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Dans cette affaire, moi: Jean-Pierre Renard, je soutiens à 100%, le Secrétaire Général de notre Mouvement! Il dit tout haut, ce que nous voulons depuis des années, nous, les électeurs de Droite!

Le cavalier seul
de Patrick Devedjian

De notre envoyée spéciale à Toulouse Judith Waintraub du Figaro
 
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Patrick Devedjian pendant les questions au gouvernement, mardi.
Patrick Devedjian pendant les questions au gouvernement, mardi. Crédits photo : AFP

Le secrétaire général de l'UMP revendique sa liberté de parole.

C'est finalement tout seul, sans ses secrétaires généraux adjoints Xavier Bertrand et Nathalie Kosciusko-Morizet, que Patrick Devedjian a accompli jeudi l'étape ­toulousaine de sa tournée des fédérations UMP sinistrées par les municipales. Le ministre du ­Travail et la secrétaire d'État à l'Écologie avaient chacun de bonnes raisons de se décommander. Une fois de plus, puisque depuis leur nomination, le 9 avril, ils n'ont toujours pas réussi à dégager un créneau dans leurs agendas respectifs pour accompagner le secrétaire général de l'UMP sur le terrain.

Le trio exécutif du parti présidentiel ne se montre en public que dans les grandes occasions, comme le premier anniversaire de l'élection de Nicolas Sarkozy. Quand Patrick Devedjian et ses deux adjoints se voient en privé, à l'occasion des innombrables réunions d'état-major de l'UMP, l'ambiance entre eux ne se prête pas aux photos de famille. Le comité directeur qui s'est tenu mercredi matin au siège du parti, rue La Boétie, a même été particulièrement animé. Un participant raconte que Bertrand a reproché «en termes très secs» à Devedjian son offensive contre les 35 heures. Le ministre du Travail, qui veut faire passer avant l'été son projet de loi sur la représentativité syndicale, estime que le chef de l'UMP lui fait «jouer le mauvais rôle» auprès de l'électorat de droite et agresse inutilement les partenaires sociaux en demandant que la durée du travail devienne un sujet de négociation conventionnelle.

Foudres présidentielles

Fort du soutien de Nicolas Sarkozy, qui a publiquement justifié à trois reprises, depuis lundi, le maintien de la durée légale de 35 heures, Xavier Bertrand a interpellé Patrick Devedjian sur ses intentions. Son «où vas tu, Patrick ?» a trouvé un écho certain parmi les dirigeants de l'UMP. Une majorité d'entre eux estiment que le secrétaire général tire des buts contre son camp en réclamant le «démantèlement» des lois Aubry. Le pourtant libéral Pierre Méhaignerie lui a même lancé, dans le feu de la discussion : «Quand on parle de ces sujets, il faut les connaître !»

Où va Patrick Devedjian ? Aussi loin que le lui permettra le détachement qu'il a acquis au fur et à mesure de la dégradation de ses rapports avec Nicolas Sarkozy. Las d'essuyer les foudres présidentielles dès qu'un couac se produit dans la majorité, il est aujourd'hui suffisamment blasé pour assumer une «liberté de pensée» qu'il n'a jamais revendiquée avec autant de force. Tout en continuant de clamer sa «loyauté», il s'applique à lui-même les conseils qu'il a prodigués jeudi encore aux militants toulousains : «L'UMP soutient le gouvernement, mais elle ne doit pas avoir peur d'ouvrir les débats qui la préoccupent.»

L'explication de cette sérénité toute récente : «J'ai 63 ans, je ne veux pas être président de la République ni premier ministre. Ministre ? Mmm… Et puis, il reste tant de livres à lire…» La seule fonction qu'il n'envisage pas de quitter, la seule qui lui tienne vraiment à cœur, c'est la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine. Le député et ex-maire d'Antony l'a obtenue de Nicolas Sarkozy moins en raison de ses bons et loyaux services dans le département que pour le consoler de n'avoir pas été nommé au gouvernement.

Après les municipales, quand la crise a explosé entre l'Élysée et la direction du parti, Patrick Devedjian a dû résister à l'assaut du couple Balkany, qui convoite depuis longtemps le conseil général. L'épisode lui a probablement ôté ses dernières illusions sur la protection qu'il peut encore attendre de l'Élysée, même s'il s'accroche à l'idée qu'on ne pourra pas le forcer à démissionner. À l'UMP, en revanche, sa position est beaucoup plus fragile. En attendant la prochaine crise, il a l'intention de poursuivre et d'amplifier son offensive contre les 35 heures, notamment à l'occasion de la convention sociale de l'UMP, le 12 juin. Avec ses nouveaux alliés comme Jean-François Copé, autre «bête noire» du chef de l'État.

     


Rina Kerouv, ma cousine d'Ashkelon.

Dsc01533 Belle surprise ce matin. J’ai retrouvé, chez Serge Benhaïm, ma cousine Rina Kerouv venue à Paris avec son fils Amram et son petit-fils, Roy.

Elle vit depuis quarante deux ans à Ashkelon, dans le quartier Shapira, au bord de la mer. Originaire de La Rache au Maroc, elle fut installée dans cette ville du sud israélien par l’ Agence Juive, juste avant la guerre des Six Jours. Depuis le retrait de l’armée israélienne de Gaza, la ville d’Ashkelon subit régulièrement les tirs de roquettes Kassam des terroristes du Hamas.

Récemment, un de ces missiles a atteint un centre commercial. La population très affectée par la situation actuelle mais elle n’envisage de quitter la ville. Le but recherché par le Hamas est évidemment de les terroriser. Une de ses amies, Chuli Katz, infirmière du kibboutz Gvaram, est décédée il y a quinze jours à la suite d’un tir direct sur un immeuble d’habitation.

Rina est venue en France, quelques semaines, s’éloigner de la tension ambiante.

Il est nous difficile de nous rendre compte de l’inquiétude et de la tension que vivent les israéliens au quotidien, soixante ans après la création dd leur Etat.

Mais Rina conclut : « Je ne regrette pas mon choix d’il y a quarante deux ans : elle ne quittera jamais Israël ! ».

 

Jack-Yves Bohbot (Conseiller UMP du XIème arrondissement de Paris)


Kuperfils Président ?

 Par Grabovsky (Source : LE PARISIEN, L'EQUIPE)

 

Selon plusieurs sites Internet, le nom du nouveau président du Paris Saint-Germain pourrait être connu plus tôt que prévu. Ce serait en effet Guillaume Kuperfils, un ami proche de Sébastien Bazin (photo), qui serait bien placé pour devenir le nouveau futur président du PSG.

Il s'agit d'un avocat d'affaires de Colony Capital qui aurait pu débarquer beaucoup plus tôt dans le club de la Capitale cette saison. La victoire contre Auxerre (1-0) en décembre dernier avait finalement permis à Alain Cayzac de continuer l'aventure.

Par ailleurs, Paul Le Guen serait conservé au sein du staff parisien comme manager général. Il aura cependant beaucoup plus d'argent pour recruter, puisque les actionnaires du PSG estiment que son échec vient du manque d'argent qu'il avait eu la saison passée (environ 15 millions). Cela permettrait également d'économiser les 2,5 millions d'euros d'indemnités qui devrait être verser en cas de licenciement de Paul Le Guen pour lui et son staff.

Un conseil d'administration se déroulera mardi prochain pour désigner la nouvelle équipe dirigeante.

 

 

 


Un éventuel retrait du Golan suscite des critiques tous azimuts en Israël

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert prononce un discours au parlement, le 21 mai 2008 à Jérusalem  

Des soldats israéliens lors d'un exercice militaire près de Katzrin, sur le plateau du Golan, le 21 mai 2008

Gali Tibbon AFP ¦ Le Premier ministre israélien Ehud Olmert prononce un discours au parlement, le 21 mai 2008 à Jérusalem

 

La reprise des négociations entre Israël et la Syrie provoquait jeudi une levée de boucliers de la classe politique et l'opinion publique, hostiles à un retrait du Golan, contre le Premier ministre Ehud Olmert.

M. Olmert se trouve d'autant plus sur la sellette qu'il est soupçonné de relancer les discussions avec Damas pour détourner l'attention de l'enquête qui le vise dans une affaire de corruption, qui doit lui valoir un deuxième interrogatoire vendredi par la police.

Après un gel de huit ans, Israël et la Syrie ont annoncé mercredi avoir engagé des négociations indirectes de paix sous les auspices de la Turquie, qui portent sur un retrait israélien du plateau du Golan conquis en 1967.

M. Olmert est attaqué sur le prix à payer pour un éventuel accord de paix avec la Syrie. Le Premier ministre a lui-même averti mercredi qu'Israël était "prêt à aller loin dans les concessions qui seront forcément douloureuses".

Il faisait allusion au plateau du Golan conquis en 1967 et annexé par Israël en 1981 où vivent quelque 20.000 colons. Damas exige la restitution totale de cette région stratégique y compris un accès au Lac de Tibériade, la principale réserve en eau douce d'Israël.

Pour empêcher un tel retrait, 57 députés (sur 120) dont 6 de Kadima, le parti d'Ehud Olmert, doivent présenter la semaine prochaine un projet de loi au Parlement prévoyant que toute concession territoriale sur le Golan devra être entérinée par une majorité d'au moins 80 députés contre 61 actuellement.

Eli Yishaï, le chef du parti ultra-orthodoxe Shass membre de la coalition gouvernementale, a exprimé ses réserves en affirmant que la Syrie "qui soutient le Hezbollah et le Hamas continue à faire partie de l'axe du mal".

La ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, écartée des premiers contacts avec la Syrie selon les médias, a pour sa part posé des conditions à tout progrès dans les discussions avec Damas.

"La Syrie doit comprendre qu'elle doit rompre avec l'Iran, le Hezbollah (libanais) et le Hamas (palestinien) et les autres organisations terroristes" pour parvenir à la paix, a-t-elle affirmé.

Deux sondages indiquent que l'opinion publique est opposée à un retrait du Golan, à hauteur de 70% selon un sondage de la deuxième chaîne de télévision et de 64% selon un sondage de la radio militaire.

Par ailleurs, 64% des Israéliens interrogés lient l'annonce d'une reprise des négociations avec la Syrie aux "affaires" dans lesquelles M. Olmert est impliqué.

Au sein même de l'opposition de gauche favorable à un éventuel retrait du Golan, la députée Zeeva Galon a affirmé à la radio publique qu'un "Premier ministre sous le coup de quatre enquêtes de police n'a pas la stature morale pour prendre une initiative aussi importante avec la Syrie. Mieux vaut dans ces conditions attendre la nomination de son successeur".

Un proche de M. Olmert, cité par la radio militaire, a en revanche souligné que le Premier ministre dispose du mandat pour négocier et qu'Israël avait plus de chances de parvenir à un accord avec la Syrie qu'avec les Palestiniens. "Le président Bachar al-Assad est capable de signer un accord et surtout de l'appliquer", a-t-il souligné.

Pour leur part, les deux quotidiens les plus populaires, le Yediot Aharonot et le Maariv établissent un lien direct entre la reprise des négociations avec Damas et les "affaires" pesant sur M. Olmert, en titrant chacun en une "l'enquête et la paix".

Les députés de l'opposition de droite, mais aussi certains de la majorité dénoncent la "manipulation" à laquelle se livrerait M. Olmert pour se sortir d'affaire.

Le bureau du Premier ministre a, en revanche, réaffirmé jeudi que les négociations avec la Syrie n'avaient rien à voir avec l'enquête menée sur le versement illégal de fonds à M. Olmert par un homme d'affaires américain.



20Minutes.fr avec AFP


Alonzo: " Je ne porte pas Lyon dans mon coeur! "

                         Realphoto_710506 Il est, dans le jargon médiatique, le bon client par excellence. Invité jeudi à se présenter en conférence de presse au Parc des Princes, Jérôme Alonzo a une nouvelle fois évoqué sans langue de bois son avenir à Paris, l'ambiance au sein du vestiaire parisien, et son peu de goût pour Lyon, adversaire du PSG samedi en finale de la Coupe de France.

 Alonzo prépare cette finale de Coupe de France sereinement. Même si ça pourrait être son dernier match avec le PSG. (Le Parisien)
Jérôme, vous serez titulaire samedi en Coupe de France. Est-ce votre dernier match ?
De ma carrière, sûrement pas (sourire). Au PSG, je ne sais pas. Le problème ici, c'est que rien n'est comme ailleurs. Je n'ai pas d'interlocuteurs à l'heure actuelle pour pouvoir parler avenir. On m'a dit d'attendre jusqu'à mercredi prochain. Effectivement, c'est la deadline parce qu'après je devrai prendre une décision. Donc, il y a des chances que ce soit mon dernier match à Paris...

Votre désir est pourtant de rester au PSG...
Oui. Le problème, c'est qu'on me pose la même question à chaque interview. Je ne veux pas donner l'impression d'être candidat à quelque chose. C'est un souhait de coeur, oui. Voilà, c'est dit. Mais j'ai presque envie de vous dire que je ne reviendrai plus dessus. Par contre, si ça ne fait plaisir qu'à moi de rester ici, je ne vais pas m'accrocher (rires). Mais je n'ai aucun souci avec ça. Si je dois partir sur une finale de Coupe, ça sera quand même une sacrée belle histoire.

Si votre avenir n'est pas au PSG, où serez-vous l'année prochaine ?
Manchester... J'hésite... (rires) Non, pour le moment, les pistes sont françaises. Malheureusement (il se marre). Plus sérieusement, je me suis fixé jusqu'à 2010, après on verra.

Est-ce perturbant dans la préparation de cette finale de ne pas être fixé sur son avenir ?
Non. Je ne suis pas là pour mendier quoi que ce soit. J'ai un match à faire. Ma situation personnelle passe loin derrière. Mais, samedi soir à minuit, il faudra que je redevienne égoïste. Mon avenir va se jouer après. Je ne peux pas attendre jusqu'au 15 juin, ne serait-ce que par respect pour les personnes qui attendent des réponses de ma part.

"C'est la première fois depuis longtemps que j'ai entendu les gars parler tactique dans les vestiaires"

Ça faisait longtemps que vous n'aviez pas préparé un match d'une telle importance. Est-ce difficile de retrouver ses marques ?
Non, je prépare ce match exactement comme celui de Bastia (en huitième de finale de la compétition, son premier match en tant que titulaire cette saison, ndlr). La semaine a été la même. Ça ne change pas grand-chose sauf que là, il y aura 90 000 personnes dans le stade et que ce sera une finale. Ça montera peut-être un petit peu samedi matin. J'ai déjà joué quelques finales, quelques matches importants. Jouer un Marseille-PSG au Vélodrome ou une finale de Coupe de France contre Lyon, la pression est la même.

Après avoir encadré les jeunes et gagné votre billet pour cette finale, cela aurait été dur de ne pas la jouer...
Je n'ai pas eu le temps de souffrir, le coach est venu me l'annoncer après le match de Sochaux. Il m'a demandé de ne pas trop picoler le week-end pour être prêt (sourire). Non, il est venu très gentiment me le dire samedi soir ce qui m'a permis d'entrer tranquillement dans ce match.

Ce rôle de «grand frère» semble vous tenir à coeur. On se trompe ?
Vu que je suis le plus vieux, je suis bien obligé... Vous savez, la jeune génération est difficile. Il faut toujours être derrière eux. Ce sont des gamins adorables, très bien élevés et doués en plus, donc il faut toujours être derrière eux car souvent, quand ils font un bon match ou un bon entraînement, on a tendance, nous et vous (les journalistes), à les enflammer. Donc, il faut toujours être derrière eux mais c'est un rôle intéressant et qui me tient à coeur. Si ce n'est plus ici, je le ferai ailleurs.

Comment sentez-vous le groupe parisien dans cet avant-match ?
Bien. Il n'y a pas eu de démobilisation particulière après le match de Sochaux. C'est même la première fois depuis longtemps que j'ai entendu les gars parler tactique dans les vestiaires, comment on va jouer, en 4-4-2, en 4-3-3, comment va jouer Lyon, qui on va mettre sur Grosso... C'était très drôle car ça faisait très longtemps que je n'avais plus entendu ça. Enfin, peut-être que ça ne m'intéressait pas autant avant (rires). Sérieusement, j'ai le sentiment que tout le monde est concerné. Après, j'aimerais vous dire qu'on va faire un super match et que l'on va gagner, mais la vérité d'un match...

"Il y a eu des souffrances, des matches affreux mais si on termine avec deux titres, j'achète"

L'ambiance dans le vestiaire a-t-elle changé depuis le maintien acquis samedi soir à Sochaux ?
Oui, ça serait très malhonnête de dire non. Elle a changé, c'est plus décontracté. Dans l'approche de cette finale, c'est assez paradoxal parce que je sens les gars très concernés, mais on a rarement préparé un match dans une atmosphère aussi... j'allais dire détendue, c'est presque ça. On est tellement passé près de la mort... C'est un peu comme quand vous passez près de la mort dans un accident de voiture. Là, on doit repartir pour que du bonheur. Et, en plus, on n'est pas favori. Donc, c'est parfait.

Comment jugez-vous votre saison sur un plan personnel ?
Je suis invaincu (rires). Non, je déconne. C'est mon métier depuis 20 ans maintenant. Je vis cette saison sans état d'âme, ni remord, ni regret. Je ne suis pas amer de ce que j'ai vécu. Le coach m'a redonné une chance contre Bastia à un moment où l'équipe type avait besoin de souffler. C'est plutôt bien tombé pour moi. Etre présent quand on fait appel à moi, c'est quelque chose que j'aime bien faire. Je préfère arriver quand on ne m'attend pas. Maintenant, ma saison se résume en quatre matches. J'espère qu'il y en aura un peu plus l'année prochaine. Quand on a 35 ans, chaque match que l'on joue, on se dit: «ça se rapproche». Donc, j'ai vraiment mordu dans les trois matches que j'ai joué cette saison. Encore une fois, je ne suis pas malheureux. Si je l'avais été, je serais parti au mercato. J'aurais pu. Tant que je serai heureux dans ma vie de sportif, je serai là. Si je dois rejouer doublure la saison prochaine, je le ferai.

N'avez-vous pas peur que cela passe pour un manque d'ambition ?
Ça passe pour ce que vous voulez... Le respect ne s'impose pas, il se mérite. Si un entraîneur me prend pour me faire jouer, très bien. Si un entraîneur me prend parce qu'il a besoin d'une bonne doublure, ça sera avec plaisir aussi. C'est le challenge qui va m'amuser. Ce n'est pas l'argent, la ville, le climat...

Si le PSG gagne la Coupe de France, comment jugerez-vous la saison du club ?
C'est une question qui revient souvent aussi... (il réfléchit). Dire que tu as réussi ta saison avec deux trophées et une place de 17e... Maintenant, 17e ou 8e, ça ne change rien à part pour les droits télé. Si on me demande de choisir entre saison réussie ou saison ratée, je dirai saison réussie parce qu'avec deux titres, c'est difficile de dire qu'elle n'est pas réussie. Après, il y a eu des souffrances, des matches affreux mais si on termine avec deux titres, j'achète.

"Il y a des choses que je n'oublie pas. Dont cette banderole"

On sait que, en tant qu'ancien Stéphanois, vous ne portez pas Lyon dans votre coeur. Avez-vous tout de même du respect pour les sept titres de champion de France de l'OL ?
J'ai énormément de respect pour les 25 joueurs qui composent l'Olympique Lyonnais et pour le staff technique. Ce n'est pas de la démagogie. Moi, c'est l'entité qui me dérange. J'ai passé quatre ans à Saint-Etienne, je ne peux pas adorer Lyon, ce n'est pas possible. Par contre, les joueurs sont tous plus forts les uns que les autres. Je suis fan de Coupet, de Juninho, de Govou. Comme tous les Français. Je ne porte pas Lyon dans mon coeur mais on ne va pas en faire une page. Après, gagner cette finale contre Lyon ou contre... Grenoble, je m'en fous complètement.

Vous êtes revenu cette semaine sur cette affaire de banderole en condamnant celle des supporteurs lyonnais à l'encontre des Stéphanois. Pourquoi êtes-vous revenu sur ce sujet ? Y a-t-il une volonté de pimenter cette finale ?
Vous êtes gonflé. C'est énorme... (il s'emporte) Nous, on nous gonfle avec cette banderole - que je ne cautionne pas, ce n'est pas la question - mais vous avez quand même fait, vous tous, une page pendant un mois. Tous les médias. Les autres, quand ils font une banderole, tout le monde s'en fout. En gros, c'est ça.

La question était de savoir pourquoi en reparler...
(Il coupe) Parce qu'on me le demande. Parce qu'on me parle de cette banderole tous les jours. Je ne peux pas parler de Lyon, moi ? D'où on ne parlerait que de la banderole du PSG ? A un moment, il faut arrêter. Je suis de bonne humeur mais ça va. Toute la semaine, on me demande pourquoi je ne porte pas Lyon dans mon coeur. Je réponds parce qu'il y a des choses que je n'oublie pas. Dont cette banderole. Je pense que les gens qui me connaissent savent que ce n'est pas dans mon habitude de mettre de l'huile sur le feu. Franchement, j'ai autre chose à foutre de mes journées. Mais, on me parle de banderole. Celle du Stade de France est honteuse. Mais, en 15 ans, j'en ai vu deux ou trois des honteuses. Et il n'y a qu'un club sanctionné en Europe, c'est nous. C'est tout. Je n'ai absolument pas envie d'allumer Lyon. Je n'en ai rien à foutre. De toute façon, ils sont meilleurs que nous. On n'est pas favori. Je ne vois pas pourquoi je les allumerais.



Le Hezbollah, un crime contre la paix

Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur la situation au pays du Cèdre et ses conséquences dans la région Moyen Orientale. Le Liban, déchiré par des guerres que la population libanaise subit depuis plus de trente ans, est à bout de souffle. La terreur oppressante et quotidienne du Hezbollah chiite n’en finit pas, malgré les espoirs suscités par la conférence de Doha qui devrait régler la crise « institutionnelle » du Liban avec l’élection du Président, mais non la question politique : le rôle et l’influence des partis, des factions, des minorités.
Armé par l’Iran, soutenu par la Syrie ainsi que toute les factions extrémistes d’une région qui n’ose plus rêver de paix, le Hezbollah, quasi Etat à la frontière d’Israël, ne cesse de prouver qu’il est animé par une seule volonté, la guerre, et encore la guerre. Seule arme à sa disposition pour exister sur le plan politique, le fusil mitrailleur qui orne son drapeau. Signe que la violence reste son seul atout.

Les discours de Nasrallah, chargés de haine, qui cherchent à dicter sa loi à l’ensemble des Libanais, n’inquiètent plus seulement Fouad Siniora ou Walid Joumblatt, leader Druze devenu porte-parole officiel du clan gouvernemental. Face à la tragédie libanaise, c’est toute la communauté des modérés du Moyen Orient qui retient son souffle. Jeudi 22 mai, dans la ville de Bethléem, les amis de la paix, Jordaniens, Egyptiens ou Saoudiens, présents à la « Palestine Investment Conference » organisée par le gouvernement de l’Autorité palestinienne, ne cachaient pas leur inquiétude de voire leurs frères libanais hantés par les craintes d’une nouvelle guerre civile. Pour les Koweitiens par exemple, Nasrallah, qui souhaitait incarner la résistance face aux « sionistes », est aujourd’hui présenté comme un chef de gang.

Le Premier ministre palestinien, Salam Fayad, plein d’enthousiasme devant des centaines d’investisseurs venus des quatre coins de la planète pour l’aider à développer l’économie de son futur pays, confiait au micro de Guysen TV les zones d’ombre d’une indispensable paix.
Réunis à Bethléem, place forte du Fatah de Mahmoud Abbas, les modérés de la Région s’inquiétaient encore des nuisances du Hezbollah ou du Hamas. De Beyrouth à Ramallah, aux frontières d’Israël, c’est encore l’ombre de l’Iran qui plane sur une région où les habitants déclarent vouloir vivre en paix et en harmonie. Non, le Liban ne vit pas ses traditionnelles tensions intracommunautaires, qui rappelleraient celles qui ont embrasé l’Irak. Tous s’accordent désormais, sauf le Hezbollah, qui réclamera encore le « droit de la résistance », à continuer la lutte armée contre Israël…
Signe de l’influence du Hezbollah, le général Michel Sleimane, chef d'état-major de l'armée et pressenti pour le poste de président du pays du Cèdre, a déclaré jeudi 22 mai que son pays n'avait qu'un seul ennemi : Israël : « Le peuple libanais, dans son entier, soutient le conflit armé avec l'entité sioniste ».

A la Conférence de Bethléem, qui aura duré trois jours, ce n’est pas seulement de développement économique, de croissance, de création d’emplois dont il fut question. Dans les salles de conférence, sur les stands, c’est d’une Union économique moyen orientale dont on a commencé à rêver. Plus de doute sur le projet, un jour, grâce aux échanges de biens, de services, d’idées, nombreux sont ceux qui espèrent que les frontières seront demain les symboles des crispations d’antan et des haines du passé. Tel est le projet de celles et ceux qui veulent, pour l’avenir de leurs enfants, une paix sûre et durable.

Il n’est pas étonnant que sur le site internet d’Al Qaïda, dans un message vidéo de 45 minutes, un porte parole de l’organisation terroriste accuse les « Musulmans modérés » de promouvoir les « idées occidentales » et de « s’écarter de la guerre sainte ».

Le Hezbollah fera tout pour garder le contrôle sur le sud du Liban et embraser à sa guise la frontière israélienne, en fonction de l’agenda nucléaire iranien. Il n’est pas un journaliste de la rédaction de Guysen qui ne considère pas que plus l’Iran sera proche d’acquérir l’arme atomique, plus l’implantation d’une base iranienne au Liban doit être considérée comme une étape ultime vers l’élimination de l’Etat d’Israël.

L’Etat juif, et l’ensemble des pays modérés de la Région, considèrent qu’il est urgent d’assurer la stabilité des frontières du Nord d’Israël. Voilà ce qui explique sans doute la volonté d’Ehoud Olmert d’avancer rapidement dans ses tractations de paix avec la Syrie. Il s’agit peut-être d’ailleurs moins pour le Premier ministre israélien de vouloir inscrire son nom dans l’Histoire, avant une possible démission prochaine, que de répondre aux pressions occidentales, et notamment américaines.

Cette semaine, il aura donc beaucoup été question de paix. Mythe, espoir, volonté politique, qu’importe, cette semaine, le rêve de trêve ou le rêve de paix, est encore prisonnier de courants extrémistes, certes de plus en plus isolés, mais vindicatifs, agressifs et dangereux.

Ce soir, nous pensons aux otages du Hezbollah et du Hamas. Depuis 699 jours, les familles de Guilad Shalit, Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev souffrent, luttent, désespèrent.

Ce soir nous pensons à leurs enfants.

Chabbat Shalom,

A la semaine prochaine,

Guy Senbel

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Moutier épingle Caysac et Le Guen!

 Moutier

Mis en ligne par Ludovic FRANCISCO

Depuis qu'il a quitté le club, en juin 2006, les déclarations de Jean-Michel Moutier se font rares. Une première fois en septembre dernier, alors que Le Guen bénéficiait d'une totale mansuétude, lui dénonçait déjà un recrutement "fade", le danger de se passer de Pauleta ou encore le manque d'ambition du PSG. Voici des extraits de son interview-choc dans "Le Foot Paris" actuellement en kiosques.

Alain Cayzac voulait "promouvoir" Pauleta entraîneur-joueur pour les quatre dernières journées. Etait-ce une bonne idée ?
Vous savez… Cayzac a eu deux ans pour faire les choses. A l'entendre, on dirait qu'il a pensé à tout. Mais ce n'était pas le tout de penser, il fallait agir ! C'est lui qui commande, c'est lui le président. Mais après coup, dire : "J'ai pensé à faire ceci, je voulais faire cela", c'est un peu facile, surtout après deux ans de présidence. J'ai vu qu'il avait pensé à Mourinho, Pauleta, Philippe Lucas, Noah… D'accord, mais combien de solutions a-t-il retenu ? Aucune.

Que pensez-vous des primes de maintien qui auraient été réclamées ?
Vu les salaires qu'ils touchent – on sait qu'à Paris les joueurs n'ont pas à se plaindre - c'est grave ! Mais finalement, c'est révélateur d'une accumulation de petites choses, de la mauvaise gestion au niveau du club. Par exemple, jamais de la vie je n'aurais accepté qu'un joueur [Hoarau] me demande un bon de sortie. Il me le demande ? Mais ce n'est même pas la peine qu'il vienne ! Si tu viens dans cet esprit, ne vient pas… Ce sont toutes ces petites choses qui, associées les unes aux autres… C'est comme ne pas réussir à ficeler le dossier Gouffran… C'est du boulot qui a été mal fait.

Comment appréhendez-vous un éventuel retour de Luis Fernandez ?
S'il revient, ce ne sera pas faute d'avoir fait des appels du pied. Mais depuis le temps qu'il se manifeste, c'est tout de même étonnant qu'il ne soit jamais revenu. Il a des idées sur le foot, c'est un passionné mais est-il l'homme de la situation ? Je me pose la question. Michel Moulin m'a déjà dit que Luis était son ami mais ce n'est pas pour cela qu'il travaillera coûte que coûte avec lui. Le problème c'est peut-être qu'avec l'arrivée de Moulin, Fernandez s'y voit déjà. Il aime le PSG passionnément, ceci explique cela.


"Le Guen aura du mal à retrouver un club"


Quelle est, selon vous, la solution pour relever Paris ?
Le binôme président-directeur sportif est très important. Pourquoi ? Parce que ce sont eux qui assurent la pérennité du club. Pour prendre un exemple concret, regardez le Bayern Munich. Depuis les années 1990, la gestion de ce club est excellente grâce à la présence de Karl-Heinz Rummenigge (président), Uli Hoeness (manager général) et Franz Beckenbauer (président du conseil de surveillance). C'est un des clubs les plus sains d'Europe.

Les joueurs n'ont-ils pas une large part de responsabilité ?
Oui, voir qu'à Caen, les joueurs ont lâché est vachement grave. Ce, d'autant plus qu'ils étaient au vert toute la semaine avant Caen. On sait qu'à Paris c'est plus dur qu'ailleurs, c'est dur dans leur tête. Mais le problème est le même que celui que je soulevais en début de saison. L'été dernier, il y a eu un gros problème de diagnostic. Alain Cayzac reconnaît avoir pêché par "excès d'optimisme" après l'Emirates Cup (28-29 juillet 2007). N'oublions pas que leurs adversaires rentraient de vacances.

Auraient-ils dû recruter Makelele ?
Je suis étonné d'entendre que le PSG aurait pu recruter Makelele. Pour le faire venir, il fallait vendre la Tour Eiffel. Après, si Le Guen a peur de Yepes ou de Pauleta, s'il ne sait pas gérer des stars, on l'a vu avec Ferguson aux Rangers, comment aurait-il fait avec Makelele ? Le Guen a commis des erreurs dans la gestion de ses hommes. D'abord quand il a aligné son équipe de jeunes (NDLR : le 20 oct. à Valenciennes). Ça a foutu le bordel dans le groupe. Après, il donne le brassard au plus jeune joueur de l'effectif. C'est quasiment une humiliation pour Armand ou pour Landreau, qui étaient titulaires. Et que dire de son discours ? A Caen, il lâche enfin qu'il va "taper du poing sur la table". Sinon avant, on avait plus l'impression qu'il avait vu de bonnes choses ou qu'ils avaient manqué de chance. C'est agaçant. Il aura du mal à retrouver un club.

Propos recueillis par Emilie Pilet