J'ai toujours considéré les femmes comme des être à part ! Comme presque d'essence divine! Pour beaucoup d'homme de ma connaissance, la femme reste un grand mystère. La mère, la copine, le premier baiser, la femme, l'amante, la garce, la vampire, la collante, l'aimante, etc.
Mais les femmes restent étonnantes pour la plupart d'entre nous les hommes. En prenant de l'âge, nous croyons les connaître, nous pensons les cerner et puis, elles s'échappent! Nous les pensions ici et elles se retrouvent là!
Mais il y a une constante tout de même: elles existent rarement dans les sphères de décisions!
Partout dans le monde, les hommes se sont ingéniés à faire de la femme un être inférieure alors qu'elle est le Monde! Une infériorité mis en scène par ces hommes de théâtre qu'ils soient politiques ou religieux! Une infériorité mis en scène par des actes et des comportements! Des obligations pour démontrer cette infériorité! Cela a débuté avec Eve. Et pourtant... elles sont le Monde.
Femmes, amours, douceur, tendresse.
Femmes aimantes, mères et maîtresses.
Aux ventres doux, aux tendres caresses.
Qui ouvre l’intime, calme les détresses.
A l’humide et tendre nid si douillet
Apaisant les âmes tourmentées.
Femmes, trop souvent humiliée.
Battues, bafouées, souvent reniées.
Par l’Histoire, tu n’existes guère !
Ce sont tes enfants qui vont à la guerre.
Pleurant, souffrant, appelant leurs mères.
Celles qu’ils n’auraient pas dû oublier.
Lors du choix des armes pour des larmes.
Ils pleurent, se souvenant du foyer.
Femmes, la maîtresse aux tendres seins.
Aux mains amoureuses douces et rondes.
Maîtresses ou soumises, tu offres tes reins.
Et ils s’écoulent en toi, se sont abandonnés.
Et nous buvons à la naissance du monde.
Ivres et assoiffés de cette porte sacrée.
Comme du souvenir d’un monde passé !
Femmes, qui attendaient vos hommes,
Comme dame Eve payant la pomme.
Patiemment en prenant et en donnant
Bien plus que du temps ou des enfants.
Femmes, vous êtes notre Monde
Face à ces hommes, singes-enfants.
Montrer votre force qui gronde,
Pour la paix. Enfin et maintenant !
Gérard Brazon
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