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Un aprés-midi à Paris

      

        Hier, aprés avoir été reçu par l'un des principaux collaborateurs: Monsieur Sébastien Ménard du Secrétaire d'Etat avec le Parlement: Monsieur Roger Karouchi, à l'Hôtel de Clermont à Paris. Pour raisons professionnelles et au sujet de notre association.

       J'ai visité: la Basilique Sainte-Clotilde dans le VIIème.

       Puis, Notre-Dame des Blancs-Manteaux dans le IVème arrondissement.

       Puis, l'Eglise Saint-Paul Saint-Louis dans le IVème arrondissement.

       Puis, j'ai assisté à la Cérémonie d'ouverture d'une exposition de tableaux et d'oeuvres d'arts d'artistes isréliens, à l'International Art Gallery au 17 rue François Miron, dans le IVème. Voici, quelques photos prisent par moi, de cette aprés-midi dans notre capitale:

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NOTRE DAME DE GRACES ET LA NAISSANCE DE LOUIS XIV UN ROI, UNE REINE ET TOUTE UNE NATION IMPLORENT DIEU DE DONNER UN HÉRITIER AU TRONE

Mariés très jeunes en 1615, Louis XIII et Anne d'Autriche, les années passant, n'avaient toujours pas d'enfants ; la question commença à être préoccupante, ne serait-ce que d'un point de vue politique. La Reine priait beaucoup à cette intention. Hélas, en 1630 encore, elle avait eu une grossesse qui n'avait pas plus abouti que les autres. On eût dit qu'il faudrait un miracle. Le miracle eut lieu, après 22 ans de mariage, par l'intercession de Notre-Dame de Grâces.

Le frère fiacre reçoit une promesse et une demande du ciel : Le 27 octobre 1637, tandis qu'il était en prière avec ses confrères dans le choeur, le frère Fiacre, eut une soudaine révélation intérieure: la Reine devait demander publiquement qu'on fît en son nom trois neuvaines de prières à la sainte Vierge, et un fils lui serait donné: la première neuvaine à Notre-Dame de Grâces à Cotignac en Provence, la seconde à Notre-Dame de Paris, la cathédrale, et la troisième à Notre-dame des Victoires, l'église de son couvent. Il faut savoir que deux ans auparavant, encore jeune novice, Frère Fiacre avait reçu la même inspiration, mais avec moins de force et d'urgence. Une nouvelle fois, néanmoins, ses Supérieurs restèrent sceptiques et lui interdirent d'en parler. Ou alors, il faudrait amener une preuve.

Six jours plus tard, le 3 novembre vers les 2 heures du matin, le pieux frère dans sa cellule est tiré de sa prière par des cris d'enfant. Étonnement et frayeur : il se trouve en face de la Vierge Marie, qui lui montre sur ses bras un enfant vagissant : "N'ayez pas peur, dit-Elle, je suis la Mère de Dieu, et l'enfant que vous voyez est le Dauphin que Dieu veut donner à la France ." Et la vision disparaît puis se manifeste à nouveau un court moment mais sans plus dire un mot. Enfin, deux heures plus tard, Marie se fit voir encore, mais seule, et dit : "Ne doutez plus mon enfant de ce que vous avez déclaré à votre confesseur. Pour marquer que je veux qu'on avertisse la Reine de faire trois neuvaines en mon honneur, voilà LA MEME IMAGE qui est à Notre-Dame de Grâces, en Provence, et la façon de l'église ."

Et Frère Fiacre vit avec précision le tableau ainsi que le choeur où il se trouvait (comme aujourd'hui).

Immédiatement mis au courant, ses Supérieurs qui, comme lui, ne s'étaient jamais rendus à Cotignac, consultèrent des amis qui avaient fait le pèlerinage : les descriptions correspondaient. Le 5 novembre, on rédigea un procès-verbal de tout cela, que toute la communauté des Augustins contre signa, à l'intention du Cardinal de la Rochefoucauld. Car ces trois neuvaines étaient devenues une affaire d'Etat. Tôt informée, la Reine se mit à croire, dans la Foi, en la réalisation de ces promesses du Ciel transmises par Frère Fiacre. Son époux en entendit parler, de son côté. Mais l'avis du Cardinal était déterminant, et celui-ci se renseignait. Bref, le temps passait.

Mais sous une forte inspiration intérieure, le 8 novembre 1637, Frère Fiacre avait déjà commencé les trois neuvaines au nom de la Reine. Celles-ci se terminèrent le 5 décembre suivant (la Reine l'apprit), soit, ainsi que le fait remarquer discrètement la biographie du vénérable Frère, "précisément neuf mois avant la naissance du futur Roi Louis XIV" !

Aux premiers jours de février 1638, la Reine sentit l'enfant remuer en elle; elle n'eut plus qu'un désir: connaître le fameux Frère Fiacre. L'humble religieux fut donc obligé de se rendre au Louvre où, aussi confus qu'ému, il vit la Reine s'agenouiller devant lui et le remercier. C'est dire combien Anne d'Autriche avait confiance en l'heureux aboutissement de sa grossesse ! Peu après, il dut également rencontrer le Roi qui le chargea, ainsi qu'un confrère prêtre, d'aller à Cotignac. Le 7 février, l'ordonnance royale leur prescrivant ce voyage leur parvenait. Le Roi veillait à tout ce qui pouvait faciliter le voyage: en fin de lettre, il ordonnait à tous les gouverneurs et lieutenants généraux de donner aux porteurs du pli libre et sûr passage... en leur faisant toute faveur et assistance si besoin est requis, en tout . Frère Fiacre n'en demandait pas autant pour se mettre en route!

Le Voeu de Louis XIII : Alors que depuis 1635 la France était en guerre avec l'Espagne, alliée à l'Empire, et essuyait de sérieux revers militaires, l'idée de s'engager dans un voeu, de vouer le pays entier à Notre-Dame, était dans l'air. Louis XIII lui-même, Roi pieux, avait déjà esquissé diverses formules de consécration, conseillé par son confesseur, le Père Caussin; en novembre 1637, un texte était enfin soumis au Parlement; il sera signé par le Roi le 10 février 1638 et enregistré comme loi c'est le fameux VOEU DE LOUIS XIII -, (qui sera rappelé chaque année en la fête de l'Assomption de Marie, le 15 août ). Que s'était-il donc passé en cette période ?

Le Père Caussin, selon sa biographie, poussa le Roi à promulguer la consécration de la France aussitôt qu'on ne douta plus de la grossesse de la Reine - en février 1638, celle-ci était enceinte de deux mois. Par ailleurs, trois jours avant le 10 février, Louis venait d'envoyer au sanctuaire de Cotignac un Frère Augustin déchaussé de Paris, le frère Fiacre (1609-1684), avec son supérieur, pour qu'y soit célébrée pendant neuf jours la sainte messe, précisait l'ordonnance royale, afin que, par l'offrande de ce grand sacrifice, il plaise à la Divine Bonté d'accorder à la Reine, son épouse, une heureuse lignée et de conduire à la fin désirée le fruit dont toute la France espère qu'elle est enceinte . Le début de la lettre mentionnait les grandes assistances que plusieurs femmes enceintes ont reçues pour la conservation de leur fruit par l'intercession de NOTRE-DAME DE GRACES .

Le Roi et la Reine étant absolument sûrs, dans la Foi de l'heureux terme, il devenait absurde, voire indécent d'attendre encore avant de promulguer le fameux VOEU de Louis XIII, conçu comme un remerciement. Trois jours plus tard, le Roi signait donc cette Consécration qui vouait la France à Notre-Dame.

La grossesse d'Anne d'Autriche fut ainsi la cause, occasionnelle sans doute, mais aussi déterminante de Pacte du 10 février. Plus encore : il faut dire que cette Consécration fut un acte de foi chrétienne véritable.

Naissance de Louis Dieudonné : Le 5 septembre 1638 naissait l'héritier au trône, regardé par le couple royal comme une grâce obtenue par Notre-Dame de Cotignac, qu'ils prénomment Louis Dieudonné. Louis XIII, annonçant l'heureux événement aux ambassadeurs, s'exprimait ainsi dans sa lettre: "Tout ce qui a précédé la délivrance de la Reine, le peu de durée de son travail et toutes les circonstances de la naissance du Dauphin font voir que ce fils lui est donné de Dieu par la puissante intercession de la Sainte Vierge."

Quatre ans et demi plus tard, le Roi mourait nommant Anne d'Autriche Régente du Royaume, elle le sera jusqu'en 1661. Pour son fils, alors âgé de 5 ans, elle espère une royauté qui soit illuminée par la Foi. En témoigne le tableau qu'elle fit peindre à ce moment du futur Roi idéal, lequel est représenté à genoux, offrant pieusement à Notre-Dame son sceptre et sa couronne (ce ne sera pas exactement l'image que l'histoire retiendra du Roi Soleil). Et c'est Frère Fiacre qui est chargé d'acheminer le tableau jusqu'au Sanctuaire de Cotignac, en avril 1644, pour y être appendu .

La visite de reconnaissance de Louis XIV et d'Anne d'Autriche à Notre-Dame de Grâces : La Régente Anne d'Autriche et le Roi Louis XIV, au début de son règne vont avoir l'occasion de venir à Cotignac. Cette occasion leur fut fournie par la signature du Traité des Pyrénées , réconciliant en 1659 la France et l'Espagne. Était prévue une rencontre des deux Rois, sur la frontière commune. Ce sera le samedi 21 février que le cortège royal arrivera à Cotignac.

Un seul chemin carrossable (au sens propre!) atteignait alors le Sanctuaire, depuis la route de Montfort. Encore fallut-il l'élargir. Ce chemin de LOUIS XIV - ainsi fut-il baptisé, Louis, la Reine et tout le cortège le suivirent jusqu'à l'escalier qui reçut le même nom. Le jeune Roi, qui avait 21 ans, fit don de sa bague en or et d'un cordon bleu. L'histoire le précise : il s'agit d'un long cordon de moire bleu céleste que portaient les membres du prestigieux ordre de chevalerie du St Esprit. Louis XIV en était, comme tous les membres de la Famille Royale. C'est le mois de juin suivant qu'avait lieu le 2e grand événement surnaturel de Cotignac : l'apparition de Saint Joseph.

De retour à Paris, Louis XIV manda bientôt le Frère Fiacre pour aller offrir en son nom à Notre-Dame de Grâces, plusieurs exemplaires dudit Traité des Pyrénées ; ce dont Frère Fiacre s'acquitta en mars 1661, avant de continuer son pèlerinage vers Rome, mandaté cette fois par la Reine Anne. Celle-ci mourait en 1666. Un an après, dans le sanctuaire, Louis XIV faisait apposer une plaque à la mémoire de sa mère, rappelant qu'il fut donné à son peuple par les voeux qu'Anne d'Autriche a faits dans cette église. Elle s'y trouve toujours, bien lisible.

La mort du frère fiacre et la donation de son coeur : A son tour, le 16 février 1684, Frère Fiacre s'endormait dans le Seigneur. L'annonce de sa mort, répercutée par Le Mercure de Paris, fit quelque bruit! Un mois avant sa mort survenue le 16 février 1684, Frère Fiacre avait émis le souhait suivant qui est bien de l'époque:

"Très Sainte Vierge,

C'est à l'église de Notre-Dame de Grâces que j'ai fait le premier pèlerinage pour obtenir un dauphin à Louis XIII et à Anne d'Autriche, qui m'ont envoyé en ce saint lieu pour demander cette grâce à Dieu, après 22 ans qu'ils ont été sans avoir d'enfants. C'est pourquoi à la Sainte Vierge (de Cotignac), j'ai signé du plus pur de mon sang la présente donation de mon coeur." Frère Fiacre - Paris, le 1er janvier 1684

Et sachant qu'il allait bientôt mourir, il montra ce testament à son Supérieur un peu surpris, lui remit une lettre à faire parvenir au Roi après sa mort et l'assura que ce dernier se chargerait de rendre possible la réalisation de ce vœu ! Les choses se passèrent effectivement ainsi. Deux semaines après le retour à Dieu du vénérable Frère, Louis XIV écrivait aux Pères Oratoriens de Cotignac de recevoir le coeur de Frère Fiacre dans leur église, où il fut effectivement gardé. Il ne reste aujourd'hui que le double écrin de plomb qui l'avait contenu. Une plaque indique l'endroit du mur gauche où il a été replacé.

Extrait principal du texte du VOEU DE LOUIS XIII, conçu par le Roi comme un remerciement. Le Roi commence par rappeler, d'une manière générale, les divers événements de son règne dans lesquels s'est manifesté le secours du ciel, comme les divisions des partis, la rébellion protestante et les guerres étrangères ; puis, il déclare que ne se trouvant pas assez digne de présenter lui-même ses remerciements à la Souveraine Majesté, il prend pour médiatrice de sa reconnaissance envers Dieu, Celle qui a été la médiatrice des bienfaits. C'est pourquoi il ajoute :

"A ces causes, nous avons déclaré et nous déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge Marie pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et nos sujets, et nous avertissons le sieur Archevêque de Paris et néanmoins lui enjoignons que tous les ans, fête et jour de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand-messe, qui se dira en son église cathédrale, et qu'après les vêpres dudit jour, il soit fait une procession en la dite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et les corps de ville, avec pareilles cérémonies que celles qui s'observent aux processions générales les plus solennelles ; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises, tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourg, et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris. Exhortons pareillement les archevêques et évêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres de leurs diocèses, entendant qu'à la dite cérémonie les cours de Parlement et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents, et d'avertir tous les peuples d'avoir une dévotion particulière à la Vierge d'implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de nos ennemis, qu'il jouisse longtemps d'une bonne paix, que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés, car tel est notre plaisir."

Donné en Saint-Germain en Laye, le dixième jour de février, l'an de grâce mil six cent trente-huit et de notre règne le vingt-huitième.

Signé: Louis


LES APPARITIONS DE ND DE GRACES A COTIGNAC-LES 10 ET 11 AOUT 1519.

 

En ces temps faits d'unité et de Foi, où de lourdes menaces pèsent sur l'Europe : En l'an de grâce 1519 , la Provence fait partie du Royaume de France depuis 38 ans; son Roi est François 1er. Le peuple, reste profondément chrétien, à la manière du temps; être fidèle, solidaire, travailleur, et être chrétien, c'est tout un. Hélas, comme l'Europe politique, le monde religieux lui-même va connaître déchirements et affrontements. Deux ans plus tôt, le moine augustin Martin LUTHER (1483-1546) venait d'afficher ses 95 thèses sur la porte de la Schlosskirche de Wittenberg. En mars 1519, il assurait encore le Pape Léon X de sa fidélité. Trois ans plus tard, l'Allemagne était à feu et à sang, et bientôt, une bonne partie de l'Europe.

 

Notre-Dame vient affermir avant les épreuves... : Le 10 août 1519, un bûcheron, Jean de la Baume, gravit le mont Verdaille. Il est seul. Comme d'accoutumée, il commence sa journée par prier. A peine s'est-il relevé qu'une nuée lui apparaît, découvrant la Vierge Marie, et l'Enfant Jésus dans ses bras, qu'entourent Saint Bernard de Clairvaux, Sainte Catherine martyre, et l'Archange Saint Michel. Notre-Dame est debout les pieds sur un croissant de lune. Elle s'adresse alors à Jean à peu près en ces termes: Je suis la Vierge Marie. Allez dire au clergé et aux Consuls de Cotignac de me bâtir ici même une église, sous le vocable de NOTRE-DAME DE GRACES: et qu'on y vienne en procession pour recevoir les dons que je veux y répandre. Et la vision disparut. Était-ce une hallucination ? Doutant ou non, le fait est que Jean garda pour lui le message... ce qui lui valut une seconde apparition de la Mère de Dieu et des Grâces! Le lendemain même, 11 août, s'étant rendu au même endroit pour achever sa coupe, il eut la même vision et reçut la même demande. Cette fois, il s'y résolut et redescendit au village sans attendre.

 

Les autorités et les villageois adhèrent dans un même mouvement : Jean est sérieux; la population et ses édiles accordent foi immédiatement au compte-rendu du pieux et sérieux bûcheron. On élèvera donc une petite chapelle à l'endroit des apparitions (laquelle se révélera rapidement trop petite; cinq ans plus tard, on projetait déjà de la remplacer par un sanctuaire d'une taille semblable à celui d'aujourd'hui. Ce sera chose faite en 1537).

La Providence réservait un petit signe aux bâtisseurs de Cotignac, un signe qui ne manqua pas de les encourager. Le 14 septembre, en la fête de l'Exaltation de la Croix, à peine un mois et demi après les apparitions, les travaux avaient déjà commencé après une grande procession de la communauté entière, clergé et syndics en tête, ainsi que nous le rapportent les archives municipales. Et "commençant les fondations de cette église, trouvèrent en terre grande quantité d'ossements, des clous, des ferrailles, des boîtes d'ivoire et une boule de beau cristal, ce qui leur fit croire qu'il y avait là des martyrs enterrés". C'était plausible car dans l'Empire Romain, sous lequel toute la région fut habitée et mise en valeur, en effet, nombre de chrétiens payèrent de leur vie leur attachement de Foi à Jésus-Christ; la Provence fut christianisée dès le 1er siècle, et les persécutions ne cessèrent en Occident qu'en 311! Les annales de l'Oratoire rapportent qu' à l'ouverture du tombeau, plusieurs malades avaient été guéris.

L'approbation ecclésiastique fut rapidement obtenue, car en date du 17 mars 1521 déjà, par une Bulle, le Pape Léon X accordait une série de privilèges au sanctuaire provençal!

 

Des signes : Les signes miraculeux n'ont de sens que par rapport à la pédagogie divine: c'est toujours un aspect de l'Evangile qu'ils signifient et actualisent; à leur contact la foi chrétienne un peu assoupie se réveille.

Les personnages qui apparurent aux côtés de Notre-Dame et de l'Enfant étaient vraiment des signes pour les gens de Cotignac: ils leur étaient connus. Sainte Catherine, martyre d'Egypte au IVe siècle, dont le Roi Saint Louis avait ramené les reliques, était très populaire. A noter: elle fut l'une des voix de Jeanne d'Arc (+1431)! Non moins connu était Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153); il a laissé d'inoubliables pages sur Marie, et est appelé Docteur de Marie Médiatrice. L'Archange Saint Michel, enfin, dont nous parle surtout le livre de l'Apocalypse, chap. 12, est honoré depuis longtemps comme le protecteur de la grande Famille qu'est l'Eglise.

Après les apparitions, l'affluence croissante des pèlerins donne une idée du nombre de grâces accordées - comme Notre-Dame l'avait promis -, au point que les responsables municipaux durent réglementer les pèlerinages (organisation, accueil, etc.) !

En fait, dès 1524, nous disent les archives du village, ils nommèrent des obriers afin de gérer le lieu de pèlerinage (les quelques prêtres qui essayaient d'être présents étant débordés par les tâches ministérielles qui leur sont propres !). Ces laïcs et les conseils municipaux qui se succédèrent contribuèrent ainsi au rayonnement spirituel de Cotignac durant près de trois siècles (jusqu'à la Révolution), avec une probité et une compétence qui n'avaient d'égales que leur esprit de Foi et de service d'autrui. Ne nous étonnons pas : à l'époque, les responsables politiques savaient encore combien la vie religieuse des citoyens contribue au sens du Bien, et au Bien Commun.

 

Des grâces collectives : Ce sont surtout les grâces collectives , c'est à dire demandées par toute une population, consuls en tête, que les trop rares archives du XVIème s. mentionnent. Dès 1522, on voit la ville d'Aix faire une démarche auprès de Notre-Dame de Grâces, ce dont témoigne un arrêt de son conseil général daté du 24 décembre et ainsi rédigé: "On enverra une députation et obriers prier pour la ville dans la chapelle de la Vierge Marie des Grâces, aux terres de Cotinato ." Une raison pressante motivait cette démarche, ainsi que celle de la ville de Marseille, quelques mois plus tôt: la menace de la peste. Il semble bien que, de fait, le terrible fléau s'écarta de ces deux villes pendant plus d'un siècle. On connait d'autres démarches religieuses municipales auprès de Notre-Dame: Montfort, Brignoles, La Valette, Digne, Aubagne, et d'autres, pour des raisons très diverses.

 

La première société sacerdotale de prêtres de l'oratoire en France voit le jour à Cotignac : Mais le besoin d'une Communauté religieuse stable se fait sentir sur la colline. Dès 1586, la petite communauté des prêtres, autour du Chanoine Rollin Ferrier, put s'organiser en société sacerdotale rattachée à l'Oratoire, que Saint Philippe NERI (1515-1595) venait de fonder à Rome. Quelques années plus tard, en 1619, cette première maison de l'Oratoire en France finit par s'agréger à l'Oratoire français, qu'entre-temps le futur Cardinal de Bérulle avait réuni à Paris!

Le 10 mai 1629, le Pape URBAIN VIII envoyait une nouvelle lettre (ou Bulle) aux Pères de l'Oratoire; elle n'était qu'un magnifique témoignage de vénération mariale: le Saint-Père y mentionne le célèbre Sanctuaire dédié à la Bienheureuse Marie, dite de Grâce ou des Grâces, vers lequel les fidèles du Christ par reconnaissance ou dévotion, accourent de presque tous les points du monde, à cause des miracles éclatants que Dieu y a opérés . Mais le signe le plus retentissant de l'intercession de Notre-Dame de Grâces devait encore venir.


                   Saint Joseph

            Sur saint Joseph, père nourricier de Jésus, l’Evangile nous en dit peu mais suffisamment pour apprécier sa foi, sa noblesse de cœur, son obéissance et sa confiance en la main de Dieu. Joseph est de la lignée de David et charpentier à Nazareth. Fiancé à Marie et accepté par elle au moment de l’Annonciation, il décide de la répudier en secret afin de lui éviter le déshonneur, ce qui conduit l’évangile à le dire « homme de bien ».

            On suit ensuite saint Joseph et la sainte famille à Bethléem pour la naissance du Sauveur, puis en Egypte pour échapper au massacre des saints Innocents ordonné par Hérode, puis à Nazareth de retour d’Egypte après la mort d’Hérode, à jérusalem pour la présentation au Temple et la prophétie de Siméon et enfin à Jérusalem pour la présentation au Temple et la prophétie de Siméon et enfin à Jérusalem chaque année à l’occasion de la Pâque jusqu’à l’épisode de Jésus enseignant les Docteurs à l’âge de douze ans. Il meurt certainement avant la passion de Jésus qui au moment de mourir prend soin de confier sa mère à saint Jean.

            Le 8 décembre 1870, Pie IX proclame saint Joseph patron de l’Eglise universelle. Pie XII proclame saint Joseph Travailleur, le 1er mai, christianisant ainsi la fête séculière du Travail. Jean XXIII l’inscrit le 8 décembre 1962 au canon de la messe en mémoire du Concile de Vatican II qu’il avait mis sous le patronage de saint Joseph.

En 1519, les 10 et 11 août la Vierge apparaît sur le Mont Verdaille, à Cotignac, à un bûcheron Jean de la Baume. Elle demande la construction d’une chapelle pour y venir en procession et y recevoir « les grâces que je veux répandre. »

            Le 7 juin 1660, à 3 kilomètres de là, au Bessillon apparaît à un berger assoiffé un homme qui lui dit : « Je suis Joseph, soulève ce rocher et tu boiras. » De ce rocher imposant coule depuis lors une source.

            L’Eglise reconnaît les apparitions de Marie et de Joseph. Cotignac devient un lieu de Pèlerinage pour les familles qui, encore aujourd’hui, y obtiennent de grandes grâces, mariages, naissances, guérisons…

Le livre des Bannières Association pour le Xve centenaire de la France Tome I p. 30

19 mars : Saint Joseph, époux de la T.S.V. Marie et père nourricier de N.S. Jésus-Christ, patron de l’Eglise universelle (1870), protecteur de la famille et de la résistance au communisme (1937).

            De la descendance du roi David et ainsi qualifié de « fils de David » par l’ange dont parle saint Mathieu (Ev., 1, 20), saint Joseph semble être mort avant la vie publique de Jésus. Les Français furent à travers les siècles de grands propagateurs de son culte et de nombreux pays l’ont pour protecteur, comme le Canada (1637). Proclamé par Pie IX patron et protecteur de l’Eglise universelle (8 décembre 1870), il fut proclamé par Pie XI, protecteur de « la grande action de l’Eglise catholique contre le communisme athée mondial pour hâter la venue de la paix du Christ dans le règne du Christ », car c’est lui « le Juste, modèle vivant de cette justice chrétienne qui doit régner dans la vie sociale » (19 mars 1937). Patron des familles chrétiennes, de la bonne mort, des ouvriers (1955, saint Joseph artisan est fêté le 1er mai), il figure au canon de la messe depuis 1962.

Les apparitions de Saint Joseph sont rares. Il apparut avec la Vierge et l’Enfant Jésus à Fatima le 13 octobre 1917, mais il est particulièrement vénéré à Cotignac (diocèse de Fréjus et actuellement du Var). La Vierge était apparue sur le mont Verdaille au bûcheron Jean de La Baume (10 et 11 août 1519), ce qui avait entraîné la construction d’une église dédiée à Notre-Dame de Grâces, lieu de miracles dont les papes firent mention. Or, à Paris le frère Augustin déchaussé Fiacre de Saine Marguerite (né Denis Antheaume, 1609-1684) pria beaucoup la Vierge pour que Anne d’Autriche ait un héritier. La Vierge lui demanda trois neuvaines, la première à Notre-Dame de Grâces de Cotignac, la deuxième à Notre-Dame de Paris et la troisième à Notre-Dame des Victoires de la même ville. C’est ainsi que naîtra Louis XIV, le frère Fiacre ayant été envoyé par Louis XIII et Anne d’Autriche à Cotignac pour y faire la neuvaine voulue ; peu de jours après son départ, Louis XIII déclarera consacrer la France à la Vierge, et le Dauphin tant désiré verra le jour le 5 septembre 1638. En 1644, la régente Anne d’Autriche envoya à nouveau le frère Fiacre à Cotignac pour demander à la Vierge de protéger son fils et Louis XIV en personne viendra en pèlerinage le 21 février 1660, en compagnie de sa mère, de son frère le duc d’Anjou (futur duc d’Orléans), de sa cousine la Grande Mademoiselle, du cardinal Mazarin. Le roi donnera d’importants cadeaux à l’église de Cotignac, et envoya une dernière fois le frère Fiacre vers Marie en 1661. Pour combler de grâces la terre provençale, Dieu permit encore que saint Joseph apparaisse le 7 juin 1660 à un berger assoiffé, Gaspard Ricard, lui ordonnant de déplacer une trop lourde pierre, ce qu’il put quand même faire et ce qui entraînera la naissance d’une source, bien vite miraculeuse, puis la construction d’une chapelle Saint-Joseph, approuvée par l’évêque. On honore donc toujours à Cotignac la Vierge et son époux : la nouvelle église Notre-Dame de Grâces conserve l’inscription signalant la visite royale de 1660) (ex-voto de marbre noir, 1667), l’ancienne statue de la Vierge et le cœur du frère Fiacre ; à 3 km de là, une église bâtie au pied du Grand-Bessillon est sur le lieu de la source et de l’apparition de saint Joseph. Le 12 mars 1661, Louis XIV invita les évêques de France à faire chômer la fête de saint Joseph, le 19 suivant, interdisant tout commerce et travaux en ce jour, ce qui fut immédiatement ratifié par les vicaires généraux de l’archevêque de Paris le 14. On remarquera que le 7 juin 1660 était le jour où l’infante Marie-Thérèse entra en France pour y épouser Louis XIV en personne (elle était déjà mariée par procuration).

MOIS DE MARS, MOIS DE SAINT JOSEPH

19 mars 2006 : 345e anniversaire de la consécration de la France à St Joseph par LOUIS XIV

            On sait que la dévotion à saint Joseph s’est développée assez tardivement en Occident : ce n’est guère qu’au XVème siècle qu’on en trouve les premières manifestations bien caractérisées. Et c’est principalement en Italie et en Espagne que le mouvement prit son essor (on sait la confiance que la grande sainte Thérèse d’Avila avait envers le Père nourricier de l’Enfant Jésus ; c’est sous son vocable qu’elle plaçait les carmels qu’elle fondait).

            Etape décisive : en 1621, le pape Grégoire XV proclama que la fête de saint Joseph, au 19 mars, serait fête de précepte, c’est-à-dire fête chômée, pour l’Eglise universelle ; mais cette décision pontificale ne fut pas partout immédiatement reçue (l’aval des princes était nécessaire pour qu’elle aie force de loi dans chaque Etat).

            En France, c’est au tout début du règne personnel de Louis XIV que la Saint Joseph fut ainsi reconnue, et cela, avec une rapidité confondante. Qu’on en juge : dans la nuit du 8 au 9 mars 1661, le cardinal Mazarin meurt, après plus de quinze ans de gouvernement. Les 9 et 10 mars, Louis XIV, âgé de 22 ans, prit personnellement le pouvoir et, avec une détermination qui causa la surprise générale, ne nomma pas de premier ministre ; il s’entoura cependant de deux conseils pour faire entériner ses décisions.

            Et sur le point qui nous occupe dans cet article, le jeune roi était tout aussi décidé et mena l’affaire tambour battant ; où doit-on alors chercher les origines de la dévotion de Louis XIV à saint Joseph ? – Sans doute dans les suites de l’apparition de notre saint près du village de Cotignac en Provence (le 7 juin 1660), qui avait fait grand bruit à la Cour… mais chez les deux princesses les plus proches du souverain : sa mère, Anne d’Autriche (espagnole, malgré le nom qui lui est resté dans l’histoire), et puis l’infante Marie-Thérèse d’Espagne, qui était entrée en France, en traversant la Bidassoa avec son futur mari… le 7 juin 1660, jour même de l’apparition susdite, pour le mariage royal à Saint-Jean-de-Luz.

Revenons à l’année 1661 : le 12 mars, trois jours après avoir pris le pouvoir, Louis XIV décide donc de faire solenniser sans retard le culte de saint Joseph, en faisant chômer sa fête dans le royaume. Il fallait toutefois consulter les prélats français, mais le 19 mars est bien proche… Les quelques évêques qu’on réussit à contacter (les moyens de communications n’ont pas la promptitude de ceux de notre époque…) donnent leur accord. Le lendemain, 13 mars, pendant la réunion du Conseil d’En Haut, le roi interdit tout commerce et tout travail tous les 19 mars à partir de 1661.

Le fait que je viens de rapporter : la saint Joseph qui devient fête d’obligation en France en 1661, est connu et rapporté par les historiens du Grand Siècle (qui ne songent cependant pas à noter la rapidité de la procédure). Ce qui en revanche, était tombé dans l’oubli le plus total, c’est la consécration du royaume à ce même saint à cette occasion, oubli qui contraste avec la notoriété du Vœu de Louis XIII, consacrant la France à la Très Sainte Vierge en 1638.

Il est vrai que la cérémonie de 1661 fut tout intime : non dans une basilique, une cathédrale ou une église, mais simplement dans la chapelle du Louvre. C’est là que, le matin du samedi 19 mars 1661, la France fut consacrée à saint Joseph ; l’après-midi, après les vêpres, Bossuet, qui était occupé à prêcher le carême aux carmélites du Faubourg Saint Jacques, célébra, dans leur chapelle, les gloires du nouveau protecteur de la patrie, en présence d’Anne d’Autriche ; le célèbre évêque de Meaux avait accepté, au pied levé, de ne pas prêcher sur le Carême ce jour-là et de composer, en quelques jours, son deuxième Panégyrique à saint Joseph (il ne pouvait, certes, avoir l’indélicatesse de répéter le premier Panégyrique qu’il avait déjà prêché, quelques années plus tôt, devant la même Reine Mère).

            Citons, pour conclure, la belle envolée par laquelle se termine ce sermon : « Joseph a mérité les plus grands honneurs, parce qu’il n’a jamais été touché de l’honneur ; l’Eglise n’a rien de plus illustre, parce qu’elle n’a rien de plus caché. Je rends grâces au roi d’avoir voulu honorer sa sainte mémoire avec une nouvelle solennité. Fasse le Dieu tout-puissant que toujours il révèle ainsi la vertu cachée ; mais qu’il ne se contente pas de l’honorer dans le ciel, qu’il la chérisse aussi sur la terre. Qu’à l’exemple des rois pieux, il aille quelquefois la forcer dans sa retraite… Si votre Majesté, Madame, inspire au roi ces sages pensées, elle aura pour sa récompense la félicité ».

Cette consécration de la France à saint Joseph fut célébrée en France tous les 19 mars jusqu’à la Révolution. Depuis, elle n’a jamais été reprise. Il n’empêche qu’il est nécessaire de rappeler cet événement majeur dont on fête cette année le 348ème anniversaire.

Le signataire de ce bref exposé n’en est pas le véritable auteur, car il en doit la substance à un ami, Monsieur Christian Gaumy, conservateur de la Bibliothèque universitaire de Limoges, qui a eu pour cela la patience d’explorer les montagnes de documents des Archives nationales et de la Bibliothèques nationale (Département des Manuscrits), et qu’honore le profond souci de faire connaître et aimer le saint patron de l’Eglise universelle ; qu’à tous ces titres, il soit ici remercié et assuré de ma gratitude.

Père Damien-Marie « Le Sourire de Marie »

DES LIEUX D'ACCUEIL au Sanctuaire ND de Cotignac A COTIGNAC (Provence) - Pèlerinages

Le Foyer St Jean-Baptiste qui permet de mûrir et discerner l'appel de Dieu pour des garçons de la Seconde à la Terminale et le Foyer de la Sainte Famille à proximité du sanctuaire.

Renseignements - Réservations: Association des Pèlerins

tél : 04 94 69 64 90 - Fax : 04 94 69 64 91 Courriel : [email protected]

le Père Chapelain - tél : 04 94 69 64 85 Quartier Notre-Dame 83570 Cotignac

Neuvaine à Saint Joseph

Premier jour Saint Joseph, tu as veillé sur Marie avec sagesse, délicatesse, respect et tendresse. Tu as été soutien et réconfort pour Marie. nous te rions pour les épouses, les mères de nos familles. Nous te recommandons les femmes abandonnées, trahies, maltraitées, exploitées. Saint Joseph, je me place sous ta protection.

Prie pour moi, obtiens-moi la grâce ...

Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père. Saint Joseph, prie pour nous.

Deuxième jour Saint Joseph, père nourricier du Fils de Dieu, tu as veillé sur Jésus avec sagesse, affection, tendresse et amour paternel. Nous te prions pour les enfants de nos familles et du monde. Veille spécialement sur les orphelins, les enfants abandonnés, handicapés, exploités et maltraités. Saint Joseph, je me place sous ta protection. Prie…

Troisième jour Saint Joseph, protecteur de la Sainte Famille, tu veillais à tout avec amour. Nous te recommandons nos familles. Nous te prions pour nos familles déchirées, les enfants malheureux, les enfants victimes de ces situations familiales. Saint Joseph, je me place sous ta protection. Prie pour moi, obtiens-moi la grâce ...

Quatrième jour Saint Joseph, tu as connu le dépouillement total à Bethléem puis la fuite et l'exil en Egypte. nous te prions pour les personnes dans le dénuement, les sans-abri, les victimes de guerre, de la violence et de la haine. Saint Joseph, je me place sous ta protection. Prie pour moi, obtiens-moi la grâce ...

Cinquième jour Saint Joseph, pour subvenir aux besoins de la Sainte Famille, tu as travaillé de tes mains avec courage, patience et persévérance. Nous te prions pour tous les travailleurs, ouvriers, artisans, commerçants, employés et pour ceux qui sont sans travail. Saint Joseph, je me place sous ta protection. Prie pour moi, obtiens-moi la grâce

Sixième jour Saint Joseph, descendant du roi David, tu n'as pas revendiqué cet honneur. Tu es resté humble, simple, accueillant et bon pour tous. Nous te prions pour ceux qui détiennent une autorité, un pouvoir . Qu'ils emploient leurs compétences, leurs influences pour lutter contre l'injustice, la pauvreté, la misère, en vue du bien de tous. Saint Joseph, je me place sous ta protection. Prie pour moi, obtiens-moi la grâce ...

Septième jour Saint Joseph, Jésus et Marie étaient à ton chevet, quand tu as quitté cette terre. Tu es mort en paix dans leurs bras. Nous te confions les agonisants de chaque instant, sois auprès de ceux meurent seuls, abandonnés dans des camps, dans les prisons, victimes d'accidents, de catastrophes, et de la violence. Saint Joseph, je me place sous ta protection. Prie pour moi, obtiens-moi la grâce ...

Huitième jour Saint Joseph, Jésus a fondé la Sainte Eglise dont Marie est devenue la Mère. Il est bien juste que tu en sois le protecteur. Nous t'en supplions, veille sur la Sainte Eglise du Christ. Protège-la. Soutiens son chef suprême, notre Saint-Père, les pasteurs, les fidèles. Que la Bonne Nouvelle soit annoncée à tous. Saint Joseph, je me place sous ta protection. Prie pour moi, obtiens-moi la grâce ...

Neuvième jour Saint Joseph, aujourd'hui je viens spécialement te recommander toutes mes intentions personnelles. Je te confie mes peines, mes soucis, mes difficultés, mes souffrances, mes joies aussi. Soutiens-moi dans l'accomplissement de mes tâches quotidiennes. Donne-moi la paix, la sérénité, sois mon protecteur assuré tout au long de mes jours. Sois mon intercesseur, mon défenseur à l'heure de ma mort. Saint Joseph, je me place sous ta protection. Prie pour moi, obtiens-moi la grâce ...

Prière à Saint Joseph

« Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux. Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant de votre virginale épouse est béni. Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. » Amen.

Texte de la prière promulguée par l'Encyclique de Léon XIII : Prière à saint Joseph

Nous recourons à vous dans notre tribulation, ô bienheureux Joseph : et, après avoir imploré le secours de votre très sainte Epouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage. Par l'affection qui vous a uni avec la Vierge Immaculée, Mère de Dieu ; par l'amour paternel dont vous avez entouré l'Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l'héritage que Jésus-Christ a conquis au prix de son sang, et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans nos besoins.

Protégez, ô très sage Gardien de la divine Famille, la race élue de Jésus Christ. Préservez-nous, ô Père très aimant, de toute souillure d'erreur et de corruption, soyez-nous favorable, ô notre puissant libérateur. Du haut du ciel, assistez-nous dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres ; et de même que vous avez arraché autrefois l'Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd'hui la Sainte Eglise de Dieu des embûches de l'ennemi et de toute adversité. Couvrez chacun de nous votre perpétuelle protection, afin que, à votre exemple, et soutenus par votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle. Ainsi soit-il.

St Joseph, époux de la Vierge Marie, patron de l'Eglise universelle, solennité,

La fête de saint Joseph se répandit surtout au 15ème siècle. Le pape Grégoire XV l'a inscrite au calendrier de toute l'Eglise en 1621. Fête de st Joseph le 19 mars.

Litanies de Saint Joseph.


 

Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)

Jésus-Christ, ayez pitié de nous. (bis)

Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)

Jésus-Christ, écoutez-nous. (bis)

Jésus-Christ, exaucez-nous. (bis)

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Saint Joseph, priez pour nous.

Illustre descendant de David, priez pour nous.

Lumière des Patriarches, priez pour nous.

Époux de la Mère de Dieu, priez pour nous.

Chaste gardien de la Vierge, priez pour nous.

Nourricier du fils de Dieu, priez pour nous.

Zélé défenseur de Jésus, priez pour nous.

Chef de la Sainte Famille, priez pour nous.

Joseph très juste, priez pour nous.

Joseph très chaste, priez pour nous.

Joseph très prudent, priez pour nous.

Joseph très courageux, priez pour nous.

Joseph très obéissant, priez pour nous.

Joseph très fidèle, priez pour nous.

Miroir de patience, priez pour nous.

Ami de la pauvreté, priez pour nous.

Modèle des travailleurs, priez pour nous.

Gloire de la vie de famille, priez pour nous.

Gardien des vierges, priez pour nous.

Soutien des familles, priez pour nous.

Consolation des malheureux, priez pour nous.

Espérance des malades, priez pour nous.

Patron des mourants, priez pour nous.

Terreur des démons, priez pour nous.

Protecteur de la Sainte Eglise, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

V/. Il l'a établi le chef de sa maison.

R/. Et l'intendant de tous ses biens.

Prions. O Dieu, qui, par une providence ineffable, avait daigné choisir le bienheureux Joseph, pour être l'époux de votre Sainte Mère, faites, nous vous en prions, que, l'honorant ici-bas comme protecteur, nous méritions de l'avoir pour intercesseur dans le ciel : Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


 A SAINT-DENIS, ON TIRE SUR L’ECOLE DE LA REPUBLIQUE JULES GUESDES :

Voir lettre du président du Conseil des Parents d'Elèves de Jules Guesde destinée au maire de Saint-Denis et au conseil municipal sur www.saintdenisgare.com

Exemple de ce que j’ai déjà défini dans ce blog comme étant un « évènement dramatiquement prévisible » : mardi 17 mars 2009, des individus ont tiré sur l’école Jules Guesde . Les balles proviennent, d’après les services de police, de la rue Fontaine.

Comment le commissaire divisionnaire Bobrowska va-t-il considérer cela ? Dans le jsd n° 777, il affirme sur 5 colonnes qu’il n’y a pas de zones de non droit à Saint-Denis !!! (voir à ce sujet ma lettre à la ministre de l’intérieur le 06 Mars 2009 dans ce blog ).

J’ai contacté fin 2008 la directrice de cette école comme les responsables de 50 autres établissements à Saint-Denis (suite au problème de sécurité à l’école Jules Vallès). Je n’ai eu aucun retour de la part des responsables d’établissements malgré, m’a t-on dit depuis, de nombreux incidents signalés par des parents…Ont-ils enfin perçu l’infirmité de nos élus municipaux majoritaires sur tout ce qui touche à la sécurité ?

Il est peut-être temps pour nombre d’entre vous de mettre de côté votre pseudo et de vous mettre en rapport avec moi sur le mail de mon blog.

 
IMGA0114_DIEPPE_2007

Le Père Lombardi explique les paroles de Benoît XVI sur le préservatif

Précision pas inintéressante du porte-parole du Vatican, à la tête du Bureau de presse du Saint-Siège, à lire jusqu'au bout, ce n'est vraiment pas très long.


L'Eglise a ouvert trois fronts pour combattre « le terrible fléau du sida », rappelle le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège : l'éducation à la responsabilité, la recherche médicale et la diffusion des thérapies, l'assistance aux malades.

Le P. Lombardi a en effet répondu, dans un communiqué, aux « échos suscités par certaines paroles » de Benoît XVI « sur le problème du sida » dans l'avion de Rome à Yaoundé, mardi après midi, 17 mars.

Le P. Lombardi précise que « le Saint-Père a rappelé les positions de l'Eglise catholique et les lignes essentielles de son engagement pour combattre le terrible fléau du sida ».

Premier front : « l'éducation à la responsabilité des personnes dans l'usage de la sexualité et la réaffirmation du rôle essentiel du mariage et de la famille ».

Second front : « la recherche et l'application des thérapies efficaces contre le sida, et leur mise à la disposition du plus grand nombre possible de malades grâce aux nopmbreuses initiatives et des institutions sanitaires ». Le pape a cité Sant'Egidio, les Camilliens, et les religieuses : en tout 25 % des structures s'occupant des malades du sida sont catholiques. Il faudrait aussi mentionner toutes les structures s'occupent des enfants nés séropositifs et spécialement des orphelins du sida. Le pape a également demandé aux entreprises pharmaceutiques la gratuité des thérapies.

Troisième front : « l'assitance humaine et spirituelle des malades du sida et de tous les souffrants, qui sont depuis toujours dans le cœur de l'Eglise ».

« Telles sont les directions dans lesquelles l'Eglise concentre son engagement, elle ne considère pas que viser seulement à une large diffusion des préservatifs soit en réalité la voie la meilleure, la plus prévoyante ou la plus efficace pour combattre le fléau du sida et protéger la vie humaine ».

Autrement dit, le pape et le P. Lombardi affirment que la diffusion du préservatif reste inefficace si on ne combat pas aussi sur ces trois fronts. Sans l'éducation à la « responsabilité » - « si on n'aide pas les Africains », dit le pape, cela pourrait même « aggraver le problème ».


Antisionisme et antisemitisme

http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=13394



L’antisionisme rejette la notion la plus élémentaire que les Juifs forment une nation – un destin collectif se nouant à travers une histoire commune- et, par conséquent, dénie aux Juifs le droit à leur auto-détermination sur leur lieu de naissance historique. Il poursuit le projet de démantèlement de l’Etat-nation juif : Israël.
L’antisionisme mérite son caractère discriminatoire en déniant au peuple juif ce qu’il accorde aux autres collectivités constituées (par exemple : les Français, Espagnols, Palestiniens), nommément, le droit de se forger une nation, l’auto-détermination et la coexistence légitime avec d’autres requérants indigènes.

L’antisémitisme rejette les Juifs en tant que membres égaux de la race humaine ;
l’antisionisme rejette Israël en tant que membre à part entière de la grande famille des nations.

Les Juifs sont-ils une nation ? De nombreux philosophes argueraient que les Juifs constituent d’abord un peuple et secondairement une religion. Par ailleurs, la narration de l’Exode et la vision de la traversée vers la terre de Canaan se sont imprimées dans l’esprit du peuple juif avant qu’il reçoive la Torah au Mont Sinaï. Mais, philosophie mise à part, la conviction partagée de leur éventuel rapatriement sur leur lieu de naissance historique a constitué le moteur alimentant la persévérance et les espérances juives à travers le périple tourmenté qui a commencé avec l’expulsion romaine en l’an 70.


Accident après match Lille-Lyon le 07/03/09 (suite)

Monsieur Pépy Président de la SNCF ne doit pas être réellement étonné de la présence de piétons sur les voies ferrées surtout en sortie de la Gare du Nord et jusqu’à la gare de Saint-Denis :

- les tags que chaque voyageur peut voir tout le long du trajet depuis au moins 20 ans sont régulièrement réactualisés, même dans les endroits les plus improbables….


- des campements de caravanes sont disposés au sein même du domaine SNCF à différents endroits le long de ce trajet. Aujourd’hui, mardi 17 mars 2009, des enfants de 6 à 10 ans (non scolarisés ?) ont été vus, sur les voies ferrées par des passagers de trains empruntant ce parcours !!!
Ces enfants qui « habitent » au milieu de ce qu’il est convenu d’appeler le nœud ferroviaire de la Chapelle empruntent des « raccourcis » pour aller, par exemple, à Saint-Ouen. Cela explique qu’en certains endroits l’
on scie le pêne des portillons de sécurité, voire que l’on supprime tout ou partie des grillages protégeant le public des voies…

Je suis persuadé que cette situation n’existe pas partout en France mais à Saint-Denis, elle est bien réelle….

Ce bref document, largement diffusé, est d’évidence une invitation, pour tous les organismes ou administrations concernés à agir dans les plus brefs délais
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IMGA0114_DIEPPE_2007



Dossier Shalit

Dossier Shalit


'Olmert est responsable de l'échec des négociations'', a déclaré Ismaïl Radouan, un porte-parole du Hamas. Le mouvement terroriste qui réagissait aux propos du Premier ministre sortant a affirmé que le Premier ministre avait eu peur et se moquait de la famille.


Lorsque mes ennemis me calomnient


"Et que je redoute la chute,

Le Dieu d'Abraham me donne de la force.

La crainte d'Isaac vient à mon aide !

Je me suis immergé dans les livres des prophètes

Les mots qu'Isaïe a écrits

ont été lus avant moi: "la restauration est proche" !

Lorsque je scrutais plus attentivement dans la Torah de Dieu

J'y trouvais ce que cherchais

Dieu restaurera les prisonniers,

Même ceux qui furent dispersés aux confins de la terre !

Cela m'a réconforté.

Je dois en parler pour trouver un soulagement ! "

Rabbi Abraham Ibn Ezra