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Jacques PEYRAT:" Mon parti c'est NICE!"

                     Article_cps_hkw68_060308220234_phot     J’ai été informé par la presse de la décision de l’UMP de prononcer ma suspension de l’Union pour un Mouvement Populaire suite à l’investiture donnée à Nice à Christian ESTROSI pour les élections municipales.

Je déplore profondément cette décision.

Je la trouve injuste, comme j’ai trouvé injuste le fait que la Commission Nationale d’Investiture se soit prononcée en ma défaveur.

Ailleurs, les sortants UMP qui présentent un bon bilan sont reconduits. Pour quelles raisons à Nice, cette règle ne s’applique-t-elle pas ?

Or, mon bilan est excellent et est garant de la poursuite des projets qui sont le socle de mon programme. C’est d’ailleurs ainsi que j’ai expliqué la légitimité de ma candidature aux membres de la commission nationale d’investiture de l’UMP, parti dont je suis un parlementaire sérieux et assidu, dont l’engagement a toujours été déterminé dans le soutien au Gouvernement.
J’insiste sur l’idée de bilan car il ne faudrait pas croire que ce bilan soit anodin. La Ville dont j’ai assumé la gestion se trouvait en 1995 dans une situation économique et financière très délicate. Dès ma première élection cette année là, j’ai entrepris de rattraper les retards : rembourser les nombreux emprunts qui plaçaient notre ville en situation de quasi banqueroute, lui redonner des capacités d’investissement sans pour autant augmenter l’imposition des ménages ou des entreprises tels furent mes objectifs…

Avec le recul, je suis fier du travail accompli avec mes colistiers et des équipements réalisés que les Niçoises et les Niçois utilisent chaque jour. Le tramway en est le meilleur exemple.

Fier aussi d’avoir réussi, franchissant le Var, à regrouper 24 communes dans un destin commun grâce à la Communauté d’Agglomération Nice Côte d’Azur.

Aujourd’hui, je dis qu’il est un peu trop facile de vouloir recueillir un héritage en oubliant à qui on le doit.

J’ajoute que j’ai toujours agi avec la même fidélité aux valeurs et idéaux politiques de la Droite et de la République qui m’ont guidé toute ma vie.

Accédant à l’honneur d’être Maire de Nice sans investiture en 1995, j’ai rejoint le Rassemblement pour la République en 1996 par cohérence avec mon engagement politique. J’ai été élu à l’Assemblée Nationale en 1997 et au Sénat en 1998 puis réélu à la mairie de Nice toujours avec le même engagement pour le parti auquel j’avais adhéré. C’est aussi sous le sigle UMP que j’ai fait campagne avec détermination pour son président devenu depuis notre Président de la République.

J’ai toujours été loyal envers le RPR et l’UMP, participant aux travaux parlementaires tant à l’Assemblée Nationale qu’au Sénat avec une volonté sans faille de défendre les projets du Gouvernement et les propositions de loi présentées par mes collègues parlementaires conformément aux valeurs qui inspirent les choix politiques majeurs de l’Union pour un Mouvement Populaire.

Je pensais que le travail accompli serait au moins reconnu. Ce n’est pas le cas.

Je suis donc particulièrement déçu par cette décision de me suspendre d’une formation politique que j’ai toujours servie avec sérieux et loyauté.

Je laisse juges les électeurs de cet épisode politicien que je ne peux que regretter.

Désormais mon seul parti c’est Nice. Comme je l’ai dit la seule investiture qui vaille est celle des Niçoises et des Niçois qui auront à se prononcer les 9 et 16 mars prochains.

Jacques Peyrat (Senateur/Maire UMP de Nice)


Municipale de Neuilly-sur-seine : Avec Brice Hortefeux.

(ABACAPRESS.COM/ELODIE GREGOIRE.)

Le candidat dissident à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), Arnaud Teullé, a dîné hier soir avec un ami du président de la République, Brice Hortefeux, Neuilléen pure souche. Les deux hommes étaient accompagnés de leurs épouses dans un restaurant chinois très cosy de l'avenue Charles-de-Gaulle. Teullé avait aussi reçu un tel appui de Patrick Balkany , un autre proche du chef de l'Etat.

Le candidat officiel de l'UMP à Neuilly est toujours Jean-Christophe Fromantin, arrivé en tête dimanche, mais Arnaud Teullé a aussi le soutien de Dadu, la mère de Nicolas Sarkozy.


Peyrat : «On ne s'improvise pas maire d'une grande ville!»

Propos recueillis par O. P.
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Jacques Peyrat : «Je ne vais pas retourner directement ou indirectement au FN, c'est le passé».
Jacques Peyrat : «Je ne vais pas retourner directement ou indirectement au FN, c'est le passé». Crédits photo : Le Figaro

En délicatesse avec l'UMP, le sénateur maire de Nice explique pourquoi il a refusé de «se soumettre ou de se démettre».

LE FIGARO. N'avez-vous pas l'impression de vous lancer dans un combat perdu d'avance ?
Jacques PEYRAT. Si je pensais être sûrement battu, je serais le dernier des imbéciles de m'imposer cette dernière bataille. J'ai quitté une profession que j'aimais pour me lancer dans l'aventure il y a treize ans. Quand on réussit, on se pique au jeu. Cela a été le cas pour moi, en sortant la ville de la mouise dans laquelle elle était tombée. Alors, on bâtit des projets. On ne les achève pas en six ans, même pas en douze ans, on a logiquement envie de continuer. Donc je me suis inscrit dans la durée.

On dit que vous n'avez pas été loin d'accepter de vous retirer…
C'est vrai que j'ai hésité : on ne peut pas avoir l'âge que j'ai sans réfléchir. Claude Guéant et Nicolas Sarkozy m'ont demandé de venir les voir. Ils souhaitaient que je me retire. Il fallait non seulement que j'aille «cou-couche panier», mais en plus que je célèbre M. Estrosi comme le meilleur des maires que Nice peut avoir. Or ça ce n'était pas possible. En rien nous n'avons les mêmes idées. Je veux faire un grand stade, il ne le veut pas ; je veux un ensemble urbanistique en plein coeur de Nice, il ne le veut pas ; je veux faire un hôtel près d'ici, il ne le veut pas ; il n'est pas d'accord avec moi sur l'emplacement du port aménagé… Je n'avais pas d'autres solutions que de me soumettre ou de me démettre. Je ne me suis pas soumis, je ne me démets pas et je dis que c'est aux Niçoises et aux Niçois de décider.

Pour quelles raisons estimez-vous avoir des chances ?
Personne ne peut me contester d'avoir un bon bilan financier, économique, urbanistique. On ne s'improvise pas maire d'une grande ville. On ne le devient pas comme cela. C'est le fruit d'un enracinement, surtout à Nice, où il vaut mieux être Niçois que de ne pas l'être. En outre j'ai des réseaux d'amis dans les professions juridiques, puisque j'ai été avocat longtemps, dans la famille pied-noir, dans les amitiés nouées au milieu des Corses, des Arméniens, des juifs, dans les anciens combattants, dans lemilieu des militaires, parce que j'ai servi dans la Légion étrangère et que j'ai fait un bout de guerre en Indochine. Tout cela compte dans une élection.

Envisagez-vous un rapprochement avec le FN au deuxième tour ?
J'ai quitté mon vieux copain Le Pen, vieux copain depuis la corpo de droit et l'Indochine, en 1994. Je n'ai pas de rapport avec le FN, je ne cherche pas de rapports avec le FN, je n'en veux pas. Je suis venu offrir au RPR, en 1995, la ville que je venais de gagner, et j'ai été un RPR convenable, j'ai été un UMP convenable, j'ai défendu les gouvernements successifs de la France à l'Assemblée nationale et au Sénat, j'ai fait la campagne de Nicolas Sarkozy : on n'a rien à me reprocher. Je ne vais pas retourner directement ou indirectement au FN, c'est le passé.

   


Fiscalité : "Dites la vérité, Monsieur Hollande !"

Interview de Patrick Devedjian,
Secrétaire Général de l'UMP
Le Figaro, 12 mars 2008

François HOLLANDE a demandé mardi aux élus socialistes de « ne pas augmenter les impôts locaux ».

Ce que cherche à faire oublier M. HOLLANDE, par cette recommandation bien tardive et qui cache difficilement une forme de culpabilité, c’est que les socialistes ont augmenté les impôts dans toutes les collectivités locales dont ils ont la gestion.

A quelques jours du second tour des élections municipales, M. HOLLANDE et ses amis socialistes tentent de dresser un rideau de fumée pour dissimuler cette gestion calamiteuse et dépensière, qui est le vrai visage du socialisme local.

Pourtant, la réalité est là : dans les communes, les départements ou les régions, partout où la gauche est aux responsabilités, la fiscalité locale explose. Depuis 2004, ce sont 7,7 milliards d’euros de hausse d’impôts qui ont été votés dans les régions et les départements gérés par la gauche. C’est cela la conception socialiste de défense du pouvoir d’achat des Français !

Dans les couloirs des conseils régionaux, généraux et municipaux, les socialistes et leurs alliés minent le pouvoir d’achat des Français, pour mieux ensuite s’indigner au niveau national des problèmes que de nombreux ménages rencontrent pour boucler leurs fins de mois. Cette attitude est indécente et inacceptable.

  • Dans les régions, les socialistes n’aiment pas les automobilistes et pratiquent le matraquage fiscal.

La gauche gère, depuis 2004, 20 régions métropolitaines sur 22. Le résultat ne s’est pas fait attendre : les impôts régionaux ont augmenté de 35 % ! Les principales victimes de ce matraquage fiscal sont les automobilistes : 1,6 Mds € de prélèvements régionaux supplémentaires par an à leur charge.

Pourquoi ont-ils augmenté les impôts régionaux ? Pour financer des dépenses inutiles : « train de vie » du conseil régional, dépenses de communication, etc. Dans le même temps, les dépenses essentielles diminuent : formation professionnelle, lycées. En Poitou-Charentes, sous la direction de Mme ROYAL, 79% de dépenses de fonctionnement en plus et 12% de dépenses en moins pour les lycées depuis 2004, c’est cela la gestion socialiste dans les régions.

  • Dans les départements, les socialistes se cachent derrière la décentralisation pour tenter de justifier maladroitement l’explosion de leur fiscalité locale.

Alors que les départements ont tous reçu les mêmes transferts de compétence à la suite des lois de décentralisation, les départements de gauche ont augmenté en moyenne leur fiscalité de 12 % depuis 2004, lorsque les départements de droite ne l’ont augmentée que de 9%.

Dans le département des Bouches-du-Rhône, dirigé par Jean-Noël GUERINI - candidat socialiste à la mairie de Marseille-, les impôts ont augmenté de 37,9% entre 2001 et 2007. Dans le département des Alpes Maritimes, présidé par Christian ESTROSI, c’est 0% de hausse des impôts locaux pour la même période. Les Marseillais apprécieront de savoir comment M. GUERINI a l’habitude de gérer une collectivité !

  • Dans les villes dirigées par les socialistes, c’est toujours plus de taxe d’habitation et toujours plus de taxe sur le foncier non bâti.

Sur les 20 grandes villes qui ont le plus augmenté leur taxe d’habitation entre 2001 et 2006, les 2/3 sont dirigés par des socialistes, comme Lyon, Dijon ou encore Lille. Même constat pour la taxe sur le foncier bâti.

Faire le choix de la gauche et du Parti socialiste en particulier c’est choisir la hausse de ses impôts locaux et donc la baisse du pouvoir d’achat. C’est permettre à la gauche de faire dans les départements et dans les villes ce qu’elle a fait dans les régions et au niveau national sous M. JOSPIN.

Alors dites la vérité aux Français, M. HOLLANDE ! Ils doivent pouvoir faire leur choix en toute connaissance de cause et voir le vrai visage de ce « socialisme municipal » dont vous osez vanter les vertus


Insultes antisémites des pro-Fromantin à Neuilly, selon le député UMP Balkany!

Le député UMP des Hauts-de-Seine et maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, a affirmé mercredi que des partisans de Jean-Christophe Fromantin, candidat soutenu par l'UMP à Neuilly, avaient traité de "sale juif" un membre de la liste adverse menée par un dissident UMP.

Une polémique oppose M. Fromantin à son adversaire aux municipales Arnaud Teullé au sujet d'insultes à caractère raciste ou antisémite qui auraient été proférées dimanche lors de la soirée électorale du premier tour. M. Fromantin a annoncé mercredi son intention d'assigner son adversaire en justice pour diffamation et injure.

"A la mairie de Neuilly, comme tout soir d'élection, vous avez les candidats qui sont venus avec leurs militants et il se trouve qu'il y a des militants de M. Fromantin qui ont non seulement insulté Teullé et ses candidats mais ont traité le numéro trois de la liste de M. Teullé, Dov Zera, de +sale juif+, je trouve ça scandaleux et inadmissible", a déclaré M. Balkany à l'émission "Questions d'Info" LCP/France-Info/AFP.

Interrogé pour savoir s'il pensait que l'UMP devrait retirer son investiture à M. Fromantin, M. Balkany, lui-même pro-Teullé, a répondu: "Demandez-le à M. Devedjian, il vous dira +C'est pas le candidat, c'est ses militants ou ses colistiers+, j'en sais rien mais moi je trouve ça scandaleux. Que les électeurs le sachent et s'en souviennent".

Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP et patron du parti dans les Hauts-de-Seine dont il préside le Conseil général, avait décidé d'accorder l'investiture UMP à M. Fromantin après un psychodrame préélectoral qui avait vu un "putsch" contre le candidat parachuté du parti, le porte-parole à l'Elysée de Nicolas Sarkozy, qui fut lui-même 19 ans maire de Neuilly. M. Teullé avait alors décidé de se présenter en dissident.

M. Balkany a qualifié de "grave erreur de M. Devedjian" d'avoir investi M. Fromantin.

Interrogé sur les ambitions prêtées à son épouse Isabelle de vouloir ravir la présidence du Conseil général à M. Devedjian, M. Balkany a assuré: "Je la vois souvent et pourtant elle ne m'en a pas parlé".

"Pour les Hauts-de-Seine, ça serait une très bonne chose, mais je ne suis pas sûr que mon épouse en ait vraiment envie", a-t-il conclu.


© 2008 AFP