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michèle alliot-marie

EN CAMPAGNE !

 

dans le cadre de la campagne pour les élections régionales


Michèle Alliot-Marie
Ministre d'Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Libertés
Présidente du Chêne

sera dans le 20ème Arrondissement de Paris aux côtés de

Valérie Pécresse,
tête de liste UMP pour les élections régionales en Ile-de-France

Chantal Jouannot, tête de liste départementale pour Paris

Rama Yade, numéro 2 de la liste départementale des Hauts-de-Seine

ce Vendredi 19 Mars 2010 à 17h30

pour une rencontre avec les militants à l'occasion d'un Café Politique
au "La Nouvelle Etoile" - 271, rue des Pyrénées (métro Gambetta)




L’héritage d’une immortelle, Simone Veil 

AP Photo

 Sa vie est une œuvre politique, au service des autres, et par grandeur d’âme simplement. Ses combats politiques et la symbolique qu’ils constituent sont une source d’inspiration mais aussi de défi. C’est parce qu’elle est fidèle à des valeurs de liberté et de justice, en quête d’harmonie, qu’elle se consacre à servir la chose publique. Dans son discours de réception à l’Académie française, jeudi 18 mars, elle prononce avec une inaltérable pudeur l’éloge de son prédécesseur Pierre Messmer, revêtue pour la cérémonie de son habit vert d’immortelle, ceinte de son épée d’académicienne sur la lame de laquelle est gravé son numéro de déportée. Pour la réception de la sixième femme immortelle de l’histoire de l&rsqu o;Académie française, Jean d’Ormesson offre un panégyrique républicain, une ode académicienne qui consacre l’héritage d’une immortelle, une grande dame parmi les grands hommes.

 Simone Veil parle de sa mère morte au camp de Bergen-Belsen et de son père disparu dans les pays Baltes, "plus encore que je ne le suis, il serait ébloui que sa fille vienne occuper ici le fauteuil de Racine". Ascendance académique oblige, le 13ème fauteuil qu’elle occupe désormais, fut occupé la première fois par le génie français. Dire que pour certains antisémites, les Juifs ne pouvaient comprendre complètement Racine… 
 
Femme d’action et d’engagement, Simone Veil succède à Pierre Messmer, immense résistant qui prit le chemin de la France Libre le 17 juin 1940, la veille de l’Appel du général de Gaulle... Elle dit son admiration pour l’homme qui après son arrivée à Londres rejoint la Légion étrangère, pour "faire la guerre avec des gens sérieux". Bir-Hakeim, El-Alamein…, elle rappelle que le révolté de 1940 ne cessera de s’acquitter de sa "mission de bouclier" et rendra hommage aux valeurs et à l’action qui l’ont guidé.
 
"Un homme politique ne doit pas chercher à plaire, mais à agir", clame-t-elle dans son discours. Femme politique, femme d’Etat, Simone Veil n’a cessé de mener des combats. Survivante des camps nazis, elle œuvre pour la mémoire de la Shoah. Elle défend la cause des femmes, et devient responsable des plus grands débats de société de la deuxième partie du 20ème siècle ; elle fait adopter la loi sur l’interruption volontaire de grossesse alors qu’elle est ministre de la Santé. Un combat moderne pour la dignité de la femme qui lui vaudra insultes et mépris, aboyés par des représentants de la France d’hier.
 
Simone Veil incarne aussi l’Europe, l’avenir de la paix. Présidente du Parlement européen, elle y recevra Nelson Mandela et Anouar El Sadate. Son combat pour les droits de l’homme se poursuit à la tribune de l’ONU où elle interpelle les pays qui n’ont pas encore ratifié la Déclaration universelle des droits de l’homme.
 
Dans son discours de réception, Simone Veil n’aura évoqué qu’une seule fois Auschwitz et sa déportation dans les camps de la mort, unique occasion d’entendre l’improbable récit qu’un jour elle y retrouva l’espoir, après avoir lu un fragment de journal allemand qu’elle avait ramassé, et qui relatait le débarquement en Normandie.
 
Simone Veil vécut heureuse à Nice jusqu’en septembre 1943. Puis la Gestapo débarqua avec Aloïs Brunner. Arrêtée, déportée vers les camps de la mort avec sa famille, elle entre dans l’enfer d’Auschwitz le 15 avril 1944. Jean d’Ormesson affirme qu’elle accomplit une tâche presque impossible et s’obstine à survivre malgré Auschwitz, Dora, Bergen-Belsen.
 
Sous la Coupole, Jean d’Ormesson consacre une grande partie de son discours à la Shoah. "Je pense avec émotion à tous ceux et à toutes celles qui ont connu l’horreur des camps de concentration et d’extermination. Leur souvenir à tous entre ici avec vous. […] On ne sort pas de la Shoah avec le sourire aux lèvres. Une armée de bourreaux, les crimes du national-socialisme et deux mille cinq cents survivants sur soixante-seize-mille Juifs français déportés vous ont contrainte à vous durcir pour essayer de sauver votre mère et votre sœur, pour ne pas périr vous-même".
 
Loyale, courageuse, "éternelle rebelle", "républicaine et morale", les compliments de Jean d’Ormesson sous la Coupole ont féminisé une féministe calme et résolue, une femme belle et digne, "tradition même" et "modernité incarnée".
 
L’académicien rappelle que Simone Veil est la personnalité féminine préférée des Français, qui lui vouent admiration et affection pour ses combats, tous gagnés. Le combat pour sa vie, puis ses combats pour la vie des autres. Simone Veil est une survivante désormais immortelle.
 
Ce soir, nos pensées vont vers Guilad Shalit, otage du Hamas, soldat de Tsahal et citoyen français,  privé de l'amour de ses parents depuis 1363 jours


Guy Senbel.   

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Une seule Michna

J’étais un très mauvais élève. Certains de mes camarades de classe connaissaient par cœur des centaines de Michnayot (passages du Talmud). Mais moi, je n’en connaissais qu’une. Une seule Michna. Et encore : je n’avais réussi à l’apprendre que contraint et forcé par un professeur qui voulait me punir parce que je passais mon temps en classe à jouer. D’ailleurs, je ne suis pas devenu un brillant Talmudiste…
Mes parents avaient survécu à la Shoah. Ils s’étaient rencontrés dans un camp pour «personnes déplacées» en Autriche, après la guerre, et s’étaient mariés peu après, en toute simplicité. J’étais né l’année suivante et je suppose que ma naissance leur avait donné une grande joie : ils commençaient à reconstruire ce que les Nazis avaient détruit.
Un an plus tard, nous nous installions à New York, dans le fameux quartier de Lower East Side. Comme tous les autres immigrants, mon père travaillait dur mais ne s’en plaignait pas. Tout ce qu’il désirait, c’était que je devienne un bon Juif, érudit en Torah. C’est pourquoi il m’inscrivit dans une Yechiva, une école juive – où je ne réussis à maîtriser qu’une seule et unique Michna !
Quand le jour de ma Bar Mitsva approcha, mon père m’informa que nous aurions le privilège d’être reçus en audience privée chez un grand Sage, un Mystique – bref un Tsadik nommé le Rabbi de Loubavitch. Mon père m’avait souvent parlé du «monde perdu» de l’Europe d’avant-guerre, quand une atmosphère empreinte de sainteté emplissait les rues, quand à chaque carrefour se trouvait une maison d’étude avec des hommes pieux qui priaient et étudiaient. Bien que n’étant pas lui-même un ‘Hassid, mon père se rendait parfois chez le Rabbi de Sassov et effectuait des dons au profit de son fonds d’entraide pour les orphelins.
C’est pourquoi je trouvais tout naturel que mon père veuille m’amener, avant ma Bar Mitsva, comme par un rite d’entrée dans le monde adulte, vers un homme saint, sorte de relique de la vieille Europe.
J’avais entendu parler du Rabbi de Loubavitch et d’ailleurs mon meilleur ami, Moché venait d’une famille Loubavitch. Le jour précédant ma visite, j’en parlai à Moché. Il se retint de rire : «Connais-tu au moins le nom du traité du Talmud que nous étudions en classe ?»
Moché savait bien que je ne brillais pas dans les cours de Talmud ; il m’apprit alors que le Rabbi avait l’habitude de demander à tous les garçons approchant l’âge de la Bar Mitsva quelle Guemara ils étudiaient en classe et il leur posait des questions à ce sujet.
Voilà qui était grave ! De fait, cette information était tragique pour moi. Je me mis à paniquer. Je pouvais déjà imaginer le regard de mon père quand le Rabbi me poserait des questions auxquelles je ne saurais pas répondre. Mon père serait désemparé, honteux même. Mais comment pouvais-je apprendre en une soirée tout ce que je n’avais pas appris durant toute l’année ?
Je n’arrivai pas à fermer l’œil de la nuit. Comment supporter l’idée de faire honte à mon père ? Ses yeux me supplieraient de fournir la bonne réponse, de citer le bon verset, de démontrer la justesse de l’argument…
Pourquoi avais-je passé mon temps à jouer en classe ? Pourquoi n’avais-je pas écouté au moins avec une demi-oreille ? Je décidai ce soir-là que, dorénavant, je ne perdrais plus mon temps en classe et que je deviendrais le plus grand érudit de l’école. Je suppliais D.ieu de remplir miraculeusement, en une nuit, mon esprit de toutes les connaissances que je n’avais pas cru bon d’absorber durant l’année.
Le lendemain me sembla durer une éternité. J’étais désespéré. Par contre, mon père était d’excellente humeur, c’était pour lui un jour de fête. Il rentra tôt de son travail ; il souriait et sifflotait : «Alors, ‘Haïm, es-tu prêt à rencontrer le Rabbi ?». Quant à moi j’espérais que se lèverait une tempête de neige, qu’il y aurait une panne de courant, une grève des transports, n’importe quoi qui puisse annuler la visite.
Mais non, tout allait bien et, dans le métro, mon père n’arrêtait pas de chantonner en tapant la mesure. Il était au paradis – et j’étais en enfer !
Nous sommes sortis à la station Kingston Avenue et, avant que j’ai pu réaliser quoi que ce soit, je me trouvai devant le Rabbi. Il affichait un bon sourire, réconfortant, mais mes mains tremblaient, ma bouche était sèche et mes genoux s’entrechoquaient. Le Rabbi me demanda mon nom. Je savais répondre… «Haïm», parvins-je à articuler, craignant ce qui allait suivre.
Puis, à ma grande surprise, le Rabbi ne me demanda pas quel traité j’étudiais. Mais il me posa la question à laquelle, heureusement, je savais répondre.
D.ieu avait-Il entendu mes prières ? Le Rabbi poursuivit, il me posa d’autres questions sur cette Michna, justement la seule Michna que je connaissais par cœur !
Je ne regardais pas le visage de mon père car j’étais trop nerveux pour détourner mon attention du Rabbi. Mais j’étais sûr que mon père était fier de moi. Quand nous avons quitté le bureau du Rabbi, mon père me prit par l’épaule et m’embrassa longuement sur le front. Il ne parvenait pas encore à parler, mais ses yeux étaient emplis de joie, de fierté, de satisfaction.
Les ‘Hassidim dans le couloir avaient remarqué l’enthousiasme de mon père. Bien vite, ils nous entourèrent et nous demandèrent ce que le Rabbi nous avait dit. J’étais soulagé et de très bonne humeur et je demandai à mon père : «S’imaginent-ils que le Rabbi a livré un message important à un adolescent de treize ans ?»
Avec l’âge, je réalise pourtant que j’avais un message à faire passer : le peuple juif avait un berger fidèle.
De temps en temps, je me souviens de cet incident qui se produisit dans cette froide nuit de 1960. Je ne m’extasie pas tant de la vision prophétique du Rabbi mais de son remarquable amour du peuple juif, de chaque Juif, comment il parvient à rendre chacun conscient de ses capacités et à l’encourager à avancer sur le bon chemin.

chabat chalom

Chaim Sorotsky
Celebration ! Wisconsin
traduit par Feiga Lubecki


400 ans      ANNÉE HENRI IV

 

   FÊTONS comme il se doit le roi Henri, dans Paris le Dimanche 21 Mars, à 11h.

  Venez nombreux aux pieds de sa statue pour honorer ce grand homme qu'il fut.

   Lui qui, réconcilia les Français avec l'Édit de Nantes de 1598 :

    "Le meilleur moyen de se défaire d'un ennemi, c'est de s'en faire un ami."

Le plus grand rassemblement des français au sauveur de l'économie et de la paix 

    ======================

PRÉSENCES ANNONCÉES :

Mr GUY STEINBACH, doyen des Camelots du Roi, Président d'honneur de l'Association Marius Plateau

Mr Jean-Philippe CHAUVIN, Vice-Président du Groupe d'Action Royaliste

Mr DOMINIQUE HAMEL, Représentant "L'ALLIANCE ROYALE" 

Mrs PAUL TURBIER et FREDERIC WINKLER, Responsables de l'assoc."NOS SEIGNEURS LES PAUVRES ET LES MALADES"

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RESTEZ avec nous, pour FESTOYER en son nom, autour d'une "Poule au pot" 

"Je veux qu'il n'y ait si pauvre paysan en mon royaume qu'il n'ait tous les dimanches sa poule au pot."

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Afin de manger et chanter avec nous, les places étant limités, RESERVEZ vite votre place...


Chrétiens encore une fois massacrés dans un village au Nigéria.

extrait tiré du Figaro.

"Nouvel épisode de violences interreligieuses au Nigeria. Au moins 13 villageois chrétiens, dont des femmes et des enfants, ont été tués mercredi par des éleveurs musulmans. L'attaque est survenue vers 1h30 dans la bourgade de Byei, à une quinzaine de kilomètres au sud de Jos, la capitale de l'Etat du Plateau. Une zone majoritairement chrétienne et peuplée par l'ethnie berom. Les assaillants, qui seraient quant à eux issus de l'ethnie d'éleveurs fulani (à majorité musulmane, ndlr), étaient déguisés en militaires lors de leur raid, selon ces mêmes sources."


source : Nigéria: des chrétiens massacrés dans un village

http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/17/01003-20100317ARTFIG00764-nigeria-des-chretiens-massacres-dans-un-village-.php


DIONYSIENS
 
Vous ne votez pas, vous ne vous plaignez pas, vous ne demandez jamais rien?
La municipalité « communistes et partenaires » vous aime!
 
 
La preuve?  
Un petit cadeau avant Pâques:
les 7,5% d’augmentation d’impôts locaux et fonciers pour 2010, qui nous le verrons demain après le vote au Conseil municipal se rapprocheront plutôt des 12% de l’an dernier…
 
 
Didier Labaune - Conseiller municipal UMP Saint-Denis - 17/03/10

Toujours de l'espoir‏ !

Chers amis,

L'abstention massive est un sérieux avertissement , nos électeurs au premier tour nous ont dit clairement leur mécontentement: la droite doit être généreuse, à l'écoute, offrir une espérance pour la jeunesse, affermir son modèle d'intégration mais doit être à droite. Le relativisme sur la famille soutenu par quelques ténors de la liste, l'élargissement à la gauche, la cacophonie au plan national ajoutent des doutes à notre électorat déjà inquiet ...

Ne nous trompons pas :  l'enjeu est régional.

La région Ile de France c'est 10 milliards de budget avec 4 compétences : le transport, les lycées, la formation , le logement social & l'environnement. La gestion de la région c'est la gestion de notre vie quotidienne , c'est l'avenir de nos enfants , c'est l'emploi, c'est la possibilité de se loger pour les jeunes, les familles , les plus fragiles, c'est la vision d'un grand projet comme celui qu'avait eu Paul Delouvrier , Christian Blanc nous propose avec le grand Paris , un schéma d'aménagement pour les 10 prochaines années, créateur d'emploi et de richesses, soutenons le .

Nous ne combattons pas des orientations nationales, nous ne sommes pas au cœur d'un débat de société : nous voulons reprendre le contrôle de la région Ile de France  et ne pas laisser aux socialistes le soin de son aménagement ; avec comme projet emblématique des salles de shoot pour nos adolescents. Non à l'absence de formation valorisante, Non au  retard considérable dans l'alternance, Non à des transports publics lents, peu surs et sans investissement . Sans politique de "logement intermédiaire" les Franciliens sont condamnés aux logements HLM , réservés normalement aux plus modestes. Non à des subventions saupoudrées à leurs amis les "KHMERS Verts" et autres lobbies "politiquement corrects" , non à la main mise sur la presse locale, non, non et non ça suffit , nos impôts doivent servir à nos familles et leurs projets .

La victoire est cependant possible, La liste de Valérie Pecresse est arrivée en tête, les voix de "Debout la République", du "MODEM", Du "Front National", de certains écologistes et surtout celles des abstentionnistes constitueront  le réservoir de voix dont nous avons besoin

Mobilisons-nous, ne laissons pas la région accumulée plus de retard, laissons la place aux idées neuves, Les franciliens sont  inquiets, ils nous le disent , faisons en sorte qu'au deuxième tour ils accordent leur confiance.

Franck MARGAIN

Vice-président du Parti Chrétien-Démocrate

http://partichretiendemocrate-idf.fr/


Didier Bariani appelle à voter Valérie Pécresse !

Didier Bariani, conseiller régional MoDem sortant d'Ile-de-France a appelé mardi les électeurs franciliens du Mouvement démocrate "à reporter leur voix sur la liste de Valérie Pécresse (UMP)" au second tour des élections régionales.
Voir la suite sur le lien suivant.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gB5ay2qCn66Abf6jG6AVEesoP7GA


AUDIT SECURITE SUR LE QUARTIER GARE DE SAINT-DENIS DISSIMULE PAR LA MUNICIPALITE DEPUIS OCTOBRE 2009 !!!

RIEN DE CE QUI APPARAIT DANS CE RAPPORT NE RETROUVE D’APPLICATION INSCRITE AU BUDGET 2010 !!!

A trois jours du budget 2010 discuté ce jeudi en conseil municipal, il n’est pas inutile de rappeler les pratiques innommables des communistes et partenaires.
L’audit sur la sécurité est resté lettre morte depuis l’automne dernier; pire il a été caché, laissant croire à la population que l’Etat se désintéressait de son sort. La propagande de S. Peu adjoint au maire dans le quartier gare a fait le reste en entraînant quelques individus sincères mais crédules et d’autres plus calculateurs…
Ce rapport est accablant pour la triplette Braouezec, Paillard, Peu. Les dionysiens ne peuvent y être indifférents, ce serait une autre forme d’abstentionnisme qui réjouit à l’avance les fossoyeurs de notre ville.


Le compte-rendu de « l’audit sur la sécurité du quartier gare de Saint-Denis » plus précisément intitulé « cahier de recommandations, quartier gare de Saint-Denis » achevé le 29.09.09 a été adressé par le préfet de la Seine-Saint-Denis Nacer Meddah à Didier Paillard maire de Saint-Denis le 14.10.09 et réceptionné par ce dernier le 19.10.09.

D. Paillard ne l’a pas rendu public (!!!) et ce n’est que le 18.01.10 que j’ai appris son existence lors d’une réunion chez le sous-préfet à laquelle je n’étais que toléré (!) et à laquelle les élus de l’opposition n’étaient pas conviés…

Afin d’obtenir un exemplaire de ce document essentiel, j’ai fait depuis cette date plusieurs demandes tant auprès du maire que du sous-préfet ou même du préfet. Ce n’est que le 1er mars que Didier Paillard m’en a enfin remis une copie.

Quelles sont les recommandations de la préfecture ? (Extrait du document de 38 pages avec illustrations et photos).

SÉCURISATION DES ESPACES PUBLICS

1- Amélioration de l’éclairage public afin de dissuader les malfaiteurs. Cet éclairage doit être fiable et performant non seulement pour améliorer la visibilité des riverains et usagers mais aussi faciliter le contrôle de la police lors de ses patrouilles et optimiser l’exploitation de la vidéo surveillance (lorsqu’elle sera présente NDR !).

2- Lisibilité des espaces ouverts au public .Les espaces verts, aires de loisirs sont insuffisamment entretenus, avec une hauteur de coupe des arbres ou densité réduisant le champ de vision et générateurs d’insécurité.

3- Propreté et salubrité publiques doivent contribuer à la sécurisation d’un site (nettoyage régulier des rues, trottoirs ; remise en état des murs taggués et réparation des dégradations sur le mobilier urbain).

4- Le mobilier urbain ne devrait pas, par un usage détourné favoriser ou faciliter la réalisation d’actes de malveillance. On désigne « facilitateurs » ces éléments qui, par détournement ou implantation malencontreuse, sont régulièrement mis à profit : guet-apens, escalade…


SÉCURISATION DES ESPACES PRIVES

- Propositions concernant les aménagements extérieurs : clôtures d’enceintes et contrôles d’accès afin de sécuriser les groupes d’habitations, matérialisation des limites de propriété entre espace public et privé (illustrations et exemples- rue Ambroise Croizat notamment)…
- Propositions concernant les éléments périmètriques des bâtiments (parois, toitures, issues). Leur résistance doit empêcher les intrusions..

- La vidéo protection : l’engagement permanent des fonctionnaires de police devra nécessairement être secondé par l’appui de dispositifs de vidéo protection.
« En s’appuyant sur le principe de base qui instaure que c’est le statut de l’espace qui détermine la législation à appliquer et identifie donc les porteurs de projets possibles, il apparaît clairement que sur un secteur aussi vaste que la gare, un seul et unique pétitionnaire ne peut raisonnablement couvrir le territoire.
A priori et sous réserve d’une vérification plus aboutie des domanialités visées, trois partenaires au moins semblent parties prenantes : la municipalité pour les espaces relevant du domaine public, la SNCF pour les espaces relevant de sa responsabilité et la Ville de Paris pour les voies sur berges.
D’autres acteurs pourraient utilement être associés à la mise en œuvre d’un dispositif coordonné de vidéo protection : bailleurs publics ou privés, transporteurs, aménageurs… »

Dionysiens, commander un audit à la préfecture sur un sujet aussi vital que la sécurité à Saint-Denis (première au hit-parade français de la délinquance) et ne pas rendre publiques les recommandations essentielles qui y figurent et qui conditionnent votre sécurité, c’est honteux et irresponsable..
Ne rien inscrire de significatif cette année encore sur le sujet de la sécurité au budget 2010 (conseil municipal le 18 mars 2010), c’est criminel !!!

Chaque élu de la majorité municipale porte le poids moral des vies brisées (passées, présentes et à venir), par son inaction voulue ou imposée par le maire ou son modèle P. Braouezec.

Chaque élu de l’opposition qui ne se révoltera pas de cette situation devra porter le même fardeau.


Je me sens d’un coup tout léger…

Didier Labaune (Conseiller Municipal UMP de St Denis)
[email protected]
http://saintdenislabauneump.blogspot.com