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Coupe de Paris : Les 13 ans DH du PSG en finale ! | |
Composition du PSG : Doli – Geolier (Christine, 62ème), Ikoko, Bourdin, Derradji – Sainrimat, Lacazette (Azurmendi, 35ème), Quemener, Chemin – Yaisien (Cap.) (Habran, 47ème), Ongenda Une première période équilibrée Suite à une douleur ressentie au genou gauche durant l’échauffement, Sanali est contraint de laisser sa place à Derradji dans le onze titulaire. Si les premières minutes de la rencontre sont équilibrées, le PSG se crée la première situation dangereuse devant le but du Racing suite à un bon une-deux entre Yaisien et Chemin mais le capitaine parisien ne s'amène pas le ballon comme il le souhaite et la défense colombienne parvient à se dégager (3ème). La première frappe du match est l’oeuvre de Chemin qui décoche une frappe puissante du droit après avoir mystifié le latéral gauche adverse d’un superbe passement de jambe mais le gardien a bien bouché son angle et peut se saisir du ballon (5ème). Malgré quelques approximations dans la relance, les Parisiens dominent et prennent des initiatives à l’image de cette frappe de vingt-cinq mètres de Geolier contrée en corner par un défenseur colombien (9ème). Ongenda se charge de tirer le coup de pied de coin qui termine sa course directement dans les bras du gardien (10ème). L’ouverture du score parisienne intervient à la douzième minute lorsque Yaisien efface son défenseur d’un magnifique crochet à l’entrée de la surface de réparation et sert intelligemment Ongenda au point de pénalty. Le jeune attaquant ouvre parfaitement son plat du pied droit et prend le gardien colombien à contre-pied (1-0, 12ème). Cependant, la réaction des visiteurs est immédiate et, suite à une perte de balle de Sainrimat au milieu de terrain, le n°9 colombien est idéalement lancé en profondeur dans le dos de la défense parisienne et ajuste Dilo d’un plat du pied droit (1-1, 13ème). Le PSG réagit aussitôt par l’intermédiaire de Derradji mais la frappe de vingt-cinq mètres du défenseur parisien n’est pas assez appuyée pour inquiéter le portier adverse (14ème). Les deux équipes produisent du jeu et livrent une rude bataille au milieu de terrain. Sainrimat fait parler sa pointe de vitesse côté droit et adresse un centre au second poteau pour Chemin qui efface son défenseur d’un crochet et décoche une frappe du droit puissante mais non cadrée (20ème). Ongenda, omniprésent sur le front de l’attaque parisienne, réalise une frappe splendide du gauche de vingt-cinq mètres qui passe de peu à côté (25ème). Sur un long dégagement de Dilo, le jeune attaquant du PSG effectue une magnifique déviation pour Sainrimat qui déborde tout en vitesse côté droit et adresse un centre fort devant le but en direction de Yaisien. Le portier colombien est trop court mais le capitaine parisien, pourtant seul devant le but, place sa frappe du plat du pied gauche sur le poteau (27ème). Chemin récupère le ballon côté gauche et dépose le ballon sur la tête de Lacazette dont la reprise frôle la lucarne des cages colombiennes (28ème). La défense parisienne se fait tout de même une grosse frayeur sur un coup franc du Racing et une sortie manquée de Doli mais l’arbitre siffle une faute peu évidente en faveur des joueurs de la capitale (29ème). Suite à un pressing très haut d’Ongenda, les protégés de Sébastien Thierry obtiennent un corner qui ne donne rien (31ème). Au terme d’une superbe action collective, le jeune avant-centre parisien trouve de nouveau un corner côté gauche. Ce coup de pied de coin est difficilement renvoyé par la défense et le ballon revient vers Sainrimat qui se couche parfaitement et place une reprise de volée du droit à ras de terre imparable (2-1, 34ème). Le PSG regagne le vestiaire avec un but d’avance inscrit dans les derniers instants de la première période. Les Parisiens gèrent parfaitement leur avantage en seconde période A la pause, Sébastien Thierry effectue son premier changement : Lacazette sort au profit d’Azurmendi qui vient se placer en défense centrale aux côtés de Bourdin tandis que Ikoko monte d’un cran. Le Racing obtient tout de suite un coup franc dangereux mais la tentative du n°10 file au-dessus de la transversale des cages de Doli (35ème). Quéméner, auteur d’une nouvelle grosse prestation, décoche une frappe tendue du gauche aux vingt mètres qui oblige le portier colombien à un arrêt en deux temps (41ème). Le PSG marque de son empreinte ce début de seconde période et la densité au milieu de terrain des joueurs parisiens étouffe leurs homologues du Racing. Idéalement décalé par Geolier aux dix-huit mètres, Yaisien effectue une reprise de demi-volée du droit qui est déviée en corner par le portier adverse. Sur le coup de pied de coin, Azurmendi s’élève plus haut que tout le monde mais sa reprise de la tête s’envole au-dessus de la transversale (46ème). Yaisien est remplacé par Habran qui prend place dans le couloir droit (47ème). Les protégés de Sébastien Thierry ne sont pas à l’abri d’une égalisation et il faut une très bonne sortie de Dilo dans les pieds du talentueux n°9 colombien pour repousser le danger (47ème). Profitant d’une superbe déviation de la tête d’Ongenda, Sainrimat se retrouve en bonne position mais sa frappe du gauche est trop croisée et frôle le montant gauche des cages colombiennes (52ème). Le PSG obtient plusieurs corners mais les coéquipiers de Bourdin ne parviennent pas à trouver la faille. Yaisien et Lacazette font de nouveau leur entrée sur la pelouse synthétique du Camp des Loges à la place d’Ongenda, auteur d’une remarquable performance, et Ikoko (60ème). Au bord des crampes, Geolier laisse sa place à Christine (62ème) ; les deux équipes souffrent et le match perd en intensité. Les Parisiens se procurent tout de même trois énormes occasions dans les dernières minutes de la rencontre : Sainrimat, lancé magnifiquement en profondeur par Yaisien, voit sa frappe du plat du pied droit repoussée par le poteau gauche des cages colombiennes (67ème). Lacazette récupère le ballon dans les pieds d’un milieu de terrain du Racing puis efface le dernier défenseur d’un subtil petit pont et se présente seul face au but. Malheureusement, le joueur parisien manque complètement sa frappe du gauche (68ème). Sur l’action suivante, Derradji déborde côté gauche et trouve la transversale sur un centre-tir (69ème). Sainrimat laisse sa place à Ongenda (70ème). Durant les arrêts de jeu, le Racing obtient deux coup-francs mais les joueurs colombiens négocient très mal ces deux dernières possibilités d’égaliser. La dernière occasion est parisienne : Yaisien s’empare du ballon dans le rond central, passe en revue l’ensemble de la défense du Racing mais son tir du gauche est contré in-extremis par un défenseur. L’arbitre siffle la fin de la rencontre sur ce score de deux buts à un qui ouvre au PSG les portes de la finale de la Coupe de Paris. Mis en ligne par dubdadda |
La mission divine de Sainte Jeanne d'Arc
Contexte historique : "il y a grande pitié au Royaume de France"
Le XIVème est marqué par la chute des capétiens, on l'a vu, après les infidélités de Philippe le Bel. Celui ci meurt sans descendances, ainsi que ses fils, et la couronne passe aux Valois. Suite à cette crise de la monarchie débute le guerre de 100 ans. Les anglais envahissent la France. En 1346, à Crécy, 30000 anglais battent 100000 français. Après le règne plus réparateur de Charles V vient celui, interminable de Charles VI qui devient fou. La France est livrée à l'Angleterre par le traité de Troyes. Humainement, c'en était fait de la France, mais Dieu veillait ! Jeanne d'Arc, telle fut la réponse divine.
Vers l'âge de 13 ans, des voix célestes accompagnées de lumière divine viennent l'introduire à la vie d'union à Dieu et la préparer à sa mission extraordinaire. L'archange St Michel, les saintes Catherine d'Alexandrie et Marguerite d'Antioche la préparent à délivrer la France de l'envahisseur anglais. Elle rapporte lors de son procès "Avant toute chose, St Michel me disait d'être une bonne enfant et que Dieu m'aiderait. Et entre toutes choses, il me disait de venir au secours du roi de France...Et l'ange me disait la pitié qui était au royaume de France". St Michel affirme sa mission et ses droits sur notre pays par ces paroles définitives : "Je suis Michel, le protecteur de la France !".
Ainsi envoyée par Dieu : "Va...Va, fille de Dieu !", la bergère quitte sa famille et tout ce qu'elle aime à 17 ans, et dans le secret, elle va s'adresser au capitaine de Vaucouleurs, Robert de Baudricourt. Alors commence l'extraordinaire chevauchée de cette sainte à l'âme candide et forte pour rencontrer le dauphin à Chinon. Le dimanche 6 mars 1429, selon la tradition gardée à l'Ile Bouchard, elle s'arrête avec ses compagnons d'arme en l'église St Gilles avant son entrevue du lendemain. Elle rencontre le dauphin Charles, le reconnaît alors qu'elle ne l'avait jamais vu et qu'il s'était déguisé en simple chevalier après avoir fait revêtir à l'un de ses seigneurs les insignes royaux. Elle se jette à ses pieds et lui déclare :
"Gentil Dauphin, j'ai nom Jehanne la Pucelle et vous mande par moi le Roi des Cieux que vous serez sacré et couronné à Reims et que vous serez lieutenant du Roi des Cieux qui est Roi de France !"
Et en guise de bonne fois, elle lui révèle la prière qu'il tenait en secret et que voici :
"Adonc, Seigneur mon Dieu, est-ce qu'à cause de la conduite de ma mère, je ne serais pas ainsi que je l'ai cru l'héritier légitime du trône et de la couronne de France ? S'il en est ainsi, inspirez-moi, Seigneur, auquel cas je suis décidé à rendre le Royaume à qui il appartient et à quitter le pouvoir pour me retirer en royaume ami. Au contraire, si je suis véritablement fils du roi et légitime héritier de la Couronne, je vous prie de combattre pour moi et de m'aider à recouvrer mon royaume. Si les malheurs de la France sont arrivés à cause de mes péchés qu'il vous plaise, Seigneur de me punir tout seul; mais si ces malheurs sont la conséquence des péchés du peuple, veuillez bien apaiser votre colère et pardonner."
Le futur roi comprend alors le caractère divin de la mission de Jeanne. Celle-ci sait que la guerre est l'ultime ratio d'un peuple en légitime défense; Dans ce cas, la guerre est non seulement légitime mais sainte et bénie de Dieu. Aussi, avant de faire couler le sang elle somme au nom de Dieu les anglais de quitter le Royaume: "Jhésus ! Maria !
Roi d'Angleterre et vous, duc de Bedford qui vous dîtes régent de France, faites raison au roi du Ciel de son sang royal. Rendez au roi, par la Pucelle qui est envoyée par Dieu, le Roi du Ciel les clés de toutes les bonnes villes que vous avez prises et violées en France. Elle est venue par Dieu réclamer le sang royal. Elle est toute prête à faire la paix si vous lui voulez faire raison en quittant la France ! Vous ne tiendrez pas le Royaume de Dieu le Roi du Ciel. Mais le tiendra le Roi Charles, vrai héritier car Dieu, le Roi du Ciel le veut."
Et comme les anglais ne répondent pas, elle marche sur Orléans. Avant la bataille, elle entend la messe et communie. Son écuyer, Simon Beaudcroix déclare au procès de réhabilitation : "Je me rappelle fort bien que Jeanne recommanda à tous les hommes de l'armée de se confesser, de mettre leur conscience en ordre; de prier que Dieu leur vienne en aide et qu'avec son aide ils obtiennent la victoire."
En la fête de Saint Michel, patron de la France, le 8 mai 1429, Jeanne délivre miraculeusement Orléans. Puis ce sont les victoires de Meung, Beaugency, Patay, les prises de Troyes et de Chalons-sur-Marne.
Peu avant le sacre de Charles VII à Reims le 17 juillet 1429, Jeanne par un pacte officiel et public renouvelle le pacte conclu entre Dieu et le royaume de France naissant à Reims en 496 :
"-Gentil Roi, il me plairait avant de descendre dans le cercueil d'avoir votre palais et votre Royaume.
-Oh, Jeanne, répond Charles VII, mon palais et mon Royaume sont à toi.
-Notaire, écrivez dit la pucelle inspirée : le 21 juin de l'an de Jésus christ 1429, à 4 heures du soir, Charles VII donne son royaume à Jeanne. Ecrivez encore : Jeanne donne à son tour la France à Jésus-Christ. -Nos Seigneurs dit-elle d'une voix forte, à présent, c'est Jésus-Christ qui parle : "moi, Seigneur éternel je la donne au Roi Charles". " Voici l'acte capital qui consacre la raison d'être de notre pays. Il proclame à la face de l'univers non seulement la royauté universelle du Christ sur le monde et plus particulièrement sur notre patrie, mais aussi la mission divine de la France. Le père Ayrolles écrit de ce contrat qui fait du roi de France le lieutenant du Christ : "si Charles VII et ses successeurs avaient compris , ils auraient fait enchâsser le merveilleux parchemin dans l'or et la soie, ils l'auraient entouré de pierres précieuses car ils n'avaient pas dans leur trésor de diamant comparable; ils l'auraient relu et médité tous les jours. Non seulement ils seraient encore aujourd'hui sur le trône, mais l'univers serait tout entier dans les bras de Jésus-Christ et ce serait la France qui l'y aurait placé."
Le 17 juillet 1429, Charles VII est sacré roi de France à Reims, selon la volonté de Dieu. Le jour même, Jeanne écrit aux ducs de bourgogne pour leur demander de faire la paix :
"Vous fait savoir, de par le Roi du ciel, mon souverain seigneur, pour votre bien et pour votre honneur que vous ne gagnerez pas la bataille à l'encontre des loyaux français et que tous ceux qui guerroient au dit saint royaume de France, guerroient contre le Roi Jésus, Roi du Ciel et de tout le monde."
Jeanne repart vers la Charité-sur-Loire, Melun, Soisson et Compiègne. Sa mission est terminée, elle a sauvé la France, lui a rendu son roi, elle a consacré la mission divine de notre pays, elle a sauvé la chrétienté en empêchant le protestantisme anglais qui devait sévir au siècle suivant de détruire l'Eglise, elle a proclamé la royauté universelle du Christ. A la mission de Jeanne, il ne manquait encore qu'une chose : l'auréole du martyre.
Elle est faite prisonnière le 23 mai 1430 à Compiègne. Elle est vendue aux anglais et dut subire les plus dures brimades d'un tribunal inique qui cherche à la perdre devant l'Eglise. Son procès est l'un des plus importants de l'Histoire. Dans toutes ses paroles on sent une intimité étroite avec le monde surnaturel. Sur les anges, par exemple : "Ils viennent beaucoup de fois entre les chrétiens qu'on ne les voit pas, et je les ai beaucoup de fois vus entre les chrétiens." Ce monde invisible est plus proche d'elle que celui des hommes. Lorsqu'on lui demande si elle est en état de grâce pour la perdre, elle répond "si je n'y suis, Dieu m'y mette; si j'y suis, Dieu m'y garde." Elle suit ainsi son Sauveur jusqu'à l'offrande totale d'elle-même, le 30 mai 1431 à Rouen où elle est brûlée vive à l'âge de 19 ans. Ses dernières paroles sont "Saint Michel ! Sainte Marguerite ! Sainte Catherine ! mes voix ne m'ont pas menti ! Ma mission était de Dieu ! Jésus, Jésus...". "Nous sommes perdus, nous avons brûlé une sainte", gémit un homme d'armes anglais. Le coeur de la frêle et si forte jeune fille resta intact avant qu'il ne soit jeté dans la Seine.
Le 7 juillet 1456, Jeanne est réhabilitée par l'Eglise. le 18 avril 1909, Saint pie X proclame Jeanne Bienheureuse en déclarant "les français, s'ils aiment la France doivent aimer Dieu, aimer la foi, aimer l'Eglise qui est pour eux une mère très tendre comme elle l'a été pour leurs pères. Vive le Christ qui est roi des francs ! C'est royauté du Christ si souvent affirmée par l'héroïne d'Orléans qui doit donner à la France sa grandeur parmi les nations. Alors Dieu la protègera et lui donnera gloire et liberté. Je n'ai pas seulement l'espérance, j'ai la certitude du plein triomphe." Pie XI la proclame Jeanne patronne secondaire de la France (la Vierge Marie étant la patronne principale, Ste Thérèse de Lisieux étant également patronne secondaire), elle est canonisée en 1920 par Benoît XV.
IL est à savoir que toutes les prédictions de Jeanne d'Arc se sont réalisées jusqu'à présent. Or le 10/03/1431, lors de son procès, elle déclare que "la France accomplira un jour pour le salut de la Chrétienté un exploit grandiose qui dépasserait tout ce que l'univers a vu jusqu'ici."
Jeanne d'Arc est unique dans l'Histoire Universelle. Sa formation fut toute céleste. Nul héros ou héroïne ne peut lui être comparé, elle les dépasse tous. Sa mission surpasse toutes les autres. Après la Vierge, Mère de Dieu, la Pucelle est la créature la plus merveilleuse qui est jamais paru ici-bas.
"En nom de Dieu, les hommes batailleront et Dieu donnera la victoire."
Aujourd'hui, Jeanne est considérée par beaucoup comme une légende. On l'honore comme héroïne nationale, on admire son courage, sa jeunesse, son épopée. mais on se refuse à écouter son message. Car ce message et claire et ne laisse aucune place au compromis. On admet qu'elle fut une combattante exemplaire mais on refuse le caractère divin de sa mission. J'en veux pour preuve cette phrase entendue lors d'un journal télévisé : "Jeanne d'Arc, à qui, selon la légende, serait apparue Saint Michel". Le message de Jeanne d'Arc déplait à la mentalité laïciste de notre époque car il affirme à la face du monde que le Christ doit régner sur les nations, et notamment sur la France. Il affirme que la France a une place privilégiée dans le plan divin : "Vive le Christ qui est roi de France !"
"Dieu premier servi" dit Jeanne. Oui, Dieu doit avoir la première place dans nos cœurs, mais il doit aussi être le premier servi par la société et par l'Etat. la mission de Jeanne, bien sûr avant tout spirituelle, revêt une grande dimension politique. Et les deux sont liés chez Jeanne. Dans chacune de ses phrases, Jeanne mêle sa piété à ses ordres militaires ou politiques. Lorsqu'elle écrit aux anglais pour leur proposer la paix, ou lorsqu'elle commande ses hommes, Jeanne ne fait pas de séparation entre sa piété personnelle et son devoir temporel. Il n'y a pas lieu d'en avoir. Sa mission est divine car elle lui vient de Dieu, et son action sera davantage temporelle que spirituelle. Certes, son apostolat sera important, mais elle est là avant tout pour faire sacrer le roi et libérer la France. Ce qui prouve, si cela était à prouver, que Dieu s'intéresse aux destinées temporelles de l'homme et peut intervenir dans ce domaine : "Vous ne tiendrez pas le Royaume de Dieu le Roi du Ciel. Mais le tiendra le Roi Charles, vrai héritier car Dieu, le Roi du Ciel le veut." Jeanne affirme la royauté du Christ sur les nations, et elle affirme que les princes sont soumis à la volonté divine. "Vous serez lieutenant du Roi des Cieux qui est Roi de France !" Et il ne peut pas y avoir d'erreur, car cela Jeanne le tient de Dieu. Elle réaffirme enfin la mission de notre pays, la place de la France dans le plan divin. la France est à Dieu et elle doit agir en tant que tel. "Tous ceux qui guerroient au dit saint royaume de France, guerroient contre le Roi Jésus, Roi du Ciel et de tout le monde."
Charles Villeneuve, nommé mardi président du PSG, veut "remettre sur les rails" le club parisien, qui vient de lutter deux saisons de rang pour se maintenir, et promet que le club reviendra "dans les trois premiers, mais pas dès l'année prochaine".
CHARLES VILLENEUVE, vous n'êtes dans le football que depuis peu, êtes-vous l'homme de la situation ?
C.V. : Remettre sur les rails le PSG constitue un véritable défi. L'important est de choisir son équipe et d'avoir d'excellents collaborateurs, je vais essayer de d'utiliser cette méthode que j'ai apprise, sur le choix des hommes comme sur la gestion, dans mes autres maisons.
Quelle va être votre première décision de président ?
C.V. : Un plan va être établi, moi j'ai un inventaire à faire, poste par poste, je dois redonner confiance à tout le personnel, établir des objectifs, établir une stratégie de communication, lancer un appel (au calme, ndlr) aux supporters... C'est plus difficile de 30% pour le Paris SG. Quand le PSG gagne c'est normal, quand il perd tout le monde le caricature. C'est plus difficile que pour les autres clubs historiques, Lyon, qui vient d'entrer dans l'histoire du football français, et Marseille, qui en fait partie.
Mais le vrai patron ne reste-t-il pas M. Bazin, l'actionnaire majoritaire?
C.V. : Est-ce que j'ai l'air de venir ici sur un strapontin ? Sébastien Bazin m'a donné un mandat, m'a fixé un objectif, je vais essayer de l'atteindre avec Paul Le Guen, avec lequel je m'entends très très bien.
Allez-vous le garder comme entraîneur ?
C.V. : Paul Le Guen, avec lequel j'ai déjeuné tout à l'heure (ndlr : mardi), a été maintenu dans ses fonctions. Il a montré beaucoup de décence et de courage aux moments où c'était très difficile, il n'a pas perdu la boule ni les nerfs. Et il a montré que PSG avait un fonds de jeu, qui avait complètement bloqué Lyon samedi en finale de la Coupe de France (1-0 a.p. pour l'OL). Il y a déjà de bonnes bases, des jeunes, et à ces jeunes là il faudra ajouter des joueurs d'expérience.
Qui va venir vous épauler ? Un directeur sportif ?
C.V. : C'est prématuré. Pour l'instant il n'y a aucun nom, juste des contacts. Mais effectivement je serai entouré par une équipe que j'espère percutante. Mais je ne suis pas là pour faire l'équipe le samedi et le dimanche, ce n'est pas mon rôle, c'est celui de Paul Le Guen.
Le Guen prépare la saison prochaine depuis un moment, avez-vous ensemble exploré des pistes de recrutement ?
C.V. : On n'a pas parlé de ça, sincèrement, nous avons évoqué les grands principes.
Quelle enveloppe M. Bazin vous a-t-il promise pour les transferts ?
C.V. : C'est trop tôt pour en parler. Je viens d'arriver, je débarque. Ne me poussez pas à la langue de bois.
Que promettez-vous aux supporters ?
C.V. : D'abord je voudrais qu'ils me promettent quelque chose... (il ne finit pas sa phrase). On nous surveille comme du lait sur le feu...
Que leur promettez-vous ?
C.V. : Je promets du sang et des larmes, comme Churchill, et du bonheur, si possible. L'objectif c'est les trois premiers, mais pas dès l'année prochaine, il ne faut pas que je sois trop gourmand. Il faut donner à cette équipe le lustre qu'elle mérite.
Réalisez-vous un rêve, le PSG est-il le club de votre coeur ?
C.V. : Je suis content d'être là où je suis. Moi je suis toulonnais, et je me réjouis que le RCT remonte en Top 14. J'aime bien le PSG, mais j'ai des enfants, des gendres, qui sont des dingues du PSG. J'ai une grosse pression familiale!
Allez-vous, comme Mourad Boudjellal (président mécène du RCT qui a recruté des stars de l'Hémisphère Sud), recruter des Brésiliens ?
C.V. : Ils n'ont pas le même prix... Mais pourquoi des joueurs brésiliens ? Il y beaucoup de joueurs français de classe mondiale.
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