Le patriotisme me semble être le seul rempart protecteur d’une nation. Si on n’a pas chevillé au corps l’amour de sa patrie, on ne peut trouver la force de la défendre. Je doute qu’en rajoutant les unes aux autres le patriotisme de chacune des nations d’Europe on obtienne un patriotisme européen. Il n’y a pas de patriotisme européen ! Voila pourquoi nous sommes en grand danger au sein d’une Europe dont chacune des nations qui la composent, n’ayant en profondeur, rien de véritablement en commun, n’a donc aucune défense. Il conviendrait donc de nous caparaçonner dans notre seul patriotisme qui a toujours été le ciment des résistants alors que d’autres se délitaient dans la collaboration avec l’étranger. Et les dix milliards d'euros que nous coûte cette Europe-là ? Quels sont ceux qui auront à cœur de défendre l’Europe, cette entité, qui coûte à la France, bon an mal an, 10 milliards d’euros ? Les Français s’imaginent… (on le leur a fait croire), que l’on donne d’une main ce que l’on récupère de l’autre. Au bout du compte l’Europe nous a coûté en 2007, 10 milliards d’euros, à savoir 0,40% du budget disponible. Je tiens ces chiffres de Jacques Myard, député UMP des Yvelines et maire de Maisons-Laffitte. Je les ai recueillis lors d’une réunion qui avait lieu dans une des annexes de la Chambre des députés où, mes amis et moi avions été conviés. Mes oreilles, par je ne sais quel miracle, se trouvent toujours à l’endroit où elles recueillent ce que d’une part je suis heureux de savoir et qu’en même temps je me serais bien passé d’apprendre. Comme le confie le personnage de Sosie de l’« Amphitryon » de Molière que j’ai joué à la Comédie-Française : « La faiblesse humaine est d’apprendre ce qu’on ne voudrait pas savoir ». Et pour tout dire, est-ce que l’on sait ce que représente en francs, 10 milliards d’euros ? J’ai appelé ma banque par peur de ne savoir pas convertir la somme en francs, eh bien, on m’a confirmé que cela faisait la coquette somme de: 65 milliards 595 millions 700.000 francs. S’il nous fallait convertir la somme en anciens francs, le résultat noircirait sans doute deux lignes de ce texte. C’est ce que nous coûte bon an mal an, l’Europe. Et on nous soutient que l’Europe c’est l’avenir… Bref, je laisse les européens convaincus dans leurs expectatives. Quant aux socialistes qui n’ont à la bouche que ce fameux « bouclier fiscal », peut-être feraient-ils bien d’englober dans l’échafaudage de leurs constantes critiques, les 10 milliards d’euros que nous coûtent l’Europe, ce qui ne semble guère les impressionner. Et pendant ce temps, la libre concurrence et la libre circulation des marchandises en Europe bat son plein et fait la part belle à la Chine qui, en 2008, vient d’empoisonner sur son territoire, avec son lait contaminé à la métamine, 54.000 nourrissons dont 13.000 ont été hospitalisés et 4 sont morts (selon ce qu’en a dit à mots couverts l’agence officielle Chine Nouvelle, révélant en même temps l’implication de certains échelons administratifs). 7074 tonnes de lait empoisonné ont été retirées du marché. Par ailleurs 400.000 Français, clients de Conforama ont demandé à être dédommagés, souffrant d’eczéma après s’être affalés ou vautrés sur des canapés fabriqués en Chine. Selon le journal Le Parisien, une dizaine de personnes ont dû se faire hospitaliser à la suite d’eczéma tenace. 38.000 clients ayant acheté ces articles entre mars 2006 et juin 2008 ont reçu un courrier, à la suite de quoi 800 ont procédé à un échange ou un remboursement. Sans parler des graves réactions allergiques causées par des petits sachets contenant du diméthilfumarate (produit anti-moisissure non autorisé par l’Union européenne en tant que produit antifongique) glissés dans des bottes dont 800 ont été déclarées suspectes, ainsi que des chaussures et des ballerines en provenance de Chine et vendus par la maison Etam. Les séquelles subies par les personnes infectées ont été horribles dans certains cas. La télévision a retransmis des images de pieds couverts de cloques de malheureuses femmes françaises. Comme on le constate nous sommes bien mal protégés par les instances européennes. Et pendant ce temps, la ville de Romans où ont été conçues et fabriquées les chaussures françaises de qualité, périclite et ses usines ont fermé leurs portes les unes après les autres. Le 14 novembre 2008, la télévision a annoncé que 4.000 vestes en provenance de Chine ont été saisies car porteuses de cols de fourrures de chats ou de chiens, fourrures interdites en Europe. Brigitte Bardot mène la guerre contre cela et également contre l’achat de tout ce qui est fabriqué en peaux de phoques. Et je ne parle pas du scandale des jouets pour enfants qu’il a fallu retirer de la vente à Noël 2007. Mais 2007, c’est tellement loin de 2008 que tout est oublié. Moi-même, j’avoue ne plus avoir pensé à ce drame. Nous sommes, nous Français, des amnésiques chroniques. La maladie d’Alzheimer nous frappe tous plus ou moins. Nous sommes bien obligés d’admettre ce que le maréchal Pétain disait : « Françaises, Français, vous avez vraiment la mémoire courte. » Il faut savoir que 85% des jouets vendus en Europe sont en provenance de Chine. Alors que penser de tout cela ? Tout simplement que l’on fait fi et à notre dam des principes fondamentaux de la France dont la Constitution s’appuie sur la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 dans laquelle on peut lire dans l’article 4 : « La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». L’article 5, quant à lui stipule : « La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société ». Nous sommes bien loin de tous ces principes qui sont sans cesse bafoués. Que l’on n’imagine pas que je puisse avoir de l’aversion pour la Chine dont la civilisation pourrait, sur certains points, nous en remontrer. Mes ressentiments ne vont qu’à l’égard des Chinois dont je vilipende les produits et qui font feu de tout bois pour vendre à n’importe quel prix et au prix même de la santé de leurs clients sans cesse mise à mal. Par ailleurs puisque le but européen est de « faire l’Europe », pourquoi commercialiser avec d’autres pays dont l’Amérique et la Chine ? Sans doute parce que nous leur vendons des avions, des usines nucléaires ce qui n’empêche d’ailleurs en rien le chiffre du déficit du commerce extérieur de la France de péricliter année après année. Quant aux Chinois qui petit à petit envahissent la France et s’emparent de nombreux commerces dans les villes, ils vivent en vase clos. Leurs assurances, leurs banques sont chinoises. Bref, ils nous montrent ce que nous devrions faire si nous avions le désir de survivre, désir qui ne nous habite pas. Dites « protectionnisme » et vous entendrez les cris d’orfraie que cela suscitera illico dans les bancs des assemblées. Personne ne se rend compte en France que nous sommes les victimes d’un nazisme économique et sournois, duquel s’ensuit la déportation, oui, j’ai bien dit « la déportation » de nos usines que l’on masque sous la dénomination moins effrayante de « délocalisations ». Mais le résultat est le même, elles partent en fumée comme se sont évanouis dans les airs les êtres humains dans les camps de la mort. Les grandes puissances hégémoniques, à savoir pour l’heure l’Amérique, la Chine et l’Inde ont trouvé les moyens que tout se passe à la vue et au su de tous sans que les victimes aient même le temps d’ouvrir leur clapet. Seule une révolution ouvrière nous sauvera de cette situation qui ne prendra fin que lorsque nous sortirons de l’Europe. Mais voyons, ce n’est plus possible dit-on : sortir de l’Europe ! Quelle utopie ! Eh bien mourrons au service « De la nouvelle idole » : « Dans certains lieux du monde, il existe encore des peuples et des troupeaux, mais pas chez nous, mes frères ; chez nous, il y a des états. Etat ? Qu’est-ce que c’est ? Allons ! Ouvrez grand vos oreilles car maintenant je vais vous dire un mot de la mort des peuples. L’état est le plus froid de tous les monstres froids. Il ment avec froideur aussi ; et voici le mensonge qui se glisse hors de sa bouche : ‘ Moi l’Etat, je suis le peuple.’ Mensonge ! C’était des créateurs qui constituèrent les peuples et hissèrent au-dessus d’eux une foi et un amour ; ils ont ainsi servi la vie. Mais des destructeurs ont tendu des pièges à la multitude, c’est ce qu’ils appellent l’Etat : ils suspendent une épée et cent désirs au dessus de leurs têtes. […] Il y a beaucoup trop d’hommes qui naissent : on a inventé l’état pour ces hommes superflus ! Voyez donc comme il les attire à lui les hommes qui sont de trop ! Comme il les engloutit et les mâche et les remâche ! ‘ Rien n’est plus grand que moi sur la Terre : je suis le doigt souverain de Dieu’ - ainsi rugit le monstre. […] Etat, le lieu où le lent suicide de tous est appelé ‘la vie’ ». « Ainsi parlait Zarathoustra » - Friedrich Nietzsche (1844-1900). N’avons-nous pas faits en 1789 une Révolution pour obtenir le principe « Liberté-Egalité-Fraternité » ? J’en viens à me dire que le mal du monde, je dis du monde puisque la crise est mondiale, le mal du monde est de n’avoir pour ambition et pour seul système que celui d’amasser du bien en faisant du mal ? Vendre, vendre à moindre prix quitte à empoisonner les uns et les autres ? Autrement dit faire le mal, mais pour atteindre pleinement le but, faire le mal sous couvert de bien. Il faut vendre moins cher pour que les pauvres puissent avoir le droit de s’empoisonner comme les riches. Ce n’est pas d’aujourd’hui que le mal a déclaré la guerre au bon, au bien. Saint Paul avait compris, en son temps, que le mal se sert du bien pour faire encore plus de mal. C’est ce qu’il énonce dans son Epître aux Romains - 7,13: « Le péché saisit l’occasion et utilise le précepte – il se sert d’une bonne chose pour procurer la mort, afin que le péché utilise toute sa puissance de péché par le moyen du précepte ». Oui, le mal prend le prétexte du bien pour faire le mal. Il se cache derrière le bien au point que le bien devient le masque du mal. Ce qui me choque le plus c’est de constater que nous Français qui sommes les dignes héritiers de lois essentielles à notre survie, sommes en train de tout dilapider sur le dos des ouvriers. N’avons-nous pas faits en 1789 une Révolution pour obtenir le principe « Liberté-Egalité-Fraternité » ? Plus tard, les congés payés avec Léon Blum ? J’en passe, et des réglementations et des statuts les plus essentiels. Et à ce peuple qui s’est battu, sacrifié et qui a tout obtenu en s’acharnant, on lui dit : « Excusez-nous, vous n’êtes plus compétitifs, vos bons produits n’intéressent plus personne, l’Europe et le monde préfèrent s’empoisonner à moindre frais ! » Voilà où nous en sommes. Michel Bizot en son temps, nous avait bien dit : « L’homme a des droits tant qu’il sait les préserver. » De même, les femmes françaises se sont mobilisées au fil des siècles pour obtenir l’égalité avec les hommes, pour tenter de mettre à jour la parité, et avec cela, en France, les voiles islamiques recouvrent de plus en plus les têtes des femmes musulmanes pour bien marquer leur soumission à leurs maris et leur abaissement devant le sexe dit fort. Tout ce que la France est parvenue à mettre sur pied au fil des siècles, tout ce qu’elle a établi de ses propres mains au prix d’efforts et de sacrifices colossaux, tout cela est bafoué, annihilé, anéanti. A bas la France ! Et on regarde tout ce gâchis sans rien dire, sans manifester, on meurt sans même plus avoir la force de hurler le mot de Cambronne. On ferme nos gueules pendant que certains « déconnent » sans plus aucune retenue. Les états d'Europe unis et pas les Etats-Unis d'Europe José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne a déclaré en février 2005 : « Les délocalisations sont des décisions que les entreprises peuvent et doivent prendre ». Il faut être culotté pour soutenir pareil discours. Quant à Pascal Lamy, le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, il déclare dans Le Monde du dimanche 9 et du lundi 10 novembre 2008, ce qui a au moins le mérite d’être clair : « Dans la finance comme dans le commerce, il me paraît évident qu’on ne peut pas être à la fois souverainiste et en faveur de régulations globales qui, par définition, exigent des compromis. En matière commerciale, la mondialisation génère des tensions, mais le protectionnisme ne constitue pas une réponse : on ne peut pas vouloir exporter et refuser d’importer ». Le Général de Gaulle était européen, mais il précisait à Alain Peyrefitte ; "Je suis pour les états d'Europe unis et pas pour les Etats-Unis d'Europe", autrement dit pas pour cette mascarade. Je garderai toujours en mémoire ce long chemin noir et grouillant qui se déplaçait à grande vitesse dans une forêt d’Afrique et absorbait toutes créatures vivantes sur son passage dans un documentaire diffusé par Arte : des fourmis légionnaires. Pourtant, parvenues aux abords d’une termitière, elles tentent alors de s’introduire. Le combat fait rage mais au bout de très peu de temps les termites les font fuir et les légionnaires plient bagage devant la défense. Dans la termitière, la reine est souveraine. A travers elle c’est leur survie que défendent les termites. Ne sommes-nous pas des termites, nous les Souverainistes ? Notre termitière c’est le patriotisme, notre seul rempart protecteur. « Aux armes, citoyens ! »
Moi, lorsque j'écris, je ne me demande pas comment cela sera reçu, je m'efforce, comme le général de Gaulle, d'être "en accord avec mes arrière pensées".
Cherchez l'erreur...Hébron le coeur de la Judée....Pays des Juifs !
Tant que les Juifs ne sont pas à leur place...Les autres le seront.
Que l'Eternel fasse apliquer la Vérité et la Justice. Amen.
Jean-Pierre Renard