derniers mois. Le vent de la liberté souffle dans plusieurs pays arabes, il balaye toutes les certitudes, toutes les stratégies, tous les conformismes, toutes les prévisions des experts les plus respectés. Il peut en sortir le pire, mais pourquoi pas le meilleur?
 
Tu as la chance, Mia, de vivre dans ce merveilleux pays de la taille d'un confetti, aux monts enneigés, aux forêts plantées à la mémoire de nos disparus, au lac d'un niveau d'eau incertain, au désert bordé par des mers de sel ou aux reflets rouge ou d'azur,
ce pays dont la capitale éternelle et indivisible est le berceau du monde, Yéroushalaïm, la Ville de la Paix.
La vie est douce, en dépit de tout, dans ce pays de l'intelligence, des chocs ethniques et culturels, où l'Occident s'accoquine avec les parfums d'Orient, où le "high tech" côtoie le "shtetl".
 
Tu dois le mériter, ce pays merveilleux, pour lequel nous nous sommes tous battus, chacun avec ses armes, chacun à sa manière, chacun comme il a pu, mais avec toute la détermination de nos valeurs juives et sionistes afin que tu puisses vivre libre sur notre terre ancestrale, dans cet Etat d'Israël, juif et démocratique.
 
Cette Terre d'Israël, nous allons bientôt te la confier, il faudra que tu sois digne de cet héritage pour la mémoire de ceux qui en payèrent le prix du sang, dans les ghettos, dans les camps, et sur les champs de bataille depuis 63 ans.
 
Je t'aime Mia, car tu es ma petite-fille. Je t'aime Mia, car j'aime tous les enfants d'Israël.
Vous êtes le futur d'Israël.

 

Nos pensées, vont ce soir, à Guilad Shalit, détenu depuis 1714 jours par le Hamas. Ses parents sont toujours sans nouvelles. Les visites, même celles de la Croix-Rouge, lui sont interdites…

Marc Femsohn
 

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