COMMUNIQUE
DE PRESSE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
President de l'Académie du Gaullisme


Le 6 Mars 2019

Nouvel envoi en raison d'un problème informatique

A/S : Emmanuel Macron 1er ou l’Europe médiatique.


Tous les médias européens ont publié bon gré mal gré la tribune d’Emmanuel Macron 1er dont la lecture laisse pantois.

On y découvre à la fois les « rêveries d’un promeneur solitaire » de Jean-Jacques Rousseau et le prêche d’Urbain II en 1095 à Clermont appelant aux croisades, le tout dans un pathos un tantinet vaniteux car l’auteur parle au nom de la vérité et de sa foi inébranlable dans sa vision eschatologique de l’Europe, bien éloignée des réalités.

Un proverbe indien nous apprend à juste titre qu’il faut certainement suivre celui qui cherche à tâtons la vérité mais qu’il faut surtout fuir celui qui l’a trouvée.

Il est vrai que cette tribune relève davantage de la rhétorique que d’un réalisme pragmatique dont l’Europe a besoin aujourd’hui pour se ressaisir.

Parler de civilisation européenne comme d’un tout qui nous unirait, c’est employer un concept valise qui ne décrit rien, n’explique rien car il existe d’abord des cultures nationales propres à chaque peuple.

De plus, vouloir défendre notre liberté et la dénier à certains en les disqualifiant comme nationalistes est une singulière conception de la liberté. On ne peut que s’interroger sur son projet de créer une « Agence européenne de protection des démocraties » : voilà un beau retour des méthodes sentencieuses du « politiquement correct », qui rappelle la formule de Brecht : « le peuple s’est trompé, changeons de peuple ».

Evoquer la remise à plat de Schengen est un bon projet mais que propose-t-il ? Cette réforme passe d’abord par le contrôle aux frontières nationales. Il n’en dit mot !

En revanche, il souhaite un traité de défense et de sécurité propre aux Européens ; sans doute a-t-il oublié le traité de l’UEO des années 50 dont l’article V a été repris à l’article 42-7 du traité sur l’UE (assistance mutuelle en cas d’agression) mais il passe sous silence que nos partenaires européens, britanniques, roumains, polonais, les Etats baltes sont des adeptes fidèles à l’OTAN avant tout autre alliance.

Vouloir rétablir une préférence communautaire est, certes, louable, mais là encore, c’est oublier que nos partenaires, Allemagne en tête, mais aussi pays de l’Est ont tendance à acheter américain pour leur défense et même australien pour les gigots de mouton plutôt qu’ à appliquer une préférence communautaire révolue à leur yeux.

Prôner la création d’une banque communautaire du climat pour financer la transition écologique risque fort de faire doublon avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI) dont la mission pourrait être élargie. C’est un effet d’annonce.

Se tourner vers l’Afrique est une nécessité mais pour résoudre les problèmes de ce continent, il est prioritaire de maîtriser son explosion démographique. Il n’en dit mot.

Emmanuel Macron 1er nous appelle à ne pas être les somnambules d’une Europe amollie et propose une grande conférence pour l’Europe à laquelle seront associés des panels de citoyens.

Voilà le Grand Débat qui revient, avec tous les risques d’accoucher d’un projet d’une incohérence totale. C’est l’impasse assurée !

On ne peut qu’être étonné de tels propos, de ce prêche plein de rêveries et dénué de tout pragmatisme réaliste.

Il y manque un mot qui dénote qu’Emmanuel Macron 1er est toujours dans la fuite en avant d’une logique européenne qui mène l’Europe dans le mur : ce mot est un principe, le principe de subsidiarité, qui permettrait de redonner vie aux démocraties nationales face à la captation technocratique de Bruxelles.

Nos démocraties nationales sont désormais vides de sens, les Parlements nationaux sont des théâtres d’ombre. Il est temps que l’Union européenne s’en tienne à l’essentiel, en cessant de vouloir tout réglementer et contrôler, et noue des politiques de coopération dans les domaines qui affectent le continent dans son ensemble.

Une chose est certaine, la posture de chevalier blanc d’Emmanuel Macron 1er a plus de chance de heurter nos partenaires que de relancer la nécessaire coopération entre les peuples européens.


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Audition du CNR du 1er avril 2019 

Et l'Académie du Gaullisme

Le 5 MARS
2019
Le président
Jacques Myard

Chère Amie, Cher Ami,

Je suis heureux de vous convier à la prochaine réunion conjointe du CNR et de l’Académie du Gaullisme :

Lundi 1er avril prochain
A 18 heures
au Palais-Bourbon, Salle 62-17, 126 rue de l’université, 75007 Paris.

« Le cas Alstom et la politique industrielle de la France ».

Nous aurons le plaisir de recevoir Olivier MARLEIX, député (LR) d’Eure-et-Loir et président de la récente Commission d’enquête sur les décisions de l’Etat en matière de politique industrielle.


Je vous remercie de vous inscrire dès à présent et avant le lundi 25 mars en cliquant sur le lien suivant : https://goo.gl/forms/XCUZZjieqosTNJxo2

TRÈS IMPORTANT

Pour des raisons de sécurité, l’Assemblée nationale n’autorise l’accès à ses locaux que si votre identité complète, enregistrée dans les délais, sur le lien mentionné ci-dessus, est portée sur la liste.


Sur place, il est impératif de se présenter avec une pièce d’identité (carte nationale d’identité ou passeport).


Me réjouissant de vous retrouver, je vous prie d’agréer, Chère Amie, Cher Ami, l’expression


Jacques MYARD

www.nationetrepublique.org www.academie-gaullisme.fr


BILLET D'ACTUALITÉ TRISTE :

LA FRANCE SANS INDUSTRIE ?

de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Academie du Gaullisme


Le 4 MARS 2019

La France sans industrie ?

Les semaines s’égrainent et se ressemblent dramatiquement pour l’industrie française :

L’aciérie d’ Ascoval à Saint-Saulve dans le Nord, l’usine de papier sécurisé à Jouy sur Morin en Seine et Marne, la fonderie de Poitou qui fabrique des culasses pour automobiles, l’usine Ford, fabrication de boîtes de vitesse à Blanquefort en Gironde, l’usine GM&S fabrication de pièces en fonte pour les véhicules, l’usine Luxfer à Gerzat dans le Puy de Dôme, fabrication de bouteilles de gaz, l’usine P.S.A à Hérimoncourt dans le Doubs, recyclage de moteurs, sont toutes menacées de fermeture.

Face à cette situation dramatique pour des centaines d’ouvriers et de cadres qui seront sans emploi, qui survient après l’affaire Alstom, le gouvernement hurle, vocifère mais tétanisé est incapable de trouver la parade.

L’industrie française représentait, il y a une dizaine d’années, plus de 22 % du PIB national, aujourd’hui c’est la moitié (industrie manufacturière); en Allemagne la part de l’industrie est de 20,3 % du PIB.

Dernier couac : Air France connaît un sérieux trou d’air et enregistre un résultat d’exploitation 4 fois moins important que KLM alors que son chiffre d’affaires est 1,5 supérieur à KLM.

C’est dans ce contexte que l’Etat néerlandais, sans avertir la France, monte en puissance au capital du consortium, ce qui provoque de nouvelles vociférations du gouvernement français.

Relevons que la Haye justifie sa décision par la nécessité de préserver la souveraineté des Pays-Bas dans l’alliance Air France- KLM. La réalité et la vérité nous viennent des Pays-Bas : la préservation de l’industrie et des transports est une question de souveraineté. C’est bien ce que le gouvernement pétri d’idéologie ultra-libérale, subissant le diktat des multinationales et se complaisant dans l’euro béatitude, a passé par pertes et profits.

Rendons néanmoins hommage à la Commission de Bruxelles qui a refusé la fusion Siemens- Alstom au grand dam du gouvernement français qui ose prétendre que cette fusion aurait permis de constituer une entreprise européenne (sic) ! De qui se moque-t-on ? Cette fusion n’aurait bénéficié qu’à Siemens qui aurait éliminé un concurrent français.

Prétendre le contraire comme le fit le Ministre français de l’économie est une contre-vérité empreinte d’idéologie et aurait abouti à vendre, à nouveau, l’un des fleurons français à une multinationale étrangère.

Cette décision offre une chance à saisir pour renégocier avec Général Electric le rachat d’Alstom énergie et reprendre la main sur le nucléaire : c’est une question prioritaire de souveraineté.

L’heure n’est plus à la béatitude de la loi des marchés et aux chimères européennes. La France doit se redonner les moyens régaliens de protéger et développer son industrie, en n’hésitant pas, au besoin, à nationaliser pour un temps et en contrôlant les investissements étrangers.

Inspirons-nous des méthodes américaines qui n’hésitent pas à nationaliser pour redresser des entreprises et qui contrôlent les investissements étrangers pour éviter des prises de contrôle dans des secteurs de souveraineté.

Comment financer cette politique ? En rétablissant les avances de la Banque centrale au Trésor pour investir. Les Allemands vont hurler car ces avances de la Banque centrale au Trésor sont interdites par le Traité de Maastricht, et alors ? On ne gouverne pas une Nation avec des carcans idéologiques. Au demeurant, l’assouplissement quantitatif pratiqué par Mario Draghi est aussi contraire au Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (Traité de Lisbonne).

Assez de mots et de cris d’orfraie gouvernementaux ! L’heure est à l’action pour l'industrie, pours l’indépendance nationale.

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COMMUNIQUE
DE PRESSE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République


Le 25 FEVRIER 2019

A/S : COMPTE RENDU DU DÉBAT NATIONAL À MAISONS-LAFFITTE

Madame, Monsieur,

Voudrez bien trouver ci de-dessous la synthèse des observations de nos compatriotes lors du débat national.

Je me suis obligé à relever de manière la plus objective possible les remarques de nos concitoyens sans aucun commentaire personnel .

J'ai transmis le 21 Février au Préfet à sa demande cette synthèse ainsi que l'ensemble des documents : cahier des doléances et courriels .

J'estime que ce document peut vous intéresser, bonne lecture.

Très cordialement .


VILLE de MAISONS-LAFFITTE


20 février 2019
Grand Débat National
Compte rendu au Préfet des Yvelines
A l’attention du Secrétaire général Vincent Roberti


Conformément à la lettre du 14 janvier 2019 que m’a adressée le Secrétaire Général de la Préfecture relative au Grand Débat National, j’ai organisé un débat le 5 février 2019 à la Salle Malesherbes qui a réuni plus de 400 personnes.
De plus, j’ai fait ouvrir sur le site de la ville une page dédiée pour recevoir les doléances par courriels.
Enfin un cahier de doléances papier a été ouvert en Mairie.
Vous trouverez ci-dessous la synthèse des observations et propositions de nos concitoyens regroupées en fonction des thèmes abordés.
Remarque liminaire
Les thèmes évoqués dépassent très largement les 4 thèmes fixés par le Président de la République :
- nos impôts et nos dépenses
- l’organisation de l’Etat
- la transition écologique
- la démocratie et la citoyenneté
La synthèse ci-dessous reprend l’ensemble des observations qui ont été exprimées.
Au total
- 36 personnes sont venues en Mairie pour s’exprimer sur le cahier de doléances papier
- 83 courriels ont été reçus en exprimant des doléances
- 6 courriels ont été reçus pour manifester leur intérêt au débat en tant que tel sans exprimer de doléances


Les thèmes évoqués

1) La fiscalité, la dépense publique
Cet item arrive en tête avec 44 occurrences.
Certaines personnes citent plusieurs éléments d’insatisfaction, mais n’ont été comptabilisé qu’une seule fois.
Les doléances sont :
- IRPP , impôt pour tous dès le 1er euro : mentionné 19/44
- T.H supprimée pour tous ou maintenu pour tous : 8/44
- I.S.F/I.F.I, rétablir l’I.S.F 6/44, supprimer I.F.I 2/44, maintenir I.F.I , 2/44
- baisser les impôts dont la succession, 4/44
- GAFA, à taxer, 9/44
- niches fiscales , supprimer ou revoir 5/44
- TVA, baisser la TVA sur les produits de première nécessité, 3/44

2) Les retraites et pouvoir d’achat
Cet item est cité 39 fois
- retraites à indexer sur le coût de la vie, 18/39
- C.S.G, à supprimer, 9/39
- système de retraites :
. supprimer les régimes spéciaux, 2/39
. retraite à point 1/39
. harmonisation des systèmes de retraite dont public/privé, 5/39
- pouvoir d’achat à améliorer dont régime vieillesse, 6/39
- contrôler retraite versée à l’étranger , 1/30

3) Institutions/ service public
Cet item est cité 44 fois.
- RIC, 8/44 sont pour, 3/44 sont contre
- vote blanc à reconnaître, 4/44, vote obligatoire 2/44
- limiter le budget des campagnes, 1/44
- proportionnelle aux élections législatives, 3/44
- renouveler l’Assemblée pour une moitié à la mi-mandat du Président, 1/44
- réduire le nombre des députés, sénateurs, Ministres, fonctionnaires et leurs avantages, 17/44
- supprimer les avantages des anciens Présidents de la République, 4/44
- suppression des commissions administratives, CES et Sénat, 4/44
- défense des services publics et fonctionnaires et des Maires, 6/44

4) L’immigration
Cet item revient 20 fois.
- limiter l’immigration et expulser les salafistes et prisonniers, suppression du regroupement familial, 12/20
- suppression AME et CMU pour les étrangers, 6/20
- refus Traité de Marrakech, 2/20
- refus retour des Djihadistes, 1/20
- rétablir le droit du sang, 1/20

5) L’écologie
Cet item est cité 16 fois
- développement du Bio, 3/16
- énergie renouvelable et respect COP, 5/16
- fiscalité écologique, 3/16
- interdiction pesticide dont Glyphosate, 3/16
- ville verte, compostage, tri, 3/16
- contre écologie à toutes les sauces, 1/16
- nucléaire : arrêter de faire peur avec le nucléaire, 1/16

6) Enjeux de sociétés
Cet item revient 19 fois
- PMA pour tous, 1/19
- contre PMA/GPA, 2/19
- contre 80 Km/h, 3/19, pour 80 km/h, 1/19
- autorité et respect à l’école, 2/19
- sanctionner parents défaillants, 1/19
- internet : non au tout internet, 1/19, lever anonymat sur internet, 1/19
- législation aide pour fin de vie, 4/19
- législation drogue, 1/19
- incitation financière pour réduire population, 1/19
- peine de mort pour les meurtres d’enfants, 1/19

7) Aides sociales
Cet item est cité 16 fois
- contrôles, suppression des aides y compris familiales, pas de part fiscal supplémentaire pour les familles, 7/16
- jour de carence pour tous, 1/16
- logements sociaux, aux enfants des Français, expulser les riches des HLM, 2/16
- allocations familiales dès le 1er enfant, crèche entreprise, 3/16
- transparence sur toutes les prestations sociales, 1/16
- aide natalité à supprimer, ouvrir les frontières, 2/16
- allongement du congé parental et maternité, 1/16

8) Santé/ handicap
Cet item est cité 8 fois
- Plus financer les hôpitaux, 3/8
- mutuelle : choix libre 1/8 , dépassement honoraires inadmissible, 1/8, CMU pour tous 1/8
- Burn out doit être reconnu, 1/8
- prise en charge handicap insuffisant, 1/8

9) Economie/entreprise
Cet item est cité 8 fois
a) vie de l’entreprise
. simplifier Code du Travail, 2/8
. charges sociales transférées sur TVA, 1/8
. aligner fiscalité entreprise PME/ grande société , 2/8
. durée du travail à réduire, 1/8
. nationalisation entreprise , 1/8
. arrêter développement des grandes surfaces, 1/8

10) International/ Europe, Otan
Cet item est cité 11 fois
- Europe est un échec, elle doit être refondée, 7/11
- l’Europe doit être un bloc avec une harmonisation fiscale et pour une armée européenne, 3/11
- Sortir de l’OTAN, 3/11

11) La justice
Cet item est cité 9 fois
a) Suppression réduction des peines, redonner sens à la perpétuité, 4/9
b) construire des prisons, terroristes à Cayenne, pas de télévisions dans les cellules, 2/9
c) citoyens doivent contrôler les juges, aide juridictionnelle à augmenter, 3/9
D’une manière générale, fortes critiques sur les juges.

Jacques MYARD
Membre honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte


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BILLET : TRAITÉ D'AIX LA CHAPELLE
ALLÉGEANCE ET SOUMISSION !

de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte

Président du Cercle Nation et République

Président de l'Académie du Gaullisme


Le 21 Janvier 2019

A/S : TRAITÉ D'AIX LA CHAPELLE : ALLÉGEANCE ET SOUMISSION !

Non, il ne s'agit pas du dernier roman de Houellebecq mais du traité d'Aix-la- Chapelle, rédigé en grande discrétion, et qui prétend marquer l'anniversaire de Traité franco-allemand de l'Elysée signé le 22 Janvier 1963.

Certes, on ne peut que se réjouir de la réconciliation franco-allemande scellée par le traité de l'Elysée.

Toutefois, le traité que les deux gouvernements veulent signer le Mardi 22 Janvier n'est en rien comparable à celui de 1963, lequel organisait entre la France et la République fédérale d'Allemagne des concertations dans les domaines de la défense, de la politique étrangère, de la culture, de l'éducation et de la jeunesse.

On sait ce qu'il advint de ce traité que la Diète fédérale allemande, lors de son approbation, fit précéder d'une déclaration unilatérale soulignant les liens privilégiés de la RFA avec les Etats-Unis pour sa défense, ce qui vida de portée le traité franco-allemand.

Le nouveau traité d'Aix-la-Chapelle est d'une tout autre nature :

Son titre est révélateur de sa nature et de ses objectifs, il ne se limite pas à la coopération entre la France et l'Allemagne mais appelle à " l'intégration franco-allemande ". Rien que ça !

Puis les deux gouvernements égrainent toute une série d'actions pour coopérer en matière de défense, de politique étrangère et notamment au Conseil de Sécurité de l'ONU, en Afrique pour le développement.

L'article 8 - 2 stipule : " L'admission de la RFA en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies est une priorité de la diplomatie... franco-allemande"

La France n'a dès lors plus de politique étrangère propre mais elle l'exerce sous le contrôle de l'Allemagne capitale Berlin !

Le Traité évoque ensuite divers domaines de coopération, la culture , l'enseignement , la recherche et la mobilité qui sont des thèmes classiques de coopération.

Mais la coopération transfrontalière indique que " Les deux Etats dotent les collectivités territoriales des territoires frontaliers et les entités frontalières comme les eurodistricts de compétences appropriées... pour surmonter les obstacles à la réalisation de projets transfrontaliers ..."

Prenons garde aux dérives : l'affaire de la Catalogne devrait servir de leçon et tempérer les ardeurs du régionalisme !

Ce projet de Traité est une boîte de Pandore ; à l'évidence, E. Macron recherche l'appui de l'Allemagne à tout prix, même au prix du statut de la France au Conseil de sécurité.

C'est inacceptable au regard de nos intérêts et du rang de la France dans le monde .

De plus, en collant littéralement à l'Allemagne dont le poids économique est croissant, la France non seulement se vassalise, mais surtout elle envoie un message d'abandon aux autres pays européens qu'elle fait passer loin derrière l'Allemagne pour laquelle E. Macron a des yeux de Chimène.

Une chose est certaine : Berlin n'a pas des yeux de Chimène pour E. Macron et imposera ses options en défendant pied à pied ses intérêts comme l'Allemagne l'a toujours fait.

Assez d'illusions ! La France n'est pas l'Allemagne et ses intérêts ne sont pas ceux de l'Allemagne !

Emmanuel Macron rêve les yeux ouverts, la chute va être redoutable, car
"qui sème l'illusion récolte la souffrance " (Elie Ben-Gal)


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COMMUNIQUE
DE PRESSE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme

Madame, Monsieur,

J'ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon dernier livre :
"Construire l'Europe des réalités"
paru aux éditions L'Harmattan.

Vous trouverez ci-dessous le lien si vous souhaitez vous procurer cet ouvrage :

https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=61871

Très cordialement,

Jacques Myard


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DISCOURS DES VOEUX
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République


Le 14 JANVIER 2019

Attention : il s’agit là de la trame du discours qui a été prononcé sans note

Le discours a débuté par le traditionnel accueil des personnalités , puis il a été question des activités de la ville. Cette partie a été ici supprimée en raison de son intérêt strictement local.

En revanche chacun pourra retrouver ci-dessous les développements sur les enjeux nationaux


En ma qualité de « mâle blanc » et en pleine forme,
je vous souhaite la bienvenue en la Principauté de Maisons-Laffitte, République souveraine indépendante et sérénissime où l’ordre règne !
Fermez le ban !
***

L’Histoire n’a jamais été un long fleuve tranquille. Elle est toujours tragique pour les naïfs.

Il m’a même semblé que les événements de 2018, souvent inattendus, sans logique apparente, répondent fort bien à la tirade de Macbeth :

« Une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur qui ne signifie rien »

En réalité, pour mieux rendre compte du foisonnement des événements, toujours impromptus, je lui préfère une citation de Jacques Chirac, certes plus directe, moins poétique, mais ô combien réaliste ; je vous la livre, la tenant du maître lui-même :

« Les emmerdement, ça vole en escadrille »

Avouez qu’une telle formule, certes politiquement incorrecte, parle parfaitement à chacun.

Au demeurant, j’adore les mots de Pascale Pigeolet :

« Le politiquement correct est la meilleure chose que l’on ait inventée pour permettre aux imbéciles de l’ouvrir et obliger les gens de bon sens à la fermer »

Oui, vous m’avez bien compris, je n’ai pas l’intention de la fermer ce soir.

De plus, je n’ai pas peur de me faire des ennemis, car, comme le relève Clemenceau, « si vous n’avez pas d’ennemis, c’est que vous n’avez rien fait ! »

Et je ne suis pas davantage disposé à baisser les bras face aux emmerdements.

J’ai toujours pensé que l’action politique, c’est d’abord agir en cohérence, conformément à un projet politique construit sur les réalités et non sur des idéologies à la mode, qui passent.

« L’idéologie, nous dit J.F Revel, c’est ce qui pense à votre place ».

J’ai toujours pensé par moi-même.

Oui 2018 nous a rappelé que les emmerdements volent en escadrille, et notre ville, la France, ont eu leur dose.

Faut-il pour autant baisser les bras ?

Il n’en est pas question et puisque j’ai cité Chirac, je reprendrai ici l’une de ses maximes favorites :

« Quand on est au fond de la piscine, on ne creuse pas pour descendre plus bas, on donne un sérieux coup de rein pour remonter à la surface »

***


Je vous ai relaté les défis que notre ville devait relever. Mais la France n’est pas épargnée. Les crises se conjuguent :

. crise des gilets jaunes
. crise des dérives communautaires et de l’Islam intégriste
. les migrations
. les défis européens et internationaux
. le dérèglement climatique


1- la crise des gilets jaunes

Notre pays connaît une crise politique sans pareille qui rappelle l’éruption de 1968.

Mais, alors que Mai 1968 s’est développée sur un fond de croissance économique et de révolution des mœurs, la crise des gilets jaunes traduit un profond malaise, empreint de frustrations et de désespérance économique.

Les choses doivent être claires et je tiens à le dire avec force : les violences, les attaques contre les élus, quelles que soient leurs options politiques, la Presse, les attaques ad hominem contre le Président de la République, les attaques racistes ne sont pas admissibles et doivent être fermement condamnées et sanctionnées.

Cela étant rappelé, je me dois de porter un jugement sévère sur l’action du Gouvernement.

Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Depuis plusieurs années, les gouvernements Hollande – Macron poursuivent une politique de purge budgétaire, les yeux rivés sur les ratios de la Commission européenne : salaires, pensions bloqués, allocations familiales, investissements réduits.

Cette politique a conduit les Grecs au bord de la guerre civile. Les Gaulois réfractaires ont d’abord plié l’échine mais la hausse des carburants, la CSG, les ont poussés à la révolte et à manifester leur « ras-le-bol ». Ils rappellent au Roi les fameux mots d’un noble à Louis XVI : « Sire ce peuple est terrible »

Comment répondre ?

Montrer les muscles et être droit dans ses bottes dans le sillage d’Alain Juppé ne constitue pas une réponse adéquate si au préalable ne sont pas arrêtées les mesures sociales et économiques capables de répondre aux attentes du peuple.

Dans ces conditions, lancer des cahiers de doléances, des débats de plusieurs mois est un risque majeur qui va entretenir l’incertitude et la démagogie.

A mon sens, il eût été plus responsable de faire comme en Mai 1968 et de convoquer un Grenelle avec les forces intermédiaires, méprisées jusqu’alors, afin de canaliser des forces spontanées sans réel projet.

La démocratie directe est un idéal possible un jour, mais fort éloignée des réalités.

Il faut que la démocratie représentative, certes très imparfaite et décriée, reprenne pied, au besoin avec de nouvelles élections pour la refonder.

Cela ne signifie pas rejeter toute forme de référendum d’initiative citoyenne.

De Gaulle n’a-t-il pas affirmé, en instituant le référendum de l’article 11, qu’il était en faveur du référendum pour que chaque Français se sente le député d’un jour ?

Le référendum d’initiative citoyenne doit être bien défini.

Je crains que les semaines qui viennent soient toujours très agitées.

2- Dérives communautaires – terrorisme endogène

Gérard Colomb, avant de quitter ses fonctions de ministre de l’intérieur, a vu juste en déclarant que, dans certaines banlieues, on vit désormais côte à côte avant de vivre face à face.

Les dérives communautaristes ruinent l’unité et la cohésion nationales.

On le voit avec le terrorisme, il n’est plus le terrorisme d’un Etat, même si l’Etat islamique a pu par certains côtés approcher la forme étatique.

Le terrorisme est désormais endogène, vicieux, il constitue une 5ème colonne.

La question qui se pose, même si elle est juridiquement difficile à mettre en œuvre au regard de nos principes, c’est une politique préventive pour agir contre l’idéologie mortifère du salafisme.

Une chose est certaine, la naïveté n’a jamais été une forme d’humanisme.


3- les flux migratoires

L’Histoire du monde est l’histoire des migrations. En 1957,Albert Camus, dans une lettre à Julien Green, s’inquiétait du déséquilibre démographique Nord-Sud.

« Ils sont des centaines et centaines de millions. Ils ont faim et ils n’ont pas peur de mourir. Nous ne savons plus mourir, ni tuer. L’Europe ne croit à rien. »

C’est là un véritable avertissement. Les migrations sont le défi majeur du XXIème siècle. Ce défi est complexe, il exige plusieurs réponses :

. stabiliser les pays d’émigration
. y maîtriser la démographie
. cesser toute politique d’appel à l’émigration

La signature du Pacte de Marrakech préserve juridiquement la souveraineté des Etats mais il donne des arguments politiques à tous les mouvements qui se font les défenseurs des migrants, c’est un encouragement.

Il est politiquement inopportun

4- La politique étrangère et européenne

Je n’ai pas l’intention de vous asséner une conférence sur la politique étrangère.

Je souhaite simplement dénoncer ici ces pseudo élites qui estiment que la France n’est plus le cadre d’action pertinent et qu’elle doit se sublimer, disparaître dans un cadre multilatéral et européen plus grand.

Ces esprits devraient savoir qu’il n’existe aucun lien ou corrélation entre la taille et la puissance - et c’est un petit qui vous parle ! Faire disparaître la France pour mieux la défendre est une étrange conception.

Il ne s’agit pas de rejeter toute forme et action de multilatéralisme qui est parfois nécessaire.

Dans son discours du 4 décembre 2018 au Fond Marshall allemand à Bruxelles, Michael Pompeo a justement critiqué la technocratie des organisations multilatérales qui capte à son profit la souveraineté des Etats. On y retrouve les critiques souvent exprimées en Europe contre la Commission de Bruxelles. Il prône que les Etats Nations se réapproprient leurs compétences injustement captées, accaparées par les technocraties multilatérales.
Il ne s’agit pas de donner un blanc-seing à Michael Pompeo et à la diplomatie américaine mais il faut aussi écouter les arguments avancés.

A l’évidence, nous en débattrons dans quelques mois.


5 - Le dérèglement climatique

Dans les défis que la France doit relever, il y a le dérèglement climatique. Personne ne peut le nier, même si le débat sur les causes et les responsabilités est loin d’être clos.

Je ne vous cache pas une certaine gêne face à un mouvement de très grande ampleur qui rappelle Panurge et saisit toute la société et l’entraîne.

Il faut lutter contre la pollution, mais les automobilistes parisiens sont-ils les responsables ? En sont-ils la cause ? La lignite allemande et polonaise est la cause principale de la pollution à Paris tandis que le trafic maritime des cargos est le premier responsable planétaire de la pollution.

Il ne suffit pas d’habiller en taxe écologique la hausse des prix des carburants – hausse nécessaire pour équilibrer le budget de l’Etat – pour convaincre les Français de la justesse de la politique de lutte contre le dérèglement climatique. Ils ne sont pas dupes.

« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde » A. Camus.

Nous sommes face à notre destin.

. Exister en tant que Nation, tenir notre rang dans le concert des Nations commandent de :

- maintenir notre souveraineté pour maîtriser nos décisions
- conduire une politique étrangère indépendante
- réformer l’Union européenne en une Union de coopération entre Etats souverains
- changer de politique économique et fiscale
- rétablir les avances des Banques centrales aux Trésors pour investir
- avoir une politique industrielle pour protéger nos entreprises
- promouvoir une politique d’aménagement du territoire
- faire appliquer les lois de la République et les principes de la laïcité partout
- exiger une tolérance zéro en matière de sécurité
- réformer Schengen pour contrôler nos frontières

Bref, rétablir un Etat souverain pour maîtriser notre destin et retrouver la maîtrise de nos décisions.

Là où il y a un projet clair et cohérent,
Là où il y a une volonté,
Là il y a un chemin.

Les Français ne s’y tromperont pas !

Bonne et heureuse année à tous et à chacun !

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Message
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Academie du Gaullisme


Le 1er Janvier 2019

Bonne et heureuse année 2019 à tous mes correspondants internautes .


Il existe des traditions qui revêtent un caractère rituel quasi sacré : présenter ses voeux à ses proches, ses amis lors du passage à l'année nouvelle est certainement aussi vieux que l'Humanité, car l'arrivée de la nouvelle année marque le retour de la lumière avec l'allongement des jours.

Néanmoins au delà des souhaits de santé que je formule pour chacun d'entre vous, cette tradition doit permettre de faire le point sur l'état de la Nation pour dégager des perspectives de renouveau, cela ne vous étonnera pas car j'estime que la politique des gouvernements successifs ces dernières années a largement conduit à la situation d'aujourd'hui.

La France connait une crise très grave qui confine désormais à une crise de régime avec son cortège de violences et de haine. Il faut en avoir conscience afin d'y répondre avec pertinence.

Je tiens à souligner que personne ne peut se réjouir de cette crise, pour ma part "je ne ferai jamais entrer les malheurs de mon pays au nombre de mes espérances" selon les mots de sagesse de Chateaubriand .

Cette crise est la conséquence de multiples facteurs :

- Crise économique avec la politique de purge budgétaire imposée par les critères de Bruxelles qui réduit les dépenses et les services publics, bloque les salaires et prestations sociales afin de limiter le déficit.

Cette politique a conduit la Grèce au bord de la guerre civile, les mêmes causes produisant les mêmes effets, les Gaulois réfractaires se révoltent. C'est l'une des caractéristiques de notre peuple : subir souvent avec abnégation, courber l'échine, avant de se révolter subitement, trop c'est trop.

Le gouvernement de Macron-Philippe n'est pas l'auteur premier de cette politique qui a commencé réellement avec Hollande, mais certaines de ses décisions, CSG pour les retraités, réduction des APL "en même temps" que la suppression partielle de l'ISF ont été ressenties comme de fortes injustices sociales et constituent une bévue politique sans pareille !

Il convient d'y ajouter :

. la hausse des carburants habillée faussement en taxe écologique,
. des paroles quasi méprisantes du Président,

qui déclenchent le feu de brousse des gilets jaunes grâce à l'utilisation des réseaux sociaux,

- Crise identitaire qui est le résultat de divers facteurs : dérives communautaires, terrorisme islamique, insécurité croissante, flux migratoires ininterrompus, de nombreux manifestants estiment que les migrants sont privilégiés par rapport aux indigènes, en recevant des aides immédiates;

toutefois il faut rappeler que seuls les demandeurs d'asile dûment enregistrés peuvent bénéficier de l'Allocation pour demandeurs d'Asile ( ADA ) à l'exclusion des clandestins .


- Crise de confiance dans l'autorité du Président dont les petites phrases à l'emporte-pièce suscitent de multiples réactions, hostilités voire colère, sans oublier les péripéties des liaisons dangereuses...

La combinaison de tous ces facteurs a désarçonné le pouvoir, d'autant plus qu'il n'a pas compris le sens des événements étant sur de lui-même, droit dans ses bottes, fort de son élection incroyable et totale.

De plus il avait réussi à faire passer sa réforme de la SNCF sans coup férir en mettant hors jeu les syndicats, le gouvernement était à cent lieues de penser que la brousse allait s'enflammer et surtout que les manifestations allaient prendre de l'ampleur et durer.


Ses premières réactions de fermeté traduisent son incompréhension des manifestations, puis il lâche 10 milliards d'euros poussé par des chefs d'entreprises proches de l'Elysée visiblement pris de panique et craignant que les violences deviennent des émeutes et ne gagnent tout le pays !


Que faire ?

Fallait-il lancer les cahiers de doléances pendant trois mois au risque d'entretenir des demandes de plus en plus inconciliables voire démagogiques ?

Ne fallait-il pas plutôt convoquer un Grenelle afin de remettre dans le circuit ces fameux corps intermédiaires tenus en marge et méprisés par le Président ?
Les événements de 1968 se sont terminés par un Grenelle ce qui a mis fin au désordre.


Mais il est vrai qu'en 1968 la France avait la maitrise de son budget et de sa monnaie, autant de facteurs qu'elle ne maitrise plus aujourd'hui, du moins en très grande partie.

Mon souhait mes voeux pour la France sont très simples :

retrouver la maitrise de notre destin et donc de nos décisions dans tous les domaines.

- maitriser nos frontières et reformer le système de Schengen,

- appliquer fermement les lois de la République dans tous les quartiers et expulser tous les individus qui professent l'idéologie mortifère du salafisme au besoin après déchéance de la nationalité, arrêtons d'être naïfs,

- tolérance zéro pour les crimes et délits, en expulsant les 15 000 étrangers qui peuplent nos prisons, sans compter les doubles nationaux,

- re-fonder l'Union européenne sur les Etats-Nations avec des règles simplifiées, application de la subsidiarité, l'UE doit gérer quelques politiques, celles qui concernent le continent, la très grande majorité des compétences de la Commission doivent revenir aux Etats, protéger nos entreprises avec une politique industrielle,

revenir aux financements des Etats par le système des avances des banques centrales au trésor pour rompre le diktat des marchés et investir,

Nous avons besoin de coopération européenne, mais gardons nous de rêvasser de chimères, nos partenaires européens sont d'abord des concurrents commerciaux qui défendent bec et ongles leurs intérêts,

- retrouver l'indépendance de notre politique étrangère, rétablir des relations de confiance avec la Russie tout en gardant notre vigilance.

Dans le monde d'aujourd'hui, celui de l'ère des puissances relatives, la France n'est pas une puissance secondaire, bien au contraire elle a la capacité de faire bouger les lignes, à une condition d'en avoir la volonté !

Bonne et heureuse année à tous les patriotes qui défendent notre destin national, fondement de nos libertés collectives et individuelles, dans un monde interdépendant où la France doit tenir son rang.

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BILLET : RECHERCHE D'URGENCE POLITIQUE INDUSTRIELLE !

de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République


Le 21 DECEMBRE 2018

A/S : RECHERCHE D'URGENCE POLITIQUE INDUSTRIELLE !


La crise des gilets jaunes est une crise profonde qui est, en grande partie, la conséquence de la dévaluation interne, politique obligée pour respecter les fameux 3% de déficit de Bruxelles en raison de l'impossibilité de modifier les taux monétaires externes dans le cadre de la monnaie unique.

Il convient donc de bloquer les salaires, les pensions, les allocations etc pour réduire la dépense publique; les conséquences sont dramatiques en matière sociale, l'exemple de la Grèce l'a démontré et la France emboite le pas !

Néanmoins la crise des gilets jaunes ne doit faire oublier une autre question d'importance qui est aussi la conséquence de la politique du tout concurrence de Bruxelles instituée par les traités européens : l'absence d'une réelle politique industrielle nationale et européenne pour protéger nos entreprises .

Plusieurs affaires récentes rappellent cette triste réalité :

- Le refus de Ford d'accepter la reprise de son usine de Blanquefort et préfère un plan social et la fermeture définitive de l'usine. Cerise sur le gâteau , les dirigeants de Ford refusent de parler au ministre français, Bruno Le Maire, qu'ils tiennent visiblement pour quantité négligeable...

- L'activisme du fameux fonds Elliot qui "s'introduit " parmi les actionnaires des entreprises puis fait " chanter" les dirigeants pour obtenir des gains de dividendes immédiats très souvent contraires à la politique de développement des entreprises.

- L'annonce des actions judiciaires du ministère américain de la justice (DOJ) contre Airbus pour corruption ne doit pas faire illusion sur le but réel de la manoeuvre. Il ne s'agit pas de nier et d'admettre des pratiques de corruption mais il faut être conscient que l'objectif est de déstabiliser un concurrent européen de Boeing grâce à l'application de sanctions extraterritoriales.

- Sanctions américaines contre Téhéran qui obligent les entreprises françaises et européennes à cesser toutes activités en Iran.


Mais à qui la faute ?

Aux Américains et aux multinationales qui jouent sans entraves dans un monde économique et surtout financier totalement dérégulé ? Peut-être et même certainement, mais encore plus certainement au gouvernement français et aux autres gouvernements européens pétris d'une idéologie libérale ancrée dans le marbre des traités européens et défendue bec et ongles par la puissante direction générale de la concurrence de la Commission de l'UE !

Il convient de savoir que le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne glorifie la concurrence dans 9 articles (articles 101 à 109 ) du titre VII et ne traite de l'industrie qu'au titre XVII en un seul article, l'article 173, qui dispose que les actions des Etats pour l'industrie doit être conforme " à un système de marchés ouverts et concurrentiels ".

Il n'y a que l'Union européenne pour croire que le "tout concurrence" est la clé de voûte du monde international économique et financier, alors que tous les Etats, Etats-Unis, Chine et Inde en tête, veillent sur leur entreprises industrielles pour les protéger au besoin par des mesures régaliennes contre les menaces étrangères dont l'objectif est d'éliminer des concurrents ou d'en prendre le contrôle.

Il est d'ailleurs symptomatique que la France n'ait pas de ministre de l'industrie !

Cette situation française et européenne est un déni de réalité et prouve une naïveté coupable.

De plus, la France ne doit pas tout attendre de nos partenaires européens dont la versatilité due à la crainte de représailles est courante, comme on vient de le constater une nouvelle fois dans la taxation des GAFAM !

Elle doit agir même seule, se donner des moyens régaliens - il convient d'aller plus loin que les décrets Villepin-Montebourg, en contrôlant tous les investissements étrangers, y compris européens qui sont souvent des faux-nez de pays tiers - pour défendre nos entreprises, mais aussi en appliquant le principe de réciprocité dans nos relations commerciales sans craindre de prendre des mesures de rétorsions.

Mais pour cela il faut cesser de bêler l'idéologie bruxelloise du "tout concurrence"; c'est une question de souveraineté et d'indépendance nationale !

Gardons à l'esprit que :

" Dans toutes les entreprises, les malins n'arrivent à rien sans le secours des naïfs "
Victor Cherbuliez


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BILLET : LES GILETS JAUNES, UNE CRISE POLITIQUE ? NON UNE CRISE STRUCTURELLE, UNE CRISE DE RÉGIME !

de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République


Le 12 DÉCEMBRE 2018


LES GILETS JAUNES, UNE CRISE POLITIQUE ? NON UNE CRISE STRUCTURELLE , UNE CRISE DE RÉGIME !

On le sait, mais on a toujours tendance à l'oublier : l'Histoire est sans fin et surtout les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.

La crise des gilets jaunes a surpris et étonné nombre d'observateurs et de politiques; toutefois certains dont je suis - désolé pour cette modestie - ont toujours annoncé, sans pour autant avoir de mérites, que la politique de Bruxelles et de la BCE de Francfort nous menait dans une impasse.

Il convient, en effet, d'ouvrir les yeux sur la réalité macro-économique dans laquelle la France doit conduire son économie et sur les contraintes qui en découlent.

UNE CRISE STRUCTURELLE :

La France est dans la zone euro et les Français y sont attachés: j'ai souvent écrit sur cet attachement, soulignant qu'il s'apparente en quelque sorte à un acte de foi, de nature quasi religieuse.

Il est possible que cela change mais il est certain aujourd'hui qu'aucun gouvernement européen ne prendra l'initiative de sortir de la zone euro, ce qui ne signifie pas que la monnaie unique se soit pas aujourd'hui menacée !

Il convient de comprendre ce que signifie une monnaie unique comme l'euro :

- C'est l'impossibilité d'avoir une politique monétaire adaptée à chaque économie nationale dont certaines peuvent connaître une surchauffe, d'autres stagner.

- Le taux externe de la monnaie unique, notamment vis-à-vis du dollar américain, est le résultat essentiellement de l'économie dominante dont les surplus commerciaux tirent l'euro vers le haut, en l'occurrence l'Allemagne. L'euro surévalué est alors un sérieux handicap pour les exportations de la France.

- C'est l'impossibilité de dévaluer pour retrouver de la compétitivité, ce qui est parfois nécessaire même si certains fustigent les dévaluations comme une facilité; dès lors il est jugé préférable de "se serrer la ceinture" et de faire des coupes radicales dans les dépenses, à charge pour le peuple de le comprendre ...afin de respecter les fameux 3% de déficit budgétaire.
Cela s'appelle la dévaluation interne, politique que la Grèce, l'Espagne,le Portugal, l'Italie ont été obligés de mettre en oeuvre pour réduire leurs déficits budgétaires et, à un moindre degré, la France.

Le gouvernement Hollande puis Macron ont mis en oeuvre cette dévaluation interne en bloquant les salaires de la fonction publique, en réduisant les allocations familiales, les pensions et les allocations vieillesse, et les investissements.

De plus E. Macron a accru la CSG sur les retraités et enfin augmenté les tarifs sur les carburants avec le succès que l'on connaît ...

Cette politique a entraîné une récession économique sans pareille puisque l'Italie au jour d'aujourd'hui n'a toujours pas retrouvé son PIB de 2008 et elle a provoqué des mouvements sociaux importants ainsi que l'arrivée au pouvoir d'une coalition que E. Macron qualifie de populiste.

Propos que les Italiens ont justement appréciés et, avec une ironie cinglante, ils nous promettent de renvoyer Jules César pour mater ces Gaulois réfractaires...vu et lu dans la presse italienne

En décidant d'augmenter le SMIC, de défiscaliser les heures supplémentaires, de supprimer la hausse des carburants - laquelle devait compenser la suppression de la taxe d'habitation -, de supprimer la hausse de de la CSG pour les revenus inférieurs à 2000 €, E. Macron prend le contre-pied de ses choix européens antérieurs et va à Canossa devant la révolte populaire; il " lâche " 10 milliards € pour calmer le jeu.

Telle est la réalité : la politique intransigeante de l'Union européenne, qui a l'oeil rivé sur le fameux ratio des 3% du déficit budgétaire, quelles que soient les circonstances, relève de l'idéologie et méconnaît la nécessité d'adapter la voilure lors des tempêtes.

A cela, il faut ajouter l'interdiction pour les Banques Centrales de financer les Etats (Traité de Maastricht), d'où des dettes souveraines colossales et l'atonie complète des investissements !

UNE CRISE POLITIQUE

Certains ministres doivent se sentir légèrement embarrassés à la suite des décisions du Président de la République : l'une a souhaité que l'on rétablisse l'ISF, l'autre a fustigé la hausse du SMIC qui détruit des emplois, et le Premier ministre défend la fiscalité écologique avant d'être désavoué quelques heures après...

Voilà une belle coordination ministérielle qui va laisser des traces ...


UNE CRISE DE RÉGIME


Mais le problème majeur révélé par cette crise est la défiance, pour ne pas dire le rejet du Président de la République dont l'image, malgré un acte de contrition et de repentance unique d'un Président de la République, est brisée .

Sa crédibilité est fortement mise à mal et semble irrémédiablement compromise. A travers sa personne, c'est le char de l'Etat qui s'embourbe !

Certes, le pire n'est jamais certain et selon les mots pleins de sagesse de Chateaubriand à Madame Récamier :

" Je ne ferai jamais entrer les malheurs de mon pays au nombre de mes espérances."


Mais Emmanuel Macron doit se garder d'oublier, dans le calme précaire revenu, la résolution qu'il a prise pendant la tempête de changer son action, car la tempête risque de gronder encore plus fort s'il n'y a pas un changement radical de politique économique; loin, très loin de l'idéologie de Bruxelles !

A suivre !

Attentat de Strasbourg

Je tiens à exprimer avec force ma solidarité avec nos compatriotes de Strasbourg où la barbarie salafiste a encore frappé.

Il est évident qu'il n'existe pas de sécurité à 100% et le terrorisme salafiste est désormais un terroriste endogène qui exige une vigilance accrue et une politique préventive !

Il ne s'agit pas de faire des amalgames, mais l'idéologie salafiste est mortifère et incompatible avec la paix civile.

Nos services de renseignements dont la compétence et le professionamisme ne sont pas en cause - et je peux en témoigner en ma qualité d'ancien membre de la délégation parlementaire au renseignement - , ne peuvent prévenir ce genre d'attentat; c'est impossible !

Il faut changer de politique, cessons d'être naïfs !

Si le gouvernement continue à ne pas prendre les mesures préventives qui s'imposent, c'est-à-dire

. l'expulsion de tout individu étranger dont il est prouvé qu'il propage le salafisme
. la déchéance de nationalité pour les naturalisés , et pour les double-nationaux qui adhèrent au salafisme
. la fermeture systématique des lieux de culte islamistes intégristes

il se rend alors complice de ces assassins.

On entend déjà les bonnes âmes adeptes du "politiquement correct" pousser des cris d'orfraies. Qu'elles hurlent mais elles devraient d'abord entendre les voix d'Outre-tombe des innocents lâchement assassinés !

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