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Le Hezbollah, un crime contre la paix

Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur la situation au pays du Cèdre et ses conséquences dans la région Moyen Orientale. Le Liban, déchiré par des guerres que la population libanaise subit depuis plus de trente ans, est à bout de souffle. La terreur oppressante et quotidienne du Hezbollah chiite n’en finit pas, malgré les espoirs suscités par la conférence de Doha qui devrait régler la crise « institutionnelle » du Liban avec l’élection du Président, mais non la question politique : le rôle et l’influence des partis, des factions, des minorités.
Armé par l’Iran, soutenu par la Syrie ainsi que toute les factions extrémistes d’une région qui n’ose plus rêver de paix, le Hezbollah, quasi Etat à la frontière d’Israël, ne cesse de prouver qu’il est animé par une seule volonté, la guerre, et encore la guerre. Seule arme à sa disposition pour exister sur le plan politique, le fusil mitrailleur qui orne son drapeau. Signe que la violence reste son seul atout.

Les discours de Nasrallah, chargés de haine, qui cherchent à dicter sa loi à l’ensemble des Libanais, n’inquiètent plus seulement Fouad Siniora ou Walid Joumblatt, leader Druze devenu porte-parole officiel du clan gouvernemental. Face à la tragédie libanaise, c’est toute la communauté des modérés du Moyen Orient qui retient son souffle. Jeudi 22 mai, dans la ville de Bethléem, les amis de la paix, Jordaniens, Egyptiens ou Saoudiens, présents à la « Palestine Investment Conference » organisée par le gouvernement de l’Autorité palestinienne, ne cachaient pas leur inquiétude de voire leurs frères libanais hantés par les craintes d’une nouvelle guerre civile. Pour les Koweitiens par exemple, Nasrallah, qui souhaitait incarner la résistance face aux « sionistes », est aujourd’hui présenté comme un chef de gang.

Le Premier ministre palestinien, Salam Fayad, plein d’enthousiasme devant des centaines d’investisseurs venus des quatre coins de la planète pour l’aider à développer l’économie de son futur pays, confiait au micro de Guysen TV les zones d’ombre d’une indispensable paix.
Réunis à Bethléem, place forte du Fatah de Mahmoud Abbas, les modérés de la Région s’inquiétaient encore des nuisances du Hezbollah ou du Hamas. De Beyrouth à Ramallah, aux frontières d’Israël, c’est encore l’ombre de l’Iran qui plane sur une région où les habitants déclarent vouloir vivre en paix et en harmonie. Non, le Liban ne vit pas ses traditionnelles tensions intracommunautaires, qui rappelleraient celles qui ont embrasé l’Irak. Tous s’accordent désormais, sauf le Hezbollah, qui réclamera encore le « droit de la résistance », à continuer la lutte armée contre Israël…
Signe de l’influence du Hezbollah, le général Michel Sleimane, chef d'état-major de l'armée et pressenti pour le poste de président du pays du Cèdre, a déclaré jeudi 22 mai que son pays n'avait qu'un seul ennemi : Israël : « Le peuple libanais, dans son entier, soutient le conflit armé avec l'entité sioniste ».

A la Conférence de Bethléem, qui aura duré trois jours, ce n’est pas seulement de développement économique, de croissance, de création d’emplois dont il fut question. Dans les salles de conférence, sur les stands, c’est d’une Union économique moyen orientale dont on a commencé à rêver. Plus de doute sur le projet, un jour, grâce aux échanges de biens, de services, d’idées, nombreux sont ceux qui espèrent que les frontières seront demain les symboles des crispations d’antan et des haines du passé. Tel est le projet de celles et ceux qui veulent, pour l’avenir de leurs enfants, une paix sûre et durable.

Il n’est pas étonnant que sur le site internet d’Al Qaïda, dans un message vidéo de 45 minutes, un porte parole de l’organisation terroriste accuse les « Musulmans modérés » de promouvoir les « idées occidentales » et de « s’écarter de la guerre sainte ».

Le Hezbollah fera tout pour garder le contrôle sur le sud du Liban et embraser à sa guise la frontière israélienne, en fonction de l’agenda nucléaire iranien. Il n’est pas un journaliste de la rédaction de Guysen qui ne considère pas que plus l’Iran sera proche d’acquérir l’arme atomique, plus l’implantation d’une base iranienne au Liban doit être considérée comme une étape ultime vers l’élimination de l’Etat d’Israël.

L’Etat juif, et l’ensemble des pays modérés de la Région, considèrent qu’il est urgent d’assurer la stabilité des frontières du Nord d’Israël. Voilà ce qui explique sans doute la volonté d’Ehoud Olmert d’avancer rapidement dans ses tractations de paix avec la Syrie. Il s’agit peut-être d’ailleurs moins pour le Premier ministre israélien de vouloir inscrire son nom dans l’Histoire, avant une possible démission prochaine, que de répondre aux pressions occidentales, et notamment américaines.

Cette semaine, il aura donc beaucoup été question de paix. Mythe, espoir, volonté politique, qu’importe, cette semaine, le rêve de trêve ou le rêve de paix, est encore prisonnier de courants extrémistes, certes de plus en plus isolés, mais vindicatifs, agressifs et dangereux.

Ce soir, nous pensons aux otages du Hezbollah et du Hamas. Depuis 699 jours, les familles de Guilad Shalit, Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev souffrent, luttent, désespèrent.

Ce soir nous pensons à leurs enfants.

Chabbat Shalom,

A la semaine prochaine,

Guy Senbel

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