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L’armée israélienne aux portes de Gaza-ville !

Je rappelle que, fidèle à ma démarche, déjà exposée, j'assure la couverture des événements en citant majoritairement des sources et des commentaires israéliens, mais également des sources étrangères, même quand leur objectivité est plus que douteuse. Je m'abstiens seulement de relayer les textes de haine et/ou de propagande d'où qu'ils viennent.

04/01/09

Texte repris du site de Libération.

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Soldats israéliens progressant dans la bande de Gaza


11h18. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert se dit encouragé dans sa politique dans la bande de Gaza par ses conversations avec le président américain George W. Bush. "Il m'a dit que nous devions non seulement nous assurer que le Hamas cesse ses tirs de roquettes, mais aussi qu'il ne sera pas en mesure de recommencer dans le futur."

10h55. Le Premier ministre britannique qualifie l'offensive terrestre israélienne de "moment très dangereux" dans le conflit israélo-palestinien, dans une interview à la BBC. "Je pense que le monde exprime sa grande inquiétude", estime Gordon Brown, en réitérant son appel à un cessez-le-feu.

10h50. Un soldat israélien aurait été tué dans l'offensive terrestre dans la bande de Gaza, selon la chaîne de télévision Al-Jazira. Si cette information est confirmée, il s'agit du premier militaire israélien tué depuis le début de l'offensive terrestre lancée samedi soir par l'armée israélienne dans la bande de Gaza.

10h25. Dix-huit Palestiniens ont été tués autour de Jabaliya et Beit Lahya, une des zones par lesquelles sont entrées les forces terrestres israéliennes samedi soir, et un près de Khan Younès, dans le sud du territoire.

Les identités des victimes ne sont pas connues, de même que leur éventuel statut de combattants ou de civils.

10h20. "Israël ne se bat pas contre le peuple palestinien" et préviendra une crise humanitaire dans la bande de Gaza en aidant à l'acheminement de l'aide alimentaire et médicale, affirme dimanche le Premier ministre israélien Ehud Olmert. "Ils (les Palestiniens, ndlr) ne sont pas nos ennemis. Ils sont également les victimes de la violence et de l'oppression meurtrière de la même organisation terroriste" qu'Israël, poursuit Olmert, en référence au Hamas.

9h40. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert affirme qu'Israël ne veut pas de l'ouverture d'un nouveau front sur sa frontière nord avec le Liban, dans un avertissement voilé au Hezbollah.

9h20. L'offensive israélienne contre le Hamas à Gaza sera élargie "autant que nécessaire", affirme le ministre de la Défense Ehud Barak avant la réunion du cabinet au ministère de la Défense à Tel Aviv.

7h30. L'armée israélienne opère aux portes de la ville de Gaza, à plusieurs kilomètres de la frontière avec Israël, selon des témoins.

Des blindés et des unités d'infanterie ont été signalés dans le secteur de l'ancienne colonie de peuplement de Netzarim, évacué lors du désengagement de la bande de Gaza durant l'été 2005, à trois kilomètres au sud de la ville de Gaza, la principale agglomération du territoire.

5h20. 28 soldats israéliens ont été blessés depuis le début de l'offensive terrestre à Gaza, indique un porte-parole militaire israélien.

4h55. Le Conseil de sécurité de l'ONU a conclu une réunion sur la situation à Gaza sans parvenir à un accord sur un texte appelant à un arrêt des hostilités.

"Il y a eu de très sérieuses convergences de vues pour exprimer notre très sérieuse préoccupation face à l'escalade de la violence et à la détérioration de la situation" et "pour appeler à un cessez-le-feu immédiat, permanent et respecté", dit le communiqué du Conseil de sécurité.

3h50. Neuf soldats israéliens ont été tués et plusieurs autres blessés lors de l'opération terrestre dans la bande de Gaza qui a commencé samedi soir, affirme le Hamas.

L'armée israélienne a refusé de commenter ce bilan.

© Libération


Mis en ligne le 4 janvier 2009, par

M. Macina, sur le site upjf.org


dimanche 4 janvier 2009

L'OFFENSIVE ISRAELIENNE SE POURSUIT SELON LES PLANS


Equipés de lunettes de vision nocturne et le visage couvert de peintures de camouflage, les soldats israéliens sont entrés samedi soir dans l'enclave côtière densément peuplée. Des colonnes de blindés appuyaient leur avancée par quatre voies d'entrée dans le territoire, tandis que des hélicoptères de combat survolaient la région.

Lors des premiers affrontements, les militaires israéliens ont abattu huit Gazaouis, dont cinq hommes armés, portant le bilan côté palestinien à plus de 450 morts depuis le 27 décembre, ont indiqué des responsables médicaux.

Aucun commentaire officiel n'a été émis sur d'éventuelles victimes israéliennes.

Israël a ordonné le rappel sous les drapeaux de "dizaines de milliers de réservistes" dans le cadre de son offensive terrestre, et un porte-parole de l'armée a estimé que l'opération durerait probablement "de longs, longs jours".

L'aviation israélienne a également procédé dimanche à de nouvelles frappes.
 

Blog: Riposte Sefarade


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Jean-Pierre Renard


Riposte d’Israël. Au huitième jour.


Par Guy Senbel pour Guysen International News
Dimanche 4 janvier 2009 à 01:32

   P90b_offensive_gaza_tsahal_2009  Depuis le barrage d’Erez, à la frontière de Gaza

Au huitième jour de la riposte d’Israël aux attaques du Hamas, l’offensive terrestre de Tsahal a été déclenchée. Les raids aériens sur Gaza ont atteint des objectifs stratégiques. Les unités combattantes qui opèrent désormais au sol ont pour mission de prendre le contrôle des secteurs d’où sont tirées les roquettes contre Israël. Les cinq cents roquettes palestiniennes tirées de la bande de Gaza depuis le 27 décembre, ont fait quatre morts israéliens, et vingt cinq blessés.

Le gouvernement israélien s’est réuni en secret samedi 3 janvier pour décider de l’offensive terrestre. Tous les ministres ont approuvé la procédure à l’exception d’Elie Yshaï et Haïm Ramon, qui se sont abstenus. Ils tenaient à ce que l’objectif de cette nouvelle phase de l’opération soit défini comme « la chute du Hamas »…

Les responsables politiques, décidés, savent qu’ils peuvent compter sur une armée préparée. Le chef d'état-major de Tsahal, Gabi Ashkenazi, a déclaré à ses troupes qui s’apprêtaient à passer à l’offensive : « Je compte sur vous, j'ai confiance en vous et je vous soutiens. Le peuple d'Israël ne pouvait disposer d'une meilleur équipe de commandants et de combattants ». L’enjeu est crucial pour la sécurité d’Israël, mais aussi pour l’image de son armée dans un Moyen Orient instable.

Les soldats d’Israël sont entrés à Gaza vers 18H30. Quelques heures plus tôt, l’artillerie israélienne pilonnait des positions palestiniennes à l’intérieur du territoire. Des premiers témoins palestiniens communiquent l’information à la presse une heure plus tard. Des véhicules de combat appuyés par des hélicoptères progressent dans la bande de Gaza. Peu avant 20 heures, des chars israéliens ouvrent le feu. Le Hamas répond avec des obus de mortier, et annonce ses premiers blessés. Des dizaines de milliers de réservistes supplémentaires sont appelés par l’armée. Vers 22 heures, Tsahal annonce que plusieurs dizaines de Palestiniens armés ont été tués. Les soldats de Tsahal ne se sont pas vus opposer de ''résistance massive'' ; aucun incident inhabituel n'a été signalé.

L’opération sera « longue et difficile » a annoncé le ministre israélien de la Défense. Il sait que le Hamas n’est pas la seule organisation terroriste armée à Gaza. Les Brigades Ezzedine El Qassam, la branche armée du Hamas, ont annoncé « la poursuite des combats jusqu’à la dernière goutte de sang ». Le Djihad islamique, dont le QG a été bombardé, demeure une menace réelle.

Toutes ces organisations prônent une guerre sainte contre Israël. Elles sont responsables des attaques quotidiennes sur le Néguev occidental. La riposte d’Israël est bien issue d’une stratégie de défense, non d’attaque.

Car il ne s’agit pas non plus de se tromper de mots. Israël a entamé une deuxième étape de son offensive militaire, mais il s’agit bien d’une riposte à des attaques quotidiennes ; c’est une guerre défensive qui a été lancée. C’est précisément ce que la ministre israélienne des Affaires étrangères a déclaré au Secrétaire général des Nations-Unies pour l’informer de la décision de son gouvernement de passer à une offensive terrestre : « plus la communauté internationale comprendra que les démarches entreprises par Israël sont défensives, plus le Hamas devra reconnaître que la situation a changé ».

Il n’en reste pas moins que le travail d’information sur la riposte d’Israël exige plus que jamais une vigilance accrue. Des manifestations contre les opérations militaires à Gaza ont été organisées partout en Europe au cours de la journée de samedi 3 janvier. A Marseille, Perpignan, Lille, Toulouse et Mulhouse, mais aussi à Londres, Chypre, Salzbourg et Athènes où, comme à Paris, des drapeaux d’Israël ont été brûlés. Organisées par des mouvements d’extrême gauche notamment, les manifestations ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes. Banderoles injurieuses. Slogans insultants. Tout le monde n’a pas saisi le sens de l’opération israélienne à Gaza. D’ailleurs la France a condamné l’intervention militaire, tout comme le secrétaire général de l’ONU qui a dit sa « déception » au Premier ministre Ehoud Olmert, tandis que l’Amérique rappelle les souffrances des Israéliens du Néguev et la nécessité de mettre fin à des années de terreur, soucieuse de préserver les populations civiles.

Dimanche 4 janvier, des convois humanitaires en provenance de Turquie et de Syrie notamment, transportant plusieurs centaines de tonnes de vivres et de médicaments, traverseront Israël et seront acheminés aux Gazaouis.
Dimanche 4 janvier, des blessés palestiniens seront soignés dans des hôpitaux d’Israël.

Samedi soir, les équipes de Guysen TV étaient postées au barrage d’Erez, non loin du point d’entrée des troupes israéliennes au nord de la bande de Gaza. Seules trois autres équipes de journalistes étaient présentes. Dans la nuit noire et le froid humide, nous avons entendu les premiers tirs immédiatement après l’offensive. Puis nous avons attendu le feu vert des autorités pour diffuser la nouvelle.

Puis les tirs se sont intensifiés, déchaînant un vacarme qui nous plongeait dans le souvenir de la guerre du Liban.

La dépêche relative au discours provocateur d’Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah libanais, est tombée. Il avait menacé d’intervenir en cas d’offensive terrestre de Tsahal. Il exhorte le Hamas à mener un combat héroïque contre Israël… Le ministre de la Défense israélien a répondu qu’il n’avait pas l’intention d’ouvrir un nouveau front, mais que les armées d’Israël sont aussi prêtes à intervenir, à la frontière Nord.

Tard dans la nuit, les fantassins de Tsahal poursuivaient leur progression dans le nord de la Bande de Gaza, conformément aux plans établis.


71% des Israéliens favorables à la guerre


Au septième jour de la guerre menée par Israël contre le Hamas à Gaza, les dirigeants israéliens bénéficient d'un soutien massif de la population que n'érodent pas les dommages limités infligés aux localités du sud du pays.

La guerre est populaire selon les sondages et globalement soutenue par la presse israélienne qui, il est vrai, poussait depuis des semaines le gouvernement à la confrontation avec le Hamas.

Un soutien qui s'explique par plusieurs éléments: le rapport de force est clairement en faveur d'Israël, la guerre vise un ennemi juré, le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza après un coup de force, ce mouvement a pour objectif de détruire l'Etat juif, et il a lui même refusé de reconduire une trêve de six mois.

Ni les tirs de dizaines de roquettes chaque jour contre le sud d'Israël qui ont fait quatre morts depuis le début de l'offensive, ni la crainte qu'une offensive terrestre ne coûte la vie à de nombreux soldats, ni les images d'enfants tués à Gaza qui auraient pu choquer n'entament le consensus autour du gouvernement au sein de la population juive.

L'offensive "plomb durci" bénéficie du soutien de 95% des Juifs israéliens dont 80% lui donnent un soutien sans réserve, selon un sondage paru aujourd'hui dans le quotidien Maariv.

Mercredi, 71% des personnes interrogées se déclaraient en faveur de la poursuite de l'offensive aérienne, selon un sondage publié par le quotidien Haaretz prenant en compte l'opinion de la minorité arabe (20% de la population) hostile à l'opération.

Dans ce contexte, la popularité du dirigeant du parti travailliste et ministre de la
défense Ehud Barak est remontée en flèche, à quelques semaines des législatives prévue le 10 février.

Source  AFP et Le Figaro


TSIPI LIVNI À PARIS


EXTRAITS DES DECLARATIONS DE TSIPI LIVNI :



“Ici à Paris, on a l’impression de comprendre qu’Israël ne veut pas le cessez-le-feu. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit”.

“Nous devons défendre nos citoyens. J’espére que le Hamas entende un message très clair de la communauté internationale et de la France”.

“J’apprécie énormément le rôle de Nicolas Sarkozy dans la région. Je pense que la France, avec le rôle que joue son président dans la lutte contre le terrorisme, pourra apporter quelque chose”.

” Nous ne souhaitons pas du tout réoccuper la bande de Gaza. S’il faut envoyer des forces terrestres sur ce territoire, on va le faire mais nous ne voulons absolument pas réoccuper Gaza c’est le contraire de ce que nous souhaitons”.

“Voir le Hamas quitter le pouvoir à Gaza, ce n’est absolument pas l’objectif de l’opération. L’objectif, c’est de vivre en paix. Mais il est évident que tant que le Hamas règnera à Gaza, les chances de paix sont très basses”.

“Mais le problème, c’est qu’à Gaza, il y a une organisation terroriste sans aucune légitimité internationale”.

“Notre capacité à entrer dans un cessez-le-feu est liée à l’arrêt des tirs du Hamas sur les citoyens israéliens”.

“Lorsqu’on mène une guerre, on ne dit pas ce qu’on va faire à la télévision”.

“Tant que le Hamas restera à Gaza notre chance de paix est très mince”.

Voici, les dernières nouvelles d'Israël:

La ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni a indiqué que « les dirigeants des pays arabes modérés sont avec (Israël) » dans l'opération militaire menée par l'Etat juif dans la Bande de Gaza. « Par contre, la Syrie est un pays qui appuie le Hamas, qui a ses bureaux et ses administrations à Damas », a-t-elle expliqué.  


Israël cessera les attaques aériennes contre la Bande de Gaza seulement quand tous les tunnels reliant ce territoire à l'Egypte seront détruits. « L'objectif est de détruire tous les tunnels servant au trafic d'armes », a indiqué un responsable militaire.

''Israël a touché la majorité de l'infratructure des organisations terroristes à Gaza'', a déclaré Tsipi Livni à l'issue de son entretien à Paris avec Nicolas Sarkozy. La ministre israélienne des Affaires étrangères a précisé que l'arrêt de l'opération à Gaza dépendait des évaluations journalières de l'armée. Le président français n'a fait pour sa part aucune déclaration.  

Pluie de missiles : un missile Grad explose dans la région de Netivot et une roquette Qassam près du kibboutz Nir Oz. On ne signale pour le moment aucun blessé.

Pluie de missiles : une roquette Qassam est tombée à Sdérot. On ne déplore aucun blessé.

Pluie de missiles : 2 missiles Grad sont tombés près de la base militaire de Sdei Teman, à quelques kilomètres de Béersheva. On ne signale aucun blessé.

Pluie de missiles : trois roquettes Qassam supplémentaires ont explosé sur des terrains vagues au sud d'Ashkelon et dans la région de Sdot Hanéguev. Pas de blessés

Pluie de missiles : bilan actualisé. Depuis jeudi matin jusqu'à présent, 39 roquettes Qassam ou Grad ont été tirées en direction d'Israël depuis la Bande de Gaza. 23 personnes en état de choc ont été hospitalisées.

Pluie de missiles : deux personnes sont en état de choc à Ashkelon à la suite du dernier tir de roquettes. Un des engins tombé sur Ashkelon a endommagé des tombes dans le cimetière de la ville

Pluie de missiles : trois roquettes Qassam ont explosé dans la région de Sdérot. Pour l'heure, on ne signale aucun blessé. Auparavant, quatre engins ont atterri sur des terrains vagues dans la région d'Eshkol. Depuis jeudi matin, 32 personnes ont été commotionnées.

Pluie de missiles : une roquette supplémentaire tirée depuis le nord de la Bande de Gaza tombe dans l'enceinte du Conseil régional d'Eshkol. On ne signale pas de victimes mais des bâtiments ont subi des dégâts.

Galeï Tsahal, la radio militaire, annonce que des arabes israéliens ont lancé des pierres contre un autobus municipal à Yaffo (Jaffa). Aucun blessé n'est à déplorer. 

Les effectifs du Hamas sont estimés à 15 000 hommes par Tsahal avant une possible opération terrestre dans la Bande de Gaza.  

Pluie de missiles : bilan actualisé. Depuis mercredi matin, plus de 90 roquettes se sont abattues sur le Sud d'Israël. 5 personnes ont été légèrement blessées et 21 autres ont été commotionnées. 

L'année 2008 a été une « année record » pour les tirs de roquettes tirées sur Israël depuis la Bande de Gaza. D'après le rapport annuel du Shabak (les services généraux de sécurité), le Hamas a tiré plus de 2.000 roquettes sur Israël en 2008, contre 1,276 en 2007.En ce qui concerne la situation en Judée-Samarie, on constate une nette baisse des actes terroristes durant l'année 2008.  

Israël prend les ''mesures appropriées'' pour épargner les populations civiles lors des raids à Gaza, a assuré mercredi le Premier ministre israélien Ehoud Olmert lors d'un entretien téléphonique avec George Bush. Le porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe, a indiqué que le président américain sortant a reçu de M. Olmert ''l'assurance'' que l'Etat hébreu ne visait que le Hamas.  

Opération ''Plomb durci'' : les terroristes stockaient des roquettes dans la mosquée prise pour cible par les forces de Tsahal mercredi, a affirmé l'armée israélienne. L'enceinte religieuse faisait office de couverture pendant qu'ils tiraient sur Israël. )

Les ambulances de Maguen David Adom transportent d'urgence vers un hôpital israélien un enfant palestinien âgé de 8 ans, blessé dans une tentative de tir de roquettes Qassam. 

Pluie de missiles : 2 nouveaux tirs de roquettes, l'un en direction d'Aloumim, l'autre à Kerem Shalom. On ne déplore pas de blessés

Pluie de missiles : 3 roquettes s'abattent sur le territoire israélien, portant à 55 le nombre d'attaques perpétrées contre l'Etat hébreu mercredi. L'une est tombée près de Sdérot, la deuxième dans un kibboutz de la région de Sdot Néguev et la dernière dans le sud d'Ashkelon.  

''Le Hamas a essuyé une claque sérieuse'', a indiqué le chef du Shin Bet, Youval Diskin, lors de la réunion du cabinet restreint de sécurité. Il a précisé que les terroristes se cachent dans les hôpitaux de Gaza et certains se déguisent même en docteurs et infirmiers pour tenter de se fondre au sein de la population et éviter les frappes israéliennes.  

Pluie de missiles : au moins une trentaine de roquettes ont été lancées ce mercredi sur le sud d'Israël. On déplore deux blessés légers et des dégâts importants dans une école de Béer Sheva, vide au moment de l'attaque.  

Pluie de missiles : 3 roquettes Qassam sont tombées à Nahal Oz, Saad, et Aloumim. Un autre missile a abouti à Ashkelon. Une femme a été légèrement blessée par des éclats et quelques personnes sont commotionnées.  

Depuis Gaza, on perturbe les émissions de Galei Tsahal, la radio de l'armée israélienne. Un élément étranger, vraisemblablement de Gaza, a pris le contrôle de la fréquence de Galei Tsahal pour le sud du pays et perturbe les transmissions. De temps en temps, les émissions sont interrompues pour diffuser des messages très acerbes 

Source. guysen News International




Gaza. La guerre à la guerre !

Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur l’offensive israélienne à Gaza, lancée samedi 27 décembre, après 45 jours ininterrompus de tirs de missiles du Hamas sur Israël.
Six jours après les premiers raids sur les objectifs stratégiques ciblés par l’armée israélienne, l’opération est loin d’être achevée. Seul un tiers des stocks d’armes du Hamas a été détruit, et les tirs de missiles atteignent désormais chaque jour les villes d’Ashqelon, Ashdod, Beer Sheva. Ils tuent, blessent, et traumatisent aussi les habitants des villages, les enfants qui ne vont plus à l’école, les personnes âgées et les handicapés qui ne peuvent gagner les abris quand retentissent les sirènes.

Depuis le désengagement de Gaza au cours de l’été 2005, le sud d’Israël vit au rythme des alertes rouges. Campé dans une ridicule posture de résistant, le Hamas tire sur Israël et s’approprie le statut de victime, accusant un blocus dont il faut rappeler qu’il était destiné à contrôler les livraisons d’armes.
L’image du martyr se forge pourtant, progressivement. Les boucliers humains font nécessairement des victimes civiles. On oublie de dire qu’ils sont minutieusement organisés et que seul le Hamas en est le responsable. La destruction des mosquées, qui servent de dépôts d’armes et de couverture pour les leaders du mouvement terroriste, n’en est pas moins spectaculaire ; là encore, le Hamas donne l’impression que l’on s’attaque au culte musulman pour essayer de propager les sentiments anti-israéliens dans un monde arabe divisé sur l’attitude à adopter avec Israël. A Téhéran, jeudi 1er janvier, l’ambassade jordanienne a été le théâtre d’une manifestation où les Jordaniens ont été qualifiés de traitres à la cause palestinienne…

La communauté internationale a compris combien les Israéliens étaient déterminés à atteindre leur seul objectif, la destruction totale des infrastructures des organisations terroristes à Gaza, et son corollaire, le droit des Israéliens à vivre en paix. L’Europe et l’ONU demandent à présent une trêve « pour que l’humanitaire retrouve ses droits ». Dès le lendemain des premiers raids, le ministre israélien de la Défense avait pourtant donné son accord pour ouvrir un point de passage entre Israël et Gaza afin d’y acheminer médicaments et vivres ; depuis, des dizaines de « camions humanitaires » alimentent chaque jour les Palestiniens de Gaza. Depuis, des Palestiniens blessés sont passés en Israël pour être soignés.

La pression croissante que subit et subira encore l’Etat hébreu pour décider d’une trêve, même courte, montre que ceux qui la réclament n’ont pas compris qu’elle représentait une erreur stratégique grave pour Israël. La suspension même temporaire des opérations militaires serait interprétée comme un signe de faiblesse dans l’ensemble du monde arabe. Cette « hésitation » viendrait donner raison au leader du Hezbollah qui affirme qu’Israël « n’a pas d’objectif clair dans la guerre qu’il mène contre le Hamas », ajoutant que Tsahal commettrait les erreurs de la deuxième guerre du Liban…

Les militants de la trêve doivent aussi comprendre que l’élimination du Hamas, qui rend la paix et la stabilité impossibles dans la région, est une opportunité pour l’ensemble des pays modérés du Moyen Orient de se débarrasser d’un fardeau, soutenu par l’Iran. A Ryad, les manifestations en faveur du Hamas ont été interdites. L’Egypte maintient une ligne dure à l’égard du Hamas et reproche à ses leaders de « se terrer alors que la population gazaouie se fait tuer ». Le Fatah menace du bout des lèvres de cesser toute négociation avec Israël si l’offensive se poursuit, mais Mahmoud Abbas sait bien qu’il ne peut parvenir à la paix avec Israël et à installer une souveraineté nationale palestinienne tant que le Hamas s’y oppose.

La trêve n’est pas non plus possible parce qu’elle met en péril la vie et la sécurité des Israéliens. De ce point de vue, il est étonnant de constater que le Hamas n’a pas subi de telles pressions pour faire cesser ses tirs de roquettes, sur les écoles de Sdérot et les villages du Néguev, depuis deux mois. Les morts et les blessés israéliens sont des victimes civiles auxquelles aucune aide internationale n’a jamais été apportée. Pour quelle raison ? Le sang des uns vaut-il plus que le sang des autres ? Pourquoi ne proposerait-on pas un secours pour le million et demi d’Israéliens qui depuis quelques jours vivent dans les abris ? La misère des Palestiniens serait-elle plus insupportable que celle des Israéliens ?

Rappelons aussi des fondamentaux. L’idéologie du Hamas lui interdit de faire la paix avec Israël. L’article 28 de la Charte du Hamas stipule qu’Israël, « par sa judaïté et ses Juifs, constitue un défi pour l’Islam et les musulmans ». La guerre du Hamas contre Israël est sa raison d’être. C’est cette raison d’être qu’Israël souhaite éliminer.

« Israël ne fait pas la guerre aux Palestiniens »… Si la formule prononcée au quotidien par Ehoud Olmert n’est pas efficace, il faut en proposer une autre, plus explicite peut-être.
Israël fait la guerre à la guerre.

Le lancement d’une opération terrestre à Gaza est imminent. Parmi ses objectifs, combattre les terroristes du Hamas et traquer les leaders qui commanditent les violences, éviter les dommages collatéraux.
Plus de dix mille réservistes ont été appelés sous les drapeaux, chars et tanks dépêchés près de la frontière, pour affronter des terroristes affaiblis mais motivés, et qui promettent des « surprises » aux Israéliens. Il s’agira sans nul doute pour les Israéliens d’affronter une guérilla urbaine pénible et douloureuse.

Comment dans ce contexte ne pas être très inquiet pour la vie d’un jeune homme de 22 ans, otage du Hamas à Gaza, depuis 923 jours ?
Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit, soldat de Tsahal, et citoyen français.

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A la semaine prochaine,

Guy Senbel.

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