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Donné perdant par les sondages, laminé par les échecs et la corruption, le parti de Tzipi Livni arrive néanmoins en tête du scrutin. Cette courte victoire ne lui permettra pas nécessairement de former un gouvernement, mais elle constitue une vraie surprise.

La phrase suivante aurait pu être écrite peu avant la fermeture du scrutin : Kadima n'est pas seulement une surprise, Kadima est un phénomène. Quand, il y a trois ans, Ariel Sharon, son fondateur, est tombé dans le coma peu après sa création, certains avaient prédit que le parti disparaîtrait dans les abîmes de l'Histoire. Ils affirmaient qu'Ehoud Olmert était arrivé au pouvoir en s'accrochant aux basques de Sharon et que c'était le départ de la bande de Gaza et l'évacuation relativement tranquille du Goush Katif [été 2005] qui avaient propulsé Kadima au sommet. Tzipi Livni, une femme qui n'est entrée que récemment en politique, a su mener Kadima jusqu'en finale. Elle a contraint Benyamin Nétanyahou, qui était en tête dans les sondages, il y a encore deux semaines, à se battre comme un fou jusqu'au jour du scrutin. Kadima, qui a commencé avec une promesse de big bang et a rassemblé des personnalités expérimentées de tous horizons, a également distancé le Parti travailliste, formation qui a fondé le pays.
Qu'ont donc accompli Livni et son équipe pour que les électeurs, ces mêmes électeurs qui les soutenaient il y a trois ans, les préfèrent au Likoud, au Parti travailliste et au Meretz ? Il y a deux ans et demi, ils ont provoqué l'apparition d'un million de réfugiés dans leur propre pays avec une guerre [contre le Hezbollah libanais] qui a fait plus de 160 morts et s'est terminée par une commission d'enquête qui les a taillés en pièces. Du désengagement, des négociations avec Mahmoud Abbas et des colonies illégales, il ne reste que des titres dans de vieux journaux. La promesse que le retrait de Gaza assurerait la sécurité des villes de l'ouest du Néguev a volé en éclats avec les missiles Grad qui ont frappé le centre du Néguev. Le Hamas a pris le pouvoir dans la bande de Gaza et étendu son influence à la Cisjordanie. Et  Gilad Shalit est toujours prisonnier.
Kadima a surfé sur le dégoût provoqué par les décisions – publiques et secrètes – du Likoud et le désir d'avoir un gouvernement propre. Il a survécu aux nombreuses enquêtes sur le Premier ministre, à la condamnation du vice-Premier ministre Haïm Ramon, à la mise en accusation du ministre des Finances Abraham Hirschson et au procès de l'ancien ministre Tzachi Hanegbi. On a du mal à comprendre ce qui attire les masses israéliennes vers Kadima. Peut-être est-ce parce que la mémoire collective est courte ou peut-être est-ce que le "succès" de l'opération Plomb durci a fait oublier la mascarade de la deuxième guerre du Liban. Peut-on s'attendre à ce que tout le monde se rappelle que le Premier ministre n'est plus élu au suffrage direct ? Ceux qui l'ont oublié doivent se souvenir qu'ils ne votent pas uniquement pour le chef d'un parti mais pour un parti dans son ensemble, avec sa politique et son idéologie. Ou peut-être que le secret de Kadima réside dans la formule qui avait permis au stratège Reuven Adler de mener Sharon et Olmert au pouvoir et qu'il a répétée pour Livni : tuez le plus d'Arabes possibles et parlez de paix le plus possible.

Article parru dans le blog: JSS





La Knesset introuvable

Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur les élections législatives israéliennes qui se sont déroulées mardi 10 février. Drôles d’élections pour de drôles de résultats… Les électeurs israéliens ont choisi deux vainqueurs. Le leader du Likoud et la Présidente de Kadima. Les deux rivaux ont atteint leurs objectifs. Le premier souhaitait faire gagner un « bloc des droites » et Tispi Livni avait pour rôle d’inscrire le Parti fondé par Ariel Sharon dans la durée. Les partis centristes n’avaient jamais vécu plus longtemps qu’une Knesset. Kadima s’inscrirait durablement dans le paysage politique israélien. Malgré le succès incarné par Avigdor Lieberman d’une droite radicale qui devient la troisième formation de la nouvelle Knesset, le Likoud retrouve une position de parti de gouvernement.
Les Israéliens ont voté pour plus de trente formations différentes. La probabilité pour que l’une d’entre elles parvienne à distancer ses concurrentes était faible. Les résultats ont montré la complexité de l’échiquier politique, le risque d’une coalition gouvernementale trop fragile, dans une Knesset où la majorité pourrait bien être introuvable.

Celui qui réussira à former une coalition devra nécessairement composer avec des formations politiques dont les idées et les idéaux sont radicalement différents, inconciliables souvent.
Si Benyamin Netanyahou réussit à former une coalition, ce sera la victoire d’un bloc ancré à droite. Une alliance politique avec Israël Beteinou, que craint toutefois la nouvelle administration américaine, permettrait au Hamas, comme au Hezbollah de trouver un prétexte pour poursuivre la stratégie du terrorisme. Car il s’agit d’une stratégie ininterrompue. Malgré la trêve, des missiles sont tombés cette semaine sur le Néguev occidental.

Si Tsipi Livni devient Premier ministre, elle devra aussi trouver des compromis avec des formations politiques qui estiment la sécurité d’Israël tout préalable aux pourparlers engagés avec les Palestiniens. En tout état de cause, elle aurait des difficultés à respecter le programme qu’elle s’est engagée à mettre en œuvre. Ancienne Ministre de la justice, Tsipi Livni ne pourrait reporter cette fois une réforme des institutions politiques ; le changement du mode de scrutin ou la rédaction et l’adoption d’une constitution sont devenus des priorités.

Les deux-tiers des Israéliens ont voté ; une mobilisation relativement forte dans un contexte politique et social qui génèrerait dans la plupart des régimes démocratiques occidentaux une inquiétante apathie politique.

Les Israéliens ont voté, bien qu’Israël souffre des guerres que génère l’insécurité. La pression diplomatique exercée sur l’Etat juif pendant la guerre contre le Hamas montre surtout l’incompréhension et l’indifférence de la communauté internationale. 8000 missiles ont été tirés sur le sud d’Israël ces huit dernières années.

Après trente morts, des centaines de blessés, des milliers de personnes traumatisées, des enfants de huit ans qui vivent depuis leur naissance au rythme des alertes, Israël n’a pas eu le droit de faire la guerre au terrorisme. Pourtant, Ariel Sharon avait bien créé « Kadima » pour rassembler au-delà des partis avant de se lancer dans un processus de désengagement unilatéral. Une paix forcée, qui n’a fait qu’exacerber les violences et les crimes du Hamas contre l’Etat hébreu.

Avec le désengagement de Gaza, les Israéliens se souviennent aussi de la Deuxième guerre du Liban, conduite sous la responsabilité du travailliste Amir Peretz, célèbre syndicaliste et piètre stratège militaire. Malgré la popularité acquise par Ehoud Barak au cours de la guerre contre le Hamas, les Israéliens ont abandonné la principale formation politique de l’histoire d’Israël. Sans programme ni campagne, les colistiers d’Ehoud Barak ont annoncé qu’ils rejoignaient l’opposition, pour mieux se reconstruire, s’adapter à un électorat qui a choisi pour l’essentiel la voie de la vigilance…

Malgré tout, les Israéliens ont voté parce qu’ils ont une conscience forte des enjeux formidables qui s’annoncent au programme législatif de la 18ème Knesset. Ils ont voté, parce qu’ils sont les premiers témoins que la démocratie est rare au Moyen Orient.

Cette semaine, nous pensons à Guilad Shalit, soldat de Tsahal et citoyen français, otage du Hamas depuis 965 jours.

A la semaine prochaine,

Guy Senbel.

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HAMAS

HAMAS


Le Hamas n'a pas l'intention de geler le trafic d'armes vers Gaza. Mohamed Nazzal, l'un des cadres du Hamas en visite en Turquie, a annoncé que la délégation du mouvement terroriste actuellement au Caire, l'a bien précisé aux autorités égyptiennes.


Voici, ce que j'ai répondu à une amie, qui m'a dit: "Et si Guilad était mort !"


 

Place à l’optimisme, en ce début 2009, nous en avons besoin !

Je viens de me rendre compte en faisant une relecture de toutes mes interventions sur mon blog, que ce soit en 2008 ou au début de cette nouvelle année, que je me comportai comme la presse quotidienne et nationale, (ce qui a le don de m’agacer  à chaque fois que j’ouvre un journal), en abordant que des aspects négatifs de notre société, de l’état, de l’ensemble de nos  collectivités donc de la vie que ce soit dans notre pays, en Europe et même dans le reste du monde ! La mainmise de l’information sur le catastrophisme et le misérabilisme ! A croire que ce sont les meilleures promotions de vente de papier ou d’audimat élevé!

Il est vrai que l’ambiance générale n’est pas à la joie et à l’optimisme, que ce soit sur le plan de la situation des organismes bancaires avec les conséquences économiques et leurs effets collatéraux qu’elles entraînent ou que ce soit sur le plan des menaces de terrorisme et de guerres. (Gardons en mémoire les derniers évènements des conflits au Moyen – Orient et en Afrique.)

Un aparté !

Il est vrai aussi qu’en cette année d’élections européennes, les 27 pays de l’Union Européenne ne font pas preuve d’une cohésion enthousiasmante.  Certes la présidence française a démontré qu’avec un chef à sa tête, l’UE  pouvait trouver une certaine cohérence et faire entendre sa voix démontrant que le politique pouvait prendre le pas sur l’administration bruxelloise de monsieur Barroso ! Ce qui est un enseignement important. Pour autant cela n’autorisait pas notre pays par la voix de son président de critiquer assez sèchement l’action, ou du moins un  certain immobilisme de la présidence Tchèque, qui était prévisible. Ce qui éviterait aujourd’hui aux tchèques et autres petites nations qui jalousent notre puissance, notre influence et le succès de l’action de notre Président de vouloir pour satisfaire une vengeance mesquine freiner ou même tenter de faire interdire à la France l’exécution de son projet d’aide à la relance de notre industrie automobile sous le prétexte de protectionnisme ! Cela serait il vrai, nous au CNI,  pensons  et disons que  lorsqu’il s‘agit de l’avenir de notre pays, un peu de protectionnisme n’est pas à rejeter, nous le pensons aussi pour l’Europe. Cessons d’avoir peur de notre ombre, les Américains, et Obama va nous le démontrer rapidement, les Japonais et même les Chinois et les Indiens ne se sont jamais gênés de faire du protectionnisme quand l’avenir de l’économie de leur pays le nécessite.

C’était là, juste un aparté, un peu long je m’en excuse sur lequel nous reviendrons longuement tout au long de la campagne pour les élections européennes de juin prochain, scrutin dans  lequel le CNI sera engagé.

 

Place à l’optimisme ! Nous en avons un besoin thérapeutique !

 

Hier en lisant « le Parisien », (en province « Aujourd’hui ») je fus surpris de trouver en page 2 et 3, deux pages d’articles sur l’économie, empreint d’un optimisme rare. Aussi je remercie leur rédaction de ce petit bol d’air et aussi  de m’avoir apporté les sources de ce qui va suivre.

Sous le titre étalé  sur 2 pages « Des entreprises n’hésitent plus à se relocaliser en France » suivaient une série d’articles qui expliquent et montrent que depuis quelques  mois des entreprise qui se sont délocalisées ces 15 dernières années pour diverses raisons économiques ou de rendements se relocalisent aujourd’hui sur le territoire national, ce n’est pas encore une ruée massive, mais ce mouvement de retour est plus que significatif.

 

L’économiste spécialiste des choix de délocalisation des entreprises Olivier Bouba-Olga précise bien dans son livre « Les Nouvelles Géographies du Capitalisme »(*) que ces relocalisations ne sont certes pas massives, mais elles sont intéressantes car elles n’ont rien d’anecdotique. Elles ne sont pas dues à une intervention du saint esprit, alors elles  relèvent de quatre raisons essentielles :

-         Les importantes économies sur les bas salaires qui les ont attirés en Chine, aux Indes ou en Europe de l’est sont mangées par une faible productivité qui avait mal été approchée par les responsables des entreprises qui ont cru devoir s’expatrier pour sauver leur affaire.

-         Les difficultés pour le transport vers la France des produits finis, problèmes de délais et de coût de plus en plus élevés, sans parler des tarifs du pétrole qui font du yoyo.

-         L’augmentation des salaires dans les pays émergents où la main d’œuvre qualifiée se raréfie et est de plus en plus onéreuse à former.

-         La relocalisation est aussi souvent dictée par un souci de qualité des produits finis, mais aussi par le suivi des services  après-vente.

 

La théorie est belle mais les réalités apportent l’espoir c’est pourquoi quelques exemples de sociétés déjà revenues sur le territoire français ou en cours de relocalisation sont les bienvenus. Ce qui est intéressant, c’est que ces retours  s’étendent sur l’ensemble du pays, prenons les exemples donnés par le Parisien,  : le groupe Parisot, grand fabricant de meuble revient dans sa région d’origine en Haute Saône ; les magasins de sport Décathlon sont en train d’implanter dans la région de Lille une usine pour fabriquer , entre autre , des vélos qui pour le moment sont sous - traités en Asie et en Europe de l’est ; Samas rapatrie de Chine vers son usine de l’Oise l’ensemble de sa fabrication de mobilier de bureau ; Atol le lunetier qui faisait sous traiter sa gamme Ushuaia en Chine la ramène chez des sous traitant de l’Ain et du Jura ; Aquaproduction rapatrie sa fabrication de parois de douche de Roumanie vers la Loire Atlantique ; Sallair réintègre son activité fabrication de compresseurs de la Chine vers la Loire ; etc...de nombreuses entreprises sont aussi de retour dans la région de Poitier et ailleurs...

 

Cette nouvelle donne n’est pas visible qu’en France. En Allemagne nombreuses sont les entreprises qui ont délocalisé dans les dix dernières années. Aujourd’hui certaines études disent que 20% d’entre elles au bout de 5 ans regagnent leur pays d’origine, pour les mêmes raisons qu’en France. Si cela se passe en France et en Allemagne nous sommes en droit de penser qu’il en est de même chez nos voisins  britanniques, belges, Hollandais, Italiens, espagnols ou autres.

 

Il  est bien évident qu’une politique de protection plus volontariste de nos entreprises en France, dans l’ensemble des pays européens et de la part de la commission de Bruxelles pour l’UE,  accélèreraient ce mouvement de retour des entreprises, ce qui non seulement participeraient à un  règlement plus rapide de la crise que nous vivons, mais apporteraient, à elles comme à nos économies, nationales et européennes,  une stabilité plus pérenne.

 

(*) Pour ceux qui seraient intéressés par le livre « Les Nouvelles Géographies du capitalisme » de Monsieur Olivier Bouba-Olga, il est édité chez les éditions du Seuil, 241 pages – 21 € 

[email protected]

Blog : bernardbeaudet.cni91.over-blog.net

Site : www.cni.asso.fr


Il existe un petit juge qui demande à retrouver son honneur!
Mais de quoi parle-t-il ? Peux t'on redonner un honneur perdu ? Pense-t-il vraiment qu'un honneur peut-être rendu par ses pairs qui le jugent ? Qu'est-ce que l'honneur sinon l'idée et la dignité que l'on a de soi par rapport aux autres !
Personne ne peut lui rendre son honneur à ce petit juge hormis le pardon des victimes de l'affaire d'Outreau et son propre pardon ! C'est loin d'être le cas aujourd'hui puisqu'il s'estime non coupable!
Cet homme, ce petit juge n'était pas seul dans cette affaire mais c'est lui qui a pris le plus de responsabilités dans la destruction morale et physique des accusés d'Outreau!
C'est par son intransigeance, son obsession, son manque de compassion et pour tout dire son manque d'intelligence humaine qui fit que des femmes et hommes furent placés en prison pendant plus de deux années. Leurs familles furent détruites, leurs enfants seront marqués à jamais! Leurs vies ne retrouveront jamais le calme d'avant cette affaire!
Sous un autre régime politique quel désastre aurait-il pu commettre?
Le petit juge veut retrouver son honneur? Qu'il commence par admettre les erreurs qu'il a commises, les fautes d'appréciation et surtout qu'il s'excuse pour les malheurs qu'il a apporté à ces familles!
J'ai fait un poème pour ces victimes de l'affaire d'Outreau!

Affaire d’Outreau

Un matin votre monde bascule à jamais.

Un matin et votre vie s’efface à jamais.

Et plus rien ne sera plus comme auparavant


Un matin de famille avec vos enfants.

Quand, derrière la porte, se place votre enfer.

"Police ! Ouvrez de suite, immédiatement" !

Je suis aux arrêts et ils me posent les fers !

Le juge écoute mais ne ressent pas,

Il note, assène mais ne comprends pas.

Je suis l’insecte que l’on dissèque à froid

Sans émotion, je ne suis qu’une proie.

D’une machine qui peu à peu me broie.

Condamné pour violence à la prison

Condamné pour violence, à la baston

Les jours s’écoulent en garde à vue

D’où viens-tu ? Qui es-tu ? Mis à nu.

Victime d’une impossible accusation

Il affirme, me pose les mêmes questions

Comment faire quand je suis déjà jugé

Condamné pour violence à la prison

Condamné pour violence, à la baston.

Je n’ai rien fait monsieur, je suis innocent.

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Gérard Brazon


Prière pour Guilad Shalit

Shalit

אבינו שבשמים תשמור על גלעד שליטהחייל החטוף למען ילדיך אהובים שאתה אוהב.

 
תשמור עליו מכל צרה ומכל פגע בבקשה אלוהים תחזיר אותוהביתה בריא ושלם.
אנחנו בניך מבקשים,תשמורעליו...

 

Avinou chébachamaïm Tichmor Al Gilad Chalit H'ahkaïl

H'ahkatoph lemaann yélidérhka ahouvim chéatah ohév

Tichmor Alav micol Tzara oumicol Péga Bévaquacha Eloyïm

Tahkazir oto HaBaïtah Bria véchalem

Anarnou Banérkha mevakchim Tichmor Alav


Notre père qui est aux Cieux, prends garde à Guilad Shalit le Soldat qui est prisonnier pour tes enfants que tu aimes
.

Gardes-le de toute souffrance ou de toute atteinte s'il te plait mon D.ieu.

Fais le revenir dans sa maison en bonne santé et complet.

Nous sommes tes enfants et nous te demandons de veiller sur lui.