A trois jours du match à Toulouse, au coeur d'une semaine de huis clos, Jérôme Alonzo a accepté de répondre à nos questions. Le gardien remplaçant du PSG, qui a déclaré vouloir aider son équipe à sa façon mais «sans faire le pitre», se livre sur la grande mobilisation de son club à la veille d'échéances capitales : Toulouse samedi, et Saint-Etienne au Parc des Princes lors de la 37e journée.

« Jérôme Alonzo, comment vivez-vous cette ''bulle'' instaurée depuis quelques jours ?
En toute franchise, le groupe vit bien, si c'était le contraire, on serait derrière Strasbourg ! J'ai toujours dit que l'ambiance était bonne et c'est vrai. Il y a des choses qu'on vit bien et d'autres qu'on a moins bien vécu...

C'est-à-dire ?
Le groupe a mal vécu, allez, les quatre ou cinq fuites du style, la soirée karting, les fausses primes et les mots du coach dans le vestiaire. On se dit qu'il y aura toujours des choses comme ça qui sortiront dans la saison mais ça fait ch... Ça te pourrit le quotidien. Quand tu vois des déclarations de joueurs anonymes, tu te dis, c'est qui ? Quand ? Où ? Mais bon, c'est comme ça !

Toulouse est une ''finale'' selon vous ?
Oui, il faut gagner, mais j'ai toujours dit que pour moi, la finale, c'est contre Saint-Étienne (NDLR, 37e journée), je vois ça comme ça. Mais attention, qu'on me comprenne bien, si on peut se sauver avant, il faut le faire, on ne va pas attendre Sainté. Si on fait un mauvais résultat contre Toulouse évidemment que tout n'est pas perdu mais il faut gagner, c'est tout.

C'est donc la mobilisation générale ?
On est tous mobilisés, c'est évident. Ce sont les vingt jours les plus importants de toute l'histoire du club. Je sais que le club a vécu de grands moments. On peut dire que gagner une finale, c'est historique, qu'une victoire contre le Real Madrid (NDLR, références aux années 1993 et 1994), c'est historique mais là, ce sont les vingt jours les plus importants de l'histoire du club. Pour moi en tout cas. »

Propos recueillis par Christophe MICHEL (l'Equipe.fr)