COMMUNIQUE
DE PRESSE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme
 
Le 10 AVRIL 2022
 
Élection Présidentielle 2022
 
Les Français viennent de se prononcer lors du 1er tour de l’élection présidentielle.
 
Ils ont donc décidé, parmi les 12 candidats en lice, de placer Emmanuel MACRON et Marine LE PEN au second tour qui aura lieu le 24 avril.
 
Je salue la campagne de Valérie Pécresse qui s’est battue jusqu’au bout .
 
Depuis des années, j’ai constamment dénoncé la politique d’Emmanuel Macron qui n’a eu de cesse de mépriser les Français par ses petites phrases lapidaires.
 
Son bilan est l’incarnation de ses contradictions, de ses incohérences, de ses volte-face et tête-à-queue dans tous les domaines.
 
Il n’a aucune vision d’avenir de la France. Son fameux « en même temps » est une totale duperie.
 
Je n’ai aucune confiance en lui. Il n’aura pas ma voix au second tour.
 
Chacun doit avoir sa totale liberté de vote.
Très cordialement.
 
Jacques Myard
Membre Honoraire du Parlement 
Maire de Maisons-Laffitte
jmyard@jacquesmyard.fr

 

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MESSAGE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme

 

CONFERENCE -DEBAT Enghien IRIS
19 mars 2022
 
Merci à l’IRIS et à son directeur Pascal Boniface d’organiser ce colloque et d’avoir choisi pour thème « l’Europe face à l’immigration » qui est un sujet d’actualité et appelé à le rester longtemps.
 
Afin de bien comprendre l’enjeu des migrations, il me semble indispensable de replacer l’immigration dans une perspective historique.
 
Un bref rappel historique s’impose :
 
1° les migrations ont toujours existé, et ce depuis des temps immémoriaux, c’est une constante de l’histoire de l’humanité.
 
2° Les immigrations ont toujours entraîné des difficultés, des rejets et des  heurts.
 
- vers 450, lorsque les Angles arrivent en « Grande » Bretagne et chassent les Celtes qui se réfugient en Bretagne, ils provoquent en Bretagne hostilité et rejet, attestés par les chroniques.
 
- au 17ème siècle, lorsque les Français - des Auvergnats -émigrent en Espagne, l’hostilité des Espagnols est forte. Ils sont traités de « gabachos », mot méprisant.
 
En revanche, au 19ème siècle, l’accueil des artisans français s’est beaucoup mieux passé.
 
- les Polonais en France :
 
L’immigration s’effectue dans le cadre de la « Mission française pour le recrutement de la main- d’œuvre en Pologne » puis par la « Société Générale d’immigration », société privée. Ces Polonais travaillent dans les mines.
 
L’intégration de ces travailleurs polonais n’est pas un succès. Ils vivent entre eux.  Un rapport du Préfet du 11 octobre 1929 décrit une communauté qui ne s’intègre pas.
 
A la dépression économique de 1930 croissent des manifestations d’ hostilité et de xénophobie, qui poussent à expulser des travailleurs polonais par trains entiers en 1933.
 
En résumé : Il n’y a là rien de nouveau.
 
Mais le cas de l’immigration polonaise devrait nous forcer à réfléchir car le quantitatif - il y a eu jusqu’à 700 000 Polonais - pose un problème qualitatif, l’absence de politique d’anticipation.
 
J’en viens maintenant aux causes de l’immigration.
 
- Un premier facteur est, bien sûr, les guerres. C’est manifestement le cas avec l’Ukraine et ce fut le cas avec les conflits du Moyen-Orient en 2015.
 
- mais le facteur décisif est celui de la démographie.
 
Faisons le point : la démographie est en voie de transition et en déclin dans le monde, Chine comprise, sauf en Afrique.
 
L’Afrique comptait 250 millions d’habitants en 1950, elle en a 1,2 milliard en 2022 ; elle en comptera plus de 2 milliards en 2040.
 
Prenons le cas de l’Egypte : en 1950, ce pays recense 21 millions d’habitants, en 2022, ce sont 106 millions ; en 2040, il aura 137 millions et en 2050  153 millions d’habitants. Le taux de croissance annuel y est supérieur à 2 % - en 2022, il est à 2,18 %. Cela représente 6327 Egyptiens supplémentaires par jour en 2022, soit 2, 3 millions par an.
 
De même, le Nigéria a, en 1975, 63,3 millions d’habitants, en 2020, il en compte 206,1 millions et il aura en 2040 329 millions d’habitants.
 
Le Niger, quant à lui, dénombre en 1952, 2,6 millions d’habitants, en 2020 ce chiffre grimpe à 26 millions ; en 2040, il aura 49 millions d’habitants. Son taux de croissance en 2022 est de 4 % ; il double quasiment tous les 2O ans.
 
Les guerres vont se terminer mais le poids de la démographie africaine va peser de plus en plus.
 
La maîtrise de l’immigration, un défi européen, un défi français.
 
Patrick Stefanini, spécialiste bien connu de ces questions, estime que la France a perdu le contrôle de sa politique migratoire.
 
Il cite quelques chiffres :
- 132 000 demandes d’asile en 2019
- 900 000 étrangers en situation irrégulière
- 318 000 Aides médicales d’Etat (AME) en 2018 -aide réservée aux irréguliers
- notre système fabrique30 000 clandestins par an.
- Il existe une dérive du droit d’asile : les étrangers entrent de manière irrégulière puis demandent l’asile.
 
Quelle réponse publique à une situation qui a toutes les chances de dégénérer et nourrit la xénophobie ?
 
1ère action : Casser l’appel à émigrer.
 
Toutes les populations africaines, manipulées par les filières des passeurs, lisent à livre ouvert dans notre vie politique :
 
Leur raisonnement est simple : s’il est difficile d’arriver et le pari risqué, cependant, après quelques mois de galère, il sera possible d’être admis grâce à l’action des associations
 
Il est donc nécessaire pour la France de clamer urbi et orbi que si l’on entre de manière illégale, on en repart.
 
2ème action : Maîtriser nos frontières.
 
Schengen a confondu liberté de circulation des personnes et absence de contrôle.
 
Il importe de rétablir des contrôles aux frontières nationales.
 
Il est Impossible de contrôler les frontières externes de l’Union européenne, qui sont de vraies passoires.
 
3ème action : Poursuivre en justice les marchands d’esclaves, les passeurs, mais aussi les ONG qui sont de mèche avec eux.
 
La vidéo de Frontex où l’on voit des migrants transportés par un navire puis transbordés dans une barcasse est une réalité insupportable et indigne.
 
4ème action : Rendre effectif les expulsions.
 
. L’expulsion doit être une mesure administrative
 
Il faut une modification de l’article 66 de la Constitution par laquelle il convient de préciser que l’expulsion du territoire ne relève que de la juridiction administrative.
 
. Il nous faut obtenir des accords avec les pays d’origine pour qu’ils reprennent leurs nationaux.
 
Nous pouvons exercer une pression sur ces pays grâce au blocage des visas, à l’arrêt des transferts ou la suspension des aides.
 
5ème action : Mettre en place de quotas pour admission
 
. les étudiants sont admis pour étudier et repartent au terme de leurs études tout en bénéficiant d’un plan épargne-retour pour créer une entreprise chez eux.
 
L’objectif est de créer des liens économiques entre la France et les pays africains avec la possibilité de bénéficier de visas pour leurs ressortissants.
 
L’immigration zéro n’existe pas !
 
6ème action : Mettre un terme aux dérives du droit d’asile.
 
. La demande du droit d’asile doit être faite dans nos postes consulaires avant l’entrée sur le territoire national. A charge pour l’Etat de traiter très rapidement la demande.
 
. Si demande est faite à Roissy dans la zone internationale, l’étranger y reste et la réponse doit être rapide
 
Le droit d’asile est au cœur de l’humanité, mais, comme le dit Max Gallo, » on est tous pour les droits de l’Homme mais ce n’est pas une explication du monde ».
 
7ème action : Quelle politique d’intégration, d’assimilation ?
 
Il s’agit de redonner espoir aux hussards de la République en nous dotant des moyens de nos ambitions.
 
L’assimilation fonctionne si le pays d’accueil est ferme et récuse tout laxisme.
 
En cas de refus, si l’individu veut être reconnu comme étranger en France, si un Algérien en France veut faire prévaloir la loi de la charia, alors  il faut ordonner son expulsion.
 
Il importe de ne jamais oublier que pour être français, il faut le vouloir, ce qui a pour conséquence de contrôler l’existence de cette volonté.
 
8ème action Quid de l’Europe ?
 
. La directive 2001/55/CE 20 juillet 2001 sur la protection temporaire appliquée aux réfugiés ukrainiens est à saluer.
 
. Mais pour le reste, regardons les choses avec lucidité, l’Union européenne «  a le cul entre deux chaises ».
 
Pourquoi ?
 
C’est là encore la démographie qui commande.
 
. D’un côté se trouvent les pays en dépression démographiques : l’Allemagne de Merckel fait ainsi entrer 800 000 migrants de manière unilatérale, répondant au vœu du patronat allemand.
 
Peu importe que ces braves gens violent et agressent des Allemandes à Cologne ... des salonnards font le dos rond et se taisent.
 
De plus, concernant les relations avec la Turquie, et tabou de la politique étrangère allemande qui remonte à la Première Guerre mondiale, le Reich a fermé les yeux - un euphémisme - sur le massacre des Arméniens.
 
. De l’autre côté, nombre d’Etats, dont la France, estiment avoir trop d’immigrés, contrairement aux ONG qui font de l’accueil des réfugiés leur raison d’être, voire leur fond de commerce et jouent les apprentis sociaux en alimentant le flux incessant des entrées illégales.
 
Voilà pourquoi, l’Union européenne est dans l’embarras et incapable de définir une politique unifiée et cohérente.
 
Voilà pourquoi elle subit des échecs multiples pour mettre en place une politique d’accueil et un droit d’asile européens.
 
9ème action : Stabiliser l’Afrique grâce à l’Aide au développement APD.
 
On parle beaucoup d’un plan Marshall en faveur de l’Afrique.
 
Les aides françaises et européennes ont augmenté ces dernières années.
 
La France se classait au 5ème rang mondial en 2020, avec 2,4 milliards d’euros, soit 9 % de l’APD mondiale.
 
Mais cette aide est noyée dans l’explosion démographique de l’Afrique.
 
Comme on l’a vu, tout accroissement démographique annuel de 2% a pour conséquence que la population double tous les 39 ans.
 
Nos salonnards prétendent qu’il faut élever le niveau de vie pour obtenir la transition démographique.
 
C’est faire abstraction du fait que trois générations sont nécessaires pour y parvenir et que le train accélère. Bref, c’est illusoire.
 
L’urgence est de mettre en place des politiques ciblées pour maîtriser l’explosion démographique. Ce n’est pas facile, mais c’est impératif.
 
A l’image des Américains qui ont commencé à le faire, il faut prendre en compte la dimension culturelle et religieuses des obstacles à une politique de maîtrise démographique, mais c’est possible. La Tunisie y est parvenue en son temps avec Bourguiba même si elle a rechuté aujourd’hui.
 
Notre aide doit être réorientée à cette fin.
 
Les neuf actions politiques que je viens d’énumérer n’obéissent pas à un ordre séquentiel, elles sont toutes prioritaires et doivent être enclenchées de façon concomitante.
 
***
L’immigration est un phénomène complexe qui exige une multitude de réponses.
 
Il s’agit de l’un des défis majeurs du 21ème siècle, la France et l’Europe sont en première ligne face à ce défi.
 
 
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COMMUNIQUE
DE PRESSE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
 
Le 31 Mars 2022
 
ALLOCUTION
de
JACQUES MYARD,
Maire de Maisons-Laffitte
Membre honoraire du Parlement
 
PRIX LITTERAIRE COCTEAU MAISONS-LAFFITTE
 
SAMEDI 26 MARS 2022
 
Nous vivons un jour historique avec la création d’un prix littéraire à Maisons-Laffitte, le prix Cocteau Maisons-Laffitte.
 
Il existe des liens immémoriaux entre Maisons-Laffitte et les écrivains :
 
Voltaire (1694-1778), mon ami Voltaire, lequel faillit mettre le feu au Château et qui dit « Les meilleurs livres sont ceux dont le lecteur écrit la moitié », Voltaire qui fut un ardent défenseur de la justice - son nom restera attaché à l’affaire Calas, un innocent condamné à mort.
 
Antoine de Rivarol (1753-1801), disciple de Voltaire
 
Olympe Audouard (1832-1990), féministe, je la cite d’autant plus volontiers qu’on nous accuse de machisme...
 
Guy de Maupassant (1850-1893). Maisons-Laffitte lui inspire « essai d’amour »
 
Roger Martin de Gard (1881-1958). Il habite avenue Albine et y écrit « Les Thibault ».
 
Jules Renard (1864-1910). Il écrit à Maisons-Laffitte « Poil de carotte »
 
Arthur Koestler (1905-1983), agent de Komintern, s’inspire d’un refuge pour l’accueil d’enfants allemands réfugiés à Maisons-Laffitte, il en tire son premier roman « Les aventures d’exil du camarade cui-cui »,
 
et bien sûr, Jean Cocteau (1889-1963), né Place Sully à Maisons-Laffitte.
 
Pourquoi créer un prix littéraire ?
 
Fondamentalement, je pense que les hommes sont d’abord des êtres de culture. La culture, à laquelle la littérature est un apport essentiel, est notre identité.
 
« France, mère des Arts, des armes et des lois ».
 
Engagé politique, je me bats, comme le dit de Gaulle, pour une certaine idée de la France.
 
Je suis pétri de culture française.
 
La culture française se veut universelle, car elle dialogue avec les autres cultures, elle s’en enrichit et leur donne aussi des principes universels.
 
Cela rappelé, pourquoi ce prix ?
 
Il y a quelques années, nous avions dû mettre fin au Prix Pégase des nouvelles littéraires, l’exercice était devenu trop lourd, notre bibliothécaire croulait sous le poids de près de 400 manuscrits qu’elle devait présélectionner.
 
Le déclic a eu lieu un soir d’été en voiture, je rentrai chez moi en marquant le stop place Marine.
 
Là, je rencontre alors un homme, la conversation s’engage.
 
Il évoque la nécessité pour Maisons-Laffitte de se doter d’un prix littéraire.
 
Il touche une fibre. Cet homme est là ce soir, il s’agit de Najib.
 
Le lendemain, j’écris une petite note à Béatrice Vivien, maire- adjoint à la culture et au patrimoine, pour lui demander de prévoir la création d’un prix littéraire. C’est parti.
 
Certes, couronner un ouvrage est un risque.
 
Pourquoi cet auteur, et pas un autre ?
 
« Le nombre de mauvais romans ne doit pas faire oublier la grandeur des meilleurs ». Albert Camus
 
Et le jury a assumé ce choix, il vous a choisi, Annie Lulu pour votre livre :
« La mer noire dans les grands lacs ».
 
A l’évidence, on lit dans votre roman la recherche identitaire de votre héroïne née d’une union européenne, la Roumanie et l’Afrique congolaise de Kinshasa, terre de passions, terre de luttes et de conflits.
 
Vous réussissez la fusion de cette identité.
 
Fusion dans une identité plus forte, plus grande et plus prégnante pour nous, la langue française que vous maîtrisez à merveille.
 
La langue française aujourd’hui, malmenée par le globish dans lequel les salonnards se vautrent ! Merci de continuer à donner vie à notre langue.
 
 Vous nous contez ainsi une recherche d’identité qui suscite débat et interrogations, et même polémiques. A ce titre, vous rejoignez Eric Emmanuel Schmitt :
 
« La littérature n’est pas une fin en soi. Un livre doit provoquer la discussion, sinon il est inutile ».
 
Bravo, mission accomplie !
 
 

MESSAGE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme
 
Le 16 Mars 2022
 
CORSE : il faut se pincer pour ne pas croire que ce n’est pas un cauchemar et bien non c’est la triste réalité, pour se faire réélire Emmanuel Macron autorise le ministre de de l’intérieur - aux ordres -   à promettre aux Corses  l’autonomie, c’est là une insulte à l’Histoire de la France , une trahison impardonnable dont il va devoir rendre des comptes .

 

Il ne peut pas avoir notre confiance et surtout pas notre vote !
 
Je vous indique que le CUI-CUI  ( un Tweet ) que j’ai diffusé a été vu et repris par 275 000 personnes
 
 

MESSAGE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme
Le 12 MARS 2022
 
LA SOUVERAINETÉ , UNE IDÉE NEUVE
 
Je vais m’attacher à vous démontrer pourquoi la souveraineté est une idée neuve, une nécessité mais auparavant, il convient d’analyser l’enjeu de la souveraineté au regard de la nouvelle donne internationale qui s’est fait jour depuis la Seconde Guerre mondiale.
 
La fin des blocs 1945 – 1990
 
De 1945 à 1990, le monde a vécu en deux blocs.
 
D’un côté se trouvaient les « bleus », regroupés au sein de l’OTAN, fers de lance du libéralisme et du capitalisme, et de l’autre les rouges, pays membres du Pacte de Varsovie enrôlés sous la bannière du communisme.
 
Chacun des blocs avait ses vassaux et soutenait des conflits secondaires en marge de son pré-carré, par exemple en Angola, au Mozambique, voire à Cuba.
 
Avec la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, ce système bipolaire s’écroule. « On est trahi par l’ennemi », commenteront quelques diplomates ...
 
L’Histoire reprend son cours.
 
Le monde revient à la normale, à un système beaucoup plus fluide, la période des blocs ayant finalement représenté une période d’exception.
 
En parallèle intervient une révolution technologique.
 
Les communications réduisent la planète à un village planétaire.
 
On assiste à une révolution des transports - les aéronefs permettent de faire le tour de la planète en 24 ou 36 heures - , du téléphone, de la télévision et bien sûr internet.
 
On n‘a pas fini de mesurer le bouleversement de la révolution technologique et numérique sur nos sociétés.
 
Un événement qui survient au bout de la planète devient d’actualité immédiate à l’autre bout.
 
Au-delà même de la révolution technologique, le village planétaire échappe au seul ordre westphalien des Etats.
 
Il se crée un monde infra-étatique des relations internationales avec :
- les ONG, de toutes tailles, de toutes obédiences, plus ou moins manipulées et souvent manipulatrices
- les syndicats
- les religions dont le prosélytisme de l’Islam
- et surtout, le crime organisé : la drogue, les trafics en tout genre, des êtres humains, des armes, des contrefaçons, des biens culturels. Ces trafics dégagent des sommes gigantesques qui viennent alimenter une corruption évaluée à plus de 2 600 Milliards de dollars.
 
En 2009, le produit du crime organisé générait 870 milliards de dollars, l’équivalent d’1,5 % du PIB mondial, ou 7 % des exportations mondiales.
 
Cette nouvelle donne se caractérise par une totale libéralisation des échanges financiers.
La finance est la seule Internationale effective, planétaire.
 
Cette libéralisation totale a été voulue par les Américains et imposée à tous, y compris à l’Union européenne.
 
Le traité de Maastricht, signé le 7 février 1992, a imposé la libre circulation des capitaux non seulement entre les Etats membres mais également avec les Etats tiers. Le Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE) a repris à l’article 63 ce principe de libre circulation.
C’est là un point majeur des relations internationales actuelles.
 
Le village planétaire est désormais un monde sans écluses, sans frontières.
 
Ce monde serait, à en croire certains, le temps de la « mondialisation heureuse ».
La mondialisation heureuse qui a désindustrialisé la France dont la part de l’industrie ne représente qu’à peine 12 % du PIB.
 
La mondialisation heureuse qui a vu des fleurons de son industrie passer sous contrôle étranger, tels Alstom ou Alcatel.
 
La mondialisation heureuse qui a rendu la France totalement dépendante de la Chine pour la fourniture des masques.
 
Etablir des écluses s’appelle la souveraineté, c’est, en somme, redonner au peuple la maîtrise de son destin.
 
Le Robert, successeur du Littré, donne une définition simple et compréhensible de la souveraineté :
 
« Caractère d’un Etat qui n’est soumis à aucun autre Etat ».
 
L’Etat maîtrise son destin et demeure indépendant.
Quelles actions entreprendre pour rétablir notre souveraineté ?
 
Conduire une politique respectueuse du principe de souveraineté s’articule en 6 points.
 
1° Rétablir notre conscience nationale collective,
 
Notre première action est d’engager et de remporter une bataille culturelle, sur deux axes :
 
- Il nous faut défendre notre langue.
La langue française est la langue de la République.
C’est aussi notre conscience collective, notre identité, « la langue française, ma patrie » pour citer Albert Camus.
Assez de franglais, assez de renoncement à Bruxelles !
 
Comment défendre la francophonie si l’on annone le franglais et le globish à Paris ? Saluons le courage de Jacques Chirac - guère pratiqué par ses successeurs - qui préféra quitter la réunion lorsque le président du Medef d’alors, le baron de Seillières, choisit de s’exprimer en anglais.
 
Le « en même temps », formule fétiche du président E. Macron, n’est pas la réconciliation, elle est la trahison.
 
- défendre l’Histoire de France dans sa totalité, l’Histoire des mauvais jours comme des jours glorieux.
Non, la France n’a pas commis de crime contre l’humanité en Algérie ou dans ses colonies.
 
On oublie trop aisément que la colonisation a voulu d’abord mettre fin aux razzias qui ravageait la côte méditerranéenne et au-delà.
 
Les crimes étaient partagés et l’on sait que le général français et Abdelkader éprouvaient l’un pour l’autre un respect mutuel.
 
Si nous ne pouvons pas être fiers du sort réservé par la France aux Harkis, nous n’avons pas à rougir de notre présence là-bas ; n’en déplaise à l’historien Benjamin Stora qui fustige la colonisation française dans son dernier rapport.
 
2° Maîtriser nos frontières
 
- tout Etat doit pouvoir dire et contrôler qui entre ou n’entre pas sur son territoire
Réforme de Schengen
 
Schengen a confondu liberté de circulation des personnes et absence de contrôle. Il importe de rétablir des contrôles aux frontières nationales : établir le seul contrôle aux frontières externes de l’UE est une vaste plaisanterie, si l’on songe à la frontière grecque. Il importe d’instaurer ainsi un double contrôle, aux frontières extérieures et aux frontières nationales.
 
Cette réforme implique une modification de l’article 66 de la Constitution qui confère à l’autorité judiciaire la défense des libertés publiques. L’article 66 doit être complété et préciser expressément que les expulsions d’étrangers « ne relèvent que de mesures administratives sous le contrôle de la juridiction administrative ».
 
Je soutiens l’idée d’un referendum pour porter cette réforme devant les Français.`
`
3° Rétablir la souveraineté du Parlement français
 
Restaurer la souveraineté du Parlement impose de modifier notre Constitution sur 2 points :
 
- l’article 55 modifié doit édicter que les lois votées postérieurement aux traités et accords et aux textes dérivés sont supérieures.
 
- l’article 88-1 modifié doit préciser que l’UE n’a que des compétences d’attribution sous le contrôle de l’Etat.
 
- le Parlement peut s’opposer aux interprétations et décisions du Conseil constitutionnel qui censurent des dispositions des lois, en revotant des lois censurées qui lieront le Conseil constitutionnel : Non au Gouvernement des juges.
 
- L’UE n’est pas un super Etat mais une organisation internationale créée par les Etats qui ont la compétence de la compétence.
 
Il n’y a pas de drapeau européen, mais un emblème.
 
- les compétences de l’UE sont des compétences d’attribution (article 5), ce que rappelle avec force la Cour constitutionnelle de Karlsruhe.
 
- Il convient de réformer les traités et d’appliquer le principe de subsidiarité
 
- rétablir une UE des coopérations : l’UE doit être une Europe des Nations.
 
- Il faut enfin sortir des utopies fédéralistes, rêve que caresse Macron.
 
Certes, la crise ukrainienne brouille les visions mais le retour à une situation normale devrait donner corps au principe de réalité.
 
4° Politique étrangère et de défense
 
- Une seule option à privilégier est l’indépendance de notre politique étrangère.
 
. La Russie fait partie de l’équilibre européen ; envahir l’Ukraine est certes une faute, imputable à Vladimir Poutine, mais pour autant, l’Europe et les Américains ont échoué à créer les conditions de sécurité de notre continent dans lequel la puissance russe a toute sa place. Il fallait refuser clairement, comme mettait en garde George F. Kennan en 1998 dans un article du Foreign Affairs, l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, ligne rouge pour les Russes que les Occidentaux ne devaient pas franchir sous peine de conflit. La guerre avait été prédite, nous y sommes !
 
. En Afrique, il nous faut défendre nos intérêts, y compris contre la Russie.
 
Notre politique doit privilégier l’aide bilatérale qui permet d’afficher notre drapeau contrairement à l’action multilatérale qui brouille nos initiatives.
 
Il nous faut enfin lier notre aide à une politique de maîtrise démographique.
L’Afrique comptait 1950 millions d’habitants en 1950, 1,2 milliard en 2000 et en recensera 2,4 milliards en 2040. C’est une bombe démographique.
 
- - L’OTAN est une machine américaine.
 
Avec la crise ukrainienne, nos partenaires sont vassalisés par l’OTAN et obéissent aux ordres de Washington.
 
Le retour au commandement militaire intégré de l’OTAN de la France, comme on le sait, a été décidé par N. Sarkozy en 2008, retour contre lequel je me suis prononcé; à la France est revenu le Commandement allié chargé de la Transformation situé à Norfolk aux Etats-Unis. La France déploie donc des moyens et des effectifs au sein de l’OTAN, mais il n’en demeure pas moins que l’OTAN est sous domination américaine, elle ne peut en aucun cas être le cheval de Troie d’une défense européenne, comme le soutenait l’ancien président français.
 
La formule lancée en novembre 2019 par E. Macron sur « la mort cérébrale de l’OTAN » a provoqué parmi la plupart des membres de l’OTAN, en particulier de l’ancien zone d’influence soviétique, tels la Pologne, incompréhension et colère.
 
La France doit pouvoir faire prévaloir sa propre vision stratégique, et il est fondamental de ne pas laisser entrer l’Ukraine dans l’OTAN.
 
- Notre défense ne peut être que nationale.
La défense dite européenne n’est qu’une illusion car elle ne sera jamais qu’une coalition sans cohérence.
 
Ne négligeons pas la défense, elle doit monter en puissance.
La défense est consubstantielle à l’Etat et à la Nation.
 
5° La souveraineté, c’est la maîtrise de notre sécurité intérieure
 
Notre sécurité mise à mal repose sur plusieurs piliers. Pour la restaurer, Il convient :
 
. d’expulser les délinquants étrangers condamnés. 15 000 étrangers purgent des peines dans nos prisons : ils doivent le faire dans leur pays
. de défendre les forces de l’ordre qui représentent l’autorité légitime. Si un incident se produit, elles ne doivent pas être mises en examen mais elles doivent être soumises à un « statut d’explication ».
 
La Police nationale, la Gendarmerie sont des services publics.
 
. la justice n’est pas un pouvoir mais une autorité, comme l’énonce notre Constitution. Il en résulte que le Procureur a un statut à part, lié à la Chancellerie. Il convient de réformer le Conseil supérieur de la magistrature et d’établir en particulier la responsabilité des magistrats.
 
- lutter contre l’islamisme doit relever d’une action de renseignements, certes, mais surtout d’une action culturelle.
 
L’Etat doit décider l’expulsion de tout individu prosélyte, et mettre en oeuvre la déchéance de nationalité, sur le fondement de l’article 23-7 du Code civil (connivence avec une puissance étrangère).
 
- L’acquisition de la nationalité française doit être réformée.
 
Il convient de mettre fin aux automatismes du droit du sol. Devenir français doit être un acte volontaire
 
6° Relancer l’économie
 
Il est essentiel pour notre pays de recouvrer sa souveraineté économique, industrielle et stratégique.
 
Dans cette perspective, il nous faut promouvoir une politique de la natalité française, seul moyen pour équilibrer les retraites et alléger par là même notre système productif.
 
Réformer le financement de notre système de protection sociale par le biais de la TVA sociale participe de cette même ambition.
 
Il est urgent de rétablir la politique industrielle en redonnant aux entreprises les conditions de se développer, d’innover, d’investir et de recruter.
 
. Il faut maintenir l’unité d’EDF et s’opposer aux velléités de la Commission de Bruxelles.
 
. l’aménagement du territoire doit redevenir un axe de l’action publique.
 
. le contrôle des acquisitions étrangères par le contrôle des investissements, les autorisations préalables est un moyen qu’il nous faut renforcer.
 
- contrôler les GAFAM ( Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) en voie de modeler notre futur, est une nécessité. J’avais à l’Assemblée nationale, il y a quelques années, appelé à la création d’un système internet souverain d’abord au niveau français. Il s’agissait de rappeler l’importance vitale pour la France et les pays européens d’une indépendance stratégique en la matière.
 
En conclusion,
 
La souveraineté est d’abord un combat culturel, une prise de conscience collective.
Ce sont des moyens juridiques.
 
C’est une force économique - une politique industrielle pour développer et protéger nos entreprises, une politique d’aménagement du territoire, une action en faveur de l’investissement, par le rétablissement des avances de la Banque de France ou du Trésor.
 
C’est une force nataliste.
 
La souveraineté, c’est un tout. Rien ne peut être négligé pour y concourir car la souveraineté est le fondement de la démocratie, de nos libertés.
 
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Le Billet politique de Jean-Pierre Renard:

Lorsque je vois certaines photos des différentes manifestations pour une soi-disante paix en Ukraine, qui ont eu lieu hier sur ma commune de Pierrefitte Sur Seine ou toute la Gauche s'est retrouvée (municipalité socialiste avec les communistes sans oublier le fameux MRAP), cela me fait doucement sourire. Même si il y avait très peu de monde !!! Avec comme objectif commun: taper sur la Russie version Vladimir Poutine. Alors que moi, le représentant de la Droite forte, gaulliste et le Monarchiste, je défends cette Russie version Vladimir Poutine!!! Vous ne trouvez pas que c'est le monde à l'envers et que tout fou le camp???! Moi qui combat les bolcheviks depuis l'âge de 12 ans et j'en aurai bientôt 53 !!! Qui ai combattu l'URSS !!!

Mon grand-père Louis Renard et son père étaient comme moi, des anti-communistes acharnés...!

Jean-Pierre Renard 

Ancien Conseiller municipal gaulliste de Pierrefitte Sur Seine

Délégué RN de la 1ère et de 2ème circonscription de la Seine Saint Denis 

Responsable de l'animation du RN 93

Candidat pré-investi par le RN pour les élections législatives de juin 2022 sur la 2ème circonscription de la Seine Saint Denis 

Ancien membre du Comité départemental de l'UMP 93 et LR 93 de 2002 à 2019 et en 2021


MESSAGE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme
 
Le 16 Janvier 2022
 
ÉTAT DÉBOULONNÉ, FRANCE BRISEE .
 
L’État, instrument politique de la Nation.
 
Nous avons tous appris à l’école républicaine le lent cheminement de la construction de la France, construction réalisée grâce à l’opiniâtreté des Rois de France, poursuivie par la Révolution, l’Empire et les Républiques jacobines.
 
La France est un défi politique, un projet politique  permanent du pouvoir en place qui a dépassé puis cimenté le dynamisme jaloux des peuples celtiques de la Gaule, peuples gaulois qui, aux dires mêmes de Jules César, avaient mené ensemble un combat contre Rome et ses légions.
 
Philippe Auguste qui règne de 1180 à 1223 inscrit  sur ses actes  « Rex Franciae », l’un de ses successeurs, Philippe le Bel, dit « Le Roi de Fer », règne de 1270 à 1285 et « avec son armée de légistes formés  à la discipline des lois pour la défense du Roi », impose sans faiblesse le pouvoir du roi .
 
La longue saga des rois jusqu’en 1789-1792 montre qu’ils n’ont eu de cesse d’utiliser l’État pour asseoir non seulement leur pouvoir mais surtout la cohésion nationale de la France ; l’Empire, la Restauration, Napoléon III, les Républiques ont tous eu le même logiciel, la même politique : l’État est l’incarnation juridique de la Nation.
 
Mais aujourd’hui l’État hoquette, déboussolé ; le « Roi- Jupiter » veut le supplanter par l’utopie qu’il affectionne, « la souveraineté de l’Europe ». Mais il ne  s’arrête pas à cette supplantation chimérique, délibérément il remet en cause les serviteurs de l’État qui ont fait vocation de servir le souverain pour la pérennité de la Nation.
 
C’est d’abord la suppression de l’ENA, remplacée par l’Institut National du service Public (INSP). Cela n’est qu’un ravalement de façade, peut-être, mais l’objectif est de déconsidérer celles et ceux qui souhaitent servir l’État : on les accuse d’être des « héritiers de la culture dominante », d’appartenir à une « noblesse d’État » ( Pierre Bourdieu ), oubliant que l’État doit être  servi par des cadres performants, des légistes engagés, des hussards au service de l’instrument juridique qui garantit le projet politique !  
 
Mais plus encore que la suppression de l’ENA, le démantèlement du corps diplomatique est édifiant ; le corps diplomatique disparaît dans un corps hétéroclite dont les membres auront vocation à naviguer d’un ministère à l’autre. Il s’agit là de la destruction délibérée et programmée de l’atout professionnel incomparable de la France dans les relations internationales.
 
La diplomatie ne s’invente pas, c’est un art qui s’apprend à la longue, par expérience : la diplomatie soviétique nous en donne un exemple, avec le talentueux ministre russe  Andreï Gromyko entré au ministère des affaires étrangères soviétique en 1944 ; il y resta jusqu’en 1988 sans discontinuer.
 
La disparition de notre corps diplomatique est une faute sans appel à un moment où les tensions internationales vont croissant. Se priver des connaissances des diplomates de haut niveau en croyant que la lecture de quelques articles de presse à Paris suffit à fonder une politique  étrangère est simplement grotesque !
 
L’appareil d’État est déboussolé, sans cap ni autorité  or :
« on ne gouverne pas une nation éclairée par des demi-mesures, il faut de la force, de la suite et de l’unité dans tous les actes publics » Bonaparte
 
Pour cela il faut un État fort, servi par des agents qui ont le service chevillé au cœur, des guerriers légistes.
 
Un État déboussolé, cassé dans son essence,  a pour conséquence directe de briser la France, car la France est toujours et plus que jamais un projet politique dont la cohésion est menacée par la déliquescence de son cadre juridique.
 
Ses régions, ses provinces tirent à hue et à dia, des Junkers locaux narguent l’État chancelant.
 
Les mouvements salafistes et leur détermination à vouloir appliquer en France « la charia » sont l’exemple accompli du dépérissement de l’État et de son échec, incapable de faire respecter les lois du souverain, ce qui entraîne le remise en cause de l’unité nationale .
 
Mais plus grave encore, les violences gagnent la foule et se déchaînent alors contre les boucs émissaires. Sénèque ne nous avait-il pas enseigné que «  la preuve du pire, c’est la foule » , une foule rudoyée, insultée par celui même qui se prétend être son chef ;  l’ordre qui engendre « la liberté naît de l’ordonnancement  naturel des choses » (Châteaubriand), l’ordre disparaît, la boîte de Pandore est ouverte sur l‘aventure et le chaos.
 
«  Il est des temps où la Nation connaît aussi le désespoir, c’est quand le peuple n’aime plus son âme, la patrie »    Bernardin de Saint-Pierre
 
Voilà pourquoi la France et l’État sont des êtres consubstantiels pour garantir la paix civile et la pérennité de la Nation.
 
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NON CE NE SONT PAS MES VOEUX MAIS UN MESSAGE POUR LA SOUVERAINETE DE LA FRANCE
 
 

COMMUNIQUE

DE PRESSE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme
Le 1er Janvier 2022
DE LA SOUVERAINETÉ DE LA FRANCE AVANT TOUTE CHOSE !
 
Chers internautes amis,
 
Au seuil de l’année 2022 , je ne saurais échapper à la tradition multiséculaire de vous présenter mes vœux, en fait je ne suis pas certain que ce soit des vœux .
 
Je ne souhaite pas vous adresser « des incantations dépourvues de sens, supposées être dotées d’une puissance thérapeutique, comme l’appel à un dieu, prié de vous exaucer » comme les définissait le poète Stefan George.
 
Non je désire simplement vous dire ce je veux pour la France, aujourd’hui malmenée certes par la pandémie, mais davantage encore par le gouvernement, l’actuel Chef de l’État et ses incohérences.
 
Je vous livre ainsi les lignes de l'action politique que j’entends poursuivre, sans relâche, pour redonner à notre Nation la maitrise de son destin, sa souveraineté .
 
La souveraineté n’est pas un concept obsolète, révolu, défendu et illustré par des gens du passé, bien au contraire; dans notre village planétaire, devant l’échec de la mondialisation heureuse où les marchés financiers veulent être maîtres des horloges, les peuples, les nations plus que jamais ressentent la nécessité de faire entendre leurs voix.
 
La souveraineté est un concept moderne, le cadre naturel et incontournable de la démocratie qui doit reprendre ses droits malmenés par des utopies et autant de fuites en avant ; elle n’est pas le repli sur soi, elle est, bien au contraire, le fondement de nos libres coopérations internationales. La France est une puissance mondiale écoutée, si elle parle d’une voix forte, la sienne.
 
Depuis des années j’ai défendu en toute cohérence une certaine conception et idée de la France, subissant parfois les sarcasmes de mes amis politiques enclins à succomber aux idées à la mode, celle des salons et des bien-pensants.
 
Les temps ont changé, les élections de 2022 seront l’occasion de faire prévaloir la nécessité de la souveraineté sur toute autre considération.
 
Qu’il me soit permis de vous exposer ce qui doit être porté au débat. Sur tous le points constitutionnels et de droit, je partage pleinement les analyses et les propositions de Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil Constitutionnel .
 
Une France souveraine :
• Rétablit sa souveraineté juridique grâce à quelques modifications de la Constitution :
• articles 55, les accords et actes dérivés ne peuvent pas prévaloir sur les lois postérieures
• article 88-1, les dispositions de la Constitution sont supérieures aux traités européens et à leur actes dérivés ; il convient de rappeler que l’UE est une organisation internationale, elle a été créée par les États qui gardent seuls la compétence de la compétence, l’UE n’a que des compétences d’attribution (article 5 du TUE ) comme l’a rappelé avec force la cour Constitutionnelle allemande.
• Il ne saurait y avoir un gouvernement des juges, le Parlement doit avoir le pouvoir de s’opposer à des décisions du Conseil Constitutionnel qui abrogent ou interprètent des lois déferrées, il doit avoir le dernier mot, conformément à la proposition de mes collègues Guillaume Larrivé et Éric Ciotti.
• Le maintien de la QPC – question prioritaire de constitutionnalité - se pose car elle affaiblit le Parlement et renforce le pouvoirs des juges qui deviennent le législateur.
• article 66 doit être complété pour consacrer la compétence de la seule juridiction administrative en matière d’expulsion des migrants illégaux et de tout étranger condamné.
• Nos règles d’acquisition de la nationalité doivent bannir les automatismes du droit du sol, l’acquisition de la nationalité française doit être un acte volontaire respectant des critères d’assimilation !
 
• En matière d’immigration, la loi doit fixer des quotas en fonction des besoins économiques et politiques préalablement définis.
 
Schengen doit être réformé, les frontières nationales doivent être contrôlées à nouveau car Schengen confond aujourd’hui la libre circulation et l’absence de contrôle !
 
• L’islamisme, idéologie mortifère qui propage le séparatisme, doit être combattu par une action culturelle déterminée qui reprend les fondements de la laïcité, renforcée par une nouvelle disposition constitutionnelle qui interdira à tout individu ou groupe de se prévaloir de sa religion pour ne pas respecter nos règles communes.
 
• La France doit maintenir une politique étrangère indépendante, elle ne peut soumise aux diktats ni de Washington ni de Bruxelles, ni de Berlin ou de Moscou. Ses forces armées sont en soutien de notre diplomatie sous le seul commandement du Chef de l’État. A ce titre, cessons de magnifier le couple franco-allemand qui n’existe pas. L’UE doit devenir une Europe de coopérations, non une organisation boulimique, en mal d’acquérir des compétences qui la conduisent à l’échec : SUBSIDIARITÉ !
 
• Notre langue doit être promue sans relâche à Bruxelles comme partout en francophonie. Assez de franglais et de globish, le Chef de l’État en fonction parle le français partout dans le monde !
• Notre Histoire est riche de pages parfois sombres et souvent glorieuses qui sont autant d’exemples pour de très nombreux pays dans le monde; assez de repentance et de contre-vérités historiques qui ne sont jamais suffisantes pour réconcilier les deux bords de la Méditerranée !
 
• La France doit retrouver une économie forte qui passe par le renouveau de sa natalité, gage de son avenir et de l’équilibre de ses retraites, en mettant en œuvre une politique industrielle définie par un ministre indépendant des technocrates de Bercy, en coopération avec toutes les forces vives du pays. Cette politique industrielle se réalisera dans le cadre de l’aménagement du territoire rénové .
 
•Voilà, en quelques lignes - qui peuvent certainement être précisées et complétées - le combat politique que j’entends poursuivre, car la souveraineté de la France est le fondement de nos libertés.
 
Soyons sans illusion, prenons en main notre destin, loin très loin des utopies et autres fuites en avant de quelques salonnards qui poursuivent les chimères des constructions artificielles et illusoires. Inutile de les identifier, vous les avez reconnus, ils prétendent aujourd’hui nous gouverner...
 
Alors oui, je ne vous ai pas présenté mes vœux car comme Voltaire je pense que
 
« Tes destins sont d’un homme, et tes vœux sont d’un dieu »
   
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MESSAGE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme

 

26 Décembre 2021
 
 
La Russie est-elle l’ennemi idéal ?
 
 
On peut le croire car de nombreux faits concourent à ce jugement émis par certains experts.
 
Les relations occidentales avec la Russie sont aujourd’hui sous tensions et Vladimir Poutine a même été décrit comme un « killer », un tueur,  par le Président Joe Biden à la suite de la tentative  d’assassinat d’Alexeï Navalny, opposant russe.
 
Citons également l’assassinat de l’ex membre des services secrets russes, Sergueï Skripal, perpétré à Londres par des agents du GRU - les services de renseignement militaires russes- ; l’assassinat d’opposants tchéchènes à Berlin, deux diplomates russes ont été expulsés par l’Allemagne.  
 
Ces tristes affaires surviennent après l’annexion de la Crimée en 2014 et surtout le conflit du Donbass dans l’est de l’Ukraine qui créent des tensions très fortes avec les États-Unis et les États européens ; la Russie est accusée de masser des troupes à la frontière pour envahir le Donbass et l’annexer.
 
Parallèlement à ces conflits territoriaux,  les Occidentaux  estiment que la Russie réarme et développe des capacités militaires susceptibles de lui donner une réelle supériorité  sur mer et dans l’espace avec des missiles hypersoniques : le Zircon .
 
La Russie prépare t-elle une agression de l’Ukraine ? Ce n’est pas certain. 
 
En Afrique, la milice russe  Wagner s‘active et  inquiète à juste titre le gouvernement français qui met en garde les gouvernements africains comme celui du Mali qui jouent un double jeu.
 
 
Ne nous trompons pas, la Russie a une volonté de monter en puissance bien réelle : Poutine est un nouveau Tsar et exprime ce que ressentent de nombreux Russes, la nostalgie de la grandeur de  l’empire disparu de l’Union soviétique.
 
Il ne s’agit pas d’embrasser Poutine et d’être naïfs en prenant pour argent comptant toutes ses actions politiques ou diplomatiques ;  mais les tensions avec Moscou ne peuvent être considérées comme une fatalité inéluctable, la redite des affrontements du temps de la Guerre froide qui mit le monde au bord d’une guerre nucléaire, notamment lors de la crise des missiles de Cuba en octobre 1962. 
 
La Russie fait partie de l’équilibre européen, c’est une constante de l’Europe ; Vladimir Poutine n’a pas le monopole de la vérité, pour autant, il n’est pas sans arguments contre la politique occidentale, et en particulier celle des États-Unis :
 
Lors de la réunification de l’Allemagne en 1990, la question de l’OTAN a été au cœur des négociations avec les Soviétiques, les Occidentaux donnèrent à Gorbatchev  l’assurance que si l’Allemagne réunifiée était dans l’OTAN, elle ne s’élargirait pas à l’est.
 
En 1997 après de longues négociations avec la Russie, le conseil de l’Alliance atlantique accepte les adhésions de la Pologne, de la Hongrie et de la République tchèque qui deviennent effectives en 1999.
 
Le 27 mai 1997 est signé à Paris  «l’Acte Fondateur sur les Relations, la Coopération et la Sécurité Mutuelles  entre l’OTAN et la Fédération de Russie ». 
 
La Russie réaffirme avec force, en juillet 1997,  que l’élargissement de l’OTAN est une « faute majeure » tout en appelant à l’application de l’Acte Fondateur . 
 
Le 29 mars 2009, L’Estonie, la Lettonie, la Lituanie , la Bulgarie, la Slovaquie  et la Slovénie adhèrent à l’OTAN.
 
C’est dans cette période que la Géorgie et l’Ukraine manifestent leur souhait d’adhérer à l’OTAN, un casus belli  pour Moscou, tandis que la France et l’Allemagne s’opposent à leur adhésion au sommet de Strasbourg en Avril 2009.
 
Il est évident que l’extension permanente de l’OTAN à l’est, sa volonté de devenir le gendarme du monde donnent à la Russie le sentiment d’être encerclée.
 
Quant à l’annexion de la Crimée, qui peut croire que la Russie y renoncera ? Elle est effectivement russe depuis des siècles, et appartient à la mythologie du patrimoine russe depuis Catherine II, ce qui n’a été remis en cause ni par le Traité de Paris de 1856 qui mit fin à la guerre de Crimée , ni par le rattachement administratif à l’Ukraine en 1954 au sein de l’URSS.
 
Les sanctions multilatérales, qui furent prises après l’annexion de la Crimée, pénalisent davantage nos entreprises que l’économie russe, il est urgent d’y mettre un terme.
 
Au moment où l’Allemagne poursuit sans relâche la construction avec la Russie du gazoduc Nord Stream 2, la France doit reprendre l’initiative d’un dialogue de coopération politique, économique et culturel avec la Russie, elle ne doit pas laisser ce dialogue à d’autres puissances qui ne défendent pas nos intérêts.
 
« Oui, c’est l’Europe depuis l’Atlantique jusqu’à l’Oural, c’est l’Europe, toutes ces vielles terres où naquit, où fleurit la civilisation moderne, c’est toute l’Europe qui décidera du destin du monde.»
 
Charles de Gaulle, discours de Strasbourg, 23 Novembre 1958.

 

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MESSAGE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme
 
Le 14 Décembre 2021
 
 
A/S :  Macron, la fuite en avant… en marche
 
Gouverner est un art difficile, on le sait,  Gustave Flaubert nous avait dit : «  Pour gouverner la France il faut un bras de fer ».
 
Plusieurs décisions du pouvoir actuel nous interpellent. On est en droit de s’interroger si le Président de la République  gouverne ou s’il pratique la fuite en avant, dans une course folle pour repousser les échéances et esquiver toute responsabilité.
 
Deux récents événements illustrent cette fuite en avant :
 
• La conférence de presse d’Emmanuel Macron sur la future présidence française de l’Union européenne (UE) est l’illustration parfaite de l’utopie macronienne, une traite sur l‘avenir qui n’engage que ceux qui la reçoivent.
 
Le chef de l’Etat dresse un tableau prometteur de l’UE, une organisation fédérale qui doit rallier à sa cause tous nos partenaires européens alors même qu’ils sont hostiles à la dérive fédérale. Peu importe, la souveraineté européenne est la solution d’Emmanuel Macron, la France se fondant, se sublimant même dans une entité supérieure, l’Europe.
 
Certes, la France est en Europe et la coopération européenne est incontournable - on fait toujours la politique de sa géographie, affirmait Talleyrand– mais la vision fédérale de Macron est en réalité une plaidoirie pro domo pour sa campagne présidentielle. Cette vision relève d’une utopie dont il sait pertinemment que nos partenaires européens ne veulent pas ! Tout n’est qu’esbroufe et fuite en avant pour manipuler l’opinion en vue des élections présidentielles .
 
• Après avoir accusé la France de crime contre l’Humanité en Algérie lors de la colonisation, commandé un rapport à Benjamin Stora dont l’essentiel des préconisations  est une charge sans appel contre la France et une quasi absolution de l’Algérie, il restait cependant une décision  à prendre  à l’égard d’Alger pour prouver que la France avait été une affreuse colonisatrice.
 
• Dans ces conditions, il était indispensable d’ouvrir les archives françaises avec une avance de 15 années sur les délais légaux, sans que la partie algérienne n’en fasse de même.
 
Incroyable décision, car il est acquis que nombre de faits seront trouvés et interprétés à charge contre la France et son armée confrontée à des terroristes.
Emmanuel Macron est un incendiaire des relations franco-algériennes, il verse de l’huile sur le feu, et attise les haines entre les deux peuples.
 
«  Plus le trouble est grand, plus il faut gouverner » dit Charles de Gaulle, mais Emmanuel Macron ne gouverne pas, « il pratique en permanence la fuite en avant, pour finir dans une impasse, sans même pouvoir fuir en marche arrière » selon l’ écrivain algérien Ahmed Khiat. 
 
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