Le discours de Nicolas Sarkozy à la Knesset en live
C'est la première fois depuis 1982 qu'un président français s'exprime devant les députés israëliens. Au deuxième jour de sa visite d'Etat en Israël, Nicolas Sarkozy a relancé devant la Knesset, le Parlement israélien, son appel à la création d'un Etat palestinien. Revivez en live ce discours sur 20minutes.fr.
12h37: Nicolas Sarkozy a abordé tous les sujets douloureux: l'arrêt de la colonisation, la nécessité de créer un Etat palestinien, la question de Jérusalem, capitale des deux Etats ou encore la question des réfugiés. Mais le président français en est resté aux principes, manquent un calendrier et des dates précises pour relancer le processus de paix.
12h35: «La France ne vous abandonnera pas sur le chemin de la paix. La France vous admire.» Et c'est sur ces mots que se clôture le discours de Sarkozy, applaudi debout par les députés de la Knesset.
12h33: «Cette terre, la vôtre, devrait unir les peuples. Cette terre pourrait être féconde si tout le
monde la travaillait ensemble, au lieu de verser le sang des innocents»
12h31: Le président commence la promotion de son grand projet, l'Union pour la Méditerranée. «La France fera tout ce qui est en son pouvoir pour réussir l'Union pour la Méditerranée. Peut-être pouvons nous espérer un jour que les enfants de la Méditerranée cessent de se haïr et arrêtent, dès leur naissance, de vouloir venger leurs pères».
12h30: Sarkozy se dit prêt à aider Israël pour la libération du soldat retenu en otage. Décidément, Sarkozy, les otages, c'est son truc.
12h27: «Je suis venu vous parler avec le coeur, pas seulement avec la malice politique», assure Sarkozy.
12h25: La phrase-clé du discours: «Il ne peut y avoir de paix sans l'arrêt de la colonisation». Il faut que vous créiez les «conditions du mouvement» du retour des colons vers Israël, déclare aussi Sarkozy. «Il ne peut y avoir de paix si les Palestiniens sont empêchés de circuler. Il ne peut y avoir de paix... même si je sais, que la question de Jérusalem, capitale de deux Etats, est douloureuse». Applaudissements timides dans l'assistance.
12h24: Ca y est, Nicolas Sarkozy évoque la judaïté de son grand-père maternel: «Mon grand-père était juif. Il n'appelait jamais les Allemands des Allemands.»
12h23: «Nul ne peut espérer établir les droits du peuple palestinien en niant les droits du peuple isarëlien. La vérité, c'est qu'il faut que ce conflit sans fin cesse. Il le faut parce que les seuls gagnants de la violence et de la haine sont le racisme, le fondamentalisme, l'anti-sémitisme. Il le faut parce qu'au fond, Palestiniens et Israëliens, vous partagez la même douleur pour vos enfants».
12h21: «La sécurité d'Israël, sur laquelle la France ne transigera jamais, ne sera effective que quand on verra un Etat palestinien moderne et fiable à ses côtés»
12h20: «Le programme nucléaire de l'Iran appelle une grande fermeté de toute la communauté internationale. Un Iran doté de l'arme nucléaire est inacceptable pour nos pays».
12h16: «Le peuple français s'est rangé depuis votre naissance à votre côté. Je suis venu vous dire que le peuple français sera toujours à votre côté quand l'existence de votre Etat sera menacé.» Les députés applaudissent chaudement le président français. «On ne peut pas accepter que quiconque dans le monde dise “Il faut rayer Israël de la carte”».
12h15: «On ne peut pas penser Israël sans penser aux pogroms et aux chambres à gaz. Mais on ne peut pas penser Israël sans penser au capitaine Dreyfus».
12h14: Le président français continue un discours très spirituel. «Il n'y a aucun autre Etat dans le monde qui se soit construit avec tant de douleur».
12h12: «Je ne revendique mon origine juive que dans un seul cas...» lance Nicolas Sarkozy. Toute l'assistance croit qu'il va évoquer son grand-père juif. Et non, c'est une citation de l'historien Marc Bloch, pas de chance.
12h11: «L'Etat d'Israël, ce n'est pas de la nostalgie, c'est un Etat moderne, un Etat à la fois national et tourné vers l'universel.»
12h08: «Il y a 60 ans, des hommes et des femmes proclamèrent la fondation de l'Etat d'Israël [...] Je veux dire mon admiration pour ces hommes et ces femmes d'exception. [...] Je veux dire mon repsect pour l'idéal qui les animait».
12h07: Nicolas Sarkozy se fait biblique, dans un discours très religieux, très poétique.
12h04: «Cette amitié, je suis venu la renouveler au nom du peuple français». Une petite pique pour son prédecesseur Jacques Chirac.
12h04: «Il y a entre Israël et la France une amitié profonde qui a résisté depuis 60 ans à toutes les turbulences de l'histoire», commence Nicolas Sarkozy. «Cette amitié est due à la manière dont le judaïsme a enrichi la culture française, à l'inspiration que les pères fondateurs d'Israël ont puisé dans l'humanisme français». C'est beau comme du Henri Guaino.
12h: Nicolas Sarkozy arrive enfin à la tribune. Les députés israëliens sont debouts pour l'applaudir.
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