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01 décembre 2008
01 décembre 2008
01 décembre 2008
HenriVI Comte de Paris (1940-1999)
Dès 1926, il est interdit de territoire national en vertu de la loi d'exil de 1886. Il habite donc en Belgique, au Maroc, en Espagne et enfin au Portugal. En 1929 son père le proclame « comte de Paris ».
Désireux de servir son pays, alors que la loi d'exil le lui interdisait, il s’engagea dans la Légion Etrangère, au début de la Seconde Guerre mondiale, sous le nom d'Henri Orliac, nom emprunté en 1909 par le duc de Guise, prétendant au trône de France et son épouse, lors de leur installation au Maroc (Orliac était le nom du clairon du duc d’Aumale).Il choisit d’abord la cause Pétainiste, ce qui lui valut de Pierre Laval la proposition de diriger le ministere du ravitaillement, ce qu'il considéra comme insultant.Par la suite, il se prêta, à Alger, en novembre-décembre 1942, à une conspiration organisée par le résistant Henri dAstier de la Vigerie. Ce complot visait à permettre au prince de prendre la place de l’amiral Darlan. Ce dernier, en effet, après avoir fait tirer sur les Alliés qui débarquaient en Algerie et au Maroc, du 8 au 11 novembre 1942, avait changé de camp, et, en qualité de haut-commissaire de France en Afrique, y avait maintenu intégralement le régime Vichyste, sous un protectorat américain. En outre, la présence de Darlan à la tête des autorités d’Alger empêchait l’unification, pour libérer la France, des forces de la France combattante et de celles de l’armée d’Afrique. Cette conspiration visait pas, à constituer sous l’égide d'Henri d'Orléans, un gouvernement d’union, dans lequel De gaulle aurait dirigé les affaires politiques et Giraud les affaires militaires, jusqu’à la libération de la métropole. Une fois cette libération réalisée, il aurait appartenu aux Français de choisir, par la voie électorale, le régime ayant leur préférence. C’est alors queFernand Bonnier de la Chapelle abattit l’amiral. Certains rendirent Henri d'Orléans responsable de cet acte, à travers Henri d'Astier. D’autres, toujours à travers Henri d'Astier, prétendirent y voir un geste du général de Gaulle. Or l’exécution de Darlan n'a pas profité à Henri d'Orléans. L'attitude d'Henri d'Orléans au moment de l’assassinat de Darlan entraîna son exclusion des clans de la France libre. Interdit de séjour en Algérie par la loi d'exil de 1886, il retourna au Maroc espagnole.
" (...) son destin aurait pu être autre si son comportement avait été différent pendant la guerre, en particulier s'il avait porté les armes de la France au combat. Le prince Napoléon, lui, avait saisi l'occasion en venant me demander de servir au front". Charles de Gaulle à François Flohic, mai 1969 (pour mémoire, dès le 28 décembre 1940, celui-ci avait décidé d'ouvrir la porte "aux chefs français, quelles qu'aient été leurs fautes, qui décideront de tirer l'épée qu'ils ont remise au fourreau" - cité par François Broche, op. cit, p.117). Après l'abrogation de la loi d'Exil, par l'Assemblée nationale en 1950, Henri d'Orléans rentra en France et s'installa à Louveciennes avec sa famille. Hostile à l'impuissance de la IVe République, il tenait un "bulletin politique" mensuel de quatre pages dans lequel il livrait ses analyses et cherchait à combiner le souci monarchique du long terme avec le respect des règles démocratiques. Une fois acquise l’élection du Président de la République au suffrage universel (1962), le Comte de Paris se rallia au général de Gaulle. Celui-ci lui aurait laissé entendre, en 1962, au début de la Ve République , qu'il souhaitait le retour de la Monarchie. Déçu dans ses espoirs, le comte de Paris décida en 1967 de mettre fin à ses activités politiques et cessa la publication de son Bulletin qui était envoyé gratuitement à plusieurs milliers de personnes. .Lors de la première cohabitation (1986-1988), le comte de Paris se prononça à plusieurs reprises en faveur de François Mitterand. Le président Mitterrand était une vieille connaissance .
Activités privées
En 1975, le Comte de Paris crée la Fondation Saint Lois pour préserver les biens de la Familles d'Orléans. Il administre aussi la Fondation Condé, centre de gériatrie à Chantilly (avec le concours de Monique Friesz ), sa gouvernante-secrétaire-dame de compagnie), qui lui fut présentée en 1974 lors d'un dîner parisien par sa fille Chantal, baronne de Sambucy de Sorgue. En 1983, un drame frappe la famille : le onzième enfant, Thibaut, « comte de la Marche », meurt en République Centreafricaine, après avoir été arrêté et inculpé de recel, puis avoir passé 14 mois en détention provisoire, et avoir par la suite bénéficié d'un non-lieu. Un des fils du "comte de Paris", François, était mort pour la France, en Algérie, en 1960. En septembre 1987, très médiatiquement et à l'occasion du Millénaire des Capétiens, devant des milliers de fidèles invités, le comte de Paris titre ses petits-fils les princes Jean et Eudes, respectivement duc de Vendôme et duc d'Angoulème, lors d'une grande cérémonie solennelle célébrée au château royal d'Amboise. Le comte de Paris présente alors le prince Jean, son petit-fils, comme son successeur spirituel à la tête de la Maison de France. En 1992, avec un an de retard, le comte et le comtesse de Paris, séparés de corps et de biens depuis 1986, ont fêté en la chapelle royale Saint Louis de Dreux leurs "noces de Diamant". Le 5 juillet 1998, le comte de Paris célébrait avec un faste certain ses 90 ans au château d'Amboise. Ce fut la dernière réunion de famille du vieux prince, entouré du gotha et de bon nombre des siens, malgré les querelles familiales déjà largement étalées dans la presse française et internationale.
Le 19 juin 1999, jour du mariage civil célébré à Dreux de son petit-fils le prince Eudes avec Marie-Liesse de Rohan-Chabot, il meurt au domicile de sa dernière compagne, Monique Friesz. le 21 juin 1999, le prince Henri d'Orléans, Comte de Paris, fut inhumé dans la Chapelle Royale deDreux.
01 décembre 2008
Pour la 16ème journée du Championnat de France de football, en Ligue 1, mon équipe préfèrée: le PSG, a perdu à Rennes: (1à 0). Malgré un bon match des parisiens ! Voici, quelques photos:
Photos: Site officiel du PSG
01 décembre 2008
01 décembre 2008
Lundi 1er décembre 2008 à 19h précises « Le Grand Condé » par Dominique PALADILHE, Historien. (L’ auteur dédicacera son ouvrage). à la DRAC, 8 bis rue Vavin Paris 6ème Attention : il y a un code maintenant : code …. (Arrivée avant 19h, une personne vous ouvrira la porte, après 19h, il n’y aura plus personne ! ! !) Métro : Vavin ou N.D. des Champs Rez-de-chaussée, au fond de la cour (interphone DRAC) Prière de s’inscrire pour le dîner au restaurant avant le lundi midi 01 45 50 20 70 ou 06 23 33 35 53 (secrétariat l’IMB) Organisme culturel reconnu d'utilité publique Secrétariat : 81, av de la Bourdonnais, 75007 Paris Courriel : [email protected] - Site : www.royaute.org Revue de l’IMB : Abonnement annuel 16 euros Président : M. le duc de Bauffremont Président d'honneur : Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou Montant des cotisations 2008 voir Site : www.royaute.org. Ne rien verser avant votre admission définitive par le bureau de l'Institut. Un courrier spécial vous sera adressé dès que le Bureau aura procédé à l’acceptation de votre candidature 11 décembre 2008 : réunion à Versailles pour protester contre la présence des oeuvres de Koons dans le château de Versailles. L'IMB s'associe à cette manifestation et invite ses amis et ses adhérents à se rendre le jeudi 11 décembre à 20 heures à l'hôtel de France, à Versailles, au 5 rue Colbert, face au château. Site : coordination-defense-de-versailles.frUne conférence, que je me permets de vous conseiller de ne pas louper !
L’Institut de la Maison de Bourbon (I.M.B.) organise un cycle de conférences
(ouvert à tous, entrée libre)
tous les premiers lundis de chaque mois
suivie d’un dîner au restaurant
Possibilité de dîner après dans un restaurant de cuisine française (21 €)
L'Institut de la Maison de Bourbon : I.M.B.
Tél. 01 45 50 20 70 - Fax. 01 45 50 48 89 –
01 décembre 2008
Voici, un entretien exclisif de Monseigneur Jean d'Orléans, Duc de Vendôme, accordé au mensuel:"Politique Magazine"
Monseigneur, vous avez récemment assisté à la cérémonie de réouverture du Petit Trianon après un an de travaux. Qu'avez-vous pensé de cette restauration ?
Qu'elle est remarquable. Ce qui m'a fait particulièrement plaisir car je suis passionné depuis toujours par Versailles. Par tous les Versailles. Celui de Louis XV, de Louis XVI et de Marie-Antoinette me touche au plus haut point. C'est un sommet de civilisation dont le Trianon, par son architecture et son aménagement intérieur, est l'illustration. J'ai eu également l'occasion tout récemment de participer à l'inauguration des nouvelles salles Orléans. C’est vous dire si c'est un lieu où j'aime me rendre. La restauration du Petit Trianon est aussi un bel exemple de mécénat. Louis- Philippe en son temps a été le premier des mécènes et a ainsi sauvé le château. Sur ses deniers personnels, je tiens à le souligner. On ne peut donc aujourd'hui que remercier et féliciter la maison Bréguet pour ce mécénat exemplaire. On sait que Bréguet fut l'horloger de la reine Marie-Antoinette. Quel bel exemple à travers les temps de la fidélité suisse à la famille royale française !
Vous êtes d'ailleurs aujourd'hui très impliqué dans la défense du patrimoine. Pouvez-vous nous en dire plus sur vos activités professionnelles ?
Mes activités professionnelles me conduisent dorénavant à promouvoir et à illustrer le patrimoine français, particulièrement le patrimoine royal. Toute cette fin d'octobre, j'étais aux Etats-Unis pour donner des conférences sur le patrimoine royal français. Et je suis décidé à m'impliquer encore davantage dans ce domaine. Etant l'héritier de la Maison de France, cette activité en symbiose avec ma vie publique forme une unité. Dans ce cadre, j'assume les responsabilités qui m'échoient et je m'inscris ainsi dans la vraie tradition de ma famille, celle de toujours.
Et vos projets personnels?
Chacun le sait maintenant, je compte me marier, fonder une famille, avoir des enfants.
Vous avez présidé, le 10 octobre, l'Assemblée générale de Gens de France. Comment voyez-vous l'avenir de cette association?
Elle me donne de plus en plus satisfaction. Cette Assemblée Générale a été une réussite à tous points de vue et constitue une étape importante dans le développement de cette association dont le but est de soutenir mon action et d'en constituer la vitrine. Je remercie les organisateurs, en particulier Raymond Sorel et toutes ses équipes. Je ne saurais trop inciter ceux qui veulent m'aider dans mon action publique à prendre des renseignements sur cette association (1). J'ai pu, grâce et avec Gens de France, parcourir la France et le monde pour connaître et me faire connaître.
Mardi 14 octobre. Une partie des biens de la succession du comte et de la comtesse de Paris a été vendue lors d'une vente Christie's. Quelle est votre réaction sur cette dispersion du patrimoine historique de votre famille ?
Je n'ai pas caché ma désapprobation et je la maintiens. Tout le monde a pu constater que j'étais présent dans la salle de ventes avec les cousins de ma génération. J’ai pu constater aussi - et ce fut, pour moi, d'un grand réconfort - que de nombreux amis étaient présents. Nous avons tenté l'impossible. Mais il est évident que des biens de ce genre prennent une valeur considérable en raison des souvenirs qui y sont attachés. Il a donc été difficile de lutter.
Je tiens à dire qu'il est des objets qui n'auraient jamais dû être proposés à la vente. Car l'histoire est un bien inappréciable. Mais c'est le passé. Voilà qu'une page se tourne ... Je suis désormais résolu à me tourner vers l'avenir. Il faut construire ! C'est mon objectif. Je le ferai avec mon frère Eudes, mes cousins et mes cousines et tous ceux qui voudront se joindre à nous pour que vive la tradition française, royale et princière.
01 décembre 2008
Leurs Altesses Royales, le Comte de Paris, Duc de France et Madame, Duchesse de Montpensier…Le 30 novembre 2008
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Annonce officielle donc, des fiançailles de Jean de France avec Philomène de Tornos.
C’est lors du gala offert par la Maison Breguet à Versailles en octobre 2008 , pour la réouverture du Petit Trianon que Mademoiselle Philomène de Tornos est apparue aux côtés du prince Jean.
Petite fille de Juan de Tornos qui fut chef du Secrétariat de feu le comte de Barcelone lors de son exil à Estoril – Portugal – , fille de Juan de Tornos et Maria Antonia Steinhart, Philomène de Tornos travaille en France dans l’industrie maritime.Ses parents demeurent à Vienne, en Autriche.
Monseigneur le duc de Vendôme n’avait pas manqué de préciser le 10 octobre 2008, lors de l’assemblée générale de l’association « Gens de France » qu’il se trouvait à « un tournant de sa vie publique et de sa vie privée.