Dans un communiqué à la presse, Jean Michel LALLE, vice-président du conseil général, réagit sur les informations erronnées que s'efforcent à propager une gauche immobile sur notre Département.
La Taxe carbonne: composée à 100%, pas une augmentation mais une réorganisation de l'impôt.
Certes, quand on dit taxe carbonne, les gens retiennent taxes mais, les ménages imposables verront le montant de l'impôt sur le revenu réduit; ceux qui ne le sont pas recevront un chèque vert en compensation. Pour les entreprises, la taxe professionnelle pesant sur l'investissement sera supprimée à partir de l'an prochain.
Un changement complet de comportement.
Il ne faut pas perdre de vue que la création d'une fiscalité écologique est un choix historique, conforme aux engagements pris dans la campagne présidentielle et dans le grenelle de l'environnement. Parallèlement à la mise en oeuvre de la contribution climat énergie, l'Etat va poursuivre massivement sa politique de soutien aux économies d'énergie et au développement des énergies renouvelables. "Grâce à un mécanisme de bonus-malus, ceci est un moyen de donner aux français de changer leur comportement pour réduire les consommations d'énergie et les émissions de C02. Le malus, c'est la taxe carbonne, Le bonus, c'est le chèque "vert" versé aux familles ou la réduction d'impôt de même montant"
Je laisse le soin au groupe des Elus Communistes d'utiliser une fois de plus leur slogan favori "Ignorance et démagogie".
N'en déplaise c'est toute la collectivité qui y gagnera et je préfère que l'on taxe la pollution plutôt que le travail !
Daniel Couvreur (Conseiller Municipal UMP de Pierrefitte)
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- communiqué des jeunes du PCD -
Les Jeunes du Parti Chrétien-Démocrate
sont heureux de vous inviter
au débat d’idées au cours duquel ils interviendront,
le vendredi 20 novembre 2009 à 19h
à l’Hôtel Bedford
17 rue de l’Arcade 75008 Paris (métro Madeleine)
organisé par la
FEDERATION DES ASSOCIATIONS SUISSES DE FRANCE
en présence de
Jacques NEYRINCK (Suisse)
Conseiller national PDC, parti démocrate-chrétien
Yann GESSLER (Suisse)
Président du NOMES, nouveau mouvement européen suisse
Jean-Paul GAUZES (France)
Député européen, maire de Sainte Agathe d’Aliermont (76)
Jacques LEFORT (France)
Président des jeunes du PCD, parti chrétien-démocrate
sur le thème
« la Suisse, ses régions, l'Europe :
je t’aime moi non plus ? »
Quels sont les relations actuelles entre la Suisse et l’Europe ? La Suisse peut-elle entrer dans l’Union Européenne et rester neutre ? Qu’a-t-elle à y gagner, et que peut-elle apporter à l’UE ? La démocratie directe suisse peut-elle résister à une entrée dans l'Union européenne? Et si la Suisse devait s’intégrer à l’Union Européenne, quels rôles continueront à jouer ses cantons, ses régions ?
la rencontre sera suivie d’un buffet (franco-suisse)
inscription : [email protected] copie [email protected]
une participation de 10€ est demandée pour les frais du buffet (paiement sur place).
Fédération des Associations Suisses de France
Maya NERINI , présidente : 28 rue Basfroi 75011 Paris - 01 75 50 84 88
1989 est l’année de tous les bouleversements géopolitiques. Les Soviétiques annoncent leur retrait d'Afghanistan, où les Moudjahidines islamistes, ancêtres d’Al Qaïda, pensent avoir vaincu des Soviets avec notamment l’aide américaine.
En ce sens, la fin programmée de la Guerre froide annonce autant le triomphe des sociétés de consommation libérales que le retour des nationalismes et religions, comme on le verra avec désagrégation de l’ex-Yougoslavie et les guerres balkaniques des années 90 provoquées par le retour du refoulé identitaire jadis congelé par le communisme. Mais revenons au Mur. Réceptifs à la politique de glasnost (transparence en russe) initiée trois ans plus tôt par Mikhaïl Gorbatchev, les dirigeants hongrois donnent le ton le 2 mai 1989, annonçant l’ouverture de leur frontière avec l'Autriche. Des milliers d'Allemands de l'Est se précipitent alors en Hongrie pour passer à l'Ouest. En République Démocratique d’Allemagne (ex-RDA ou « Allemagne de l’Est »), les opposants manifestent. Impuissante à stopper la vague de fond de liberté, la RDA autorise les Allemands de l'Est à voyager à l'étranger. Submergés, les douaniers laissent passer les milliers de fugitifs qui feront le siège de l'ambassade de RFA (République Fédérale d’Allemagne). Le 3 octobre 1989, Gorbatchov rejette le recours à la répression. Le 4 novembre, à Berlin-Est, un million de manifestants défilent. Ils obtiennent le 7 novembre la chute du gouvernement communiste de RDA, suivi du démantèlement du Mur dans la nuit du 9 novembre.
De la Réunification de l’Allemagne…
Les conséquences géopolitiques directes sont multiples :
- D’abord, la réunification de l’Allemagne, dont le meilleur symbole actuel est la Chancelière Angela Merkel, fille de l’ex-RDA. L’absorption de la RDA par la RFA est réalisée par le chancelier d’alors Helmut Khol, en dépit du cout économique gigantesque, pour la RFA. Khol déjoue les réticences russes en accordant à Moscou un crédit de 5 milliards de marks puis signe à Moscou le 12 septembre 1990 l’armistice de la seconde guerre mondiale, jamais signée depuis la chute du Reich. Aveugle, François Mitterrand n’accepte pas l’unification allemande et va même jusqu’à défendre le régime est-allemand, où il se rend les 20-22 décembre, déclarant avoir encore « beaucoup de choses à faire avec la RDA »... Les Etats-Unis et le reste de l’Europe de l’Ouest accompagneront quant à eux avec enthousiasme ce mouvement vers la liberté.
- Ensuite, la désagrégation de l’empire soviétique : en Pologne, en août 1989, Tadeusz Mazowiecki, membre de Solidarnosc, le syndicat catholique anti-communiste de Lech Walesa, devient Premier ministre. A Prague, la Révolution de velours (18 novembre 1989) met fin au communisme. En Bulgarie, le stalinien Todor Jivkov est remplacé par un communiste plus ouvert, Petar Mladenov. En Roumanie, le dictateur mégalomaniaque et psychopathe Nicolae Ceausescu est éliminé dans la violence. En URSS, les Etats Baltes proclament leur indépendante en mars et mai 1990. Puis le futur président russe Boris Eltsine proclame en juin 1990 la souveraineté d’une Russie devenue pro-occidentale, fait interdire le parti communiste et obtient le démantèlement (1991) de l’URSS, remplacée par la Communauté des Etats indépendants (CEI).
- Enfin, la réunification partielle de l’Europe, qui aboutit en 2004 à l’élargissement de l’Union à 27, dont des acteurs historiques de la chute du Pacte de Varsovie : Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Pays Baltes, etc. La destruction du Mur signifie la fin d'une Europe coupée en deux et le triomphe de la démocratie libérale célébrée par Francis Fukuyama qui annonce, certes un peu rapidement, la « Fin de l’Histoire » et le triomphe définitif du monde libre sur le totalitarisme.
Une réunification incomplète : les autres murs qui divisent l’Europe
L’un des murs qui séparent toujours l’Europe est la pauvreté morale et économique des pays de l’Est, à commencer par les plus pauvres, la Roumanie ou la Bulgarie, champions de la corruption d’Etat, d’après Transparency international, et toujours gérés en partie par d’anciens apparatchiks. Des pays dont le niveau de vie en zone rurale est inférieur à celui de villes turques moyennes et où la pauvreté fait le bonheur des mafias turco-albanaises qui y recrutent ou kidnappent les milliers de prostituées exploitées sur les trottoirs d’Europe de l’Ouest. Ce mur séparant les Européens riches de leurs frères pauvres de l’Est permet aux premiers de bénéficier d’une main d’œuvre bon marché et de délocaliser dans cette sorte de « tiers monde intra-européen » leurs entreprises, comme en Chine, en Inde ou au Maghreb. Le second mur, plus symbolique, sépare encore l’Europe « catholico-protestante» occidentale, méfiante envers Moscou, toujours perçue comme non démocratique, « eurasienne », « soviétique », donc non-occidentale, de l’Europe « orthodoxe » ou « post-byzantine, qui inclut la Roumanie, la Bulgarie, la Serbie, le Monténégro, etc (bientôt membres de l’UE) et même des pays plus riches comme Chypre et la Grèce, qui furent d’ailleurs solidaires des « frères » orthodoxes russes et serbes durant les guerres yougoslaves (années 90) et même lors de l’indépendance du Kosovo (février 2008) et la crise géorgienne (aout 2008). La persistance de ce mur entre les civilisations explique pourquoi les Etats-Unis et la Grande Bretagne plaident ardemment en faveur de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, alors même que ce pays n’en remplit pas les conditions essentielles : violation de l’espace maritime et aérien grec, revendication des îles grecques de la Mer Egée, refus de reconnaître la République de Chypre, colonisation et occupation de 37 % de l’île, non-application de l’union douanière entre la Turquie et Chypre, etc. C’est donc à Nicosie, capitale d’un pays membre de l’Union depuis 2004, que perdure le dernier Mur coupant une nation en deux. Et comme celui de Berlin jadis, ce Mur est le fruit de la Guerre froide : en effet, l’invasion turque de Chypre en 1974 fut tolérée par l’OTAN pour punir le Président d’alors, Makarios, artisan de l’indépendance de Chypre et proche de Moscou et des Non-Alignés. Or si l’Europe veut devenir un acteur crédible, comme le proclame le traité de Lisbonne bientôt en vigueur, elle devra tôt ou tard démanteler les derniers murs qui séparent toujours les « deux Europe », l’occidentale et l’orthodoxe, sujet analysé avec brio par le grand intellectuel russe Alexandre Tchoubarian*. De la même manière, nos compatriotes d’Europe centrale et orientale qui ont fait tomber le Mur du totalitarisme soviétique assimilé à tort au peuple russe, doivent comprendre que l’Europe n’est pas une simple antichambre de l’OTAN destinée à régler des comptes avec Moscou et ses alliés puis à collecter des fonds structurels. Car les nouvelles menaces ne viennent plus de Russie, mais des pays fanatisant et équipant les Etats et groupes terroristes islamistes et autres ennemis des démocraties. Si l’Europe de l’Ouest se réconcilie avec sa « sœur » orthodoxe et russe et accepte de faire partie de la même « Maison commune européenne prônée par Gorbatchov, alors Moscou sera peut être moins tentée de se tourner vers des Etats ennemis de l’Occident comme l’Iran… Article paru dans France soir, le lundi 9 novembre 2009.
*A.Tchoubarian, La Russie et l’idée européenne, Préface de Jacques Sapir, Les Syrtes, 8 octobre 2009.
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