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Le 18 Juin 1940 !
Il est de bon ton aujourd’hui de le commémorer. Chacun y va de sa gerbe et nul ne songerait à le contester.
Le tout jeune Charles de Gaulle, général provisoire, n’avait pas tout à fait ses 50 ans quand il a lancé son appel de l’Angleterre. Il appelait au rassemblement de toutes les résistances. « La France avait perdu une bataille pas la guerre » !
Dans les mêmes moments, d’autres moins courageux, avaient appelé au pouvoir le vieux Maréchal de France Henri Philippe Benoni Omer Joseph Pétain héros de guerre 1914/18.


A l’image de Monsieur Maurice Thorez secrétaire du Parti Communiste qui avait déserté l’armée dès 1939 pour se réfugier à Moscou, la plupart des dirigeants politiques de l’époque, issus le plus souvent, du Front Populaire s’abandonnaient à la panique et de fait, abandonnaient la France.

Curieusement, ces hommes qui se méfiaient des militaires dans l’ensemble ont laissé, de facto,  à deux militaires la gestion des conflits à venir. Deux militaires qui allaient s’affronter violemment sur la conduite de la France pendant l'occupation allemande. La France de la collaboration et la France libre !


Peu de français ont entendu cet appel. Mais beaucoup, n’écoutant que leur patriotisme franchissaient les Pyrénées pour rejoindre l’Angleterre par la suite ou s’embarquaient dans de fragiles esquifs pour traverser la Manche.
Ils étaient de la droite nationale, ils venaient de la gauche radicale, il y avait des socialistes, des communistes, tous étaient des patriotes. La France était en danger. Le Général Charles de Gaulle devenait le fédérateur de tous ces hommes et ces femmes venant d’horizons politiques aussi divers que variés. Beaucoup sont morts pour ce pays.


Il est aussi de bon ton aujourd’hui de refaire l’histoire. De critiquer certains aspects de tel ou tel combat politique. Il restera un fait certain : pendant que certains avaient déjà capitulé, un homme, tout juste général, décida envers et contre tous que la France ne pouvait pas capituler.

Quelques citations écrites plus tard par ce grand bonhomme que fût Charles de Gaulle en 1940 :

Ø     Il fallait que la France ne cédât jamais sur la question de son indépendance, en quelque occasion  qu’elle fût posée. Un pays qui fait la moindre concession sur ce point est perdu. C’est pourquoi, aussi cher que cela nous ait coûté, aussi pénible que cela m’eût été, j’ai toujours répondu par une gifle aux gifles que me donnaient Roosevelt et Churchill.

Ø     Une porte a livré passage à tous les malheurs qui frappèrent la France à travers son histoire ; C’est la porte où avaient fui les enseignements du passé !

Ø     La démocratie se confond pour moi exactement avec la souveraineté nationale.

Ø     L’essentiel pour jouer un rôle international c’est d’exister par soi-même, en soi-même chez soi.

En commémorant cet appel, n’oublions pas, n’oublions jamais qu’il en fallait du courage pour l’avoir lancé.

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Gérard Brazon


Un grand débat sur RMC Info. Le port du voile islamique rebondit en France d'une manière inattendue.
Ce n'est pas tous les jours que je rends un hommage à un député communiste
mais là, chapeau bas car enfin, des représentants du peuple laïc et républicain décident et font autre chose que de s'acoquiner avec les imams des quartiers pour s'assurer le vote musulman dans leur villes et circonscriptions.
Je le dis depuis des années, ce n'est pas parce que l'on accorde des terrains à 1 €uro symbolique pour la construction de Mosquées que les municipalités échapperont à la montée de l'intégrisme musulman. Cette volonté d'imposer des règles de vie scandaleuses pour les femmes existe bel et bien. Il ne peut y avoir de compromissions avec ces dictateurs de la foi qui agissent au nom de "la liberté des femmes" et qui sont soutenus par la LDH (ligue des droits de l'homme en France) ouvertement anti Nicolas Sarkozy.
Bien des musulmans sont eux-mêmes choqués de cet intégrisme outrancier que l'on voit s'exprimer dans nos rues et du fait d'être montré du doigt comme de potentiels candidats au Djihad islamique. Ce n'est pas la France qui n'aime pas l'Islam ce sont les intégristes musulmans qui n'aiment pas notre république laïque.
La croyance dans notre pays relève du privé et doit rester dans la sphère du privé. Ce n'est pas être islamophobe que de le dire. Cette expression inventée par les biens pensants pour faire taire l'opposition des libres penseurs.

Il n'est nul besoin de revendiquer des postes, ou le port du foulard islamique, le respect de comportements particuliers comme de refuser de serrer la main d'une femme ou de ne pas travailler avec une femme voire de refuser d'être servi par une femme ou un homme (comme à la Poste). Nous sommes en France! Même dans des pays du Maghreb cela ne se fait pas.

La femme est un être libre. Elle est l'égale de l'homme.
 
Les adeptes d'un certain angélisme béat doivent ouvrir les yeux. Les hommes et les femmes naissent libres et égaux entre eux nous dit notre constitution. Si cela ne plaît pas à certains, alors comme l'a dit le Président Nicolas Sarkozy, "rien ne leur interdit d'aller dans un pays plus conforme à leur foi".

Donc, André Gérin, député PCF du Rhône et une soixantaine de députés de toutes tendances politiques demandent la création d'une commission d'enquête parlementaire sur le port de la burqa (vêtement intégral grillagé au niveau des yeux provenant de l'Afghanistan et que certaines femmes musulmanes portent en France maintenant)  et du niqab (version répandue dans les pays du Golfe laissant les yeux apparents).
C'est une initiative qui fait débat au sein de la classe politique et religieuse.
Madame Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Ville, sait de quoi elle parle. Elle va même plus loin et propose d'interdire en France les différentes formes de voile musulman couvrant le corps et le visage.

Le débat relance la question du port du voile en France, pays laïc qui ne reconnaît et ne subventionne aucun culte mais abrite la plus importante communauté de personnes de confession, de culture ou d'origine musulmane en Europe.

Une burqa, c'est un symbole de soumission nous dit Nadine Morano.
Sur ce délicat sujet, Madame Nadine Morano, secrétaire d'État en charge de la Famille auprès du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité Monsieur Brice Hortefeux, met en garde et appelle au débat :
« Attention à ce qu'il n'y ait pas d'atteinte aux valeurs républicaines, à savoir l'égalité homme-femme. Le port de la burqa ne doit pas être imposé. Pour ma part, j'ai du mal à penser que dans la majorité des cas, ce n'est pas imposé. Pour l'interdiction ? Je pense que ça mérite un débat. Pour la laïcité dans les écoles, c'est tranché. (depuis 2004, la France interdit le port à l'école de « signes religieux ostensibles », le voile musulman, la kippa juive, le crucifix ou encore le turban sikh). Mais quand certaines personnes portant la burqa, lors d'un contrôle de chèque avec pièce d'identité, dans un supermarché par exemple, refusent de montrer leur visage, ça n'est pas acceptable. Parce que c'est une atteinte aux valeurs républicaines. Par ailleurs, quand on voit que certaines femmes ne peuvent pas aller chez le médecin ou dans une maternité pour des soins gynécologiques, parce qu'elles réclament une femme pour se faire examiner, là on n'est plus dans le cadre de l'égalité homme-femme. [...] Pour moi, une burqa c'est un peu un symbole de soumission. J'ai du mal à penser qu'une femme se met un grillage devant les yeux. En tant que femme, ça me choque. Parce que je pense que ça lui est plus imposé que ça n'est une volonté personnelle. Il faut condamner l'oppression qui pourrait être faite sur les femmes. »
Ce problème majeur dans notre société ne date pas d'hier. La volonté des intégristes musulmans est d'islamiser les pays dans lesquels ils s'installent. Nous le voyons bien dans les villes le Vendredi ou des rues sont coupées à la circulation pour "autoriser" la prière des "fidèles". Au nom de quoi? De la sécurité nous disent les édiles de ces villes. La liberté de circuler du citoyen prit en otage par les religieux! Nous avons ce souci à Puteaux dans la rue Saulnier.
La réponse des Imams est : laissez-nous construire des Mosquées dans vos villes!
Ce type de chantage fonctionne bien dans beaucoup de villes socialistes mais aussi dans beaucoup de ville de droite qui espère acheter de la paix civile en oubliant qu'ils n'achètent en fait que du vent.
Les Musulmans dans leur immense majorité ne souhaitent que vivre en paix dans notre pays qui est le leur depuis plusieurs générations bien souvent!
Ils se passeraient bien de cette publicité.
Commençons par respecter ces musulmans là au lieu d'aller au devant de ceux qui ne pensent qu'à imposer leur volonté.

 Je suis de tout coeur avec Nicolas Sarkozy, avec le gouvernement, avec Fadela Amara, avec Nadine Morano.
Haut les coeurs Mesdames c'est de votre liberté de citoyenne qu'il s'agit à terme. Debout si  vous ne voulez pas qu'un jour l'on vous interdise au nom du "piégeux" mieux vivre ensemble de vous habiller ou de vivre comme bon vous semble!
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Gérard Brazon



Benyamin Netanyahou, un pas pour la paix

Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur le discours deBenyamin Netanyahou prononcé au Centre Begin Sadate pour la paix, à l’université de Bar Ilan. « Etat », le chef du gouvernement israélien a parlé pour la première fois d’un « Etat palestinien ». Pour son premier discours de politique étrangère depuis les élections législatives de février dernier, Benyamin Netanyahou a écrit une page importante, dimanche 14 juin, effectuant un véritable pas pour la paix.

De nombreux commentateurs n’ont pourtant souligné qu’un changement de ton, la maîtrise habile de ce qui ne serait que rhétorique. Il est pourtant le sixième Premier ministre israélien à concevoir et accepter le principe de la création d’un Etat palestinien. Comme ses prédécesseurs, il émet des conditions. Comme ses prédécesseurs, il pense sincèrement qu’il n’y a pas d’autre voie possible.

Benyamin Netanyahou se distingue pourtant de tous les hommes politiques issus de la droite israélienne. Si son discours du 14 juin est un discours historique, c’est d’abord parce qu’il rompt avec une idée force, qui fonde la dichotomie droite gauche en Israël. Traditionnellement, la droite était défavorable à la création d’un Etat palestinien, et la gauche au contraire partisane d’une solution à deux Etats.

Certes, les frontières de 1967 sont plus favorables à la sécurité d’Israël, disait-on au Likoud. Mais la droite populaire n’était pas non plus opposée au principe d’une cohabitation avec les populations arabes, israéliennes ou palestiniennes.

La création d’un deuxième Etat, dans cette logique politique, n’avait aucun sens. Netanyahou a rompu avec cette tradition. L’immense majorité des Israéliens adhèrent à la proposition. Et l’essentiel de la classe politique israélienne est désormais favorable à la création d’un Etat palestinien.

D’autres lui ont reproché d’apporter une réponse au discours de Barack Obama au Caire, le 4 juin, regrettant que de tels propos, s’ils avaient été prononcés au lendemain de son élection, auraient permis à Israël d’être en position d’initiative et d’avoir une approche moins réactive.

Netanyahou n’a pas répondu à Obama. S’il avait dû le faire, il aurait abordé la question de l’Iran, pour jouer sur des peurs légitimes.

Il aurait aussi plaidé la légendaire « feuille de route » ou évoqué l’insuffisance de maturité politique des Palestiniens, l’augmentation du risque sécuritaire pour Israël, la corruption ou tout simplement l’absence de volonté. Car les nations et les peuples qui aspirent à disposer d’eux-mêmes ne renonceraient pas à un Etat indépendant, à son hymne et à son drapeau, à l’honneur de son peuple, fût-il « démilitarisé ».

La Palestine ne serait pas le premier pays « non militarisé ». On en dénombre 27, parmi lesquels Monaco, Panama, les Iles Salomon, Saint-Marin ou le Vatican. Cette condition émise par le Premier ministre israélien a fait couler beaucoup d’encre.

Mais la non-militarisation ne signifie pas l’absence de sûreté. Il n’y a pas d’Etat possible sans police. Et celle-ci est déjà armée, par les Israéliens, selon des accords que seuls les Israéliens avaient respectés.

Les autres conditions, souvent tournées en dérision, ne sont pas non plus irrecevables. Netanyahou demande la fin des violences et de la terreur que le Hamas incarne ; il demande aussi que « les Palestiniens reconnaissent Israël comme l’Etat du peuple juif »... Il exige simplement que la reconnaissance soit mutuelle.

Son discours sur les implantations n’a pas non plus rassuré. Il s’est pourtant engagé à interdire de nouvelles implantations, précisant toutefois que ses habitants avaient droit à une vie normale, et qu’ils n’étaient « ni les ennemis du peuple, ni les ennemis de la paix », reconnaissant ainsi la responsabilité d’Israël d’avoir encouragé certaines populations dans les territoires conquis en 1967.

A l’heure où l’on parle de démantèlement de certaines implantations de Judée et Samarie, les 300 000 Israéliens qui y vivent avaient besoin d’être reconnus comme « faisant véritablement partie d’Israël ». En les reconnaissant comme des « sionistes pionniers », il réconcilie les Israéliens entre eux.

Au-delà des conditions destinées à rassurer les Israéliens sur le contenu de son engagement pour la paix, le Premier ministre s’est déclaré disposé à se rendre « à Damas, Riyad, Beyrouth, n’importe où y compris Jérusalem », dévoilant ainsi l’ambition de tous les chefs d’Etat israéliens. Visiter Damas. Négocier à Beyrouth. Recevoir d’autres chefs d’Etats arabes à la Knesset, sur la voie de Menahem Begin.

Le Premier ministre n’a pas répondu à Obama. Il s’est adressé aux Israéliens et à l’ensemble des partenaires favorables à la paix au sein du monde arabe pour faire un pas vers la paix. D’ailleurs la Maison Blanche qui s’attendait à un discours fleuve sur la sécurité d’Israël, s’est déclarée satisfaite du discours, « un important pas en avant » pour la présidence américaine.

Un communiqué indique qu’Obama est favorable à une « Palestine indépendante » et à un « Etat juif d’Israël », une revendication de Netanyahou.

Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit, soldat de Tsahal et citoyen français, otage du Hamas à Gaza depuis 1091 jours.

A la semaine prochaine,
Guy Senbel


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Jimmy Carter échappe à un attentat à Gaza

Les autorités israéliennes ont annoncé que des membres du Hamas ont démantelé des

explosifs

à côté de la route empruntée par Jimmy Carter dans la bande de Gaza, où il effectuait mardi un déplacement. Mais l'ancien président américain a récusé cette affirmation.

Jimmy Carter s'est rendu à Gaza mardi pour tenter de convaincre les dirigeants du Hamas, qui contrôlent l'étroite bande côtière palestinienne, de modérer leur ligne anti-israélienne.

Des responsables de la sécurité israélienne ont précisé que des soldats israéliens dans un poste d'observation ont vu des membres du Hamas en train de démanteler des explosifs.

Après l'entrée de Jimmy Carter dans la bande de Gaza, des membres de la sécurité du Hamas auraient retiré trois grands disques noirs et des câbles d'une dune, à côté de la route par laquelle l'ancien président était passé. Un officier sur place a précisé qu'il s'agissait d'explosifs, mais

Islam Shahwan, porte-parole de la police de Gaza, a démenti, affirmant que rien n'avait été trouvé.

Article et Source: Sérum de Liberté


La défense israélienne s’expose au Bourget


Par Esther Stefanelli pour Guysen International News

 

 I90_f16_bourget La 48ème édition du Salon international de l'aéronautique et de l'espace qui se tient jusqu’au 21 juin au Bourget, dans la banlieue nord de Paris, est cette année une édition particulière, marquée par un contexte économique morose. Malgré la crise, les participants venus de 48 pays du monde, ont répondu présents et seront plus de deux mille à participer au salon.

Rassemblant la crème des productions aéronautiques de la planète, le salon est réservé aux professionnels du 15 au 18 juin puis sera ouvert au grand public du vendredi 19 au dimanche 21 juin.

 
Le centenaire du salon de l’aéronautique, qui a ouvert ses portes sous un ciel totalement dépressif, est également terni par la chute du trafic passager et la pandémie annoncée de la grippe A. Le drame du vol AF 447 n’a rien arrangé. Le tout, sur fond de remontée du prix du pétrole et d’engouement pour les techniques de développement durable.Victimes de la crise, l'américain Boeing et son rival Airbus devraient se livrer à un duel plus feutré qu’à leur habitude.
 
Pour un tel anniversaire, les organisateurs auraient certainement rêvé de meilleures conditions.
Finalement, ce sont les industriels des secteurs militaire et spatial qui devraient être mis en avant au Bourget, seuls pour l’instant à bien résister à la crise. Parmi eux, une douzaine de sociétés israéliennes sont représentées.
 
Au cours de la cérémonie d’ouverture, les Israéliens ont présenté les systèmes mis au point par les industries militaires qui ont offert à Tsahal des solutions de pointe leur permettant de défendre le pays.
Selon un officiel israélien, « l’industrie de défense israélienne espère signer des contrats d’une valeur globale d'un milliard de dollars au minimum lors de ce rendez-vous incontournable des représentants de la filière aéronautique et spatiale ».
 
Le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a ainsi pu voir durant son voyage éclair à Paris l’un des fleurons de l’industrie militaire israélienne qui va tenter de marquer des points sur les marchés mondiaux. En effet, RAFAEL, l’entreprise israélienne d’armements expose son tout nouveau système « Iron Dome », dont le déploiement aux frontières nord et sud d’Israël est prévu pour 2010.
 
Israël produit peu de systèmes d’armement complets et ainsi n’entre pas en compétition frontale avec les leaders mondiaux de la défense. Une stratégie de niche qui permet l’essor de pôles d’excellence. C’est notamment le cas avec les drones qui sont mis en avant par les Israéliens au Bourget.
Les Israéliens se focalisent principalement sur les technologies de pointe, excellent dans les domaines de l’électronique, l’optronique, les missiles, les satellites, les drones donc, mais également la lutte contre le terrorisme et le renseignement stratégique.
 
C’est le cas notamment de la Compagnie de défense électronique globale « Elbit Systems » qui use de hautes technologies pour l’aéronautique, les systèmes terrestre et naval, ainsi que des systèmes d’alerte pour l’équipement et la communication militaire.
 
Autre point fort du salon, dans le cadre du centenaire de l’événement, les organisateurs ont souhaité faire revivre les avions de légende qui ont marqué le 20ème siècle. Des appareils emblématiques de l'histoire de l'aviation voleront lors des journées grand public du samedi 20 et dimanche 21 juin, comme le Blériot XI, le Douglas DC3, ou encore le Mirage III.
Un rendez-vous qui devrait séduire près de 150 000 professionnels du secteur, et autant de visiteurs grand public. Un divertissement dans les airs, le temps d’une exhibition, pour oublier un peu une crise qui ne s’envole toujours pas.

Benyamin Netanyahou, l’indomptable !


Par Constance Le Bihan pour Guysen International News

 P90_netanyahu Ferme et habile. Dimanche, lors de son discours à l’université de Bar Ilan, le Premier ministre israélien a joué un astucieux jeu politique. Pour répondre aux pressentes sollicitations de l’allié américain, Benyamin Netanyahou a lâché du lest en admettant la possible création d’un Etat palestinien. Pourtant, l’équilibriste politique tient ferme. La paix, d’accord. Mais la sécurité d’Israël d’abord.

Dimanche 14 juin. 20 heures heure locale. Caméras et regards se braquent vers les tribunes d’une salle de l’université de Bar Ilan, proche de Tel Aviv. Au micro, le Premier ministre israélien, debout, droit comme un i, la cravate bleue étroitement vissée au cou, délivre un discours historique. Aussi historique, espère-t-il, que celui prononcé au Caire par le président américain Barack Obama, le 4 juin. Et, en effet, sous les flashs du monde, les fortes déclarations israéliennes tombent en rafale.

Première salve. Un engagement pour la paix. « Je dis aux Palestiniens ce soir : nous voulons vivre à vos côtés en relations de bon voisinage », lance le Premier ministre du Likoud. « Je vous le dis, voisins palestiniens, commençons les négociations immédiatement. Sans conditions préalables. » Les choses sont posées. Contre ceux qui voient en Israël un état belliciste, Netanyahou se place en artisan de la paix.
 
Deuxième salve. Les propositions. « Si nous recevons ces garanties sur la démilitarisation et si les Palestiniens reconnaissent Israël comme l'Etat du peuple juif, alors nous parviendrons à une solution fondée sur un Etat palestinien démilitarisé au côté d'Israël ». Pour la première fois, Benyamin Netanyahou reconnaît la possibilité imminente de la création de l’Etat palestinien. « A chacun son drapeau, à chacun son hymne …». Netanyahou, porte-voix des palestiniens ?
 
Il fallait le faire. C’est justement cette concession que la Maison Blanche a saluée, dimanche, dans un communiqué. « Le président accueille favorablement le pas en avant réalisé avec le discours de Benyamin Netanyahou », annonce le porte-parole de Barack Obama Robert Gibbs.
 
L’effet d’annonce passé, l’électrochoc positif décoché, le Premier ministre israélien énonce les conditions sine qua non pour aboutir à cette paix. « Le territoire alloué aux Palestiniens sera sans armée, sans contrôle de l'espace aérien, sans entrée d'armes, sans la possibilité de nouer des alliances avec l'Iran ou le Hezbollah ». Conditions suivantes : que les Palestiniens reconnaissent le caractère juif d’Israël, et que Jérusalem soit sa capitale unique.
 
Troisième salve. Les exigences israéliennes. Sur la question des réfugiés, Benyamin Netanyahou est resté inflexible. « Le problème des réfugiés doit être résolu hors des frontières d'Israël", a indiqué Bibi Netanyahou, parce que « leur retour va à l'encontre du maintien d'Israël comme Etat juif ».  
 
Enfin, au cours du discours fleuve d’une trentaine de minutes, une canonnade à l’encontre du président américain est lâchée. « Nous n’avons pas l’intention de construire de nouvelles implantations ou de procéder à de nouvelles expropriations de terres pour agrandir les implantations existantes. Mais les résidents des implantations juives ont besoin de vivre normalement. Il faut donner aux parents la possibilité d’élever leurs enfants comme partout ailleurs. Les résidents des implantations ne sont ni des ennemis du peuple ni des ennemis de la paix. » Applaudissements dans la salle. Les Etats-Unis ne parviendront pas à ce que Netanyahou courbe l'échine. Au Caire, le 4 juin, Barack Obama avait appelé à ce « que la colonisation cesse » dans les territoires palestiniens, car elle « viole les accords passés et nuit aux efforts de paix ».
 
Concernant cet affront à peine déguisé aux Etats-Unis, le communiqué de la Maison Blanche ne dit mot. Le principal point de tension - la volonté par Israël de favoriser la création d’un Etat palestinien - ayant été désamorcé, le président américain ne dispose pas d’une grande marge de manœuvre pour contester le discours israélien.
 
David Macovski, chercheur à l’institut de Washington pour la politique au Proche Orient estime que Nétanyahou a « donné [à Barack Obama] de quoi travailler, même si des désaccords subsistent sur la question des colonies ». Steven Cook, spécialiste du Proche-Orient au Conseil des relations étrangères français, souligne que le discours de Netanyahou prononcé à Bar Ilan s’inscrit en rupture par rapport au discours traditionnel du Likoud, mais ne devrait pas faciliter la tâche à Barack Obama.
 
Les Etats-Unis, sans nul doute embarrassés par les louvoiements de Netanyahou, ne peuvent empêcher les Palestiniens de considérer la proposition israélienne comme irrecevable.
 
Mahmoud Abbas, président de l’autorité palestinienne a accusé le chef du gouvernement israélien de « torpiller toutes les initiatives de paix dans la région ». Pour Yasser Abed Rabbo,collaborateur de M. Abbas, l’Etat palestinien dont à parlé Nétanyahou s’assimile davantage à « un protectorat israélien ».
 
A Gaza, le Hamas a dénoncé l'idéologie « raciste et extrémiste » du chef du Likoud qui souhaite faire passer les Palestiniens sous des fourches caudines. « Netanyahou a essayé de jouer sur les mots afin de tromper les gens, en proclamant qu’il voulait la paix », continue dans un communiqué l’organisation terroriste Hamas.
 
Ferme et habile, le Premier ministre israélien s’est affirmé à Bar Ilan comme un indomptable politique. En acceptant le principe de la création d’un Etat Palestinien et en posant d’inflexibles conditions à celui ci, il réussit le tour de force d’affaiblir la rengaine de « la solution de deux Etats », prônée par les Etats-Unis.

La Vie du 10.06.09 - n° 3328

Européennes : Le vote catho profite à l'UMP !


par Philippe Merlant


Les catholiques ont-ils voté comme les autres Français ? Un sondage, réalisé le jour du vote par l’institut CSA pour La Vie, permet d’apprécier plus précisément leur comportement électoral.
Premier constat, les suffrages des cathos se sont davantage portés vers les listes de la majorité présidentielle : à 36 % (contre 27,8 % pour la moyenne des Français), et même 56 % chez les pratiquants réguliers. Il s’agit là d’une tendance lourde de l’électorat catholique, rappelée à La Vie par Jean-Marie Donegani, chercheur au Cevipof : « Dans les années 1960, l’électorat catholique conservateur a été détourné du MRP et happé par le gaullisme. Depuis, ces électeurs, fortement légitimistes, restent fidèles à la droite ». Le « survote UMP » est même, cette fois, plus fort qu’à l’accoutumé : 28 % en plus pour les pratiquants réguliers (par rapport à la moyenne des Français) alors qu’ils n’étaient que 14 % de plus à avoir voté pour Nicolas Sarkozy aux dernières présidentielles.
Comme le prévoyait Jean-Marie Donegani dans La Vie du 28 mai, François Bayrou n’a pas réussi sa percée escomptée chez les cathos : 9 % pour l’ensemble des catholiques français – à peu près son score national –, et 7 % seulement chez les pratiquants. La liste socialiste, elle, obtient à peu près les mêmes résultats que sa moyenne nationale auprès des catholiques – 16 % – mais elle est mieux représentée chez les « non-pratiquants » (22 %). Les écologistes, s’ils séduisent les « sans religion » (25 % de leurs suffrages), voient leur score décroître au fur et à mesure que la pratique religieuse augmente (11 % seulement chez les pratiquants réguliers). Le Front national, comme à l’accoutumé, est surreprésenté chez les non-pratiquants (13 %), mais pâtit de la condamnation par l’Église de certaines de ses positions chez les pratiquants réguliers (2 %).
Alors que les résultats électoraux traduisent un certain bouleversement politique en France, le vote catho manifeste, en fin de compte, une étonnante stabilité.

L'article et les résultats complets du sondage sur le site de
La Vie