Appel au calme] ni les flammes, ni les fermetures ne sauveront la jeunesse de Saint-Denis !
 
L’incendie du centre socio-culturel Le 110 dans la nuit du 11 au 12 avril est un choc pour tous.
 
Le groupe Union Centriste Républicain et Divers Droite condamne fermement cet acte criminel. Brûler un bâtiment public, c’est brûler un outil au service des jeunes, des familles, des quartiers. Ce n’est pas une réponse, ce n’est pas une solution.
 
Mais nous condamnons aussi la politique de fermeture déguisée menée par la municipalité.
À Pierrefitte, les Espaces Jeunesses ont été supprimés les uns après les autres. Et chaque fois, on a justifié ces décisions par les mêmes mots : "nids à dealers", "lieux insécurisés", "restructuration nécessaire". C’est une honte.
 
Quand il y a des dysfonctionnements, on agit, on réforme, on soutient les équipes.
On n’accuse pas les murs.
On n’embauche pas des coordinateurs pour fermer derrière eux. On ne fait pas semblant de construire pour mieux démolir.
 
Et aujourd’hui, à Saint-Denis, le même scénario se répète. La mairie explique l’incendie par la présence de trafiquants. Mais qui a laissé la situation s’enliser ? Qui a désinvesti les services jeunesse ces dernières années ? Qui n’a pas su construire une vraie politique de présence éducative dans les quartiers ?
 
Nous le disons avec force : les jeunes qui sombrent dans la violence doivent se reprendre. Et les élus qui gouvernent doivent rendre des comptes.
Le dialogue doit revenir. Le respect aussi.
 
Je m’adresse à chacun :
 
Aux jeunes, nous disons : vous avez le droit de vous exprimer, de contester, de vous organiser. Mais la violence vous isole, elle dessert votre cause et détruit les rares outils qu’on vous laisse encore. Ne laissez pas la colère détruire ce que d'autres ont construit pour vous.
Au maire, nous disons : assez de mises en scène sécuritaires. Assez de décisions unilatérales. Vous devez des explications à la jeunesse et aux habitants. Pas des effets de manche, mais des engagements solides, avec un calendrier, des moyens, et surtout, du respect pour celles et ceux qui portent ces lieux au quotidien.
 
Aujourd’hui, nous ne sommes ni dans l’émotion, ni dans le conflit. Nous sommes dans la responsabilité.
 
Nous appelons au calme. Nous appelons à la justice. Nous appelons à la reconstruction.
 
Car ce qui a brûlé n’est pas qu’un bâtiment. C’est une part de la confiance qu’il faut maintenant rebâtir.
 
Pascal Kouppé de ker Martin
Vice-président UDI 93 en charge des Outre-mer
Président du groupe Union Centriste, Républicaine et Divers Droite – Commune nouvelle de Saint-Denis / Pierrefitte

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