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Les excuses du Steipler (belle histoire)

Racontons une histoire qui met en scène le Steipler, un des plus grands maîtres de la génération passée. Alors qu’il était déjà âgé et fatigué, et qu’il ne sortait plus de chez lui depuis plusieurs mois, il entra dans une salle de réception de Bné-Brak, où l’on célébrait une bar-mitsva.

Tous les invités furent très étonnés de le voir et se demandèrent quel lien familial justifiait la venue d’un si grand sage. Chacun savait qu’il ne se rendait plus même aux mariages et autres festivités de sa famille. La curiosité était donc à son comble.

Un honneur hors du commun.

Le Steipler s’avança lentement et s’approcha de l’enfant. Ce jeune garçon de treize ans avait le privilège de voir s’avancer jusqu’à lui le Rav Yaacov Kanievsky en personne !

Le Rav lui dit quelque mots, le félicita, et s’en alla.

Immédiatement après le départ du vénérable décisionnaire, les proches du jeune homme s’approchèrent pour savoir ce que le grand sage lui avait dit, et qui valût la peine d’un déplacement si inattendu.

Devant le tourbillon de question, le jeune garçon répondit simplement :

- Le Steipler est venu me demander pardon.
- Comment ? Pardon ? Mais de quoi ?, lui demanda-t-on, encore plus surpris.
- Il y a six ans, j’avais 7 ans, il m’avait fait une remontrance car il avait cru que j’avais étudié la Torah au moment de la prière. Il m’en avait fait le reproche. Mais un peu plus tard, il s’était aperçu que mon livre de prière ressemblait étrangement à un livre d’étude, et qu’en fait, j’avais fait ma prière, comme tous les autres fidèles. Il n’avait pas voulu s’excuser de son erreur sur le moment, car un petit enfant (katan) n’est pas apte à pardonner. Il s’était donc renseigné sur mon nom et mon âge. Et depuis six ans, il avait pris son mal en patience, attendant que je devienne bar-mitsva. Et en effet, dès le premier jour de ma majorité religieuse, en ce soir de ma bar-mitsva, il est venu pour m’honorer de sa présence, et surtout pour réparer la « faute » qu’il avait commise il y a quelques années, et me demander pardon.

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"Ne cherche pas à calmer ton ami quand il est en colère,
Ni à le consoler prés du cadavre de celui qu'il pleure,
Ni à l'interroger quand il est en prière,
Ni à l'égayer quand il est dans l'abjection."

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Chabbat Chalom à tous et n'hésitez pas à partager avec vos ami(e)s !


Une conférence/débat à ne pas louper !

Coordination Défense de Versailles

du 10 juin 2010

Conférence-débat

Sous la Présidence d’honneur de

SAR le Prince Sixte-Henri de Bourbon

IL FAUT PROTEGER VERSAILLES

NON AUX MANGAS, CONFERENCE-DEBAT

AU FOU DU ROY

Versailles, place d’armes

6 rue de la Chancellerie

Jeudi 10 juin 2010

   20 à 23 h   

Quelle  politique culturelle imaginer, pour l’avenir de  ce joyau mondial du patrimoine français ?

Cette conférence-débat a notamment pour but de contribuer à soutenir la Société des Amis de Versailles, afin de l’assister dans sa vocation à protéger le château d’une utilisation provocatrice et affairiste. 

En 2008, le désastre de l’exposition Jeff Koons avait pour la première fois défiguré le Symbole universel de Versailles, lieu de mémoire et référence mondial de l’excellence, de l’art et de la culture à la française. Pour faire monter la cote de ses sex toys le new-yorkais et ses promoteurs institutionnels n’ont pas hésité à tourner en dérision les Grands appartements royaux.

Devant l’opposition générale, nationale et internationale, à un tel néo-vandalisme spéculatif, J.-J. Aillagon, président de l’Etablissement public du château et du Domaine de Versailles, a dû s’engager à respecter les Grands Appartement royaux, engagement tenu lors de l’exposition de Veihan.

Mais, début 2010, pour donner satisfaction à ceux qui veulent, à tout prix, faire de Versailles la vitrine spéculative de l’art officiel, J.-J.Aillagon a annoncé sa volonté de livrer à nouveau Versailles à cette forme d’art, ayant pour ressort promotionnel la provocation et la dérision de notre art le plus prestigieux. Avec l’exposition de dérision des Mangas, « à la Koons », prévue pour l’automne 2010, ce sont à nouveau quinze salles des Grands appartements royaux qui sont visées pour orchestrer cette provocation promotionnelle imposant de force au public ce dont il ne veut pas.

Après le succès de notre action menée jusqu’au Conseil d’Etat contre l'exposition Jeff Koons dans les Grands appartements royaux ( dénoncée in fine par le Ministre de la culture lui-même), la Coordination Défense de Versailles lance sa deuxième campagne visant au retrait de l’exposition des Mangas de Murakami. Le triple scandale relatif à l’art, à l’argent et à la démocratie ( les mandataires ne respectant pas la volonté des mandants) et qui exclut nos authentiques artistes contemporains au profit d’une  spéculation internationale toxique et conduisant au saccage du lieu de mémoire et du symbole de Versailles, sera ainsi décliné sur ses trois axes, avec les moyens – éventuellement juridiques -  devant conduire au coup d’arrêt définitif d’une politique culturelle suicidaire pour l’image et les intérêts économiques de la France, comme pour notre art et nos artistes.  

Il faut libérer Versailles

Pour lui rendre sa vocation de promotion de l’art, de la culture et des artistes français. Si nous n’intervenons pas, Versailles va devenir un bazar de produits inavouables et le cadre d’intérêts très particuliers. La conférence-débat  se prolongera par un dîner autour de SAR le Prince Sixte-Henri de Bourbon. Entrée libre pour la conférence. Pour la participation au repas ( 26 euros), réserver jusqu’au 7 juin à l’adresse électronique du contact presse suivante :

Contact presse : euclidien@orange.fr et tel : 06 50 50 45 19

COORDINATION DEFENSE DE VERSAILLES / UNIEF


Discours intégral et en français de Netanyahu sur la Flottille

Voilà ce qu’a dit le Premier Ministre israélien ce matin, lors du Conseil des Ministres. Son discours parle de la fameuse affaire de la Flottille, mais aussi de l’affaire du MV Rachel Corrie.

«Je tiens à remercier les soldats de Tsahal, les officiels de la sécurité et les responsables gouvernementaux qui ont tous été impliqués dans la prévention de l’entrée des navires dans la bande de Gaza. Hier, le monde entier a vu la différence entre une flottille humanitaire et une flottille de haine, regie par la violence et le soutien au terrorisme extrémiste. Dans les deux cas, Israël a utilisé une procédure identique: Nous avons proposé aux navires de décharger leur cargaison dans le port d’Ashdod, où ils feraient l’objet d’une vérification de sécurité pour empêcher l’entrée d’armes à destination du Hamas, après quoi les biens civils seraient livrés aux Gazaouis. Pour la flottille précédente, nous avons même proposé que sa cargaison soit vérifiée par des organisations internationales à El Arish en Egypte.

Nous ne pouvons pas nous tromper. En ce qui concerne navire d’hier et cinq des six navires de la flottille précédente, ce processus a pris fin sans faire de victimes ou d’incidents fâcheux. Ce n’est que sur un seul navire, sur lequel des dizaines de voyous d’une organisation terroriste – ou, pour être plus précis, une organisation soutenant le terrorisme – avait préparé à l’avance des haches, des couteaux et d’autres armes de poing ; ce n’est que sur ce navire ou nos soldats ont été contraint de se défendre contre un danger intenable sur leur vie.

Selon les informations actuellement en notre possession, ce groupe a embarqué son bateau séparément, dans une ville différente de tous les autres groupes, il s’est organisé séparément de tous, et ses procédures d’embarquement ont été différentes de celles de tous les autres navires. En effet, ils n’ont pas subi les contrôles. L’intention claire de ce groupe hostile était de lancer un violent affrontement contre les soldats de l’armée de défense d’Israël. Cette vérité se répand à travers le monde. Il faut comprendre que ce n’était pas un incident unique. Il s’agit d’un processus continu que les ennemis d’Israël ont orchestré depuis des années dans le but de nier le droit d’Israël à se défendre. Il a débuté en 2001, avec une tentative d’arrestation des officiers israéliens à l’étranger et s’est poursuivi en 2004, avec des tentatives similaires. Puis il y a eu le rapport Goldstone, qui est né après l’Opération Plomb Durci. Ce processus se poursuit aujourd’hui avec la tentative d’empêcher Israël de stopper la contrebande de missiles et de roquettes dans la bande de Gaza.

Je tiens à souligner: Nous ne permettrons pas la création d’un port iranien à Gaza. Nous ne permettrons pas la libre circulation des matériels de guerre et de contrebande au Hamas. D’autre part, nous n’avons aucun désir de rendre les choses difficiles pour la population civile à Gaza. Nous voudrions empêcher uniquement que les marchandises dangereuses n’entrent pas à Gaza. C’est ainsi que nous avons agi aujourd’hui.

Je tiens à souligner que, encore aujourd’hui, le Hamas empêche l’entrée des marchandises dans la bande de Gaza, ce qui prouve qu’il ne se soucie pas de l’aide aux habitants de Gaza. Ce qui l’intéresse, ce sont les provocations.

Je voudrais saisir cette occasion pour exprimer à nouveau son soutien aux soldats de Tsahal et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Ils ont effectué une mission difficile avec détermination, avec retenue et responsabilité. Ils sont tous dignes de louange.


Hommage à Louis XVII le mardi 8 juin 2010


À 18 heures 30 : Commémoration civile
Devant la Mairie du III ième arrondissement, 2 rue Eugène Spuller :
- Présentation par le Président de l’association Marais-Temple,
- Lecture du testament de Louis XVI,Jean-Michel Dhermay,
- Dépose d’une gerbe,
- Sonnerie de trompe,
- Conclusion et temps de silence.
À 19 heures : Messe de requiem pour Louis XVII et les enfants maltraités en l’église Sainte- Elisabeth, 195 rue du Temple 75003 Paris avec le père Xavier Snoek curé de la paroisse, en présence du pasteur Alain Joly et du père Noël Tanazacq, prêtre orthodoxe. A la sortie quête pour les enfants Karen en Thaïlande aidés par le père Alain Bourdery, missionnaire.


C'était un 6 Juin 1944



Déroulement

Préambule : une terrible tempête fait rage dans la Mer de la Manche, alors que l'ordre de départ des navires alliés pour la Normandie, le 4 juin 1944 en fin d'après-midi, est donné par Eisenhower, commandant en chef de l'Opération Overlord. Les météorologues sont formels, ce serait de la folie d'envoyer les navires de guerre à travers une mer déchainée. L'ordre de départ est annulé et est repoussé de 24 heures. La tempête rassure les officiers allemands qui sont persuadés que les Alliés ne débarqueront pas par un temps pareil. Mais le 5 juin, une éclaircie s'annonce dans la Manche. Eisenhower, sur qui repose toute la responsabilité de l'opération, aura cette phrase qui est restée célèbre : "O.K. Let's go !" (O.K. on y va !)

- L'opération aéroportée

Avant l'assaut maritime se déroule un assaut aéroporté. Deux assauts à chaque extrémité de la zone d'action de l'assaut maritime sont programmés : à l'ouest, les avions doivent larguer plusieurs centaines de parachutistes américains de la 101ème et de la 82ème divisions aéroportées pour contrôler les axes routiers autour de Carentan et ralentir les futures contre-attaques allemandes à la suite du débarquement. A l'est, les britanniques de la 6ème division aéroportée sont chargés d'effectuer le même travail. Les ponts, comme le pont de Pegasus Bridge près de Bénouville, à l'est de la zone d'invasion, sont des objectifs cruciaux et les nombreux parachutistes doivent en capturer en tout une dizaine sans les détruire pour sécuriser l'invasion des contre-attaques allemandes. Ces derniers possèdent également des batteries capables d'ouvrir le feu à très longue distance, comme la batterie de Merville, également à l'est de la zone d'invasion. Ainsi, peu après minuit, le 6 juin 1944, les paras sautent dans la nuit et avec beaucoup de mal, capturent leurs objectifs. Sur 18 000 parachutistes, la moitié seront tués. Mais les Allemands sont désorientés et les communications ne passent plus. Le débarquement peut alors commencer.

- L'opération maritime

Environ 5000 navires de toutes tailles sont nécessaires au transport de troupes et de matériel.
Ils parcourent le trajet qui sépare l'Angleterre de la Normandie pendant la nuit. C'est l'Armada la plus importante de l'Histoire. Les navires de guerre escortent les navires de transport et se déplacent en colonne. Ils sont protégés par des ballons captifs qui empêchent d'éventuels avions ennemis de voler en rase-motte. Un seul bateau allié est coulé avant le débarquement, le Svener (bateau norvégien), torpillé par une vedette rapide (E-boote) allemande qui patrouillait dans la Manche et qui s'est enfui immédiatement.

L'assaut se déroule le mardi 6 juin 1944 à l'aube sur 5 plages de noms de codes Utah Beach et Omaha Beach (où débarquent les Américains), Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach (où débarquent les anglo-canadiens), plages situées entre le lieu dit La Madelaine (dans la Manche) et Ouistreham (dans le Calvados). Après un bombardement pendant la nuit de l'aviation alliée sur le Mur de l'Atlantique et un bombardement naval par l'armada, les soldats débarquent sur le sol normand. A 8h00, toutes les premières vagues d'assaut sont débarquées.

Toutes les plages sont conquises dans les minutes qui suivent l'assaut, sauf à Omaha Beach où les troupes américaines sont clouées au sol par des tirs intenses. Ce n'est qu'en début d'après-midi que cette plage est sécurisée.

Les pertes alliées s'élèvent à 3000 soldats morts, tués, disparus ou prisonniers dont 2500 à Omaha Beach. Les aides du soutien aérien et de l'artillerie navale ont permis de remplir la plus grande partie des objectifs. En effet, des planeurs se posent derrière les lignes ennemies pour déposer des jeeps et du matériel divers ainsi que des canons et de petits chars de reconnaissance.

Aussitôt après l'assaut militaire se met en place une véritable course contre la montre : les troupes doivent être au plus vite approvisionnées en carburant, armes et munitions, ainsi qu'en vivres et en vêtements. Mais comment décharger tout ce matériel sans avoir capturé de port en eau profonde ? La clé de la solution repose en l'Opération Mulberry qui consiste à construire pièce par pièce un port et de le placer à Arromanches en le faisant traverser la Manche en pièces détachées.

- Participation française

177 français ont débarqué à Sword le 6 juin à l'aube. Ils étaient avec les troupes britanniques pendant tout l'engagement et sont allés aider des parachutistes anglais en début d'après-midi. Des équipages français de bombardiers stratégiques lourds et moyens ont participé aux bombardements pendant la campagne normande. Des bateaux de guerre de la France Libre ont participé aux bombardements de la côte le 6 juin 1944 et aux ravitaillements dans les jours qui ont suivi. Une dizaine de français ont été parachutés au-dessus de la Bretagne dans le but notamment d'effectuer des actions de sabotage.

Il faut évidemment tirer un grand coup de chapeau aux actions de la Résistance française qui ont permis de perturber les transmissions allemandes, les arrivées des renforts allemands. Les renseignements envoyés en Angleterre par la Résistance française ont été nécessaires à la victoire en Normandie.

Conséquences

- Conséquences immédiates

L'armée allemande est surprise de ce débarquement en Normandie, alors qu'elle l'attendait dans le Pas-de-Calais. Les alliés profitent de ce violent choc pour installer une solide tête de pont et déversent sur les plages des centaines de régiments en renfort. La Bataille de Normandie s'engage. Le port d'Arromanches et le port de Saint-Laurent sont installés dans les jours qui suivent le 6 juin 1944 et le rythme de déchargement de matériels ne cessera pas d'augmenter. Un pipe-line sous-marin est installé ; il relie l'Angleterre aux côtes normandes et approvisionne les troupes alliées en carburant. Mais une tempête détruira les deux ports et seul celui d'Arromanches sera récupérable. Le délai de réparation empêchera le débarquement de matériel et une offensive britannique est reportée. Les besoins d'un port en eau profonde comme celui de Cherbourg se font de plus en plus importants, d'où les combats sanglants pour capturer la ville.

- Conséquences dans les mois qui suivent

Les nouvelles du front russe sont marquées par le départ de divisions allemandes, envoyées en renfort contre les troupes fraîchement débarquées en Normandie. Les soviétiques reprennent des forces et font reculer les soldats allemands. Ces derniers pensent que le débarquement en Normandie est une diversion et que le vrai débarquement aura lieu dans le Pas-de-Calais. Ils laissent sur place 150 000 hommes. Cette erreur sera fatale à l'armée allemande. La libération de la France s'engage de manière efficace et rapide, Paris est libéré en août et les alliés atteindront le Rhin à la fin de l'hiver 1944.

Le débarquement de Normandie est un tournant de la Seconde Guerre mondiale.

Source :
http://www.dday-overlord.com/



Rachel Corrie


"Aujourd'hui nous avons vu la différence entre un bateau d'activistes de la paix, et un bateau de la haine organisé par des extrémistes violents soutenant le terrorisme", a déclaré le Premier ministre Binyamin Netanyahou, qui faisait alors la comparaison entre le navire irlandais "Rachel Corrie" et le navire turc "Marmara" où un assaut israélien a été lancé.




Israël encore coupable de se défendre

Photo DR

L’événement qui a retenu votre attention cette semaine, c’est sans doute l’affrontement meurtrier qui a conclu l’hypocrite opération de la « flottille de la paix ».

Un convoi de 6 navires, aux cales à moitié pleines de médicaments périmés. Des navires chargés de centaines de militants de la paix, liés à des associations douteuses, mais aussi de mercenaires payés pour faire couler le sang. Ce à quoi ils sont parvenus.
9 morts, une cinquantaine de blessés, c’est le bilan actuel. Un chiffre sans doute définitif, quoique le gouvernement turc tente encore de le faire enfler, en cherchant assidûment d’éventuels disparus sur la liste des participants à cette mascarade humanitaire.

Le bilan est beaucoup plus lourd pour Israël. Au-delà des deux soldats gravement blessés, poignardés par des activistes criant leur haine et appelant à un lynchage en bonne et due forme, Israël doit faire face à une hypocrisie internationale grandissante. 

Après être sans doute trop ingénument tombé dans un piège qui on  le sait aujourd’hui a été tendu par un ancien allié, la Turquie. Un allié dont l’ambition affichée aujourd’hui est celle d'être le leader du monde arabe, après son refoulement aux frontières de l’Union européenne.

Au fur et à mesure que les heures passent, l’enquête progresse.

On reconnaît en Israël un manque de renseignements militaires qui a laissé dans l’ombre la volonté d’en découdre et la quantité d’armes détenues par les activistes.

Mais si les voix s’opposant à la formation d’une commission d’enquête en Israël sont si faibles, c’est parce que les preuves sont indéniables. Mais les preuves ne suffisent pas toujours. L’Etat juif en a fait l’expérience il y a quelques mois en accusant réception du très partial rapport Goldstone.

« Israël ne démord pas de sa version des faits » titrent  les agences de presse internationale. Sans pour autant apporter les raisons d’un tel entêtement.

Et cette semaine aura été  pour les plus grands quotidiens français, celle des questions non posées. Pas trop d’interrogations sur les identités des activistes, sur les raisons du blocus, sur le chargement des navires….

On ne s’attardera  pas trop non plus sur cette association IHH, qu’un juriste français reconnaît être lié à Al Qaida, et que les services de renseignement américains connaissent comme un des mécènes du parti AKP, islamistes modérés, aujourd’hui au pouvoir en Turquie.

Mais le bilan meurtrier de l’altercation, lui, est ressassé sans relâche, tout comme ces témoignages incomplets, et ces manifestations pleines de haine dans le monde.

Ils sont trop rares aujourd’hui ceux qui s’étonnent de la rapidité et de la virulence de la réaction de la Turquie et de l’Iran., ou encore du Conseil des droits de l’homme. Trop peu à remarquer que le débat pour un nouveau vote de sanctions contre le nucléaire iranien est une fois de plus repoussé.

Il faut le dire, aujourd’hui Israël se défend avec difficulté contre cette tempête médiatique bien orchestrée. Il est de bon ton de critiquer l’Etat juif, cet « accident de l’histoire », et consensuel de prendre la défense des ''victimes  palestiniennes''. Sauf que dans cette affaire encore pleine d’ombre, on blanchit un parti terroriste islamique responsable d’attaques meurtrières et continues sur des civils, on condamne un blocus israélien en oubliant qu’il est aussi égyptien, et on ignore  le silence opportun d’Abou Mazen, au pouvoir politique renforcé par l’enclavement du Hamas.

Enfin, on évite adroitement dans trop de médias de relever cette phrase de Binyamin Netanyahou : « Israël ne peut se permettre de laisser l’Iran développer un avant poste méditerranéen à quelques dizaines kilomètres de Tel Aviv ».

Mais il y en a encore un autre extrait de ce discours du Premier ministre israélien qu’il faut retenir. Quelques mots qui résument  l’irrecevabilité des critiques internationales :

 « L’Etat juif a le droit de se défendre, comme n’importe quel autre état »

Churchill, s’il n’est pas un saint a pour lui de bons traits d’esprits…

Il aimait à répéter qu’ « un fanatique est quelqu'un qui ne veut pas changer d'avis et qui ne veut pas changer de sujet ». Il est peut être temps pour l’occident de s’ouvrir à toutes les preuves aujourd’hui apportées et détourner son attention sur les régimes auteurs de véritables exactions…

Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit, aux mains des terroristes du Hamas depuis 1440 jours. Espérons qu'il pourra rapidement retrouver ceux qui l'aiment et qui souffrent de son absence.

Myriam Danan

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Je n'arrive pas à manger non cachere

Rav Chalom Schwadron rencontra un jour dans le train qui le menait à Amsterdam un Juif qui se mit à lui parler de sa vie spirituelle :
« -Voyez-vous Monsieur le Rabbin lui dit-il, je ne suis pas du tout pratiquant mais je mange cachère; c’est le seul commandement que je n’arrive
pas à transgresser. D’ailleurs, je suis carrément dégoûté par toutes les viandes non cachere, je ne sais pas trop pourquoi… Le Rav se contenta de
lui sourire en le regardant avec douceur comme il savait si bien le faire. L’homme reprit : « -Vous savez, mon père a beaucoup souffert du fait
qu’il mangeait toujours cachère. Lorsqu’il était à l’armée, il ne mangeait que des fruits et des légumes. Il maigrit beaucoup et lorsque son chef se
rendit compte de la diète qu’il s’était imposé pour des raisons religieuses il le convoqua et lui dit :
si tu ne consommes pas de la viande et d’autres nourritures que des légumes et des fruits tu seras puni. Mon père ne voulut rien savoir et continua
son régime. Ses chefs d’armée commencèrent à l’enfermer dans le cachot puis finirent par le battre pour le convaincre de manger normalement.
Mon père envoya alors une lettre à l’Empereur et lui raconta ses déboires. Il expliqua dans sa missive qu’il était Juif, qu’il servait à l’armée
comme n’importe quel citoyen et avec dévouement, qu’il était puni et battu pour avoir essayé parallèlement d’obéir aux lois alimentaires que sa
religion lui imposait.
Deux semaines plus tard, on annonçait à l’armée qu’une lettre émanant de l’Empereur était arrivée. On fit mettre les soldats par rangée afin de la
lire officiellement devant tout le régiment. L’empereur félicitait le soldat X (en l’occurrence mon père) qui a su respecter sa religion tout en servant
son Pays avec honneur et dévouement. Il espérait que ses supérieurs sauraient l’apprécier à sa juste valeur et lui réserveraient dorénavant et
à sa demande, un traitement de faveur.
Le Rav Schwadron sourit à ce jeune juif puis lui demanda s’il n’avait jamais pensé à faire un rapprochement entre le comportement exemplaire
de son père et son aversion pour la viande non cachere !

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"(Rabbi Yaâqov) avait l'habitude de dire, une heure de Téshouvah (repentir) et d'oeuvres bonnes en ce monde est meilleur que la vie entière du monde le venir . Et une heure de plaisir spirituel du monde à venir est meilleure que la vie entière de ce monde."

Pirkei avot (4.22)
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Chabat shalom et faites partager avec vos ami(e)s !