L’appel des parlementaires pour les Chrétiens d'Orient
VA le jeudi, 23/12/2010
dans Dossier d'actualité
Le cri d’alarme des chrétiens d’Orient n’a jamais été aussi fort. Les persécutions et les attentats dont ils sont victimes les poussent plus que jamais à l’exode. Le risque de disparition des communautés chrétiennes du Moyen-Orient est donc réel.
Nous ne pouvons rester inertes ni indifférents devant une telle perspective.
Nous devons agir à la fois à très court terme et pour assurer dans la durée la sécurité des chrétiens d’Orient.
À l’approche des fêtes de Noël, le risque de voir les chrétiens d’Orient devenir la cible d’attaques terroristes est élevé.
En s’en prenant à des symboles, le terroriste sait qu’il assure à son acte la diffusion médiatique maximale.
Cela s’est tristement vérifié lors de la fête de la Toussaint qui a vu la cathédrale de Bagdad être la cible d’une attaque sanglante qui a fait 58 morts et 67 blessés, parmi lesquels de nombreux enfants.
Pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise, nous demandons au ministre des Affaires étrangères d’intervenir auprès des autorités des pays du Moyen Orient concernés, pour leur demander de prendre des mesures de sécurité toutes particulières autour des lieux fréquentés par les chrétiens pendant la période de Noël, afin que ce jour de fête ne devienne pas un nouveau jour de deuil.
Nous rappelons qu’il est dans la tradition diplomatique de la France de porter la voix des chrétiens d’Orient. La France, en raison de sa politique étrangère équilibrée, dispose d’une grande crédibilité dans cette région du monde et elle peut jouer un rôle majeur en faveur de la protection des minorités chrétiennes d’Orient.
Elle peut et doit peser de toute son influence pour demander aux pays concernés d’être les garants du libre exercice du culte sur leur territoire et les protecteurs, face au sectarisme fanatique, des minorités religieuses menacées de disparition.
En Irak, elle doit user vis-à-vis des autorités de la capacité d’influence que lui confère l’aide apportée à la formation des forces de sécurité.
Depuis 2007, la France a accueilli 1300 chrétiens qui ont fui l’Irak. Cet accueil est nécessaire et il honore notre pays. Mais il est sans effet sur le processus d’épuration qui vise aujourd’hui les chrétiens d’Orient.
Si rien n’est fait pour garantir sur place leur sécurité, leur exode risque de s’accélérer de manière dramatique.
Nous savons que le contexte politique et culturel de la région rend difficiles des solutions immédiates.
Mais nous demandons au gouvernement, au-delà des mesures d’urgence que nous préconisons, d’agir avec détermination et fermeté auprès des instances internationales pour faire de la protection des minorités religieuses une priorité.
La France doit user de son influence pour que les pays dont la législation est inspirée de la charia reconnaissent le droit de chaque personne humaine à exercer sa liberté de conscience.
Il est important, enfin, que notre pays, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, prenne l’initiative d’un projet de résolution qui aille au-delà de la déclaration un peu pâle qui a été adoptée après l’attentat de la Toussaint à Bagdad, même s’il s’agit d’un pas dans la bonne direction.
Il est essentiel que le Conseil de sécurité réaffirme solennellement le droit de toutes les minorités à pratiquer librement et en sécurité leur religion.
Les chrétiens d’Orient ne doivent plus être forcés de choisir entre la conversion, la mort et l’exil.
Dans une région aussi sensible que le Proche et le Moyen-Orient, personne n’a intérêt à voir disparaître les minorités religieuses, car elles sont des éléments irremplaçables d’équilibre social et des vecteurs de paix permanents.
Œuvrer pour le maintien de leur présence, c’est œuvrer pour la paix. Notre diplomatie doit donc s’engager résolument en faveur de ce combat pour la liberté de conscience. En agissant ainsi, elle œuvrera efficacement en faveur de la paix dans tout le Moyen-Orient. À l’inverse, l’absence de réaction diplomatique suffisamment forte de la part de la France serait immanquablement interprétée comme un encouragement au départ par des communautés qui sont aujourd’hui menacées d’élimination.
Par Olivier Dassault et
Par Dominique Souchet, Jean-Christophe Baguet, Brigitte Barèges, Christophe Béchu, Michel Bécot, Marc Bernier, Véronique Besse, Roland Blum, Jean-Marie Bockel, Claude Bodin, Bruno Bourg-Broc, Valérie Boyer, Françoise Branget, Patrice Calméjane, Bernard Carayon, Jérôme Chartier, Jean-François Chossy, Dino Cinieri, Charles de Courson, Alain Cousin, Michel Dantin, Philippe Darniche, Bernard Debré, Jean-Pierre Decool, Robert Del Picchia, Nicolas Dhuicq, Jean Dionis du Séjour, David Douillet, Bernadette Dupont, Jean-Michel Ferrand, André Flajolet, Marie-Louise Fort, Jean-Paul Garraud, Joëlle Garriaud-Maylam, Jean-Claude Gaudin, Gisèle Gautier, André Gerin, Franck Gilard, Philippe Gosselin, Michel Grall, Jacques Grosperrin, Jean-Claude Guibal, Michel Herbillon, Marie-Thérèse Hermange, Jean-Jacques Hyest, Didier Julia, Laure de La Raudière, André Lardeux, Marc Le Fur, Gérard Longuet, Gérard Lorgeoux, Roland du Luart, Lionnel Luca, Hervé Mariton, Muriel Marland-Militello, Patrice Martin-Lalande, Christian Ménard, Philippe Meunier, Damien Meslot, Hervé Morin, Catherine Morin-Desailly, Alain Moyne-Bressand, Jacques Myard, Jean-Marc Nesme, Françoise de Panafieu, Yanick Paternotte, Anne-Marie Payet, Nicolas Perruchot, Étienne Pinte, Axel Poniatowski, Hugues Portelli, Yves Pozzo Di Borgo, Jacques Remiller, Bruno Retailleau, Charles Revet, Arnaud Robinet, Guy Teissier, Michel Terrot, Dominique Tian, Christian Vanneste, Patrice Verchère, Philippe Vigier, Philippe de Villiers, Philippe Vitel.
Source : Valeurs Actuelles
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Verdict du procès en appel et hommage a Ilan Halimi zal
Chers amis,
Ce vendredi 17 décembre, nous étions une centaine de membres de la communauté juive souvent très jeune, à nous être rassemble au palais de justice de Créteil pour assister au verdict du procès en appel et pour rendre hommage a Ilan.
Quelques heures avant que le verdict tombe, comme nous l avions demande et prévu, nous avons procèdé devant le tribunal à l allumage a 16h15 des bougies de shabbat en hommage a Ilan. Ce moment fut fort en émotion, chacun allumant sa bougie en communion et avec recueillement.
A 18h15, nous étions quelques un à pouvoir entrer dans la salle d audiences afin d assister a l énonce du verdict qui a dure 45 MNS.
Les 17 accuses étaient tous présents la tète très basse tout le long de l énoncé, une atmosphère sereine silencieuse mais pesante régnait dans cette salle.
A 19h05 le verdict tombe pour les 17 monstres d accuses, 7 peines sur les 17 ont été alourdies, lors du réquisitoire du 10 décembre par le procureur général, 8 demandes d alourdissement de peines avaient été demandées.
La question avant ce procès en appel était de savoir s il était utile? Les avocats de la défense n ayant cesse de s'époumoner à une pression politique et communautaire sur la justice.
Les peines auraient dut être encore plus lourde nous le savons tous mais sans ce procès en appel les 7 peines alourdies ne l auraient pas exerce procès en appel était donc plus qu'utile.
Justice a été rendue pour ILAN, nous avons maintenant un travail et un devoir de mémoire envers Ilan est notre mission a présent.
ILAN est devenu l un des symboles le plus fort de notre dure lutte contre l antisémitisme .jamais nous ne cesserons notre combat, ensemble unis nous resterons fort.
Un grand merci a la jeunesse juive venu en nombre lors de ce rassemblement au tribunal, Gil Taieb, Monsieur Harar président de la communauté juive de Créteil et Guershon Nduwa président du fjn.
ILAN NOUS NE T OUBLIERONS JAMAIS TU ES DANS NOS COEURS
REPOSE EN PAIX.
Écrit par: Franck Touati
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C'était trop simple...
Il y a environ deux cents ans vivait un grand "Tsadik", Rabbi Naftali de Ropshitz. Chaque matin, en rentrant de la synagogue, il déposait son Talith et ses Tefiline et ressortait immédiatement taper à la porte de chaque Juif pour demander de l'argent pour les pauvres. Ce n'est qu'après avoir distribué le produit de sa quête qu'il consentait à s'asseoir et manger un peu.Tout ceci n'était pas facile: certes les pauvres étaient contents, mais les riches avaient du mal à se défaire de leur argent et ceux qui étaient moins riches n'avaient pas grand chose à donner. Cependant il était heureux de pouvoir servir D. en aidant d'autres Juifs.
Un jour, alors que Rabbi Naftali venait de terminer sa tournée et s'apprêtait à manger on frappa à la porte. C'était encore un pauvre! Rabbi Naftali lui dit: "Je suis désolé. Vous devez revenir demain. J'ai beaucoup de Torah à étudier aujourd'hui et j'ai déjà distribué tout l'argent qu'on m'a confié". Mais l'homme avait l'air si malheureux que Rabbi Naftali posa la serviette, remit son manteau et repartit demander de l'argent. Cependant, cette fois-ci, ce ne serait pas aussi simple. A chaque maison où il se rendait, il était accueilli par un visage renfrogné, ou même franchement en colère: "Comment? Vous passez toute la journée à mendier? Vous êtes déjà passé ce matin! J'ai déjà donné! Dites-moi, allez-vous dans toutes les maisons ou juste chez moi? « Bref, il ne récolta pas grand chose; néanmoins il rentra chez lui satisfait et tendit à l'homme le peu d’argent qu'il avait réussi à obtenir.
Il se remit a table lorsqu’il entendit... mais oui ! Quelqu'un se tenait derrière la porte. C'était encore un pauvre: "Je sais, Rabbi, je suis en retard, n'est-ce pas? Je voulais juste parler à quelqu'un.
Le Rabbi lui fit signe d’entrer.
"Voilà, ma femme ne va pas bien du tout. Les médecins disent que bientôt sa vie sera en danger. Ma fille prend de l'âge et je n'ai pas un kopeck pour l'aider à se marier. Et de plus, ma maison vient de s’écrouler ... « Le pauvre homme éclata en sanglots. Rabbi Naftali posa encore une fois sa serviette, remit son manteau et ressortit pour la troisième fois. Mais cette fois-ci, quand le propriétaire acceptait d'ouvrir sa porte (pour la troisième fois ce matin!) au lieu de crier contre Rabbi Naftali, il le fit entrer avec beaucoup de respect : "Je suis si confus de vous avoir vexe tout à l'heure! Vous êtes un Tsadik si vous revenez chez moi après l'accueil que je vous ai fait tout à l'heure. Je vois que vous ne pensez qu'aux pauvres et non à vous-même. Au lieu de ne vous donner qu'un rouble, je vous en donnerai 10! « Et c'est ce qui arriva chez le voisin et ainsi de suite !
Cependant, cette fois-ci, quand Rabbi Naftali arriva à la maison, il n'était pas content.
Il dit a l’homme: « Dites-moi la vérité: vous avez menti, n'est-ce pas?
L'homme hésita, et avoua en détournant les yeux: " Disons que j'ai un peu exagéré: ma femme est enceinte et il est dit dans les livres que quand une femme va accoucher, elle est en danger ! Quant a ma fille, elle n'a que cinq ans mais je me dis toujours: pourquoi attendre jusqu'à la dernière minute? Et ma maison: pour dire vrai, Rabbi, ce n'est pas toute la maison qui s'est effondrée mais juste le fauteuil ".Puis l’homme se reprit: "Dites-moi, Rabbi, comment le savez-vous ? »Rabbi Naftali répondit simplement:
"Chaque fois que je vais demander de l'argent, c'est toujours avec difficulté parce qu'il y a toujours des obstacles quand on veut faire une Mitsva. Mais cette fois-ci, quand je suis parti demander de l'argent pour vous, tout s'est si bien passé, si facilement... Je me suis dit: il y a quelque chose qui ne va pas, ca ne doit pas être une Mitsva!"
shabat chalom à tous !
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