Le Père Lombardi explique les paroles de Benoît XVI sur le préservatif
Précision pas inintéressante du porte-parole du Vatican, à la tête du Bureau de presse du Saint-Siège, à lire jusqu'au bout, ce n'est vraiment pas très long.
L'Eglise a ouvert trois fronts pour combattre « le terrible fléau du sida », rappelle le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège : l'éducation à la responsabilité, la recherche médicale et la diffusion des thérapies, l'assistance aux malades.
Le P. Lombardi a en effet répondu, dans un communiqué, aux « échos suscités par certaines paroles » de Benoît XVI « sur le problème du sida » dans l'avion de Rome à Yaoundé, mardi après midi, 17 mars.
Le P. Lombardi précise que « le Saint-Père a rappelé les positions de l'Eglise catholique et les lignes essentielles de son engagement pour combattre le terrible fléau du sida ».
Premier front : « l'éducation à la responsabilité des personnes dans l'usage de la sexualité et la réaffirmation du rôle essentiel du mariage et de la famille ».
Second front : « la recherche et l'application des thérapies efficaces contre le sida, et leur mise à la disposition du plus grand nombre possible de malades grâce aux nopmbreuses initiatives et des institutions sanitaires ». Le pape a cité Sant'Egidio, les Camilliens, et les religieuses : en tout 25 % des structures s'occupant des malades du sida sont catholiques. Il faudrait aussi mentionner toutes les structures s'occupent des enfants nés séropositifs et spécialement des orphelins du sida. Le pape a également demandé aux entreprises pharmaceutiques la gratuité des thérapies.
Troisième front : « l'assitance humaine et spirituelle des malades du sida et de tous les souffrants, qui sont depuis toujours dans le cœur de l'Eglise ».
« Telles sont les directions dans lesquelles l'Eglise concentre son engagement, elle ne considère pas que viser seulement à une large diffusion des préservatifs soit en réalité la voie la meilleure, la plus prévoyante ou la plus efficace pour combattre le fléau du sida et protéger la vie humaine ».
Autrement dit, le pape et le P. Lombardi affirment que la diffusion du préservatif reste inefficace si on ne combat pas aussi sur ces trois fronts. Sans l'éducation à la « responsabilité » - « si on n'aide pas les Africains », dit le pape, cela pourrait même « aggraver le problème ».
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