Le Billet politique de Jean-Pierre Renard

La disparition du Pape François, en ce lundi de Pâques, marque la fin d’un pontificat très controversé.
Ce Pape avait des opinions politiques complètement et radicalement opposées aux miennes. Comme ce fut le cas pour l'abbé Pierre (Ce dernier continue à garder toute mon admiration).
Je formule l’espoir que son successeur ramènera l’Église sur le chemin de la tradition, guidera les fidèles dans la foi et la morale, assurera l’unité des catholiques face aux défis de notre temps
Qu'il fera à nouveau respecter notre religion catholique par tous, comme elle le mérite et comme ce fut le cas jadis sous St Jean-Paul II et sous le Pape Benoît XVI…!
Je rends quand même un hommage au côté humaniste du défunt Pape François.
Un homme humble qui aura consacré toute sa vie aux plus démunis.
En ce triste jour, je partage la peine des catholiques.
Le Pape François défendait les plus fragiles mais, issu d'une Argentine homogène culturellement, il ne saisissait pas les conséquences de certains de ses prises de positions...Beaucoup trop progressiste pour moi ! Malgré tout, ce soir, en tant que catholique/pratiquant, je suis bien évidemment en deuil.
Ancien Conseiller municipal gaulliste de Pierrefitte Sur Seine
Représentant du Lys Royal de France en Seine Saint Denis
PS: "Le Pape François aura attendu de pouvoir vivre Pâques et la joie de la résurrection pour rendre son âme à Dieu. Lui aussi, comme Jésus-Christ qu’il a servi toute sa vie, aura donc porté la Croix et l’Église jusqu’au bout de ses forces. Au-delà du deuil qui les touche et de la peine que je partage avec eux, tous les catholiques du monde sont très certainement frappés et émus par cette concordance des temps. Ceux qui croient au Ciel y verront un signe d’espérance, ceux qui n’y croient pas une simple coïncidence, mais je pense que tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté ou de simple bonne foi reconnaîtront l’œuvre du Pape François, notamment dans sa volonté de tourner l’Église vers les marges de la société autant que du monde, et donc souvent très loin du vieil Occident chrétien… Je veux aussi retenir qu’il aura délivré son dernier message pour dénoncer « urbi et orbi » la résurgence très inquiétante d’un antisémitisme que l’on croyait disparu et contre lequel, après l’avoir trop longtemps toléré, l’Église catholique n’a cessé de s’élever avec force. J’ai eu l’honneur de pouvoir rencontrer en famille puis en particulier le Pape François au début de son pontificat. Je conserve le souvenir d’un entretien joyeux et profond, mais surtout d’un homme qui, bien qu’assis sur le siège de Pierre, successeur de tant de papes et garant de la continuité de l’Église autant que de la perpétuation de son message, disait au moment où vous le quittiez : « Aidez-moi », « Priez pour moi ». Aujourd’hui, alors que l’état du monde suscite une perpétuelle inquiétude, nous pouvons tous souhaiter que le Pape François repose en paix".
(Nicolas Sarkozy)
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